(blog à finir et à corriger)
Et, quand tout le monde se précipite, mes chers cinq lecteurs, pour récupérer le marché russe.
(source : JSS News)
J'espère que vous avez noté, mes chers lecteurs, que l'Europe va perdre pour 40 milliards de dollars de part de marché avec la Russie. Et, où les européens vont-ils vendre leurs produits........en Chine, cela m'étonnerait fort.
Et, la fameuse croissance qui signifie conquérir ou conforter des parts de marché à l'extérieur pour titiller la balance commerciale de la France qui plonge depuis plusieurs années déjà, non, cela ne dit rien à Hollande ?
Mais, passons à une bonne nouvelle.
(source : RTBF)
Et, sur le front du gaz de schiste en Tunisie.
(source : Mosaïque fm)
Et, une mauvaise nouvelle pour les citoyens américains.
(source : Actualités-news-environement.com)
Et, que se passe-t-il en Colombie ?
(source :
12/09/2014 / COLOMBIE
Et, dans la rubrique, "Le monde est magnifique !" :
(source : France 24)
09/09/2014 / RD CONGO
La bourgade de Kaseghe, éloignée des grandes villes, n’a pas accès au réseau de distribution d’électricité. Mais c’était sans compter l’ingéniosité de Paluku Kavatsawa, un artisan qui a fabriqué une centrale hydro-électrique en bois. Elle permet aujourd’hui à une cinquantaine de villageois d'être autosuffisant à moindre frais. Ce qui a changé leur vie.
Kaseghe, un village d’environ 2 000 habitants, est situé à 200 kilomètres de Goma, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.
La bourgade de Kaseghe, environ de 2 000 habitants, se situe au sud de Butembo, plus grande ville de la région.
L’invention de Paluku Kavatsawa rencontre un tel succès à Kaseghe que l’artisan peine à satisfaire les demandes des nombreux habitants de la zone, selon Umbo Salama. Il recherche actuellement des financements pour construire de nouvelles centrales dans d’autres endroits de la localité.
Vous aussi vous avez un voisin qui a créé un objet qui vous a changé la vie ? Vous connaissez quelqu’un dont l’invention mérite d’être connue ? N’hésitez pas à nous contacter sur notre boîte mail à observateurs@france24.com , nous relaierons les idées les plus originales !
Cet article a été rédigé en collaboration avec Alexandre Capron (@alexcapron), journaliste aux Observateurs de FRANCE 24.
Et, une nouvelle d'Ukraine et par rebondissement de Syrie, ce qui expliquerait l'intérêt américain à dégager Assad du pouvoir.
(source : Blog finance)
Et, une nouvelle de la russie, toujours selon la même source.
vv
Et, quand tout le monde se précipite, mes chers cinq lecteurs, pour récupérer le marché russe.
(source : JSS News)
Israël veut aider la Russie contre les sanctions occidentales et gagner des PDM
Publié le : 11 septembre 2014
Israël est prêt à fournir la Russie la technologie nécessaire pour aider à Moscou de réduire sa dépendance en ressources alimentaires de l’étranger. L’annonce a été faite par le ministre israélien de l’Agriculture et du développement rural, Yair Shamir, qui compte ainsi gagner des parts de marché (PDM) en Russie.
« Si le gouvernement russe prend la décision de construire des fermes pour produire ceci et cela, nous pouvons l’y aider. Facilement. Nous l’avons fait en Biélorussie, nous l’avons fait dans de nombreux autres pays dans un temps relativement court. Les résultats sont fantastiques. Nous sommes également une source de technologie et de savoir-faire. Et nous sommes prêts à le faire », a déclaré Shamir.
« Une fois que le gouvernement russe aura décider des grandes lignes de production à mettre en place pour obtenir son indépendance alimentaire, nous pourrons aider la Russie facilement. Nous sommes le meilleur des meilleurs de ce qui est disponible aujourd’hui sur le marché. La plupart des gens qui pourraient aider la Russie en Israël parlent le Russe et sont originaires de ce pays » a t-il ajouté.
Yair Shamir a dit que Jérusalem voit les sanctions occidentales contre la Russie comme une opportunité pour Israël de progresser sur le marché russe.
