(blog à finir et à corriger)
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, bientôt, nous allons devenir encore plus les vaches à lait des banques. Car, elles ne sont plus là pour garantir les fonds que l'on y dépose, mais, pour nous en piquer le maximum.
Et, ce n'est que justice, cela commence par les Etats-Unis dont les banques ne font que commettre hold-up sur hold-up sur les fonds déposés.
Un bon conseil mes chers citoyens américains, tirez-vous des grosses banques pour aller vers des banques plus petites ou alors, mieux, créez des banques associatives qui ne prêtent qu'aux petites industries locales créatrices d'emplois.
(source : Chaos Contrôlé)
Et, une devinette, mes chers lecteurs, "Qui a dit, vaccinez-vous, vaccinez-vous, il en restera toujours quelque chose !"
(source : idem)
1994, c'est en effet la date à laquelle les autorités françaises ont débuté une campagne de vaccination de tous les élèves de classes de 6e, puis des nourrissons et adolescents. Une campagne qui est allée au-delà des objectifs attendus encourageant petit à petit la population adulte à se faire vacciner : au total, environ 20 millions de personnes ont été vaccinées (sur la base des 23 millions de boîtes de vaccins vendues). Pour cette analyse rétrospective publiée dans « Frontiers in Autoimmunity » le Dr le Houézec a comparé les chiffres officiels issus de deux bases de données nationales indépendantes.
Selon les données de la Cnam, le nombre de SEP était très stable d'environ 2 500 nouveaux cas chaque année jusqu'en 1993. À compter de 1996, il est apparu une augmentation progressive du nombre de nouvelles SEP enregistrées, jusqu'à 4 500 cas en 2003, un chiffre qui est resté stable depuis. L'incidence annuelle qui était de 5,3/105 assurés sociaux jusqu'en 1993 passe ainsi à 8,7/105 dix années plus tard.
De son côté, l'ANSM a enregistré 1650 affections démyélinisantes centrales dont 1 418 SEP. « Lorsque l'on trace une courbe de distribution du nombre de SEP signalées chaque année à l'ANSM dans les suites d'une injection vaccinale on voit que cette distribution n'est ni linéaire ni régulière, loin de là », explique le Dr Le Houézec. Il existe un énorme pic de SEP déclarées culminant dans les années 1995.
Dans sa discussion scientifique, le Dr Dominique Le Houézec montre que 7 des 9 critères de Hill qui permettent de relier une cause à un effet (puissance de l'association, lien temporel de l'association, spécificité de l'association...), en l'occurrence le déclenchement d'une SEP dans les suites d'une vaccination hépatite B, sont présents.
Causalité ?
Y a-t-il un lien causal ? « À partir des modèles mathématiques, explique le Dr Le Houézec, on peut dire que les vaccins vendus à une certaine date ont eu un impact sur la survenue des affections démyélinisantes ; c'est un signal statistique fort. » Le lien causal, toujours difficile à démontrer, embarrasse. Il n'est pas apparu clairement dans les dizaines d'études épidémiologiques qui ont précédé mais qui elles-mêmes comportaient des biais.
Concernant l'argument de temporalité, certains opposent le fait que bon nombre de diagnostics de SEP ont été faits ces années-là vers 1996 par un recours plus grand à l'IRM apparue dans les années quatre-vingt-dix, ou que l'interféron étant devenu disponible, beaucoup de patients se sont déclarés pour en bénéficier. Est-ce que cela suffirait à expliquer une augmentation de 65 % des SEP dans les années 1995 ? « Ce n'est pas suffisant », assure le Dr Le Houézec.
* (Réseau vaccin Hépatite B)
Bonne Nouvelle, mes chers lecteurs, le congrès américains autorise les USA à armer les milices néo-nazis ukrainiennes.
Que ces milices aient déclarés qu'elles allaient commettre des attentats et des actions de sabotage en territoire russe ne gène pas le congrès américains.
Alors, que les membres du congrès sont au courant des intentions de ces néo-nazis. En tout cas, faut l'espérer, car, autrement, ils viennent d'appuyer sur le bouton des missiles nucléaires sans même le savoir.
Trop corrompus, ils ont dû signer les yeux fermés.
(source : L'avenir en face)
Et pour changer un peu d'histoire des Etats-Unis.
(source : Orient XXI)
C’est en Méditerranée, à l’occasion de la première « guerre barbaresque » que la marine américaine a été créée au tout début du XIXe siècle. Durant cette période qui commence en 1801, les États-Unis nouvellement indépendants ont consolidé leur sentiment nationaliste et commencé à définir les cadres d’engagement de leurs forces et de leur diplomatie dont les fondements se retrouvent aujourd’hui : dissuasion, mise en œuvre d’accords diplomatiques, projections de forces militaires à l’extérieur du continent américain, usage de la force armée, action offensive combinant forces navales et forces terrestres, subversion et manipulation d’opposants, etc.
La question des tributs n’est pas définitivement réglée. Leur paiement par les Américains cessera en 1815 à l’issue de la deuxième « guerre barbaresque » et par les Européens en 1825-1830. Mais l’Amérique a montré qu’elle pouvait être menaçante et projeter ses forces loin de ses bases territoriales. La pratique du « changement de gouvernement », à peine distincte de celle du « changement de régime », irrigue depuis lors la diplomatie américaine en Amérique latine, en Orient mais aussi en Europe. Hier comme aujourd’hui, Washington entend défendre ses intérêts économiques ou tenter d’implanter des systèmes démocratiques (au début du XIXe siècle, à l’époque des événements de Derna et Tripoli, on parlait de « lutte contre les despotes »).
Les « guerres barbaresques » du début du XIXe siècle ont fourni l’occasion à la jeune Amérique de tracer les grandes lignes d’une diplomatie qui se retrouve encore aujourd’hui : intervention extérieure pour la défense d’intérêts économiques, financiers et moraux, politique du changement de régime avec ce que cela comporte de subversion et de manipulation des opposants au gouvernement en place. Elles ont été les premières guerres extérieures qui ont alimenté le nationalisme américain, fourni leurs lots de héros, magnifié des combats individuels et contribué à forger le patriotisme d’une nation en formation. Elles ont posé l’acte fondateur de la marine américaine. Dès cette époque, les Américains étaient conscients que la Méditerranée avait été le berceau de leur marine.
