(blog à finir et à corriger)
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs le monde change.
(source : Bastamag)
Et, un petit état de la vraie croissance mondiale.
(source : Le Nouvelle observateur, Rue 89)
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs le monde change.
(source : Bastamag)
BIOTECHNOLOGIES
Après le moustique OGM au Brésil, le papillon génétiquement modifié à New York
L’État de New York étudie la possibilité de lâcher à titre expérimental des papillons génétiquement modifiés en milieu ouvert, rapporte le site Inf’OGM, qui assure une veille d’informations sur les OGM. Pour le ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), il s’agit de lutter contre un papillon sauvage (Plutella xylostella) qui ronge les surfaces inférieures des feuilles. Les dégâts occasionnés sur les cultures industrielles de choux, de colzas et d’autres plantes de la famille des Brassicacées, s’élèveraient entre 4 et 5 milliards de dollars. L’enjeu d’un lâcher de papillons génétiquement modifiés ? Rendre les papillons « sauvages » progressivement incapables de se reproduire.
C’est la société britannique Oxitec, également à l’origine d’un moustique génétiquement modifié au Brésil (notre article), qui travaille sur cette nouvelle lignée de papillons [1]. Son nom de code : OX4319. Comme pour le moustique OGM, la technique utilisée consiste à introduire chez les papillons mâles un transgène. Lorsque ces papillons mâles s’accoupleront dans la nature avec des femelles « sauvages », ce transgène provoquera la mort des larves femelles [2]. Seules les larves mâles atteindront ainsi l’âge adulte, pour s’accoupler de nouveau avec des femelles sauvages... Avec en bout de course une extinction progressive de ces papillons considérés comme des « parasites » par le ministère de l’Agriculture états-unien.
Antibiotiques et contamination alimentaire
L’ONG anglaise GeneWatch s’est procurée l’étude d’impact environnemental réalisée par l’USDA [3] et pointe « plusieurs préoccupations sérieuses ». En particulier l’utilisation d’un antibiotique, la tétracycline, pour élever les « OX4319 » en laboratoire. Or, cet antibiotique est très largement présent dans les eaux usées et dans la viande issue d’élevage industriel. « Si ce papillon rencontre cet antibiotique dans l’environnement, il peut « perdre » sa létalité et donc engendrer une descendance transgénique active », relève Christophe Noisette, d’Inf’OGM. GeneWatch redoute également que la disparition complète ou partielle de ce parasite laisse la place à d’autres espèces invasives.
Un risque de contamination de la chaine alimentaire, via les larves et les plantes en contact avec le transgène, existe aussi. « Il n’y a aucune donnée dans le dossier concernant le devenir de ces larves dans la chaîne alimentaire. En revanche, il existe des études qui montrent que la protéine exprimée par ce papillon GM peut avoir des effets nocifs sur les souris, notamment au niveau neurologique [4] », explique Christophe Noisette. La conduite d’études supplémentaires sont demandées, ainsi que la mise en œuvre d’un protocole strict pour que soient détruites les cultures contaminées par les larves du papillon OX4319.
Principe de précaution contre « miracle technologique »
Selon GeneWatch, il n’existe pour le moment aucun cadre réglementaire spécifique concernant les lâchers d’insectes génétiquement modifiés dans la nature. Ce qui n’a pas empêché le Brésil de disséminer en septembre dernier des milliers de moustiques GM dans les rues de Rio de Janeiro pour lutter contre la dengue. « Avec ce papillon transgénique, nous changeons de logique, analyse Christophe Noisette. Il ne s’agit plus, comme avec le moustique GM, d’aider les pays pauvres à lutter contre la dengue, mais de lutter contre des parasites des cultures industrielles. Ce marché semble plus juteux que celui des malades de la dengue. »
Comme le reconnait Oxitec sur son site, le petit papillon dont elle entend se débarrasser a développé ces dernières années une résistance aux protéines Bt [5], produites par des plantes transgéniques. Or, ces dernières ont été développées par la multinationale agrochimique Syngenta étroitement liée à Oxitec [6]... Un cercle terriblement vicieux ! « L’insecte GM viendra-t-il pallier les faiblesses des plantes génétiquement modifiées ? », ironise Christophe Noisette. Une fuite en avant lucrative à laquelle des ONG opposent le principe de précaution.
