(Il ne s'agit pas de l'empire, il s'agit de la mondialisation menée par des puissances financières plus puissante que les Etats-Unis. Et, vu qu'il y a trop de résistances et que les campagnes médiatiques ont fait long feu, seul un chaos généralisée peut lui permettre de se construire sur des cendres. Cela peu venir d'un virus dont les effets sont planétaire, par exemple. Mais, ça, c'est du complotisme! note de rené)
par Oscar Fortin
On ne peut l’ignorer, ni se le cacher, l’empire existe vraiment et se définit comme un pouvoir absolu,se situant au-dessus des lois et des conventions internationales. Cet empire prend racine dans l’État profond des États-Unis et a, comme visage, les locataires de la Maison-Blanche. Ses pouvoirs sont énormes et ses ambitions sont sans frontière. Il peut donner aux mots le sens qu’il veut comme, démocratie, vérité, liberté, justice, paix, etc. Tous ces mots n’ont qu’un sens pour lui, c’est d’en être le maître. La démocratie c’est son pouvoir à lui. La vérité c’est inévitablement sa vérité. Il en va de même pour la justice et la paix. Il utilise ces mots pour justifier ses interventions en Amérique latine, alors que ses actions et le sens qu’il leur donne vont tout à fait à l’opposé du sens que nous reconnaissons à ces mots.
Qu’on le veuille ou non, le monde dans lequel nous vivons est dominé par un Empire duquel de nombreux peuples et états voudraient bien s’affranchir. Sa diplomatie internationale est celle du bâton et de la carotte qu’il utilise à volonté, selon ses besoins et ses intérêts. Le bâton est là pour ramener à l’ordre les récalcitrants. Il ne manque pas d’imagination ni de moyens pour y parvenir: sanctions et blocus économiques lui permettent de résoudre de nombreux problèmes et ses moyens de corruption lui permettent de transformer de nombreux récalcitrants en collaborateurs fidèles et soumis à ses volontés. Nous en avons un bel exemple avec le Groupe de Lima qui regroupe plus de vingt pays qui se sont transformés en vassal de l’Empire. Le Canada en fait partie. Ce sont comme des brigades qui lui servent d’avant-garde pour mettre au pas les peuples et États qui résistent sans vendre leur âme aux plus offrants.
Cet empire, de nos temps modernes, dispose d’énormes ressources et son pouvoir, comme indiqué plus haut, est absolu. Il a le pouvoir de l’argent qui lui permet de corrompre qui il veut et là où il le veut. Les Cours de justice, les Conseils électoraux, les chefs d’État se laissent convaincre, plus souvent que moins, par sa soi-disant générosité. Il a également le pouvoir militaire avec lequel il peut atteindre tous les pays de la terre. Mais voilà qu’il n’est plus seul à disposer de toutes ces forces capables de détruire l’humanité entière.
La Russie, la Chine, la Corée du Nord et bien d’autres lèvent la tête et disent: c’est fini le chantage et la manipulation du monde. En dépit des sanctions et blocus économiques qui sont toujours là, ces peuples et nations résistent et s’affirment en mettant à nue le véritable visage de l’empire et de l’Empereur. On y retrouve l’hypocrisie, le mensonge, la manipulation, l’arrogance, le mépris, le corrupteur et l’assassin. Le leurre a comme atteint ses limites. Le sauveur d’humanité qu’il se prétend être se révèle plutôt le fossoyeur de cette humanité.
Sous son règne, aucune démocratie n’est possible, car il en est lui-même l’artisan. Il sait éliminer les candidats qu’il ne veut pas voir. Il a des juges pour les mettre en prison, il a des assassins pour les éliminer et beaucoup d’argent pour acheter les votes. La démocratie, pouvoir du peuple pour le peuple, n’existe tout simplement pas sous la dominance d’un Empire. Il en va de même pour le libéralisme économique qui ne peut exister sous son règne. Il a le plein contrôle des règles et peut, en tout temps, empêcher des pays de faire du commerce libre avec d’autres pays. Il a prise sur les sanctions, les blocus économiques et les saisies de richesse de ces peuples , pour gérer cette liberté qui ne peut que répondre à ses propres intérêts.
Tant et aussi longtemps qu’un tel empire, non soumis au droit international des peuples et des nations, la paix dans notre monde ne saurait être possible, la démocratie et la liberté ne seront que des leurres sans contenu.
Que penser de Donald Trump qui se déclare fatigué du Venezuela et qu’il décide, comme ça, sans plus de considération, d’augmenter les sanctions pour rendre la vie encore plus difficile, non seulement à ses dirigeants, mais également au peuple. De quel droit peut-il se permettre de telles actions, alors que le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est prononcé à plusieurs reprises sur la non-ingérence et le respect du droit international.
Il agit comme un véritable empereur, soutenu par ses vassaux qui lui sont fidèlement soumis. Le Canada en est du nombre. Il a l’audace de dire qu’il veut rétablir la démocratie dans ces pays récalcitrants, ceux-là mêmes qui n’acceptent pas ses ordres. Il suffit de voir en Bolivie, pays très démocratique, jugé par l’Empereur comme non démocratique. On voit avec encore plus de clarté, maintenant, le genre de démocratie qui lui convient le mieux. Les véritables candidats du peuple sont exclus, non par le peuple, mais par des fonctionnaires soumis à l’Empereur.
Les pronostiques à venir sont difficiles à prévoir, mais je suis enclin à croire que le peuple du Venezuela, avec l’appui international dont il dispose, Russie, Chine, pays non alignés et bien d’autres, marquera un tournant dans l’histoire de cet Empire et, particulièrement de cet Empereur qui risque d’en devenir le symbole.
Dans le livre de l’Apocalypse, il y une description de ces maitres du monde qui dit bien ce qu’ils sont véritablement.
« …les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l`étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. Apoc.21,8
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