Ces guerres ont été également l’occasion pour le président Jefferson d’agir sans le consentement du Congrès, marquant ainsi son autorité et posant qu’un pouvoir fédéral fort avait sa place aux côtés du parlementarisme. L’influence grandissante de la diplomatie américaine se mesure aussi à la langue utilisée dans les traités avec les représentants du sultan. Les premiers sont écrits en arabe, puis en arabe et en anglais avec parfois une version ou un résumé en turc. Les derniers, à partir de 1815, semblent n’avoir été rédigés qu’en anglais. C’est à Tripoli, en Méditerranée musulmane, que les États-Unis se sont politiquement, militairement et diplomatiquement renforcés.
Par contre, une bonne nouvelle !
(source : Observatoire des multinationale)
cccc
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, bientôt, nous allons devenir encore plus les vaches à lait des banques. Car, elles ne sont plus là pour garantir les fonds que l'on y dépose, mais, pour nous en piquer le maximum.
Et, ce n'est que justice, cela commence par les Etats-Unis dont les banques ne font que commettre hold-up sur hold-up sur les fonds déposés.
Un bon conseil mes chers citoyens américains, tirez-vous des grosses banques pour aller vers des banques plus petites ou alors, mieux, créez des banques associatives qui ne prêtent qu'aux petites industries locales créatrices d'emplois.
(source : Chaos Contrôlé)
mardi 9 décembre 2014
Taux zéro : les premières conséquences sur les comptes américains arrivent
En juin, ce fut la stupeur lorsque la BCE décida d’aller encore plus loin que Bernanke dans sa politique des taux zéro en instaurant un taux de dépôt négatif. L’économie américaine a beau « se découpler » du reste du monde, il semblerait que les banques américaines suivent la voie des banques européennes lorsqu’il s’agit de faire payer les épargnants.
Comme l’indique un article du Wall Street Journal, les banques américaines (surtout de la catégorie Too Big To Fail), loin de rétribuer ceux qui leur confient leur argent, « demandent à leurs clients de transférer leur argent, sans quoi ils devront payer des frais, se justifiant par la mise en place de nouvelles règles qui engendreront des coûts pour la gestion des dépôts ».
« Les banques, dont JP Morgan, City Group, HSBC, Deutsche Bank et Bank of America, ont eu des entretiens privés avec certains de leurs clients durant ces derniers mois pour leur expliquer que les nouvelles règles financières rendaient les dépôts moins profitables, d’après des personnes familières avec ces conversations.
Dans certains cas, les banques ont annoncé à leurs clients, allant de la multinationale au hedge fund en passant par les assureurs et d’autres banques mineures, qu’ils allaient désormais ponctionner des frais de gestion sur les comptes des gros clients, qui étaient jusqu’à présent gratuits. Les banques travaillent également avec leurs clients afin de trouver des alternatives pour ces dépôts.(…)
JP Morgan a déclaré à certains clients de sa banque commerciale qu’elle commencerait à ponctionner des frais mensuels sur les comptes courants. Ces frais entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2015 pour les comptes américains, d’après un mémo du 21 octobre que s’est procuré le WSJ, et un peu plus tard pour les autres comptes. » (extraits du WSJ cités par ZeroHedge).
Dans un système de réserves fractionnaires, qu’est-ce qui peut bien pousser des banques à refuser des dépôts ? De un, les banques américaines disposent de réserves excédentaires immenses à la Fed en raison du QE, des réserves mécaniques auxquelles elles n’ont pas accès, mais qui leur permettent de satisfaire aux règles prudentielles. Et vu que les « nouvelles règles » citées par le Wall Street Journal vont coûter de l’argent aux banques, elles préfèrent se débarrasser des dépôts (ou faire payer leurs clients) :
« Les nouvelles règles bancaires américaines, qui entreront en vigueur le 1er janvier, sont la source du problème, surtout pour les dépôts facilement accessibles, les premiers à quitter les banques en cas de problème (comptes à vue ou compte courant). Les nouvelles règles, dont l’objectif est de rendre les bilans des banques plus solides à des chocs du style 2008, n’auront pas d’impact sur les comptes modestes. Par contre, ces règles impacteront les grosses sociétés, les plus petites banques et les grosses firmes financières. Les banques américaines devront désormais posséder des réserves bien supérieures aux 3 % requis pour les comptes à vue modestes lorsqu’il s’agit de montants importants. »
Voilà la raison : les banques seront tenues d’immobiliser des fonds de réserve, qui ne pourront pas être utilisés sur les casinos des marchés, sur ces dépôts. Elles n’en veulent donc plus. Et ZeroHedge de conclure son article en relevant que cet argent risque d’être poussé dans le dos vers les marchés (était-ce l’objectif poursuivi ?), tandis qu’il ne s’agit qu’une question de temps avant que ces mesures s’appliquent à l’ensemble des épargnants américains (notamment par effet mécanique au niveau des petites banques).
Source : points importants de l’article de ZeroHedge
Et, une devinette, mes chers lecteurs, "Qui a dit, vaccinez-vous, vaccinez-vous, il en restera toujours quelque chose !"
(source : idem)
dimanche 7 décembre 2014
#SANTé Augmentation de 65 % des scléroses en plaques après une campagne de vaccination contre l'hépatite B
À partir de deux sources de données, celles du système national d'Assurance-maladie (CNAM) et du système de pharmacovigilance de l'ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé), le Dr Dominique Le Houézec, conseiller médical du réseau REVAHB*, identifie une augmentation de 65 % des cas de scléroses en plaques (SEP) dans les années 1995-1996, soit deux ans après la campagne de vaccination de masse contre l'hépatite B qui a eu lieu en 1994. « Les données chiffrées disponibles en France montrent donc un signal statistique certain en faveur d'un lien de causalité entre l'événement vaccination-HB et l'apparition de SEP, avec une corrélation maximale dans les deux années suivant la vaccination », explique le Dr Le Houézec.
