samedi 13 septembre 2014

(blog à finir et à corriger)

Et, quand tout le monde se précipite, mes chers cinq lecteurs, pour récupérer le marché russe.

(source : JSS News)

Israël veut aider la Russie contre les sanctions occidentales et gagner des PDM

Publié le : 11 septembre 2014

Israël est prêt à fournir la Russie la technologie nécessaire pour aider à Moscou de réduire sa dépendance en ressources alimentaires de l’étranger. L’annonce a été faite par le ministre israélien de l’Agriculture et du développement rural, Yair Shamir, qui compte ainsi gagner des parts de marché (PDM) en Russie.
« Si le gouvernement russe prend la décision de construire des fermes pour produire ceci et cela, nous pouvons l’y aider. Facilement. Nous l’avons fait en Biélorussie, nous l’avons fait dans de nombreux autres pays dans un temps relativement court. Les résultats sont fantastiques. Nous sommes également une source de technologie et de savoir-faire. Et nous sommes prêts à le faire », a déclaré Shamir.
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« Une fois que le gouvernement russe aura décider des grandes lignes de production à mettre en place pour obtenir son indépendance alimentaire, nous pourrons aider la Russie facilement. Nous sommes le meilleur des meilleurs de ce qui est disponible aujourd’hui sur le marché. La plupart des gens qui pourraient aider la Russie en Israël parlent le Russe et sont originaires de ce pays » a t-il ajouté.
Yair Shamir a dit que Jérusalem voit les sanctions occidentales contre la Russie comme une opportunité pour Israël de progresser sur le marché russe.
« Pour nous, c’est une grande opportunité. Même si les sanctions sont réduites, je crois que nos produits vont continuer à s’écouler dans la Russie. Il sera plus facile de traiter avec nous qu’avec l’Europe… On sera moins chers et on est plus stable. On ne s’occupe pas d’augmenter les prix en fonction de la politique de la Russie. »
Shamir également exprimé sa confiance de voir le commerce entre la Russie et Israël augmenter rapidement dans le contexte de la situation politique actuelle.
« Cela peut aller jusqu’à un milliard de dollars. Bien sûr, on est loin de 40 milliards que la Russie dépense en Europe, mais on peut arriver, à court terme, à un milliard de dollars. »
Au cours des derniers mois, les Etats-Unis et l’Union européenne ont mis en place plusieurs séries de sanctions ciblées à l’encontre de l’économie russe, visant à blâmer Moscou pour son ingérence dans les affaires intérieures de l’Ukraine.
En Août, Moscou a pris des mesures de protection interdisant l’importation de produits agricoles et alimentaires des pays qui avaient imposé des sanctions contre la Russie pour une période d’un an.


Par Bahman A. – JSSNews 

J'espère que vous avez noté, mes chers lecteurs, que l'Europe va perdre pour 40 milliards de dollars de part de marché avec la Russie. Et, où les européens vont-ils vendre leurs produits........en Chine, cela m'étonnerait fort.
Et, la fameuse croissance qui signifie conquérir ou conforter des parts de marché à l'extérieur pour titiller la balance commerciale de la France qui plonge depuis plusieurs années déjà, non, cela ne dit rien à Hollande ?
Mais, passons à une bonne nouvelle.

(source : RTBF)