« Pour nous, c’est une grande opportunité. Même si les sanctions sont réduites, je crois que nos produits vont continuer à s’écouler dans la Russie. Il sera plus facile de traiter avec nous qu’avec l’Europe… On sera moins chers et on est plus stable. On ne s’occupe pas d’augmenter les prix en fonction de la politique de la Russie. »
« Pour nous, c’est une grande opportunité. Même si les sanctions sont réduites, je crois que nos produits vont continuer à s’écouler dans la Russie. Il sera plus facile de traiter avec nous qu’avec l’Europe… On sera moins chers et on est plus stable. On ne s’occupe pas d’augmenter les prix en fonction de la politique de la Russie. »
Shamir également exprimé sa confiance de voir le commerce entre la Russie et Israël augmenter rapidement dans le contexte de la situation politique actuelle.
« Cela peut aller jusqu’à un milliard de dollars. Bien sûr, on est loin de 40 milliards que la Russie dépense en Europe, mais on peut arriver, à court terme, à un milliard de dollars. »
Au cours des derniers mois, les Etats-Unis et l’Union européenne ont mis en place plusieurs séries de sanctions ciblées à l’encontre de l’économie russe, visant à blâmer Moscou pour son ingérence dans les affaires intérieures de l’Ukraine.
En Août, Moscou a pris des mesures de protection interdisant l’importation de produits agricoles et alimentaires des pays qui avaient imposé des sanctions contre la Russie pour une période d’un an.
Par Bahman A. – JSSNews
J'espère que vous avez noté, mes chers lecteurs, que l'Europe va perdre pour 40 milliards de dollars de part de marché avec la Russie. Et, où les européens vont-ils vendre leurs produits........en Chine, cela m'étonnerait fort.
Et, la fameuse croissance qui signifie conquérir ou conforter des parts de marché à l'extérieur pour titiller la balance commerciale de la France qui plonge depuis plusieurs années déjà, non, cela ne dit rien à Hollande ?
Mais, passons à une bonne nouvelle.
(source : RTBF)
L'ado qui veut nettoyer les océans a atteint son premier objectif
SOCIETE | Mis à jour le jeudi 11 septembre 2014 à 16h58
Et, sur le front du gaz de schiste en Tunisie.
(source : Mosaïque fm)
Jomaa : Les critiques n'arrêteront pas l'extraction du gaz de schiste
04-09-2014 10:31:03
NEWS
Lors d'une réunion avec les rédacteurs en chef des différents médias, le Chef du Gouvernement Mehdi Jomaa a annoncé que son gouvernement étudie déjà les offres des différentes compagnies de fôrage du gaz de schiste. Il a assuré que ce gaz est une ressource naturelle qui peut rapporter gros au pays et que les critiques n'arrêteront pas ce projet.
Et, une mauvaise nouvelle pour les citoyens américains.
(source : Actualités-news-environement.com)
eau pollution Eau - Pollution de l'eau - Pollution de la mer - Sécheresse | |||
90% des cours d’eau urbains contaminés par les pesticides aux Etats-Unis Près de 90% des cours d’eau urbains aux Etats-Unis enregistrent des taux inquiétants de pesticides pour la vie aquatique.
La proportion des cours d’eau urbains aux Etats-Unis enregistrant des taux inquiétants de pesticides pour la vie aquatique est passée à 90%, d’après ce qu’indique une étude sur vingt ans du gouvernement publiée jeudi.
Certains des plus de 220 millions de kilogrammes de pesticides utilisés chaque année aux Etats-Unis sont concentrés à des taux problématiques pour les poissons et les insectes aquatiques, d’après ce que signale le US Geological Survey dans un rapport sur les pesticides pour la période 1992-2011.
Les niveaux dépassent cependant rarement les standards pour la santé humaine.
« Nous en sommes à un niveau où nous disons, ‘OK ces taux comparés à une référence indiquent que plus d’évaluations doivent être menées’ » a déclaré Wesley Stone, un hydrologue du Geological Survey et principal auteur de l’étude.
Entre 2002 et 2011, 90% des cours d’eau urbains enregistrent un pesticide ou plus dépassant un standard pour la vie aquatique défini par l’Agence américaine pour la Protection Environnementale. Ce pourcentage était de 53% pour la période 1992-2001.
Wesley Stone a déclaré que l’utilisation croissante des insecticides dans les villes était la principale raison pour laquelle davantage de cours d’eau urbains enregistrent des taux croissants de pesticides.
Pour les cours d’eau et les fleuves drainant les champs agricoles, la proportion dépassant les standards de l’EPA était de 61% entre 2002 et 2011 contre 69% la décennie précédente.