ANSM et CNAM
1994, c'est en effet la date à laquelle les autorités françaises ont débuté une campagne de vaccination de tous les élèves de classes de 6e, puis des nourrissons et adolescents. Une campagne qui est allée au-delà des objectifs attendus encourageant petit à petit la population adulte à se faire vacciner : au total, environ 20 millions de personnes ont été vaccinées (sur la base des 23 millions de boîtes de vaccins vendues). Pour cette analyse rétrospective publiée dans « Frontiers in Autoimmunity » le Dr le Houézec a comparé les chiffres officiels issus de deux bases de données nationales indépendantes.
Selon les données de la Cnam, le nombre de SEP était très stable d'environ 2 500 nouveaux cas chaque année jusqu'en 1993. À compter de 1996, il est apparu une augmentation progressive du nombre de nouvelles SEP enregistrées, jusqu'à 4 500 cas en 2003, un chiffre qui est resté stable depuis. L'incidence annuelle qui était de 5,3/105 assurés sociaux jusqu'en 1993 passe ainsi à 8,7/105 dix années plus tard.
De son côté, l'ANSM a enregistré 1650 affections démyélinisantes centrales dont 1 418 SEP. « Lorsque l'on trace une courbe de distribution du nombre de SEP signalées chaque année à l'ANSM dans les suites d'une injection vaccinale on voit que cette distribution n'est ni linéaire ni régulière, loin de là », explique le Dr Le Houézec. Il existe un énorme pic de SEP déclarées culminant dans les années 1995.
Dans sa discussion scientifique, le Dr Dominique Le Houézec montre que 7 des 9 critères de Hill qui permettent de relier une cause à un effet (puissance de l'association, lien temporel de l'association, spécificité de l'association...), en l'occurrence le déclenchement d'une SEP dans les suites d'une vaccination hépatite B, sont présents.
Causalité ?
Y a-t-il un lien causal ? « À partir des modèles mathématiques, explique le Dr Le Houézec, on peut dire que les vaccins vendus à une certaine date ont eu un impact sur la survenue des affections démyélinisantes ; c'est un signal statistique fort. » Le lien causal, toujours difficile à démontrer, embarrasse. Il n'est pas apparu clairement dans les dizaines d'études épidémiologiques qui ont précédé mais qui elles-mêmes comportaient des biais.
Concernant l'argument de temporalité, certains opposent le fait que bon nombre de diagnostics de SEP ont été faits ces années-là vers 1996 par un recours plus grand à l'IRM apparue dans les années quatre-vingt-dix, ou que l'interféron étant devenu disponible, beaucoup de patients se sont déclarés pour en bénéficier. Est-ce que cela suffirait à expliquer une augmentation de 65 % des SEP dans les années 1995 ? « Ce n'est pas suffisant », assure le Dr Le Houézec.
* (Réseau vaccin Hépatite B)
initiativecitoyenne
Et, continuons joyeusement avec nos laboratoires pharmaceutiques qui organisent des campagnes pour améliorer notre santé gr$ace à des spécialistes médicaux, des administrateurs d'office de la santé public, des responsables d'office de sécurité sanitaire corrompus, campagnes qui au final mettent notre vie en danger en toute connaissance des acteurs pré-cités.
Et, oui, mes chers lecteurs, tout ça, pour le pognon.
(source : Santé Nutrition)
Et, continuons joyeusement avec nos laboratoires pharmaceutiques qui organisent des campagnes pour améliorer notre santé gr$ace à des spécialistes médicaux, des administrateurs d'office de la santé public, des responsables d'office de sécurité sanitaire corrompus, campagnes qui au final mettent notre vie en danger en toute connaissance des acteurs pré-cités.
Et, oui, mes chers lecteurs, tout ça, pour le pognon.
(source : Santé Nutrition)
L’empire vaccinal s’est effondré : Finalement les vaccins anti grippaux ne servent à rien !!!
Vous n’avez peut-être pas entendu cette explosion. Pourtant elle s’est bel et bien produite.
Une revue de la Collaboration Cochrane, une équipe de chercheurs respectée et connue du monde entier a passé en revue tous les éléments de preuve et a fourni sa conclusion.
Chez les adultes en bonne santé, aucun vaccin contre la grippe ne confère une protection contre la maladie.
Une revue de la Collaboration Cochrane, une équipe de chercheurs respectée et connue du monde entier a passé en revue tous les éléments de preuve et a fourni sa conclusion.
Chez les adultes en bonne santé, aucun vaccin contre la grippe ne confère une protection contre la maladie.
Boum !
Le vaccin ne protège pas non plus contre la transmission de personne à personne du virus de la grippe.
Boum !
Donc toute la promotion, tout le proxénétisme, toutes les tactiques de peur, tous les « avis d’experts médicaux » et toute la couverture médiatique … inutile, sans valeur, non pertinente.
Des milliards pour des mensonges sur les vaccins contre la grippe, ce n’était que cela : des mensonges.
Il y a pire parce que toute la théorie vaccinale qui traite de la manière dont fonctionnent les vaccins se trouve maintenant sur le fil du rasoir, prête à tomber dans l’abîme des comtes de fées qui n’intéressent plus personne.
On nous a dit que les vaccins stimulaient le système immunitaire à la manière d’une répétition générale de ce qui se produira quand la maladie se présentera. Le système immunitaire sera alors fin prêt pour attaquer le germe et le détruire.
Mais puisque les vaccins contre la grippe ne protègent pas contre la maladie et n’arrêtent même pas la transmission de personne à personne du virus de la grippe, la soit disante « répétition générale » du système immunitaire ne relève finalement plus que de la légende, du mythe.
En outre, on peut aussi oublier la légende pourtant tellement vantée de l’« immunité de groupe ». Comment un groupe pourrait-il être immunisé alors que les vaccins sont incapables d’empêcher la transmission du virus de personne à personne ?
Comme elle l’a toujours fait, la Collaboration Cochrane a réalisé une revue exhaustive de toutes les études existantes sur les vaccins contre la grippe. Elle a rejeté les études mal faites. Dans certains cas, les responsables de la Revue ont contacté individuellement les chercheurs pour pouvoir compléter et affiner leurs données.