@Sophie_ChapellePhoto d’un Plutella xylostella sauvage : source
Et, un petit état de la vraie croissance mondiale.
(source : Le Nouvelle observateur, Rue 89)
La richesse mondiale a doublé depuis 2000 (et 9 autres chiffres révoltants)
Le groupe de services financiers Crédit suisse et la Croix-Rouge viennent chacun de sortir un rapport dont la lecture conjuguée est désespérante.
Le premier (en anglais, PDF) fait un bilan statistique de la richesse mondiale. On apprend qu’elle « a plus que doublé depuis 2000, atteignant un nouveau record historique de 241 000 milliards de dollars ».
Le deuxième (en anglais, PDF) parle des « impacts humanitaires de la crise économique en Europe » (42 pays étudiés dans l’Union européenne, les Balkans, l’Europe orientale). Il constate que « le nombre de personnes dépendant des distributions de nourriture de la Croix-Rouge dans 22 des pays concernés a augmenté de 75% entre 2009 et 2012 ».
Quelques chiffres à retenir de ces deux rapports.
46% du patrimoine mondial est détenu par 1% des ménages
La richesse mondiale a crû de 4,9% entre mi-2012 et mi-2013, la période examinée par Crédit suisse, et de 68% ces dix dernières années.
Le pourcent le plus fortuné des ménages commence à 753 000 dollars (557 000 euros) et amasse 46% du patrimoine mondial – part en hausse –, tandis que les deux tiers des ménages, dont le patrimoine reste stable, ne représentent que 3% de la richesse globale.
Il faut avoir un patrimoine de 4 000 dollars (environ 3 000 euros) pour être dans la moitié la plus riche du globe, et de 75 000 dollars (55 500 euros) pour être dans la tranche des 10% les plus riches.
Pyramide de la richesse mondiale. Lecture : « 22,9% de la population mondiale a un patrimoine de 10 000 à 100 000 dollars, et représente 13,7% de la richesse mondiale. » (Crédit Suisse)
25% de travailleurs pauvres en Allemagne
Le nombre de salariés allemands ne pouvant subvenir à leurs besoins est en constante augmentation, relève la Croix-Rouge : un quart d’entre eux ont des bas salaires – le montant n’est pas précisé, mais il n’y a pas de salaire minimum en Allemagne.
Près de la moité des contrats signés en Allemagne depuis 2008 sont à court terme, sans sécurité sociale, et 1,3 million de travailleurs ne peuvent subvenir à leurs besoins.
Une étude de la Fondation Bertelsmann publiée en décembre 2012 montre que la classe moyenne est passée de 65% de la population en 1997 à 58% quinze ans plus tard :
- 5,5 millions d’Allemands sont devenus « pauvres » ;
- 500 000 sont devenus « riches ».
Dans toute l’Europe, « la Croix-Rouge signale un nombre important de “nouveaux pauvres”, des gens qui travaillent mais ne peuvent pas assumer leurs besoins primaires à la fin du mois et doivent choisir entre acheter de la nourriture et payer leur loyer ».
31 millions : le nombre de millionnaires en dollars
Le nombre de millionnaires en dollars n’a jamais été aussi élevé. Ils sont :
- 14 millions aux Etats-Unis ;
- 10 millions en Europe ;
- 6,5 millions en Asie-Pacifique.
Parmi les près de 100 000 ultra-riches au capital supérieur à 50 millions de dollars (37 millions d’euros), la moitié environ est aux Etats-Unis. La Chine arrive loin derrière, devant l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et le Japon.
