Fabriqués à partir de déchets textiles ces collants français ne filent pas
Laëtitia Paput et Aurore Jacques ont quitté l'univers du luxe pour imaginer et concevoir un produit écologique et résistant.
Rien qu’en France, chaque année, 104 millions de paires de collants finissent à la poubelle. Pour donner une idée, cela fait quand même 7 000 tonnes de déchets, soit le poids de la tour Eiffel en nylon, une fibre issue de la pétrochimie, autrement dit, du plastique… Alors, face à ces chiffres ahurissants, Laëtitia Paput et Aurore Jacques, deux Françaises, ont décidé de créer des collants résistants en matière recyclée. Un projet dont le bon sens pratique et écologique remporte déjà un très gros succès. Présentation.
Avant de se lancer dans cette aventure, précise Actu.fr, les deux jeunes femmes travaillaient dans l’univers du luxe chez Lanvin et chez Vuitton.
« Ça nous plaisait mais ça ne collait pas avec nos valeurs. On venait le midi avec notre gourde, notre bento réutilisable. On essayait de trier nos déchets dans nos petits studios parisiens, de manger moins de viande, et en parallèle, on travaillait pour des structures avec des processus chimiques, énormément d’emballages plastiques… »
D’où l’idée de créer REV, une marque de collants cohérente avec leurs convictions.
Laëtitia Paput et Aurore Jacques se fournissent en polyamide recyclé à partir de déchets textiles initialement destinés à la poubelle. Puis elles confient la production de leurs collants à une entreprise basée à Milan.
Écologique, ce collant se veut aussi confortable (il n’a pas de couture à l’entrejambe) et résistant : il ne file pas et en cas d’accroc, il peut être réparé, recousu.
Le produit n’est certes pas donné (24€ la paire) mais son prix se justifie par son côté increvable.
Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
Le genre de projet qui préfigure la mode de demain.
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