Les conclusions de Cochrane représentent le nec plus ultra de la littérature publiée sur les vaccins contre la grippe. Comme la Collaboration Cochrane ne doit rien aux compagnies pharmaceutiques, elle a dès lors analysé la littérature sur la question avec humilité d’esprit.
Un commentaire intéressant de leur analyse précise : notre examen a montré que les éléments de preuves fiables sur les vaccins anti grippaux sont minces, mais nous savons qu’il existe des preuves de la manipulation généralisée des conclusions…
Qui donc pourrait bénéficier d’une telle manipulation?… Ca c’est une autre histoire !
La revue Cochrane a été publiée le 7 juillet 2010 par John Wiley.
La revue Cochrane a été publiée le 7 juillet 2010 par John Wiley.
Aurions-nous raté cette immense couverture médiatique. Peut-être étions-nous en train de pêcher ce jour-là, ou avions-nous décidé d’acheter de nouveaux pneus pour notre voiture ; nous étions peut-être en vacances sur notre yacht en Méditerranée ?
Quoi ? Il n’y aurait pas eu de large couverture médiatique ? Impossible ! Je pense qu’il y a sûrement eu…
Sources:
Alter Info via Brujitafr
Bonne Nouvelle, mes chers lecteurs, le congrès américains autorise les USA à armer les milices néo-nazis ukrainiennes.
Que ces milices aient déclarés qu'elles allaient commettre des attentats et des actions de sabotage en territoire russe ne gène pas le congrès américains.
Alors, que les membres du congrès sont au courant des intentions de ces néo-nazis. En tout cas, faut l'espérer, car, autrement, ils viennent d'appuyer sur le bouton des missiles nucléaires sans même le savoir.
Trop corrompus, ils ont dû signer les yeux fermés.
(source : L'avenir en face)
Le projet d'amendement interdisant de financer les néonazis ukrainiens est tombé aux oubliettes à Washington. Les États-Unis peuvent officiellement "sponsoriser" ceux qui combattent sous les drapeaux fascistes.
En mai le congressiste John Conyers, démocrate du Michigan, avait proposé un amendement au règlement de la commission de la Chambre des représentants, pour interdire le financement de groupes néonazis en Ukraine par les USA.
Aujourd'hui, ce texte est bel et bien enterré et ne sera jamais adopté. Presque personne n'a fait attention au fait même du rejet de l'amendement de John Conyers.
L'interdiction prévue dans le projet du congressiste aurait concerné le bataillon "Azov", qui utilise ouvertement des symboles nazis et glorifie les fascistes ukrainiens commettant des massacres.
Le régime de Kiev renforce ce bataillon aussi bien quantitativement que qualitativement en mettant des armements lourds à sa disposition. Une cérémonie spéciale organisée le 9 octobre au ministère de l'Intérieur à Kiev lui a été consacrée et la façade du ministère est traduite en anglais: de toute évidence pour que les conseillers de la CIA ne se trompent pas d'adresse.
Le chef de ce groupuscule criminel a été élu au parlement, son adjoint a été nommé chef de la police de Kiev, et les autorités comptent incorporer les néonazis du bataillon "Azov" au sein de la Garde nationale.
Le plan prévoyant de renforcer les rangs de la Garde nationale par plusieurs dizaines de groupes paramilitaires est examiné depuis longtemps à Kiev à divers niveaux. Par conséquent, l'aide financière des USA accordée aux militaires ukrainiens pourrait également servir à soutenir les nazis d'"Azov", qu'il sera pratiquement impossible de contrôler.
L'armée ukrainienne a montré toute son incapacité à reprendre le contrôle des régions de l'est et c'est pourquoi Kiev envisage sérieusement son adhésion à l'Otan pour que les troupes de l'Alliance puisse s'ingérer dans la guerre civile. L'organisation a déjà mené des manœuvres en Ukraine en septembre dernier, avec la participation de plus de 100 soldats américains.
Les USA ont également organisé plusieurs manœuvres navales en mer Noire, près des frontières russes.
L'encerclement actif de la Russie constitue une violation des accords convenus avec les
États-Unis - qui préconisent de ne pas envoyer des troupes et des armements de l'Otan près des frontières de ce pays - et représente une menace militaire flagrante.
Souvenez-vous de la réaction des USA à la perspective du déploiement de missiles soviétiques à Cuba en 1962. Le gouvernement américain était prêt à entrer en guerre, bien qu'il ait installé avant ça ses missiles stratégiques Jupiter à proximité des frontières de l'URSS. En 1983, les USA avaient envahi la Grenade sous prétexte que les autorités du pays avaient donné l'ordre de construire des pistes d'atterrissage pouvant être utilisées par des bombardiers soviétiques – alors que ce n'était absolument pas le cas.
Le déploiement de bases américaines en Ukraine, les nombreuses opérations pour encercler la Russie organisée ces dix dernières années, ainsi que les plans américains d'allouer 1 000 milliards de dollars pour moderniser l'arsenal nucléaire des USA représentent une menace très palpable pour la Russie. Certains politiciens américains ont même déclaré que si Moscou empêchait les USA d'établir leur contrôle sur l'Ukraine, cela pourrait constituer un casus belli.
L'histoire de l'Europe a déjà connu des exemples de dérive vers des guerres mondiales. Pendant de nombreux siècles elle a cherché à conquérir la Russie, que ce soit par les forces des tribus allemandes (Drang Nach Оsten), la France napoléonienne, les Anglais, les Américains en 1919, l'Allemagne de Guillaume ou d'Adolf Hitler. La Russie n'a jamais conquis ces pays. Cependant, on entend déjà des tambours militaires envoyant le "parti de la guerre" sur ce même chemin historique.
* Russ Bellant (Detroit, USA), chercheur américain et activiste, auteur du livre " Old Nazis, the New Right, and the Republican Party " consacré au rôle des collaborationnistes ukrainiens et autres venus aux USA après la guerre et sur leurs liens avec le Pentagone et la CIA.
source : Rianovosti
(source : Orient XXI)
Quand Tripoli déclarait la guerre aux États-Unis
LA PREMIÈRE INTERVENTION EXTÉRIEURE AMÉRICAINE
Dennis Malone Carter, «Stephen Decatur boarding the Tripolitan gunboat, 3 August 1804».