L'ado qui veut nettoyer les océans a atteint son premier objectif

SOCIETE | Mis à jour le jeudi 11 septembre 2014 à 16h58

    • Boyan Slat a atteint son objectif. Ce jeune inventeur néerlandais de 20 ans est parvenu à récolter deux millions de dollars (environ 1,54 millions d'euros), soit la somme dont il avait besoin pour développer un projet pilote. Ce sont les internautes qui ont permis de financer ce projet de "nettoyage des océans" grâce à une campagne de crowdfunding.
      Alors qu'il ne restait que deux jours pour atteindre l'objectif des 2 millions de dollars, la campagne de financement participatif battait de l'aile et stagnait à 1,7 million. Mais cette échéance approchant, la mobilisation des internautes a redoublé : nombreux sont ceux qui ont envoyé de l'argent dans ces derniers moments. En tout, quelque 38 000 personnes ont ensemble apporté les 2 millions de dollars nécessaires au projet de Boyan Slat.
      Son projet, il l'avait présenté en 2012. Il consiste à déployer d'immenses barrages flottants contre lesquels viendraient se coller les plastiques, récupérés ensuite dans une tour flottante de 11 mètres de largeur et 58 mètres de haut. Cette tour peut contenir 3000 m3 de plastiques flottants récupérés, puis évacués au bout de quelques semaines. Leur traitement ultérieur fait appel à des traitements physiques (fonte, compression) ou chimiques. Via une réaction facilitée par un catalyseur, il serait possible de refabriquer un carburant liquide.
      Le procédé fonctionne comme un entonnoir qui se met en action grâce aux courants marins. Selon les projections de Boyan Slat et de sa fondation "The Ocean Cleanup", la moitié des déchets de l'Océan Pacifique pourrait être récupérée en moins de dix ans.
      300 millions de dollars pour l'ensemble du projet
      Le projet-pilote, qui pourra être mis en place dans les quatre ans grâce à l'argent récolté aujourd'hui, devrait être composé de barrages flottants de cinq à dix kilomètres maximum. Mais, pour que la totalité du projet aboutisse, c'est-à-dire le nettoyage de l'ensemble des océans, il faudrait 300 millions de dollars... L'étudiant aimerait en effet déployer quelque 100 kilomètres de ce dispositif.
      Ce projet lui demandant désormais beaucoup de temps, Boyan Slat a abandonné ses études à l'université. "Ce que je fais maintenant est bien plus instructif que d'étudier, dit-il. Je ne peux rien imaginer de mieux que de développer une solution à ce problème mondial. Ensuite, grâce à l'appui de dizaines de milliers de personnes, il s'agira de le mettre en pratique."
      T.M. avec De Redactie

    Et, sur le front du gaz de schiste en Tunisie.

    (source : Mosaïque fm)

    Jomaa : Les critiques n'arrêteront pas l'extraction du gaz de schiste

    04-09-2014 10:31:03
    Jomaa : Les critiques n'arrêteront pas l'extraction du gaz de schiste
    NEWS

    Lors d'une réunion avec les rédacteurs en chef des différents médias, le Chef du Gouvernement Mehdi Jomaa a annoncé que son gouvernement étudie déjà les offres des différentes compagnies de fôrage du gaz de schiste. Il a assuré que ce gaz est une ressource naturelle qui peut rapporter gros au pays et que les critiques n'arrêteront pas ce projet.



    Et, une mauvaise nouvelle pour les citoyens américains.

    (source : Actualités-news-environement.com)

    eau pollution
    Eau - Pollution de l'eau - Pollution de la mer - Sécheresse
    90% des cours d’eau urbains contaminés par les pesticides aux Etats-Unis 
    90% des cours d’eau urbains contaminés par les pesticides aux Etats-Unis 90% des cours d’eau urbains contaminés par les pesticides aux Etats-Unis
    Près de 90% des cours d’eau urbains aux Etats-Unis enregistrent des taux inquiétants de pesticides pour la vie aquatique.

    La proportion des cours d’eau urbains aux Etats-Unis enregistrant des taux inquiétants de pesticides pour la vie aquatique est passée à 90%, d’après ce qu’indique une étude sur vingt ans du gouvernement publiée jeudi.

    Certains des plus de 220 millions de kilogrammes de pesticides utilisés chaque année aux Etats-Unis sont concentrés à des taux problématiques pour les poissons et les insectes aquatiques, d’après ce que signale le US Geological Survey dans un rapport sur les pesticides pour la période 1992-2011.


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    Les niveaux dépassent cependant rarement les standards pour la santé humaine.
    « Nous en sommes à un niveau où nous disons, ‘OK ces taux comparés à une référence indiquent que plus d’évaluations doivent être menées’ » a déclaré Wesley Stone, un hydrologue du Geological Survey et principal auteur de l’étude.

