(blog à finir et à corriger)
Avis aux agriculteurs américains, mes chers cinq lecteurs.
(source : le Monde Planète)
Avis aux agriculteurs américains, mes chers cinq lecteurs.
(source : le Monde Planète)
Le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides officiellement reconnu
Le Monde.fr | • Mis à jour le |Par Angela Bolis
C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides.
Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté unprocès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso – retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.
Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.
Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.
UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"
Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.
Lire (édition Abonnés) : "Des agriculteurs victimes de pesticides veulent rompre le silence"
L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides – le texte ne précise pas lesquels. "C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."
EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES
Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.
Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.
Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme – causée par les tiques –, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections – irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.
Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."
Angela Bolis
Et, de la même source, dans la rubrique, "Les pesticides nous tuent et la nature aussi !"
Et, c'est la même en Martinique, c'est pour cela que j'achète pas de bananes des Antilles française.
Normalement, ces deux départements auraient dû être évacués dans leur totalité.
De toute façon, l'utilisation des pesticides qui sont par définition des POISONS finira par nous éradiquer en s'attaquant à la santé du genre humain.
(source : Nature to share)
L’agence de l’eau RMC couvre 25 % du territoire français et 13 000 km de cours d’eau, elle représente 14 millions d’habitants, 20 % de l’activité agricole et industrielle nationale, ce qui la rend relativement représentative du territoire français. Or son constat est irréfutable : alors que la pollution venue des agglomérations diminue grâce à l’amélioration des stations d’épuration, le chantier des pesticides en revanche est en panne : 15 millions d’analyses réalisées régulièrement pendant ces six dernières années le montrent.
Mais, passons à un enterrement en Ukraine. Bref, la vie quotidienne de l'Ukraine !
Par contre, loin du bruit et de la fureur de ce monde schizophrène.
Par contre, un avertissement, arrêter de payer sur le net.
(source : Courrier International)
Et, peut-être une bonne nouvelle en France pour un projet de loi concernant l'obsolescence programmée.
(source : le Monde vous)
vv
Et, de la même source, dans la rubrique, "Les pesticides nous tuent et la nature aussi !"
Guadeloupe : monstre chimique
LE MONDE | • Mis à jour le |Martine Valo
A la Martinique, lundi 15 avril, plus d'une centaine de marins pêcheurs ont manifesté dans les rues de Fort-de-France. En janvier déjà, ils avaient bloqué l'accès du port jusqu'à ce que le gouvernement leur accorde 2 millions d'euros – qu'ils attendent toujours. La contamination due au chlordécone a rendu leurs langoustes impropres à la consommation. A la Guadeloupe, l'exaspération monte pour la même raison. Après avoir pollué les sols, ce pesticide poursuitses dégâts en mer. Une catastrophe écologique qui prend la dimension d'un désastre économique aux Antilles françaises.
"Des pesticides, j'en avale depuis trente ans et je continue de manger mon poisson. Mais mes petits-enfants, qu'est-ce qu'il va se passer pour eux ?",soupire Franck Nétri, pêcheur depuis toujours sur la côte sud-est de la Guadeloupe. A 46 ans, il ne voit pas comment il pourra se reconvertir. Il sait qu'il n'a pas le choix : la zone où la pêche est interdite va encore être étendue. Un arrêté préfectoral de 2010 l'avait fixée à 500 mètres du rivage, elle doit passer à 900 mètres. Les derniers arbitrages en cours avec les experts et la préfecture ne laissent guère de doute.
Le chlordécone est un perturbateur endocrinien avéré, un neurotoxique classé cancérogène possible en 1979. Le littoral est l'ultime territoire contaminé : la molécule est arrivée progressivement dans l'eau des rivières. Vouée à la culturede la banane d'exportation, la région de Basse-Terre est l'épicentre de la pollution au chlordécone. Au fur et à mesure de la contamination, il a fallustopper des élevages de ouassous – la crevette bleue chouchou de la cuisine caribéenne –, et la pêche en eau douce. Il a fallu cesser de consommer le crabe de la mangrove et les poissons d'estuaire. Le nouvel arrêté précisant quelles seront les espèces autorisées, pêchées au large, n'est pas encore paru.
> Lire : "L'épandage aérien de pesticides n'aura plus lieu à la Guadeloupe"(édition Abonnés)
Dans le petit port de pêche de Bananiers – quelques barques à l'ombre d'un bouquet de cocotiers, des casiers en vrac et une colonie de pélicans –, la consternation le dispute à l'amertume. A 10 heures, pourtant, les clients se pressent devant le poisson frétillant. C'est 10 euros le kilo, quelle que soit l'espèce. Contaminée ou non. Les pêcheurs reconnaissent qu'ils jouent au chat et à la souris avec les représentants des affaires maritimes, qui viennent coupersans ménagement les bouées des casiers. "Ils veulent nous foutre à la porte de la mer, laisser la place aux touristes", grincent-ils.