Naval Historical Center, Department of the Navy, Washington Navy Yard.
À l’occasion des dernières prises d’otages au Proche-Orient, les États-Unis ont rappelé que le paiement de rançons ne pouvait que conduire à de nouveaux enlèvements encore plus coûteux. C’est pour éviter ce cercle vicieux que Washington se refuse, officiellement, à payer le rachat des citoyens américains retenus en otage, s’opposant aux pratiques européennes que Washington conteste vigoureusement1.
Pour les États-Unis, cette position de principe n’est pas nouvelle. Elle remonte à la fin du XVIIIe siècle quand, à Washington, quelques hommes politiques envisagent de ne plus satisfaire les exigences financières des corsaires de Méditerranée qui prennent d’assaut leurs vaisseaux de commerce. Ce sont eux qui, peu à peu, vont doter l’Amérique d’une doctrine de guerre nouvelle et des moyens pour la mettre en œuvre2. Un ouvrage récent en bande dessinée illustre plaisamment cette période, Tripoli, de Youssef Daoudi (éditions Glénat, 2014)3.
Pour les États-Unis, cette position de principe n’est pas nouvelle. Elle remonte à la fin du XVIIIe siècle quand, à Washington, quelques hommes politiques envisagent de ne plus satisfaire les exigences financières des corsaires de Méditerranée qui prennent d’assaut leurs vaisseaux de commerce. Ce sont eux qui, peu à peu, vont doter l’Amérique d’une doctrine de guerre nouvelle et des moyens pour la mettre en œuvre2. Un ouvrage récent en bande dessinée illustre plaisamment cette période, Tripoli, de Youssef Daoudi (éditions Glénat, 2014)3.
DE LA DIPLOMATIE PRÉVENTIVE À LA GUERRE OFFENSIVE
En ce début du XIXe siècle, l’État ottoman a accordé à la France, l’Angleterre et les Pays-Bas des immunités qui permettent à leurs vaisseaux de commercer librement en Méditerranée. Les vassaux de la Sublime Porte4 à Tunis, Alger ou Tripoli ont l’obligation de respecter ces immunités. Mais payer un tribut pour que les bateaux marchands européens et américains soient épargnés ou pour récupérer des otages est une pratique si ancienne5 et si lucrative que les corsaires continuent à marauder en Méditerranée, avec ou sans le consentement explicite du sultan de Constantinople.
En mai 1801, quelques mois après son accession à la présidence, Thomas Jefferson6 prend la décision de ne plus céder aux représentants de Constantinople dont les exigences financières ne cessent de s’accroître. En représailles, le pacha de Tripoli déclare la guerre à l’Amérique.
Pour Jefferson, il y a urgence. La pratique des tributs à payer aux représentants du pouvoir ottoman ne fait qu’alimenter un système financier préjudiciable aux intérêts américains sans pour autant assurer la sécurité des vaisseaux et de leurs équipages. Depuis longtemps, Jefferson juge que la suppression de cette redevance est une nécessité. Dès 1784, il préconisait de trouver une solution à l’amiable avec les souverains de la « Côte de Barbarie »7 et, en cas de refus de leur part, de leur faire la guerre, jugeant que la mise sur pied d’une marine dissuasive reviendrait moins cher que les tributs payés. Il était alors le seul des responsables américains à trouver ce calcul avantageux. À l’époque où il était ministre plénipotentiaire à Paris (1784-1789), il avait tenté de convaincre du bien-fondé d’une alliance contre les pays de Barbarie. Il avait échoué à « confédérer » (le terme est de lui) Français et Anglais pour s’unir contre la piraterie organisée en Méditerranée. Il ne parviendra à ses fins qu’une fois devenu président des États-Unis en 1801.
Jusque-là, la marine américaine, encore naissante, n’est pas en mesure de protéger ses navires marchands loin de leurs ports d’attache. Cette responsabilité est confiée à la Royal Navy anglaise et à la marine royale française au terme d’une alliance passée en 1778. Conscients que cette protection connaît des lacunes — les autorités à Londres et à Paris préfèrent en réalité verser un tribut à la piraterie — le président George Washington ordonne la construction de huit bâtiments pour assurer la protection de sa marine marchande sur les côtes berbères (1794). Mais c’est Jefferson qui, en 1801, envoie « une escadre d’observation » en Méditerranée pour dissuader les corsaires de s’en prendre à la flotte marchande. Il n’exclut pas non plus de porter le feu au pacha de Tripoli si d’aventure celui-ci mettait à exécution sa déclaration de guerre à l’Amérique.
En mai 1801, quelques mois après son accession à la présidence, Thomas Jefferson6 prend la décision de ne plus céder aux représentants de Constantinople dont les exigences financières ne cessent de s’accroître. En représailles, le pacha de Tripoli déclare la guerre à l’Amérique.
Pour Jefferson, il y a urgence. La pratique des tributs à payer aux représentants du pouvoir ottoman ne fait qu’alimenter un système financier préjudiciable aux intérêts américains sans pour autant assurer la sécurité des vaisseaux et de leurs équipages. Depuis longtemps, Jefferson juge que la suppression de cette redevance est une nécessité. Dès 1784, il préconisait de trouver une solution à l’amiable avec les souverains de la « Côte de Barbarie »7 et, en cas de refus de leur part, de leur faire la guerre, jugeant que la mise sur pied d’une marine dissuasive reviendrait moins cher que les tributs payés. Il était alors le seul des responsables américains à trouver ce calcul avantageux. À l’époque où il était ministre plénipotentiaire à Paris (1784-1789), il avait tenté de convaincre du bien-fondé d’une alliance contre les pays de Barbarie. Il avait échoué à « confédérer » (le terme est de lui) Français et Anglais pour s’unir contre la piraterie organisée en Méditerranée. Il ne parviendra à ses fins qu’une fois devenu président des États-Unis en 1801.