    Entre 2002 et 2011, 90% des cours d’eau urbains enregistrent un pesticide ou plus dépassant un standard pour la vie aquatique

    Entre 2002 et 2011, 90% des cours d’eau urbains enregistrent un pesticide ou plus dépassant un standard pour la vie aquatique défini par l’Agence américaine pour la Protection Environnementale. Ce pourcentage était de 53% pour la période 1992-2001.

    Wesley Stone a déclaré que l’utilisation croissante des insecticides dans les villes était la principale raison pour laquelle davantage de cours d’eau urbains enregistrent des taux croissants de pesticides.

    Pour les cours d’eau et les fleuves drainant les champs agricoles, la proportion dépassant les standards de l’EPA était de 61% entre 2002 et 2011 contre 69% la décennie précédente.

    La proportion de cours d’eau dans les zones à usage mixe comptant un pesticide ou plus dépassant les standards était de 46% pour la période 2002-2011.

    Le potentiel de dommages pour la vie aquatique est potentiellement sous-estimé dans la mesure où le manque de ressources a impliqué que les chercheurs ne pouvaient surveiller que la moitié des plus de 400 pesticides utilisés par l’agriculture chaque année.

    Le rapport a seulement étudié les pesticides qui se dissolvent dans l’eau. Les concentrations de pesticides individuels ont changé depuis 1992 à cause des changements de régulation et de marché et du lancement de nouveaux produits.

    Le rapport intervient alors que certains groupes de défense de l’environnement et de consommateurs s’inquiètent de plus en plus de la contamination de l’eau potable par les produits chimiques agricoles.

    Et, que se passe-t-il en Colombie ?

    (source :


    Un barrage au cœur d'une guerre entre Farc et armée colombienne


    Des militaires dans le village d'Ituango. Photo postée sur Flickr.

    Toujours en construction, le barrage Ituango devrait être d’ici 2022 la plus importante source d’électricité de Colombie. Mais les promoteurs de ce projet gigantesque font face sur le terrain à la farouche opposition des Farc implantées dans la région. Une situation chaotique dont les habitants de la zone payent doublement le prix : la perte de leur terre engloutie par la construction en cours et l’insécurité grandissante.
    Le 22 août, une trentaine de locaux s’étaient retrouvés sur une route près du village de Briceno, dans le département d’Antioquia, pour y tenir une réunion concernant la construction du barrage, situé à quelques kilomètres. Des hommes mais aussi des femmes et des enfants, qui se sont soudainement retrouvés au beau milieu d’une fusillade. Ce n’est qu’après quelques minutes que les participants ont pu profité d’une courte accalmie pour prendre la fuite. Mais les tirs ont aussitôt repris. 

    L’ONG locale Vivos Rios travaille sur les conséquences du projet sur la population. Elle a répertorié plus d’une dizaine d’incidents au cours desquels des locaux se sont retrouvés au milieu de tirs croisés entre l’armée et des groupes paramilitaires.
    Situé sur la rivière Cauca, le barrage est construit dans une zone où les Farc sont implantées depuis des années. Les guérilleros contrôlent une grande partie des cultures de coca et ont la main sur différentes activités minières. Autant de trafics mis en péril par ce mega-projet, si bien que le barrage est devenu la cible d’attaques du Front 36, la division de la guérilla la plus active dans le département. 
    D’idéologie communiste, les Farc sont la principale guérilla impliquée dans le conflit armé avec les autorités colombiennes. Selon les chiffres officiels elles compteraient 8 000 combattants en Colombie. Ce mouvement de guérilla est engagé avec le gouvernement colombien depuis novembre 2012 dans des négociations de paix à la Havane, mais aucun accord de cessez-le-feu n’a pour l’heure été décidé.
    La construction du barrage se heurte aussi à l’opposition des populations locales constituées principalement de petits producteurs, souvent contrôlés par des miliciens Farc. À terme près de 4 000 hectares de terres devraient être engloutis. Déjà, des centaines d’habitants ont été contraints de quitter leur village pour se réfugier à Medellin, la capitale de la région.

