(blog à finir et à corriger)
Ah, là, là, mes chers cinq lecteurs, l'industrie chimique a toujours des scientifiques sous le coude pour nous faire des vessies pour des lanternes
(source : Viva.press.fr)
ENVIRONNEMENT
Et, pour changer de sujet, comment va la Chine ?
(source : Nature to share)
Dommage pour eux et cela ne risque pas de s'arranger !
Ah, là, là, mes chers cinq lecteurs, l'industrie chimique a toujours des scientifiques sous le coude pour nous faire des vessies pour des lanternes
(source : Viva.press.fr)
ENVIRONNEMENT
Perturbateurs endocriniens : des scientifiques liés à l'industrie
Alors qu'une proposition de règlementation des perturbateurs endocriniens est en discussion à la Commission européenne, 18 scientifiques sont montés au créneau dans un éditorial publié dans quatorze revues internationales entre juillet et septembre et assorti d'une lettre adressée à Anne Glover, conseillère scientifique en chef de la commission, insinuant que ce projet ne reposait sur « aucune base scientifique ».
Liens d'intérêt
Le problème est qu'un article publié dans Environmental Health News le 23 septembre révèle que 17 des 18 signataires en question -dont plusieurs professeurs de toxicologie- ont des liens avec l'industrie chimique. Liaisons qu'ils ont omis de signaler dans leur éditorial.Pourtant, selon Stéphane Horel et Brian Bienkowski, deux journalistes d'investigation, le principal instigateur du texte, Daniel Dietrich, directeur du groupe de recherche en toxicologie environnementale à l'université de Constance, en Allemagne, a « conseillé un organisme industriel, financé par le secteur de la chimie, des pesticides et du pétrole qui est impliqué dans le lobbying sur les perturbateurs endocriniens auprès de la Commission européenne ».
« Que l'industrie se déchaine contre un rapport qui dessert ses intérêts, même si on peut le regretter, ça fait partie du jeu de rôle traditionnel mais l'initiative des 18 rédacteurs de revue scientifique est beaucoup plus inquiétante. Ces scientifiques se seraient-ils engagés sur le terrain glissant de l'instrumentalisation de la science à des fins politiques ?», s'inquiète André Cicolella*, président du Réseau Environnement Santé (RES).
Le problème est qu'un article publié dans Environmental Health News le 23 septembre révèle que 17 des 18 signataires en question -dont plusieurs professeurs de toxicologie- ont des liens avec l'industrie chimique. Liaisons qu'ils ont omis de signaler dans leur éditorial.Pourtant, selon Stéphane Horel et Brian Bienkowski, deux journalistes d'investigation, le principal instigateur du texte, Daniel Dietrich, directeur du groupe de recherche en toxicologie environnementale à l'université de Constance, en Allemagne, a « conseillé un organisme industriel, financé par le secteur de la chimie, des pesticides et du pétrole qui est impliqué dans le lobbying sur les perturbateurs endocriniens auprès de la Commission européenne ».
« Que l'industrie se déchaine contre un rapport qui dessert ses intérêts, même si on peut le regretter, ça fait partie du jeu de rôle traditionnel mais l'initiative des 18 rédacteurs de revue scientifique est beaucoup plus inquiétante. Ces scientifiques se seraient-ils engagés sur le terrain glissant de l'instrumentalisation de la science à des fins politiques ?», s'inquiète André Cicolella*, président du Réseau Environnement Santé (RES).
Un probème de santé publique
Il faut dire que l'enjeu est de taille. Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui peuvent interférer avec nos hormones et qui ont envahi dans notre quotidien. Le plus connu est le Bisphénol A, interdit dans les biberons en France mais que l'on trouve dans les boites de conserve, les cannettes, les tickets de caisse... Mais il y en a bien d'autres, les phtalates utilisés dans les plastiques souples, certains pesticides et insecticides, etc. Or, de nombreuses études montrent que l'exposition aux perturbateurs endocriniens pourrait entrainer des problèmes de santé : infertilité, cancers, troubles du comportement ; leur rôle est même évoqué dans l'épidémie de diabète et d'obésité.
Un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE) qualifiait récemment ces produits de « menace mondiale ».
Un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE) qualifiait récemment ces produits de « menace mondiale ».
Semer le doute
La Commission européenne devrait annoncée son projet de règlementation fin 2013. Aboutira-t-il à une interdiction ou à une limitation de certains perturbateurs endocriniens en vertu du principe de précaution ? Rien n'est moins sûr. Car même si l'éditorial utilise une stratégie bien huilée, et initiée par l'industrie du tabac pour contrer les liens entre le tabagisme et le cancer, qui vise à semer le doute scientifique dans les esprits des décideurs et de l'opinion, elle permet aux industriels d'entretenir une controverse et de gagner du temps.
* Auteur de "Toxique Planète" (Seuil) à paraître le 10 octobre prochain.
Et, pour changer de sujet, comment va la Chine ?
(source : Nature to share)
La pollution considérable des terres et l'accumulation de scandales alimentaires font planer des menaces sur la sécurité alimentaire en Chine.
La situation alimentaire en Chine devient inquiétante, rapporte l’hebdomadaire pékinois Zhongguo Zhoukan. Selon le Bureau national des statistiques, la production alimentaire du pays représentait 600 millions de tonnes l’an dernier. Sur la même période, l’importation de soja, principalement des Etats-Unis, a atteint 80 % du total consommé, soit une soixantaine de millions de tonnes.
A l’échelle nationale, le pays n’atteint plus l’autosuffisance alimentaire qu’à 87 %, ce qui alarme les autorités : "En général, une autonomie alimentaire se situant vers les 90-95 % est considérée comme plus acceptable."
Pollution et baisse de la production
La production de céréales en Chine est en baisse constante, et ce sont des aliments venant de l'étranger qui vont combler les manques : le maïs russe et l’orge danoise sont officiellement entrés sur le marché chinois en 2014.
La pollution est un facteur qui renforce cette tendance, avec toute une série de scandales alimentaires. En avril dernier, du riz au cadmium du Hunan [sud du pays] a provoqué une grande panique, entraînant une crise du riz dans la région. “50 millions de mus (environ 33,3 milliards de mètres carrés) de terres sont gravement pollués, l’ensemble du Huabei [immense région du nord de la Chine autour de Pékin] est touché par le problème”, souligne Kong Xiangzhi, directeur adjoint de l’Institut agroalimentaire et du développement rural de l’université Renmin à Pékin.
“La pollution a massivement commencé dans les années 1970. La réforme économique a rendu une grande prospérité au pays, mais les problèmes d’environnement ont été ignorés”, regrette Sang Lichuan, le directeur d’une entreprise spécialisée dans le contrôle de la sécurité sanitaire et alimentaire. “Cette grosse dette environnementale qui s'est créée pendant les dernières trente années, plusieurs générations devront la rembourser”, ajoute-t-il."
Dommage pour eux et cela ne risque pas de s'arranger !
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