Environ 70 familles vivent de cette activité. "Il n'y a pas d'amélioration possible,déplore Nicolas Diaz, biologiste pour le comité régional des pêches de Guadeloupe : le chlordécone est piégé dans la vase des estuaires, il va êtrelargué à chaque tempête. Il y en a pour des générations !" Depuis le 15 février, la préfecture a promis aux pêcheurs de faire réaliser une étude d'impact économique. Ils attendent surtout un dédommagement.
En 2009, l'Etat avait octroyé 10 000 euros maximum à chaque patron de pêche pour solde de tout compte – ces derniers s'étaient imaginé qu'il s'agissait d'une simple aide d'urgence. Leurs bateaux sont trop modestes pour aller travailler au large et Bruxelles, qui ne souhaite pas voir la puissance de la flotte européenne s'accroître, ne leur permettrait pas, de toute façon, d'acquérir des moteurs plus puissants.
Nombre d'Antillais voient comme un scandale d'Etat ce chlordécone épandu pour lutter contre un charançon amateur de bananes, de 1972 à 1993. L'outre-mer avait obtenu une dérogation spéciale, car la métropole avait officiellement banni cet insecticide en 1990, tandis que les Etats-Unis avaient stoppé net sa production et son utilisation dès 1976. Trop dangereux.
TOUTE LA CHAÎNE ALIMENTAIRE EST CONTAMINÉE
Les agronomes relativisent son impact : les sols des plantations n'avaient-ils pas commencé à se gorger de pesticides dès les années 1950 ? Certes, mais le chlordécone se révèle coriace, sa durée de vie est estimée à sept siècles. Il vafalloir vivre avec ce "monstre chimique", comme l'avait qualifié Jean-Yves Le Déaut, député PS de Meurthe-et-Moselle, docteur en biochimie et auteur d'un des nombreux rapports sur cette catastrophe.
Avant les rougets barbets, les brochets de mer, les mérous, derniers contaminés, la présence de la molécule a été repérée dans l'eau de source en Martinique en 1999, puis dans les patates douces, les ignames, le manioc. Mais paradoxalement pas dans les bananes. Depuis, on découvre, analyse après analyse que le chlordécone a contaminé toute la chaîne alimentaire, y compris la viande des bovins et des poules – avec une concentration élevée dans les œufs. Le gibier local, la tourterelle à queue carrée et la grive à pieds jaunes, est touché. On voit mal comment le cochon élevé sous le manguier y échapperait. Chaque fois qu'on la cherche, on la trouve. Même dans le lait maternel.
Les familles modestes qui tirent une partie de leurs revenus de la vente informelle ou du troc des produits de leur jardin ont vu leur mode de vie bouleversé. Après deux années de diagnostic pour délimiter les zones les plus contaminées, l'équipe chargée du programme Jardins familiaux (JAFA) mène depuis 2009 une intense campagne d'information. Messages à la télévision et à la radio, séances théâtrales et "manifestations ludiques et didactiques" se multiplient. Ses membres sont allés rencontrer plus de 10 000 familles chez elles. "On leur dit de ne plus planter de tubercules ni de racines, d'en mangermoins. On leur répète qu'ils peuvent cultiver des tomates, des fruits, mais ils ont toujours des doutes", résume Johann Agrapart, un des piliers de l'association.
Le choix d'un modèle intensif largement subventionné de production de bananes destinées à l'exportation a fait de Karukera ("l'Ile aux belles eaux", l'ancien nom de la Guadeloupe) un laboratoire grandeur nature d'une pollution diffuse. Malgré la mobilisation de plusieurs organismes publics de recherche, il ne se dégage aucune solution réparatrice pour la terre et l'eau.
SURRISQUE DE CANCER SIGNIFICATIF
Luc Multigner travaille, lui, sur les effets de l'organochloré sur la santé des populations. Médecin épidémiologiste à l'Inserm, il coordonne une équipe de chercheurs qui a commencé par se préoccuper, en 2002, de la fertilité des travailleurs des bananeraies – sans conclure à un effet manifeste. Sur la fréquence des cancers de la prostate en revanche, les chercheurs ont mis au jour un surrisque significatif lié à une exposition chronique.
Puis ils ont examiné une cohorte de 1 042 femmes et leurs enfants exposés au pesticide in utero. Avec un réseau international de scientifiques, cette équipe a étudié le développement de 153 de ces nourrissons âgés de 7 mois. Les conclusions publiées dans la revue Environmental Research en 2012 sont alarmantes : retard du développement psychomoteur, moindre appétence visuelle pour la nouveauté, réduction de la vitesse d'acquisition de la mémoire visuelle...