L’économie actuelle est propice à l’accumulation de fortune : tandis que la richesse mondiale a crû de 4,9%, le nombre de millionnaires a progressé de 6,1% et celui d’ultra-riches de plus de 10%.
5 : nombre de pays en Europe où le chômage des jeunes dépasse 50%
Bosnie, Macédoine, Serbie, Espagne, Grèce : dans tous ces pays, plus d’un jeune de 15 à 24 ans sur deux, en situation de travailler, était au chômage en 2012. Dans les trois derniers, le chiffre a explosé pendant la crise.
En Europe de l’Est, le chômage des jeunes, déjà élevé avant la crise, a atteint des niveaux alarmants. Il a doublé en Croatie, en République Tchèque, en Pologne et dans les Pays baltes.
Le rapport de la Croix-Rouge dénonce l’austérité qui « ajoute de la pauvreté, alors que les autres continents la réduisent avec succès ».
« Les conséquences à long terme de cette crise ne sont pas encore connues. Les problèmes engendrés se ressentiront pendant des décennies même si l’économie s’améliore dans un futur proche [...] Nous nous demandons si, en tant que continent, nous comprenons vraiment ce qui vient de nous arriver. »
7e : la position de la France dans la hiérarchie des plus gros patrimoines moyens
Grâce à la valeur de l’immobilier (parisien, surtout), le patrimoine moyen français est très élevé : 296 000 dollars, soit 219 000 euros. C’est davantage qu’en Allemagne, en Belgique ou au Royaume-Uni.
L’immobilier compte pour deux tiers de la richesse et le niveau d’endettement des ménages est en France plutôt faible (12% des actifs).
Le Crédit suisse souligne que l’inégalité financière en France est plus grande que dans la plupart des pays européens : un quart des millionnaires européens réside en France. Cependant, les ultra-riches sont plus nombreux en Allemagne, en Suisse et au Royaume-Uni.
14% de la population française sous le seuil de pauvreté
En 2011, selon l’indice d’Eurostat repris par la Croix-Rouge, le pourcentage de ménages français sous le seuil de pauvreté (moins de 60% de la richesse médiane dans le pays) s’élevait à 14%. Une hausse de 1,3 point, soit 350 000 habitants de plus, par rapport à 2008.
Malgré la crise, cet indice a baissé dans quelques pays d’Europe occidentale : Portugal (18%), Royaume-Uni (16,2%) et Autriche (5,2%). Mais ils constituent des exceptions. Commentaire de la Croix-Rouge :
« Non seulement de plus en plus de gens tombent dans la pauvreté, mais les pauvres sont de plus en plus pauvres et il semble que l’écart entre les plus riches et les plus pauvres aille croissant. Ce qui signifie que la “distance sociale” requise pour refaire partie de la société s’agrandit. »
40 : part des Chinois dans la « classe moyenne » mondiale
La Chine a, par rapport à sa population, peu de très pauvres et peu de très riches. En revanche, en rangeant la population mondiale par déciles de richesse, on s’aperçoit qu’elle constitue 40% de la classe moyenne supérieure : celle des déciles 6 à 9.
Composition régionale de la distribution de richesse en 2013. Lecture : « Il y a 25 à 30% d’Africains dans les 10% de ménages les plus pauvres du monde. » (Crédit Suisse)
L’inégalité des richesses en Chine est ainsi relativement faible comparativement au reste des puissances émergentes. Sa classe moyenne, moteur de la croissance mondiale se distingue de celle de l’Inde, quasi-inexistante et coincée entre une majorité de la population très pauvre et un nombre non négligeable d’ultra-riches.
« C’est dû à l’absence quasi-totale de fortunes héritées et à une division relativement égale des terres agricoles et de l’habitat privé. Les inégalités sont cependant en forte hausse avec l’enrichissement d’entrepreneurs et d’investisseurs », explique Crédit suisse.
