dimanche 2 février 2020

(Tiens, donc, ils sont passés du 300 au 400. note de rené)

source : Press TV
Sun Feb 2, 2020 6:53AM
Les batteries de missiles S-400.(Archives)
Les batteries de missiles S-400.(Archives)
Il est vrai que le coup au missile balistique du 8 janvier du CGRI contre la base américaine d'Aïn al-Asad continue à faire débat en Israël. Que des missiles de type Qiam parviennent à localiser avec haute précision leur cible, puis à calibrer l'ampleur des dégâts à infliger, voilà une chose qui ne pourrait en rien échapper à Israël qui prétend maîtriser les technologies militaires les plus avancées. Le vendredi 31 janvier, Israël a annoncé avoir testé « un nouveau missile » sans oser pour autant en révéler la nature.
Le ministre israélien de la Guerre s'est refusé à commenter le modèle exact du missile, laissant la parole à des médias israéliens qui ont spéculé sur un éventuel missile balistique de longue portée. Pourquoi avoir cultivé le mystère alors même qu'Israël est officiellement en guerre? Le missile a été intercepté par les batteries de S-400 russes déployées à Hmeimim à Lattaquié. 
« Après avoir testé son système de "missile anti-missile innovant" il y a deux jours, Israël n'a vraiment pas à en tirer fierté : les batteries de missile S-400 russes situées sur la base aérienne de Hmeimim ont intercepté le nouveau missile israélien, dont les données ont été par la même occasion enregistrées par le système radar "Container". C'est une grosse bourde pour un Israël qui a qualifié son engin de "tueur de missiles balistiques" », affirme le site militaire russe Avia.pro. 
En effet il y a une semaine les sources russes avaient fait état d'une mission, dont Israël aurait été chargé par les États-Unis à savoir viser les cibles russes en Syrie. Les tensions USA/Russie dans le Nord syrien se sont désormais transformées en des heurts, l'Amérique cherchant à déposséder les forces russes du contrôle de la stratégique autoroute M-4 au Nord-est syrien et partant de sa base aérienne à Qamichli. Qu'Israël en vienne à rater son test missile, cela n'est qu'une preuve de plus en faveur de ceux des analystes qui affirment que le moindre pas anti-russe d'Israël en Syrie lui serait fatal. 
Et le site russe d'ajouter : « Selon des sources militaires, le tir de missile israélien a eu lieu depuis le centre d'Israël soit la ville de Palmahim, située à seulement 400 kilomètres de la base aérienne russe de Hmeimim qu'Israël et les États-Unis tentent de pénétrer depuis 3 ans, mais sans succès. Une fois tirés, les radars russes S-400 ont réussi à intercepter l'engin israélien, et les opérateurs ont été parfaitement capables de le détruire. La zone d'essai a également été couverte par le radar russe “container”, ce qui constitue un second revers pour les unités balistiques israéliennes, la Russie ayant ainsi obtenu des données sur les caractéristiques du missile en question et partant établi ses paramètres. »

Les experts consultés par Avia. pro affirment que « les essais de missiles israéliens sont extrêmement utiles pour l'armée russe, car ils permettent de définir les caractéristiques des cibles et d'en prévoir et préparer à la fois interception et destruction lors de tout conflit à venir ». Ces mêmes experts n'écartent pas non plus que ces données puissent être transférées aux alliés de la Russie en Syrie et avant tout à l'Iran ou encore au Hezbollah,  alors que les commentaires n'écartent pas la possibilité d'une confrontation Israël/Axe de la Résistance dans les mois à venir.
Cela fait des années que les États-Unis et Israël cherchent à paralyser les systèmes S-400 russes désormais déployés aussi bien au nord qu'au sud de la Syrie. Des centaines d'attaques au drone et au missile visant ces batteries de missiles à Hmeimim ont toutefois échoué. Les S-400 viennent d'être déployés à Qamichli, non loin des frontières de l'Irak et du Kurdistan irakien. 

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