Une deuxième série de tests à l'âge de 18 mois a confirmé un retard de la motricité fine de la part des garçons de la cohorte, selon les résultats publiés en janvier par NeuroToxicology. Cette enquête nommée "Timoun" (enfant en créole) a fait beaucoup de bruit aux Antilles. Mais à Paris ?
Dans son bureau de l'université Antilles-Guyane, Luc Multigner attrape un vieux fascicule sur une étagère. "C'est le rapport d'Alain Kermarrec sur la contamination de la faune et de la flore de Guadeloupe. Métaux lourds, organochlorés... tout y est. Il date de 1980 et avait été envoyé entre autres au ministère de l'environnement." Pourquoi personne n'a-t-il entendu l'alerte ? En 2007, quatre associations et la Confédération paysanne ont déposé une plainte. Après quelques rebondissements judiciaires, une procédure est en cours au pôle santé du tribunal de Paris.
"ÇA VA DURER"
Ce dernier a mandaté Luc Multigner et le toxicologue Jean-François Narbonnecomme experts dans cette affaire. L'épidémiologiste, qui doit rendre son mémoire en juin, a d'autres projets d'études sur la santé des enfants, les hépatites, le cancer de la prostate et celui du sein... "Le problème n'est peut-être pas de la même ampleur que la catastrophe de Fukushima, mais il est comparable dans sa complexité, analyse-t-il. Ce n'est pas une crise qu'on peutgérer, résoudre, pour passer ensuite à autre chose. Non, ça va durer."
S'il a tardé à faire face, l'Etat ne nie pas ses responsabilités. Plusieurs ministères ont concentré leurs actions dans deux plans gouvernementaux et engagé 33 millions d'euros lors de la première période de 2008 à 2010. Ces financements ont permis de mettre en place nombre de recherches, de publications, d'analyses, de contrôles des denrées alimentaires. Le deuxième plan chlordécone court jusqu'à fin 2013, mais rien ne dit qu'il sera suivi d'un troisième. La tentation des autorités est de faire rentrer la catastrophe antillaise dans le rang des programmes communs nationaux, comme les plans Ecophyto et Santé environnement, sans traitement spécifique.
Quelques associations se battent avec persévérance au nom de la santé des habitants ou de la biodiversité exceptionnelle de l'archipel, sans grande mobilisation de la part de la population, apparemment fataliste. Lassés peut-être, les élus locaux ne se font pas davantage entendre, ou alors pour défendreles intérêts des planteurs. Les Antilles expédient 270 000 tonnes de bananes par an en Europe, c'est la seule véritable filière exportatrice. Quant au ministre de l'outre-mer, Victorin Lurel, qui fut directeur de la chambre d'agriculture de la Guadeloupe, il connaît bien le dossier – mais n'est guère bavard.
- Martine Valo
journaliste Planète
Et, c'est la même en Martinique, c'est pour cela que j'achète pas de bananes des Antilles française.
Normalement, ces deux départements auraient dû être évacués dans leur totalité.
De toute façon, l'utilisation des pesticides qui sont par définition des POISONS finira par nous éradiquer en s'attaquant à la santé du genre humain.
(source : Nature to share)
Ça ne s’arrange pas sur le front des pesticides. La contamination des cours d’eau et des nappes souterraines s’est généralisée en France. L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (RMC) a le courage de le dire : elle en a recensé 150 produits différents dans les près de 3 000 cours d’eau du Sud-Est de la France – majoritairement des herbicides –, soit à peu près autant tous les ans depuis 2008.
« Non seulement leur nombre reste stable, mais les concentrations ne faiblissent pas non plus, souligne Martin Guespereau, directeur général de cet établissement public. Leurs taux atteignent parfois jusqu’à 200 fois la norme de l’eau potable. Je veux insister sur ce constat inquiétant. »
L’agence de l’eau RMC couvre 25 % du territoire français et 13 000 km de cours d’eau, elle représente 14 millions d’habitants, 20 % de l’activité agricole et industrielle nationale, ce qui la rend relativement représentative du territoire français. Or son constat est irréfutable : alors que la pollution venue des agglomérations diminue grâce à l’amélioration des stations d’épuration, le chantier des pesticides en revanche est en panne : 15 millions d’analyses réalisées régulièrement pendant ces six dernières années le montrent.
36 PESTICIDES INTERDITS
Mais il y a pire : dans un quart des analyses, on retrouve des substances prohibées, pour certaines depuis dix ans. Sur cette palette de pesticides, l’agence en a identifié 36 interdits depuis au moins 2008. Et il apparaît clairement qu’il ne s’agit pas de quelques traces persistantes, mais bien d’utilisations renouvelées. Les prélèvements effectués six à douze fois par an indiquent en effet des pics au moment des épandages d’herbicides.