40% : l’augmentation du taux de suicide en Grèce au premier semestre 2011
Selon le ministère grec de la Santé, le taux de suicide en Grèce a grandi de 40% entre janvier et mai 2011 par rapport à la même période en 2010. Les premiers effets des plans d’austérité se faisaient sentir. Le taux de suicide des femmes a plus que doublé.
Bien d’autres pays européens ont vu leur taux de suicide augmenter pendant la crise, après un long ralentissement, explique la Croix-Rouge.
« Un signe clair que le nombre de personnes souffrant de dépression et d’autres maladies mentales est en augmentation. »
Dans la plupart des pays européens, l’Etat a coupé dans les dépenses de santé pendant la crise économique, obligeant les associations à remplir de nouvelles missions.
35% de la richesse russe est détenue par 110 personnes
« La Russie a le plus gros niveau d’inégalité financière dans le monde, hormis les petits pays des Caraïbes où résident des milliardaires », souligne Crédit suisse.
Dans le monde entier, il y a un milliardaire pour 170 milliards de dollars de richesse. En Russie, le rapport tombe à un milliardaire pour 11 milliards de richesse. Les 110 milliardaires russes selon Forbes – ils étaient huit en 2000 – accumulent 35% de la richesse du pays."
Et, sur le front mosanto, les canadiens renâclent.
(source : Santé Nutrition)
Et, une nouvelle au sujet du11 septembre et des tours jumelles qui aurait dû voir Bush fils traduit en justice et jeté en prison.
(source : Reopen9II.info-
NIST : National Institute of Standards and Technology
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Et, sur le front mosanto, les canadiens renâclent.
(source : Santé Nutrition)
Monsanto : l’impérialisme de la semence interrompu au Canada grâce à des protestations massives
L’activisme de base contre l’empiétement du transgénique a payé au Canada, où des licences pour de la luzerne génétiquement modifiée (GM) ont été mises en attente, selon de nouveaux rapports. Des protestations massives à Montréal, Lévis, Québec, Toronto et pas moins de 35 villes du Canada ont provoqué la société américaine Monsanto et Forage Genetics International, la société responsable de la création de la luzerne GM en utilisant la technologie de Monsanto pour qu’on leur délivre leurs licences de culture retardées conformément à la volonté du peuple.
La Gazette de Montréal explique que, en plus de la résistance généralisée des agriculteurs à la culture (qui est complètement inutile, comme la luzerne naturelle pousse déjà très bien et régulièrement sans avoir besoin de pesticides), des dizaines de milliers de Canadiens ont exprimé à plusieurs reprises leur désapprobation pour cette culture. Même l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Québec, a exprimé sa forte désapprobation pour cette culture.
« L’UPA n’est pas contre les semences génétiquement modifiées en général, mais nous avons voté à l’unanimité, pour deux années consécutives, que la commercialisation de la luzerne GM devrait être interdite » a déclaré Marcel Groleau, membre de l’UPA et agriculteur qui, avec son frère, élève 100 vaches laitières au Québec.
Comme beaucoup d’autres agriculteurs de la région, Groleau craint que la luzerne GM ne contamine la luzerne conventionnelle et biologique, comme la luzerne est une culture vivace pollinisée par les abeilles qui se propage facilement.
« Les fermes biologiques sont tout à fait contre, parce que la luzerne GM pourrait se propager, et c’est aussi une plante vivace » a admis Victor Lefebvre, directeur de la société québécoise Pickseed, qui avait prévu de vendre de la luzerne GM.
Les produits laitiers et la viande bio, à jamais perdus à cause de la luzerne génétiquement modifiée
Les producteurs laitiers et de bétail, comptent en particulier sur la luzerne pour nourrir leurs animaux toute l’année. En fait, c’est probablement l’aliment de base le plus cultivé actuellement au Québec, ce qui explique pourquoi de nombreux agriculteurs donnent leur avis à propos de ce changement de processus agricole potentiellement irréversible. Au Canada, le marché du bio a triplé depuis 2006, dépassant 2,72 milliards d’euros par an, mais ce marché est entière menacé de suppression par la luzerne GM.