    La rivière Cauca. Photo postée ici. 

    Militaires à Ituango. 
    CONTRIBUTEURS

    "Ils se tiraient dessus à 200 mètres de là où nous étions"

    Isabela Cristina Zuleta était sur place à Briceno lorsque les coups de feu ont retenti. Militante de l’ONG Vivos Rios, elle coordonnait l’assemblée qui se tenait ce jour là.

     Les affrontements sont très fréquents dans la zone. Les villes les plus touchées sont Ituango, Toledo, Briceño, San Andrés de Cuerquia, Yarumal et Valdivia. Si nous n’avons pas parlé directement avec les personnes qui se sont affrontées ce jour-là, nous avons appris qu’un soldat de l’armée colombienne était mort dans les échanges de tirs. Son unité se trouvait à 200 mètres de là où nous étions. En face, c’était la guérilla des Farc.
    Les forces armées sont très nombreuses dans la région. Il y a d’un côté les acteurs légaux : la police et l’armée reparties sur trois bases militaires et un poste de police. Elles sont notamment chargées de protéger le barrage. En plus de cela Empresas Públicas de Medellín, l’entreprise publique en charge du projet a signé des contrats avec deux entreprises de sécurité privées qui appuient les forces colombiennes en cas de confrontation. De l'autre côté, il y a les acteurs illégaux dont les deux principaux sont le Front 18 et le Front 36 des Farc. Mais il y a aussi des actions isolées des paramilitaires de l’Armée de libération nationale (ELN), ainsi que les Urabenos et les Rastrojos [deux groupes paramilitaires vivant du trafic de drogues et créées au début des années 2000].
    "Le barrage est perçu comme un moyen de dominer ce territoire par la force"
    Le barrage est situé à la limite du massif montagneux du nœud de Paramillo, une des plus importantes bases arrière des Farc. C’est par là que transitent les armes, la production de cocaïne et aujourd’hui l’or qui financent les groupes paramilitaires. Dans ce contexte, la construction du barrage, qui se fait sous le contrôle des soldats colombiens, est perçue comme un moyen de dominer ce territoire par la force. [La présence militaire autour du barrage s’est intensifiée fin 2012. Les Farc ont répondu en posant des mines anti-personnelles dans les villes alentours, NDLR.]

    Dans le village d'Ituango. Photo postée ici. 
    "Ils transforment nos habitations en zone de repos pour les soldats"
    Notre région a été jusque-là délaissée par l’État. Pendant des années, on ne voyait ici que l’armée. C’est une des zones les plus pauvres du pays et où l’illettrisme est le plus répandu. Et maintenant les pouvoirs publics justifient ce projet en déclarant que c’est une opportunité d’accéder à de nouvelles infrastructures, des routes, des écoles. Mais ce que l’on voit c’est qu’ils dégagent les habitants par la force. Et c’est ensuite dans ces mêmes endroits qu’ils installent des zones de repos pour les soldats. [L’ONG a relevé de nombreux cas d’utilisation de maisons privées ou d’espaces publics par l’armée, NDLR.]
    Mais nous peinons à nous faire entendre dans une situation déjà tellement conflictuelle. Notre difficulté, c’est de revendiquer sans perdre la vie. Deux militants de notre mouvement ont déjà été assassinés [Nelson Giraldo et Robinson David Mazo ont été retrouvés mort, tués par balles en 2013, NDLR.]

    Robinson David Mazo a été accusé d’être un membre du Front 36. Régulièrement, les opposants au projet sont associés par les autorités à la guérilla Farc.  Mais pour Isabela Cristina Zuleta, il s’agit d’une stratégie pour discréditer la lutte des habitants pour le respect des droits humains.


