dimanche 17 janvier 2016

Angela Merkel veut supprimer les frontières européennes

© REUTERS/ Murad Sezer
18:17 13.12.2015(mis à jour 00:41 14.12.2015) URL courte
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La chancelière fédérale allemande Angela Merkel semble avoir l’intention d’utiliser la crise migratoire actuelle pour approfondir le processus d’intégration européenne, en particulier, avec la suppression des frontières nationales. L’Allemagne pourrait être la grande gagnante de cette mesure.

Mme Merkel a reçu le soutien du président allemand Joachim Gauck, qui, lui aussi, considère la crise migratoire comme le moment propice pour définitivement supprimer les frontières nationales, annonce l'édition Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

© AFP 2015. TOBIAS SCHWARZ

Par ailleurs, la chancelière et le président comprennent que ce genre de décisions ne peut être réalisé qu'avec un fort soutien extérieur. Cependant, l'Allemagne profite déjà de tous les avantages de l'Europe unie et est le pays le plus intéressé par le développement de l'intégration.
Selon l'édition, dans cette situation, les déclarations de Mme Merkel qui proteste contre le renforcement des frontières à l'intérieur de l'Union européenne en faisant appel aux valeurs européennes ne sont que de la communication politique.
La chancelière insiste sur le fait que les frontières pourront seulement aggraver les contradictions entre les pays, et que, pour elle, il s'agit d'une question d'honnêteté et de confiance. Cependant, la défense des réfugiés et des droits de l'homme devient pour Mme Merkel une rhétorique convenue pour cacher les vrais buts de sa politique.


D'après la chancelière allemande, la suppression des frontières nationales constitue un pas logique, suite à l'apparition de la monnaie unique européenne, malgré le fait que de tels plans soient une menace pour les droits des Etats nationaux, estime l'édition.
Dans le même temps, la coopération économique dans l'Union européenne pourrait empêcher ses membres de protester contre ces idées. Les pays pourraient admettre que l'accès à des programmes financiers communs est plus important que la souveraineté nationale, conclut l'édition.




(Même sans frontière, ce n’est pas au Portugal que veulent aller les migrants, mais, en Allemagne. note de rêne)

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