La proportion de cours d’eau dans les zones à usage mixe comptant un pesticide ou plus dépassant les standards était de 46% pour la période 2002-2011.
Le potentiel de dommages pour la vie aquatique est potentiellement sous-estimé dans la mesure où le manque de ressources a impliqué que les chercheurs ne pouvaient surveiller que la moitié des plus de 400 pesticides utilisés par l’agriculture chaque année.
Le rapport a seulement étudié les pesticides qui se dissolvent dans l’eau. Les concentrations de pesticides individuels ont changé depuis 1992 à cause des changements de régulation et de marché et du lancement de nouveaux produits.
Le rapport intervient alors que certains groupes de défense de l’environnement et de consommateurs s’inquiètent de plus en plus de la contamination de l’eau potable par les produits chimiques agricoles.
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Et, que se passe-t-il en Colombie ?
(source :
12/09/2014 / COLOMBIE
Un barrage au cœur d'une guerre entre Farc et armée colombienne
Des militaires dans le village d'Ituango. Photo postée sur Flickr.
Toujours en construction, le barrage Ituango devrait être d’ici 2022 la plus importante source d’électricité de Colombie. Mais les promoteurs de ce projet gigantesque font face sur le terrain à la farouche opposition des Farc implantées dans la région. Une situation chaotique dont les habitants de la zone payent doublement le prix : la perte de leur terre engloutie par la construction en cours et l’insécurité grandissante.
Toujours en construction, le barrage Ituango devrait être d’ici 2022 la plus importante source d’électricité de Colombie. Mais les promoteurs de ce projet gigantesque font face sur le terrain à la farouche opposition des Farc implantées dans la région. Une situation chaotique dont les habitants de la zone payent doublement le prix : la perte de leur terre engloutie par la construction en cours et l’insécurité grandissante.
Le 22 août, une trentaine de locaux s’étaient retrouvés sur une route près du village de Briceno, dans le département d’Antioquia, pour y tenir une réunion concernant la construction du barrage, situé à quelques kilomètres. Des hommes mais aussi des femmes et des enfants, qui se sont soudainement retrouvés au beau milieu d’une fusillade. Ce n’est qu’après quelques minutes que les participants ont pu profité d’une courte accalmie pour prendre la fuite. Mais les tirs ont aussitôt repris.
L’ONG locale Vivos Rios travaille sur les conséquences du projet sur la population. Elle a répertorié plus d’une dizaine d’incidents au cours desquels des locaux se sont retrouvés au milieu de tirs croisés entre l’armée et des groupes paramilitaires.
Situé sur la rivière Cauca, le barrage est construit dans une zone où les Farc sont implantées depuis des années. Les guérilleros contrôlent une grande partie des cultures de coca et ont la main sur différentes activités minières. Autant de trafics mis en péril par ce mega-projet, si bien que le barrage est devenu la cible d’attaques du Front 36, la division de la guérilla la plus active dans le département.
D’idéologie communiste, les Farc sont la principale guérilla impliquée dans le conflit armé avec les autorités colombiennes. Selon les chiffres officiels elles compteraient 8 000 combattants en Colombie. Ce mouvement de guérilla est engagé avec le gouvernement colombien depuis novembre 2012 dans des négociations de paix à la Havane, mais aucun accord de cessez-le-feu n’a pour l’heure été décidé.
La construction du barrage se heurte aussi à l’opposition des populations locales constituées principalement de petits producteurs, souvent contrôlés par des miliciens Farc. À terme près de 4 000 hectares de terres devraient être engloutis. Déjà, des centaines d’habitants ont été contraints de quitter leur village pour se réfugier à Medellin, la capitale de la région.
La rivière Cauca. Photo postée ici.
Militaires à Ituango.
CONTRIBUTEURS
"Ils se tiraient dessus à 200 mètres de là où nous étions"
Isabela Cristina Zuleta était sur place à Briceno lorsque les coups de feu ont retenti. Militante de l’ONG Vivos Rios, elle coordonnait l’assemblée qui se tenait ce jour là.
Robinson David Mazo a été accusé d’être un membre du Front 36. Régulièrement, les opposants au projet sont associés par les autorités à la guérilla Farc. Mais pour Isabela Cristina Zuleta, il s’agit d’une stratégie pour discréditer la lutte des habitants pour le respect des droits humains.
Dans le village d'Ituango. Photo postée ici.
À proximité du barrage d'Ituango. Photo postée ici.
Des militants de l'ONG Rios Vivos.