    Au Brésil, au Mexique, mais aussi en Amérique centrale des projets de barrages de grande ampleur ont provoqué des mouvement de contestation. Et ce ne sont pas les Farc qui étaient derrière. C’est une façon de détourner l’attention, mais aussi de trouver un prétexte pour ne pas indemniser certains habitants.

    Dans le village d'Ituango. Photo postée ici. 

    À proximité du barrage d'Ituango. Photo postée ici. 


    Des militants de l'ONG Rios Vivos. 


    Vue du village d'Ituango. 
    Billet écrit avec la collaboration de Ségolène Malterre, journaliste à FRANCE 24.






































































































































































































































































    Et, dans la rubrique, "Le monde est magnifique !" :

    (source : France 24)


    Avec une centrale hydro-électrique en bois, il change la vie de villageois congolais



    La bourgade de Kaseghe, éloignée des grandes villes, n’a pas accès au réseau de distribution d’électricité. Mais c’était sans compter l’ingéniosité de Paluku Kavatsawa, un artisan qui a fabriqué une centrale hydro-électrique en bois. Elle permet aujourd’hui à une cinquantaine de villageois d'être autosuffisant à moindre frais. Ce qui a changé leur vie.

    Kaseghe, un village d’environ 2 000 habitants, est situé à 200 kilomètres de Goma, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

    La bourgade de Kaseghe, environ de 2 000 habitants, se situe au sud de Butembo, plus grande ville de la région.
    CONTRIBUTEURS

    "Grâce à cet artisan, les habitants de Kaseghe ont vu une ampoule s’allumer pour la première fois"

    Notre Observateur Umbo Salama journaliste et professeur à Butembo, s’est rendu fin août à Kaseghe où il a rencontré les habitants et l’inventeur du mécanisme.


    L’inventeur de la machine s’est rendu compte que les femmes du village, qui travaillent dans les champs, devaient entreprendre des traversées dangereuses pour moudre les produits qu’elles cultivent, comme le manioc. Le moulin le plus proche est à environ trois kilomètres de Kaseghe, et il faut traverser une zone montagneuse et de forêt dense pour s’y rendre. C’est une zone où les groupes armés sont toujours actifs. Reste la solution de piler à la main, mais évidemment, cela prend plus de temps et nécessite plus d’efforts. Il a alors décidé d’entreprendre la construction de cette centrale composée à 95 % de bois et d’y adosser un petit moulin.

    La machine a été construite en bas d’une rivière. La force de l’eau permet de faire tourner une roue qui elle-même actionne une turbine. La turbine, elle aussi en bois, est reliée à des poulies qui permettent de faire fonctionner un moulin. Cet ensemble actionne un système électrique qui produit du courant relié directement aux domiciles des habitants.

    Des enfants utilisent la machine pour broyer du manioc.

    "La centrale hydro-électrique fonctionne sur un principe collaboratif"

    Tout personne qui souhaite avoir accès au moulin, mais aussi au raccordement électrique doit payer une sorte de "droit d’adhésion" de 7 500 francs CFA (soit 11 euros). Ça peut paraître un investissement énorme, mais il est valable à vie. Et surtout, il est largement inférieur à ce que coûtent les autres sources d’énergie : un groupe électrogène s’achète environ 60 000 francs CFA [90 euros] plus 10 000 francs CFA [15 euros] à chaque bidon d’essence ; un panneau solaire revient à une cinquantaine d’euros et il est difficile de s’en procurer dans la région.

    Paluku Kavatsawa a pensé sa centrale sur un principe collaboratif : chaque personne qui paie le droit d’accès a également le devoir d’entretenir le générateur. Lorsqu’il y a une panne, les habitants viennent réparer eux-mêmes le mécanisme et amènent leur matériel. Lors des événements comme les deuils, les mariages ou les fêtes du quartier, l’électricité est même mise gratuitement à disposition des habitants. L’école du village bénéficie aussi gratuitement de cette électricité.

    Des travaux communs sont régulièrement entrepris par les habitants eux-mêmes afin d'entretenir la machine.

