Le Hezbollah s'oppose à la gestion par le FMI de la crise libanaise, selon al-Manar. Pourquoi? Parce qu'un "sauvetage assaisonné à la sauce néolibérale, n'en est pas un" et que le néolibéralisme signifie davantage de dette étrangère, davantage de soumissions et de concession.
Bien que le gouvernement ait demandé une assistance technique au Fonds monétaire international et s'attende à l'arrivée d'une délégation du Fonds cette semaine au Liban, il n'a pas encore manifesté d'intérêt pour l'existence d'un programme du Fonds monétaire international qui, selon les prétentions de la presse athlantiste, garantit au Liban "l'accès à un soutien financier important dont ont besoin environ 25 à 30 milliards de dollars". Le Hezbollah, Amal et le CPL y sont pour quelque chose. Mais pourquoi cette réticence?
« Nous n'accepterons pas de nous soumettre à des outils (impérialistes) ... ce qui signifie que nous n'acceptons pas de nous soumettre au Fonds monétaire international, (FMI) pour gérer la crise », a déclaré le cheikh Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah. Et de poursuivre : « Oui, rien n'empêche les consultations avec le FMI, et c'est ce que fait le gouvernement libanais ».
Mais que veut le FMI? "Une dette extérieure croissante, via des prêts. Le FMI demande à ce que de nouvelles taxes soient imposées ; des salaires des fonctionnaires soient compressés tout comme des subventions qu'accorde l'État et tout ceci sur fond d'un régime de retraite revu et corrigé sur l'ordre du FMI".
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