Jusque-là, la marine américaine, encore naissante, n’est pas en mesure de protéger ses navires marchands loin de leurs ports d’attache. Cette responsabilité est confiée à la Royal Navy anglaise et à la marine royale française au terme d’une alliance passée en 1778. Conscients que cette protection connaît des lacunes — les autorités à Londres et à Paris préfèrent en réalité verser un tribut à la piraterie — le président George Washington ordonne la construction de huit bâtiments pour assurer la protection de sa marine marchande sur les côtes berbères (1794). Mais c’est Jefferson qui, en 1801, envoie « une escadre d’observation » en Méditerranée pour dissuader les corsaires de s’en prendre à la flotte marchande. Il n’exclut pas non plus de porter le feu au pacha de Tripoli si d’aventure celui-ci mettait à exécution sa déclaration de guerre à l’Amérique.
OPÉRATION SPÉCIALE : L’INCENDIE DU PHILADELPHIA
L’un des vaisseaux américains de défense les plus fameux aura été le Philadelphia, une frégate de 44 canons qui prend la mer en 1800 mais qui finit par s’échouer en 1803 sur les hauts-fonds rocheux de la baie de Tripoli. Capturé, le Philadelphia est versé dans la flotte du pacha de Tripoli. Son capitaine et son équipage (300 hommes) sont pris en otage et ne seront libérés qu’en 1805.
En 1804, le lieutenant Stephen Decatur reçoit l’ordre de reprendre le Philadelphia et d’y mettre le feu pour empêcher son utilisation pour la piraterie. La préparation et la réalisation de cette entreprise sont dignes d’une production hollywoodienne : son ketch de quatre canons, l’Intrepid, est rebaptisé le Masticopour ne pas éveiller les soupçons ; des dizaines d’hommes sont cachés dans ses cales ; quelques marins vêtus comme des pêcheurs tripolitains donnent le change sur le pont. Le voilier est entraîné hors de sa route par les vents et la mer ; l’équipage composé de volontaires est malade. Trois jours seront nécessaires pour rejoindre les deux autres bateaux qui auraient dû l’appuyer dans son entreprise. Mais ils ne se présenteront pas au rendez-vous, contraignant Decatur à agir seul. À l’entrée du port de Tripoli, le pilote du Mastico, un Maltais arabophone, feint une avarie et demande l’autorisation de se rapprocher duPhiladelphia. L’accord est donné. Le Philadelphia est pris d’assaut. Decatur et ses hommes l’incendient comme il avait été convenu8.
Cet épisode historique ne règle pas la question des attaques de piraterie, mais l’action que signe Decatur renforce la confiance des Américains pour leur marine encore balbutiante. Lord Horatio Nelson, le futur vainqueur de Waterloo, couvre d’éloges l’entreprise. Aujourd’hui, cette opération est perçue comme la première opération spéciale américaine en terre étrangère. Elle préfigurait ce qui constitue la mission actuelle des « Sea, Air, Land » (SEALs) de la marine militaire américaine, ceux-là même qui ont éliminé Oussama Ben Laden : opération maritime spéciale, recherche, enlèvement ou élimination de terroristes et de pirates, récupération d’otages, reconnaissance spéciale, guerre non conventionnelle, etc.
En 1804, le lieutenant Stephen Decatur reçoit l’ordre de reprendre le Philadelphia et d’y mettre le feu pour empêcher son utilisation pour la piraterie. La préparation et la réalisation de cette entreprise sont dignes d’une production hollywoodienne : son ketch de quatre canons, l’Intrepid, est rebaptisé le Masticopour ne pas éveiller les soupçons ; des dizaines d’hommes sont cachés dans ses cales ; quelques marins vêtus comme des pêcheurs tripolitains donnent le change sur le pont. Le voilier est entraîné hors de sa route par les vents et la mer ; l’équipage composé de volontaires est malade. Trois jours seront nécessaires pour rejoindre les deux autres bateaux qui auraient dû l’appuyer dans son entreprise. Mais ils ne se présenteront pas au rendez-vous, contraignant Decatur à agir seul. À l’entrée du port de Tripoli, le pilote du Mastico, un Maltais arabophone, feint une avarie et demande l’autorisation de se rapprocher duPhiladelphia. L’accord est donné. Le Philadelphia est pris d’assaut. Decatur et ses hommes l’incendient comme il avait été convenu8.
Cet épisode historique ne règle pas la question des attaques de piraterie, mais l’action que signe Decatur renforce la confiance des Américains pour leur marine encore balbutiante. Lord Horatio Nelson, le futur vainqueur de Waterloo, couvre d’éloges l’entreprise. Aujourd’hui, cette opération est perçue comme la première opération spéciale américaine en terre étrangère. Elle préfigurait ce qui constitue la mission actuelle des « Sea, Air, Land » (SEALs) de la marine militaire américaine, ceux-là même qui ont éliminé Oussama Ben Laden : opération maritime spéciale, recherche, enlèvement ou élimination de terroristes et de pirates, récupération d’otages, reconnaissance spéciale, guerre non conventionnelle, etc.
LA BATAILLE DE DERNA
C’est à Tripoli que les envoyés américains ont imaginé avoir recours, pour la première fois, à la stratégie de government change. Renverser le pacha de Tripoli est une option alors examinée mais qui ne sera finalement pas mise en œuvre, l’Amérique préférant un dirigeant autoritaire mais vaincu à un nouveau pacha dont la docilité n’était pas garantie.
En 1804, William Eaton, ancien consul à Tunis, arrive à Tripoli. Son objectif est de destituer le pacha Youssouf Karamanli (pacha de 1795 à 1832) conformément à un premier projet qui avait reçu l’approbation du secrétaire d’État James Madison en 1802. Pour parvenir à ses fins, Eaton imagine utiliser les services de l’ancien pacha, Hamet Karamanli, qu’il connaît. Hamet avait été déposé par son frère Youssouf en 1793. Il était exilé en Égypte depuis 1795. Eaton s’y rend, le retrouve, lui promet un retour aux affaires et constitue un groupe de combattants d’un demi-millier d’hommes, des mercenaires chrétiens et musulmans habitués aux escarmouches en Méditerranée et peu regardants sur la finalité de leurs exactions. Ils sont conseillés par le lieutenant Presley O’Bannon et ses 8 marines.