« Nous avons développé ce créneau ici. C’est pourquoi le problème est plus important ici que dans les autres provinces », a expliqué Groleau à la Gazette de Montréal. « Les agriculteurs biologiques subiront des pertes commerciales importantes parce que la contamination GM signifie qu’ils ne seront pas conformes aux normes biologiques canadiennes. »
Souvenez-vous, l’agriculteur australien de blé et d’avoine Steve Marsh a eu sa ferme biologique contaminée par les cultures voisines de canola génétiquement modifié, le pollen contaminé a atterri sur ses terres. Par conséquent Marsh a perdu sa certification biologique et poursuit actuellement l’agriculteur responsable de la contamination, qui a causé des pertes financière importantes.
Impossible d’empêcher des contaminations croisées GM, les experts sont d’accord
Des représentants de l’industrie ont tenté à plusieurs reprises de choyer les organismes de réglementation en approuvant la culture sur la base d’un plan palliatif peut être mis en place pour empêcher les contaminations croisées. Mais ceux de l’industrie biologique, sans oublier les millions de consommateurs qui comptent sur des aliments biologiques pour la santé la nourriture, le reconnaissent comme un stratagème aux règles inexistantes qui ne fonctionnera tout simplement pas.
« L’industrie prétend qu’elle peut empêcher la luzerne GM de contaminer nos champs, mais c’est de la pure fiction », a déclaré Gilbert Halde, président de l’Union des producteurs de lait biologique du Québec, l’an dernier lors d’une manifestation. « la luzerne ne peut pas être maîtrisé par n’importe quel type de ‘plan’. Est-ce que les abeilles lisent le plan de l’industrie ? »
Groleau est d’accord, il a dit aux journalistes que peu importe ce que dit Monsanto , La luzerne GM se propagera si elle est commercialisée. Le Canada a déjà subi les conséquences du lin GM, qui s’est propagé sur des champs non GM en 2009, causant des millions d’euros de pertes pour les agriculteurs et les contribuables.
« Ce que j’ai entendu des spécialistes, c’est que ça se propagera à cause des abeilles et de l’eau, » a estimé Groleau.
« De plus au Québec, nous avons des petites exploitations agricoles, ce qui signifie que vous ne pouvez pas facilement isoler une ferme d’une autre. Il serait presque impossible d’empêcher toute contamination croisée et pollinisation croisée. »
Sources:
http://www.montrealgazette.com
http://www.naturalnews.com
http://www.naturalnews.com
http://www.reuters.com
http://www.cban.ca
http://science.naturalnews.com
Natural news
Presse galactique
http://www.montrealgazette.com
http://www.naturalnews.com
http://www.naturalnews.com
http://www.reuters.com
http://www.cban.ca
http://science.naturalnews.com
Natural news
Presse galactique
Et, une nouvelle au sujet du11 septembre et des tours jumelles qui aurait dû voir Bush fils traduit en justice et jeté en prison.