Vue du village d'Ituango.
Billet écrit avec la collaboration de Ségolène Malterre, journaliste à FRANCE 24.
Et, dans la rubrique, "Le monde est magnifique !" :
(source : France 24)
09/09/2014 / RD CONGO
Avec une centrale hydro-électrique en bois, il change la vie de villageois congolais
La bourgade de Kaseghe, éloignée des grandes villes, n’a pas accès au réseau de distribution d’électricité. Mais c’était sans compter l’ingéniosité de Paluku Kavatsawa, un artisan qui a fabriqué une centrale hydro-électrique en bois. Elle permet aujourd’hui à une cinquantaine de villageois d'être autosuffisant à moindre frais. Ce qui a changé leur vie.
Kaseghe, un village d’environ 2 000 habitants, est situé à 200 kilomètres de Goma, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.
CONTRIBUTEURS
"Grâce à cet artisan, les habitants de Kaseghe ont vu une ampoule s’allumer pour la première fois"
Notre Observateur Umbo Salama journaliste et professeur à Butembo, s’est rendu fin août à Kaseghe où il a rencontré les habitants et l’inventeur du mécanisme.
Des enfants utilisent la machine pour broyer du manioc.
Des travaux communs sont régulièrement entrepris par les habitants eux-mêmes afin d'entretenir la machine.
L’invention de Paluku Kavatsawa rencontre un tel succès à Kaseghe que l’artisan peine à satisfaire les demandes des nombreux habitants de la zone, selon Umbo Salama. Il recherche actuellement des financements pour construire de nouvelles centrales dans d’autres endroits de la localité.
Vous connaissez un projet innovant ? Contactez-nous !
Plusieurs projets innovants ou idées originales ont été relayés récemment par les Observateurs de France 24, vous pourrez les (re)découvrir avec les articles ci-dessous :- Un Togolais invente une imprimante 3D avec des déchets numériques
- Avec des GPS, ils cartographient le Niger dans ses moindres recoins
- Des étudiants iraniens créent un drone qui sauve des vies
- À 11 ans, il réconcilie les hommes et les lions au Kenya
Vous aussi vous avez un voisin qui a créé un objet qui vous a changé la vie ? Vous connaissez quelqu’un dont l’invention mérite d’être connue ? N’hésitez pas à nous contacter sur notre boîte mail à observateurs@france24.com , nous relaierons les idées les plus originales !
Des jeunes de Butembo sur les lieux de la centrale hydro-électrique. Photo Umbo Salama.
Cet article a été rédigé en collaboration avec Alexandre Capron (@alexcapron), journaliste aux Observateurs de FRANCE 24.
Et, une nouvelle d'Ukraine et par rebondissement de Syrie, ce qui expliquerait l'intérêt américain à dégager Assad du pouvoir.
(source : Blog finance)
Propos inquiétants que ceux de Capucine Granier-Deferre lors d’une conférence sur l’Ukraine, organisée dans le cadre de Visa pour l’Image à Perpignan. Laphoto-journaliste a en effet alarmé les personnes présentes dans la salle sur le fait que desmiliciens financés par des oligarques ukrainiens allaient bientôt se fondre dans la nature avec leurs armes.
Des soldats attirés par l’appât du gain, qui pourraient donc offrir leurs « services » à d’autres protagonistes plus « offrants » ou tout simplement se déployer dans le pays et au delà, leurs munitions représentant pour eux tant un butin qu’un formidable « outil de travail » …
Des informations du terrain comme seules peuvent en avoir des journalistes présents sur place, qui peuvent nous glacer le dos quand on connaît l‘impact sur toute la région du Sahel de miliciens armés par le colonel Kadhafi.
Autre élément inquiétant : début août, le nouveau premier ministre de la république populaire autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko indiquait que 150 militaires ukrainiens qui avaient fui sur le territoire de Russie, avaient demandé de rejoindre les rangs de la milice populaire dans l’Est de l’Ukraine. Zakhartchenko avait alors ajouté que les membres de la milice populaire avaient confisqué des systèmes de lancement de missiles Grad, plusieurs chars et véhicules blindés aux militaires ukrainiens qu’ils avaient encerclés.