Le 8 mars 1805, tous partent à pied d’Alexandrie vers Derna en Cyrénaïque9 où ils arrivent six semaines plus tard, ravitaillés en cours de route par des vaisseaux américains après avoir connu la soif, la faim et plusieurs mutineries. Eaton exige la reddition de la ville. Faute d’obtenir satisfaction, il prend d’assaut la forteresse de Derna, appuyé par deux vaisseaux. Une première victoire militaire américaine en terre étrangère. Le pacha Youssouf Karamanli est contraint de signer le 4 juin 1805 un traité de paix qui inclut la libération du commandant et de l’équipage duPhiladelphia. Eaton ne peut pousser jusqu’à Tripoli pour parachever son plan : le départ de Karamanli et son remplacement par son frère Hamet. Il ne recevra finalement pas les instructions nécessaires, Jefferson préférant entre-temps signer un accord de paix.
Eaton et O’Bannon repartent, abandonnant la plupart des mercenaires qu’ils ont enrôlés. En Amérique, ils sont accueillis en héros. Leur exploit guerrier appartient désormais à l’imaginaire américain. Le chant actuel des marines, The Halls of Montezumatémoigne de la prise de Derna en se référant aux « rivages de Tripoli »10. Quelques années plus, le corps des marines adopte le cimeterre, modèle de celui offert à Presley O’Bannon par Hamet Karamanli. L’arme fait toujours partie de leur uniforme.
NAISSANCE DE LA PUISSANCE AMÉRICAINE
Le 8 mars 1805, tous partent à pied d’Alexandrie vers Derna en Cyrénaïque9 où ils arrivent six semaines plus tard, ravitaillés en cours de route par des vaisseaux américains après avoir connu la soif, la faim et plusieurs mutineries. Eaton exige la reddition de la ville. Faute d’obtenir satisfaction, il prend d’assaut la forteresse de Derna, appuyé par deux vaisseaux. Une première victoire militaire américaine en terre étrangère. Le pacha Youssouf Karamanli est contraint de signer le 4 juin 1805 un traité de paix qui inclut la libération du commandant et de l’équipage duPhiladelphia. Eaton ne peut pousser jusqu’à Tripoli pour parachever son plan : le départ de Karamanli et son remplacement par son frère Hamet. Il ne recevra finalement pas les instructions nécessaires, Jefferson préférant entre-temps signer un accord de paix.
Eaton et O’Bannon repartent, abandonnant la plupart des mercenaires qu’ils ont enrôlés. En Amérique, ils sont accueillis en héros. Leur exploit guerrier appartient désormais à l’imaginaire américain. Le chant actuel des marines, The Halls of Montezumatémoigne de la prise de Derna en se référant aux « rivages de Tripoli »10. Quelques années plus, le corps des marines adopte le cimeterre, modèle de celui offert à Presley O’Bannon par Hamet Karamanli. L’arme fait toujours partie de leur uniforme.
NAISSANCE DE LA PUISSANCE AMÉRICAINE
La question des tributs n’est pas définitivement réglée. Leur paiement par les Américains cessera en 1815 à l’issue de la deuxième « guerre barbaresque » et par les Européens en 1825-1830. Mais l’Amérique a montré qu’elle pouvait être menaçante et projeter ses forces loin de ses bases territoriales. La pratique du « changement de gouvernement », à peine distincte de celle du « changement de régime », irrigue depuis lors la diplomatie américaine en Amérique latine, en Orient mais aussi en Europe. Hier comme aujourd’hui, Washington entend défendre ses intérêts économiques ou tenter d’implanter des systèmes démocratiques (au début du XIXe siècle, à l’époque des événements de Derna et Tripoli, on parlait de « lutte contre les despotes »).
Les « guerres barbaresques » du début du XIXe siècle ont fourni l’occasion à la jeune Amérique de tracer les grandes lignes d’une diplomatie qui se retrouve encore aujourd’hui : intervention extérieure pour la défense d’intérêts économiques, financiers et moraux, politique du changement de régime avec ce que cela comporte de subversion et de manipulation des opposants au gouvernement en place. Elles ont été les premières guerres extérieures qui ont alimenté le nationalisme américain, fourni leurs lots de héros, magnifié des combats individuels et contribué à forger le patriotisme d’une nation en formation. Elles ont posé l’acte fondateur de la marine américaine. Dès cette époque, les Américains étaient conscients que la Méditerranée avait été le berceau de leur marine.
Ces guerres ont été également l’occasion pour le président Jefferson d’agir sans le consentement du Congrès, marquant ainsi son autorité et posant qu’un pouvoir fédéral fort avait sa place aux côtés du parlementarisme. L’influence grandissante de la diplomatie américaine se mesure aussi à la langue utilisée dans les traités avec les représentants du sultan. Les premiers sont écrits en arabe, puis en arabe et en anglais avec parfois une version ou un résumé en turc. Les derniers, à partir de 1815, semblent n’avoir été rédigés qu’en anglais. C’est à Tripoli, en Méditerranée musulmane, que les États-Unis se sont politiquement, militairement et diplomatiquement renforcés.
1Rukmini Callimachi, « Paying Ransoms. Europe Bankrolls Qaeda Terror »,The New York Times, 29 juillet 2014.
2Depuis décembre 2008, la piraterie maritime au large des côtes de Somalie et dans l’océan Indien est combattue par une force européenne navale, « Atalanta », la première du genre, dotée d’une vingtaine de bâtiments et d’aéronefs rassemblant environ 1 800 militaires.
3Relire aussi : Jean-Pierre Filiu et David B., Les meilleurs ennemis. Une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient, Volume 1, 1783-1953, par Futuropolis.
4L’expression « Sublime Porte » a tour à tour désigné le palais du sultan, puis sa cour et enfin le gouvernement. Aujourd’hui « Sublime Porte » est un terme générique qui désigne l’ancien l’État ottoman dans son ensemble.
5Dès la fin du XIIe siècle, l’ordre des Mathurins s’est donné pour mission de racheter les chrétiens capturés et maintenus en esclavage.
6Troisième président des États-Unis de 1801 à 1809.
7Ou encore « Côte des Barbaresques », dénomination du littoral maghrébin auXIXe siècle.