    Grâce à cet artisan, la vie des habitants de Kaseghe a changé. Certains ont vu pour la première fois ce qu’était l’électricité en voyant une ampoule s’allumer. Les actions qui prenaient des heures auparavant ne prennent plus que quelques minutes. Je voyage beaucoup dans le territoire de Lubero, et c’est la première fois que je vois une telle initiative collective et qui dure dans le temps [le projet a démarré en 2002, NDLR]. Et qui en plus ne pollue pas l’environnement.

    L’invention de Paluku Kavatsawa rencontre un tel succès à Kaseghe que l’artisan peine à satisfaire les demandes des nombreux habitants de la zone, selon Umbo Salama. Il recherche actuellement des financements pour construire de nouvelles centrales dans d’autres endroits de la localité. 

    Vous connaissez un projet innovant ? Contactez-nous !

    Plusieurs projets innovants ou idées originales ont été relayés récemment par les Observateurs de France 24, vous pourrez les (re)découvrir avec les articles ci-dessous :

    Vous aussi vous avez un voisin qui a créé un objet qui vous a changé la vie ? Vous connaissez quelqu’un dont l’invention mérite d’être connue ? N’hésitez pas à nous contacter sur notre boîte mail à observateurs@france24.com , nous relaierons les idées les plus originales !

    Des jeunes de Butembo sur les lieux de la centrale hydro-électrique. Photo Umbo Salama.


    Cet article a été rédigé en collaboration avec Alexandre Capron (@alexcapron), journaliste aux Observateurs de FRANCE 24.



    Et, une nouvelle d'Ukraine et par rebondissement de Syrie, ce qui expliquerait l'intérêt américain à dégager Assad du pouvoir.

    (source : Blog finance)

    Ukraine : les miliciens financés par les oligarques bientôt en free-lance

    Propos inquiétants que ceux de Capucine Granier-Deferre  lors d’une conférence sur l’Ukraine, organisée dans le cadre de Visa pour l’Image à Perpignan. Laphoto-journaliste  a en effet alarmé les personnes présentes dans la salle sur le fait que desmiliciens financés par des oligarques ukrainiens allaient bientôt se fondre dans la nature avec leurs armes.
    Des soldats attirés par l’appât du gain, qui pourraient donc offrir leurs « services » à d’autres protagonistes plus « offrants » ou tout simplement se déployer dans le pays et au delà, leurs munitions représentant pour eux tant un butin qu’un formidable « outil de travail » …
    Des informations du terrain comme seules peuvent en avoir des journalistes présents sur place, qui peuvent nous glacer le dos quand on connaît l‘impact sur toute la région du Sahel de miliciens armés par le colonel Kadhafi.
    Autre élément inquiétant : début août, le nouveau premier ministre de la république populaire autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko indiquait que 150 militaires ukrainiens qui avaient fui sur le territoire de Russie, avaient demandé de rejoindre les rangs de la milice populaire dans l’Est de l’Ukraine. Zakhartchenko avait alors ajouté que les membres de la milice populaire avaient confisqué des systèmes de lancement de missiles Grad, plusieurs chars et véhicules blindés aux militaires ukrainiens qu’ils avaient encerclés.
    Précisons enfin que l’oligarque Igor Kolomoïski, gouverneur de la région de Dnepropetrovsk (Ukraine), finance plusieurs bataillons spéciaux chargés de réprimer l’insurrection dans le sud-est de l’Ukraine, dont lebataillon Azov.  Poursuivi par la justice russe pour « organisation de meurtres et recours à des moyens et méthodes de guerre illégaux », Igor Kolomoïski est une des personnes les plus riches d’Ukraine, sa fortune étant estimée à 1,8 milliard de dollars selon le magazine Forbes.
    Elément notable, Wikipedia nous précise que ledit oligarque est israélo-chyprio-ukrainien, information extrêmement importante quand on sait qu’Israël et Chypre sont intimement liés dans l’exploration commune des champs gaziers off-shore de tamar, Leviathan en méditerranée orientale.
    Détail encore explosif concernant cette partie du dossier : le 25 décembre dernier – en pleine trêve des confiseurs – la Syrie a signé avec la Russie un accord pour le moins stratégique sur l’échiquier énergétique mondial. Il s’agit en effet du premier accord de prospection pétrolière et gazière signée par la Syrie dans ses eaux territoriales, alors que suite à de récentes découvertes, ses réserves off-shore sont considérées comme les plus importantes de la Méditerranée. De quoi faire fortement réagir Israël …. partenaire des Etats-Unis et du géant pétrolier US Noble Energy dans cette partie fort convoitée du monde. Nous y reviendrons dans un article dédié.
    Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com  – 07 septembre 2014