(source : Reopen9II.info-
Les trucages du NIST dans l’affaire du 11-Septembre étalés publiquement
NIST : National Institute of Standards and Technology
En mai dernier, l’IEEE, l’une des principales organisations scientifiques américaines, a tenu une conférence internationale à Chicago sur le thème de "Éthique, Ingénierie, Science et Technologies". À cette occasion, trois scientifiques ont présenté un article mettant en cause directement le NIST (National Institute of Standards and Technologies) dans son enquête sur les effondrements des Tours Jumelles le 11-Septembre 2001. Dans leur article, John Wyndham, Wayne Coste et Michael Smith s’en prennent non seulement aux résultats des rapports officiels du NIST sur ces effondrements (qui valident la version gouvernementale américaine), mais surtout à ses méthodes qui n’ont rien eu de scientifique, et ils énumèrent les principaux manquements du NIST en matière d’éthique :
- Le modèle et les explications du NIST sur les effondrements des Tours Jumelles n’ont pas dépassé le moment où l’effondrement a été déclaré comme "imminent", et ils ne couvrent donc pas l’effondrement lui-même, alors que cela constituait la phase cruciale de l’enquête,
- Aucune explication n’a été fournie par le NIST pour expliquer la chute des Tours sur elles-mêmes, suivant la ligne de plus grande résistance,
- En n’analysant pas la poussière du WTC, et en n’y recherchant pas la présence de résidus d’explosifs, le NIST n’a pas suivi les recommandations de la NFPA (National Fire Protection Association) en cas d’effondrement d’immeuble, qu’il a pourtant lui-même contribué à écrire. Cette absence d’analyse a conduit de nombreux secouristes et pompiers à respirer sans protection cet air toxique lors du déblaiement. Des milliers d’entre eux sont tombés malades ou sont morts suite à ces inhalations,
- Le NIST a interprété de façon tendancieuse les résultats d’expériences pour étayer sa théorie selon laquelle les protections anti-incendie se sont détachées sous le choc des impacts, ou pour expliquer le "flambage" des poutres de soutien des planchers,
- Le NIST a ignoré les enquêtes préliminaires de la FEMA (Federal Emergency Management Agency) et de l’ASCE (American Society of Civil Engineers) qui avaient révélé des traces de températures extrêmement élevées sur certains échantillons métalliques du WTC,
- Le NIST a finalement admis, mais n’a pas expliqué la présence de la chute libre pour le Bâtiment 7 du WTC,
- Aucun comité de lecteur n’a relu les rapports du NIST, malgré leur importance au vu de la gravité des événements, et contrairement aux attentes légitimes du public.
Et les auteurs de conclure :
"Le rapport du NIST sur les WTC1/2 est hautement suspect d’un point de vue éthique, et a eu des conséquences dramatiques pour la société. Pour maintenir l’intégrité des professions d’ingénieurs et par respect pour la Science elle-même, les ingénieurs et les scientifiques du monde entier doivent s’exprimer et demander haut et fort une nouvelle étude validée par un comité de lecture, qui soit transparente et ouverte, portant sur l’effondrement des Tours Jumelles du WTC, et qui utilise l’ensemble des éléments factuels à disposition."
Voici l’article complet traduit en français par nos soins, ainsi que le Poster (résumé de l’article)
Article complet (9 pages) | Poster A3 (1 page) |
Cliquez sur les images pour accéder aux documents
Mais le plus étonnant dans cette affaire est l’absence totale de réaction du NIST depuis cinq mois qu’est paru l’article. On aurait pu s’attendre à une réplique sous la forme d’un article scientifique récusant les affirmations de ces trois chercheurs, et justifiant les méthodes utilisées par l’organisme gouvernemental qu’est le NIST. Ou mieux, celui-ci aurait pu porter plainte pour diffamation et attaquer en justice les auteurs de cet article ou les responsables de l’organisme qui en ont fait la diffusion, en l’occurrence l’IEEE.
Rien de tel ne s’est produit. Selon John Wyndham, que nous avons interrogé récemment sur cette question :
"Je n’ai connaissance d’aucune réaction du NIST, ni au niveau académique – comme c’est le cas en général -, ni au niveau judiciaire. Le NIST pourrait éventuellement porter plainte, mais ils seraient alors dans l’obligation de prouver que ce qui est dit dans notre article est faux, et de rouvrir toute cette affaire publiquement devant un tribunal. Je n’ai d’ailleurs jamais entendu parler de suites judiciaires données à un article scientifique. La réponse normale est d’écrire un nouvel article montrant que le nôtre est faux. Le fait qu’ils ne répondent pas montre simplement qu’ils n’ont aucune honte."
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