8Capture and destruction of the frigate Philadelphia at Tripoli on the 16th February, 1804, The Navy Department Library, 1850.
9Derna est située dans l’est de la Libye à un millier de kilomètres de Tripoli. La ville est aujourd’hui contrôlée par le Majliss Choura Chabab Al-Islam (Conseil consultatif de la jeunesse islamique) qui a fait allégeance le 3 octobre dernier à l’Organisation de l’État islamique (OEI).
10L’air du chant des marines doit beaucoup à Jacques Offenbach. Sur les rivages de Tripoli est aussi le titre d’un film de Bruce Humberstone qui date de 1942.
Par contre, une bonne nouvelle !
(source : Observatoire des multinationale)
REMUNICIPALISATION
Plus de 180 villes du monde ont tourné la page de la privatisation de l’eau
L’Observatoire des multinationales publie, conjointement avec le Transnational Institute et PSIRU, un état des lieux de la remunicipalisation de l’eau dans le monde. Au moins 180 villes de 35 pays ont choisi ces dernières années de reprendre le contrôle de leur eau et de mettre fin aux contrats qui les liaient à des entreprises comme Suez et Veolia. Un chiffre qui démontre l’ampleur du mouvement de remunicipalisation de ce service public essentiel.
Plus de 180 villes et collectivités de 35 pays ont repris le contrôle de leurs services d’eau au cours des 15 dernières années, révèle un nouveau rapport publié aujourd’hui par le Transnational Institute (TNI), l’Unité de recherches internationale sur les services publics (PSIRU) et l’Observatoire des multinationales.
Le rapport Là pour durer : la remunicipalisation de l’eau, un phénomène global en plein essor, montre comment, malgré plus de trois décennies de promotion incessante de la privatisation et des partenariats public-privé (PPP) par les institutions financières internationales et certains gouvernements, l’expérience négative de la gestion privée de l’eau a convaincu de plus en plus d’élus que le secteur public est le mieux placé pour fournir un service de qualité aux citoyens et promouvoir le droit humain à l’eau.
Le phénomène du retour sous contrôle public de ce service public essentiel, connu sous le nom de remunicipalisation, a commencé à attirer une certaine attention en France, suite à la décision de grandes villes comme Grenoble, Paris, Rennes, Nice et récemment Montpellier de mettre fin aux contrats les liant aux grandes entreprises privées [1]. C’est en fait un phénomène global, qui touche aussi bien les pays industrialisés que les pays du Sud. Des métropoles de classe mondiale comme Buenos Aires, Johannesburg, Accra, Berlin, Atlanta et Kuala Lumpur, se sont elles aussi engagées sur ce chemin.
La remunicipalisation est aussi un phénomène en pleine accélération : 81 remunicipalisations ont eu lieu dans des pays à revenus élevés entre 2010 et 2014, deux fois plus que durant les 5 années précédentes. Au cours de la même période, il n’y a quasiment eu aucun nouveau cas de privatisation de l’eau dans une grande ville du monde.
C’est la France – le pays ayant la plus longue expérience de la gestion privée de l’eau et qui accueille le siège social des deux leaders mondiaux du secteur – qui connaît l’essor le plus remarquable de la remunicipalisation de l’eau. Les élus locaux et les citoyens français ont fait l’expérience directe du « modèle de gestion » que les multinationales Veolia et Suez environnement ont ensuite cherché à exporter dans d’autres pays ; ils en tirent aujourd’hui les leçons.
Les raisons pour lesquelles les élus locaux choisissent de faire revenir le service de l’eau sous contrôle public sont similaires quel que soit le pays. Ces raisons incluent les faibles performances des prestataires, le sous-investissement, la flambée des factures d’eau, le manque de transparence et la mauvaise qualité de service.
La remunicipalisation tend en revanche à entraîner une amélioration de l’accès et de la qualité de service, car les ressources financières auparavant détournées sous forme de profits ou au bénéfice des actionnaires sont désormais réinvesties dans le service lui-même. Ce constate d’une performance égale ou supérieure des services publics de l’eau par rapport aux gestionnaires privés, avec des prix moins élevés, se retrouve dans des villes aussi différentes que Paris et Almaty (Kazakhstan). Dans certains cas, comme à Grenoble et à Buenos Aires, les nouveaux opérateurs publics ont considérablement augmenté les investissements dans les réseaux d’eau. Certaines municipalités ont également profité de la remunicipalisation pour renforcer la responsabilisation des opérateurs et la participation des citoyens à la gestion du service.
Ceci ne signifie pas que la remunicipalisation ne comporte pas de risques, notamment en raison de la pression des bailleurs de fonds internationaux et ou des mécanismes de protection des investisseurs. Certaines villes ont dû verser des indemnités aux anciens opérateurs privés pour compenser leur manque à gagner (Indianapolis) ; d’autres ont été poursuivies devant des tribunaux arbitraux internationaux (Buenos Aires) ; d’autres encore ont dû accepter de verser des sommes très élevées pour racheter les parts des opérateurs privés (Berlin).
Satoko Kishimoto, co-auteur du rapport, a déclaré : « Pour les maires et les élus locaux qui se posent actuellement la question, ce rapport démontre qu’il est possible de sortir de la gestion privée pour le plus grand bénéfice des citoyens. Un nombre croissant de services publics de l’eau, parfois eux-mêmes issus d’un processus de remunicipalisation, sont là, aux côtés d’autres institutions, pour partager leurs expériences et apporter un soutien pratique. La coopération entre services publics – non pas la privatisation - est le seul moyen efficace pour améliorer la qualité du service de l’eau partout dans le monde et promouvoir le droit humain à l’eau. »
Télécharger le rapport complet ici.
Note :
Le rapport Là pour durer : la remunicipalisation de l’eau, un phénomène global en plein essor a été publié initialement dans sa version anglaise le 13 novembre 2014 :
http://www.tni.org/briefing/here-stay-water-remunicipalisation-emerging-global-trend
Le rapport Là pour durer : la remunicipalisation de l’eau, un phénomène global en plein essor a été publié initialement dans sa version anglaise le 13 novembre 2014 :
http://www.tni.org/briefing/here-stay-water-remunicipalisation-emerging-global-trend
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