    Et, une nouvelle de la russie, toujours selon la même source.

    Russie : achat massif d’or par la Banque centrale

    Si l’on en croit le quotidien Kommersant et sous réserve également de la véracité des chiffres donnés par les autorités chinoises, la Russie détiendrait désormais plus de réserves d’or internationales que la Chine.
    Selon un article en du 15 août dernier paru dans le quotidien  russe, Moscou se situe aujourd’hui en sixième position du classement international, avec 1 095 tonnes. Dépassant au final l’Empire du Milieu dont les réserves d’or n’ont pas évolué par rapport au trimestre dernier, s’élevant à 1 054,1 tonnes.
    Tentant ainsi de réduire les risques face à d’éventuelles restrictions sur les opérations en dollars et en euros, la Banque centrale de Russie diminue parallèlement la part de ces monnaies dans ses réserves de change.
    Selon le World Gold Council (WGC), durant le deuxième trimestre, la Russie est montée à la sixième place mondiale en termes de réserves d’or. Fin juin 2014, la quantité d’or dans les réserves nationales a ainsi augmenté de 54 tonnes pendant la période comptable pour atteindre 1 094,7 tonnes. Une telle hausse trimestrielle n’avait plus été observée depuis fin 2009.
    A noter que la Banque de Russie est l’une des rares banques centrales ayant maintenu sa politique d’accroissement de ses réserves d’or.
    Selon le WGC, durant le premier semestre, la Banque du Kazakhstan  a augmenté ses placements de 12 tonnes, pour atteindre un total de 155,8 tonnes.
    Le Mexique et les Philippines ont quant à eux quelque peu augmenté leurs réserves d’or : les banques centrales de ces pays ayant respectivement acquis 0,2 et 0,8 tonne. Les banques d’USA, Italie, France, Espagne ont pour leur part maintenu leurs réserves d’or au même niveau. Si l’Allemagne a vendu 2,9 tonnes au premier semestre, la Bundesbank reste deuxième du classement avec 3 380 tonnes, derrière les USA.
    L’or joue attire les banques centrales de nombreux pays grâce à ses qualités de valeur refuge, les pays cherchant parallèlement à diversifier leurs réserves. Une stratégie qui permet au final d’améliorer la stabilité de la structure des réserves de change.
    La hausse des tensions géopolitiques entre les pays occidentaux et la Russie liée à l’épineux dossier ukrainien aura motivé en grande partie la politique menée par les banques centrales.
    Il n’en demeure pas moins que ces établissements ne peuvent se permettre d’accumuler sans limite l’or dans leurs réserves, le précieux métal étant moins liquide que les actifs libellés en dollars et en euros.
    La plupart des experts estiment également que la majeure partie des réserves russes doit rester dans la monnaie des pays avec lesquels la Russie commerce au niveau international, sous peine de limiter ses échanges internationaux.
    Les acteurs du marché s’attendent à ce que la banque centrale augmente à terme la part des monnaies asiatiques, notamment du yuan et du yen. Un processus qui devrait s’accélérer avec l’augmentation des échanges commerciaux avec cette partie du monde et la levée progressive des restrictions sur le commerce en yuans.
    Sources : Kommersant, WGC
    Elisabeth Studer – 20 août 2014 – www.leblogfinance.com

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