Précisons enfin que l’oligarque Igor Kolomoïski, gouverneur de la région de Dnepropetrovsk (Ukraine), finance plusieurs bataillons spéciaux chargés de réprimer l’insurrection dans le sud-est de l’Ukraine, dont lebataillon Azov. Poursuivi par la justice russe pour « organisation de meurtres et recours à des moyens et méthodes de guerre illégaux », Igor Kolomoïski est une des personnes les plus riches d’Ukraine, sa fortune étant estimée à 1,8 milliard de dollars selon le magazine Forbes.
Elément notable, Wikipedia nous précise que ledit oligarque est israélo-chyprio-ukrainien, information extrêmement importante quand on sait qu’Israël et Chypre sont intimement liés dans l’exploration commune des champs gaziers off-shore de tamar, Leviathan en méditerranée orientale.
Détail encore explosif concernant cette partie du dossier : le 25 décembre dernier – en pleine trêve des confiseurs – la Syrie a signé avec la Russie un accord pour le moins stratégique sur l’échiquier énergétique mondial. Il s’agit en effet du premier accord de prospection pétrolière et gazière signée par la Syrie dans ses eaux territoriales, alors que suite à de récentes découvertes, ses réserves off-shore sont considérées comme les plus importantes de la Méditerranée. De quoi faire fortement réagir Israël …. partenaire des Etats-Unis et du géant pétrolier US Noble Energy dans cette partie fort convoitée du monde. Nous y reviendrons dans un article dédié.
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 07 septembre 2014
Et, une nouvelle de la russie, toujours selon la même source.
Si l’on en croit le quotidien Kommersant et sous réserve également de la véracité des chiffres donnés par les autorités chinoises, la Russie détiendrait désormais plus de réserves d’or internationales que la Chine.
Selon un article en du 15 août dernier paru dans le quotidien russe, Moscou se situe aujourd’hui en sixième position du classement international, avec 1 095 tonnes. Dépassant au final l’Empire du Milieu dont les réserves d’or n’ont pas évolué par rapport au trimestre dernier, s’élevant à 1 054,1 tonnes.
Tentant ainsi de réduire les risques face à d’éventuelles restrictions sur les opérations en dollars et en euros, la Banque centrale de Russie diminue parallèlement la part de ces monnaies dans ses réserves de change.
Selon le World Gold Council (WGC), durant le deuxième trimestre, la Russie est montée à la sixième place mondiale en termes de réserves d’or. Fin juin 2014, la quantité d’or dans les réserves nationales a ainsi augmenté de 54 tonnes pendant la période comptable pour atteindre 1 094,7 tonnes. Une telle hausse trimestrielle n’avait plus été observée depuis fin 2009.
A noter que la Banque de Russie est l’une des rares banques centrales ayant maintenu sa politique d’accroissement de ses réserves d’or.
Selon le WGC, durant le premier semestre, la Banque du Kazakhstan a augmenté ses placements de 12 tonnes, pour atteindre un total de 155,8 tonnes.
Le Mexique et les Philippines ont quant à eux quelque peu augmenté leurs réserves d’or : les banques centrales de ces pays ayant respectivement acquis 0,2 et 0,8 tonne. Les banques d’USA, Italie, France, Espagne ont pour leur part maintenu leurs réserves d’or au même niveau. Si l’Allemagne a vendu 2,9 tonnes au premier semestre, la Bundesbank reste deuxième du classement avec 3 380 tonnes, derrière les USA.
L’or joue attire les banques centrales de nombreux pays grâce à ses qualités de valeur refuge, les pays cherchant parallèlement à diversifier leurs réserves. Une stratégie qui permet au final d’améliorer la stabilité de la structure des réserves de change.
La hausse des tensions géopolitiques entre les pays occidentaux et la Russie liée à l’épineux dossier ukrainien aura motivé en grande partie la politique menée par les banques centrales.
Il n’en demeure pas moins que ces établissements ne peuvent se permettre d’accumuler sans limite l’or dans leurs réserves, le précieux métal étant moins liquide que les actifs libellés en dollars et en euros.
La plupart des experts estiment également que la majeure partie des réserves russes doit rester dans la monnaie des pays avec lesquels la Russie commerce au niveau international, sous peine de limiter ses échanges internationaux.
Les acteurs du marché s’attendent à ce que la banque centrale augmente à terme la part des monnaies asiatiques, notamment du yuan et du yen. Un processus qui devrait s’accélérer avec l’augmentation des échanges commerciaux avec cette partie du monde et la levée progressive des restrictions sur le commerce en yuans.
Sources : Kommersant, WGC
Elisabeth Studer – 20 août 2014 – www.leblogfinance.com
vv
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