Les concentrations records de terbuthylazine, de simazine et d’atrazine correspondent systématiquement à la saison de traitement des vignobles et des grandes cultures. Dans certaines stations des zones viticoles du Beaujolais et de Bourgogne, ainsi que du Languedoc-Roussillon, ces substances sont présentes dans plus de la moitié de leurs analyses.
On trouve en particulier du glyphosate dans les trois quarts des rivières du Sud-Est ! Pas étonnant puisqu’il s’agit du principe actif du Roundup, un produit-phare en tête des ventes de pesticides dans les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse où il s’en vend… plus de 4 000 tonnes par an.
Le sous-sol n’échappe pas à la contamination. Ces six dernières années, les pesticides ont rendu 58 nappes souterraines impropres à la fourniture d’eau potable. Principal accusé cette fois : l’atrazine pourtant interdite depuis 2003.
Or rappelle Martin Guespereau : « Les herbicides continuent leur vie dans les cours d’eau, où ils ont un effet dévastateur sur les petits invertébrés et la flore aquatique. Ils sont donc dévastateurs pour les fonds de rivière qui ne peuvent plus remplir leur rôle de filtre vis-à-vis de la pollution. Ces phytosanitaires peuvent en outre générer des proliférations de bactéries toxiques, » alerte-t-il.
DÉSÉQUILIBRES BIOLOGIQUES
Les pesticides sont les principaux responsables du déclassement des cours d’eau dans ce vaste secteur du Sud-Est, juste avant l’altération physique des cours d’eau. Lorsqu’une rivière perd son régime naturel, lorsque ses rives sont bétonnées, lorsqu’elle est coupée par de multiples ouvrages et que son débit pâtit d’importants prélèvements hydroliques, la vie de la faune et de la flore est perturbée. Non seulement ces déséquilibres biologiques apparaissent dans 60 % des cas, selon l’agence, mais la défiguration des lits de rivière aggrave les inondations.
Les comparaisons avec les autres régions françaises sont difficiles, car l’agence RMC est la seule à faire preuve d’autant de transparence. Cette dernière estime cependant que, selon les critères de la directive-cadre européenne sur l’eau de 2000, la moitié de ses cours d’eau peut être considérée comme en « bon état écologique ».
Globalement, 16 % d’entre eux ont progressé en quatre ans. Les poissons sont partiellement de retour dans l’axe rhodanien, notamment des jeunes anguilles. Il y a moins de rivières classées « médiocres » qu’en 2008, mais la catégorie « très bon état » reste bien peu fournie.
Comme il serait dommage de ne pas saluer les efforts accomplis, au risque de décourager tous les acteurs, l’agence RMC lance un label « Rivière en bon état » que les élus locaux ne manqueront pas d’installer au bord de leurs routes à partir du printemps 2015. Si la qualité de leurs rus et torrents le mérite et maintient au moins trois années consécutives."
Mais, passons à un enterrement en Ukraine. Bref, la vie quotidienne de l'Ukraine !
World Jewish Congress urges #Ukraine Orthodox Church to stop its glorification & rehabilitation of Nazism
Par contre, loin du bruit et de la fureur de ce monde schizophrène.
Eigg : l’île verte, autonome en énergie !
L’île d’Eigg est située au large de la côte ouest de l’Écosse. Cette petite île d’une centaine d’âmes, est devenue au fils des années autonome et auto-suffisante en énergie, grâce à la volonté de ses habitants. Cette démarche verte s’inscrit dans la lignée de tout un pays.
Au début des années 2000, l’Écosse a décidé d’enclencher un virage écologique. Ce pays s’est fixé des objectifs audacieux en termes énergétiques, qu’il arrive à atteindre et même à surpasser !
AUTRE EXEMPLE : Quéménès, l’île autosuffisante
Ainsi, en 2002 la part des énergies renouvelables représentait 12%, ce chiffre est passé à 40% en 2012 ! Au vu de cette réussite, le pays place aujourd’hui la barre haut avec pour ambition d’atteindre les100% en 2020 ! Tout cela grâce au vent qui ne manque pas en Écosse, mais aussi grâce à un parcd’éoliennes extrêmement performantes et une ferme houlomotrice importante (qui utilise les vagues pour créer de l’énergie).
L’île d’Eigg va même plus loin dans sa démarche écologique et durable puisque cette île est totalement auto-suffisante énergétiquement ! Cette volonté tient principalement à ses habitants qui ont acheté l’île en commun à la fin des années 90. Ils ont donc ensemble décidé de mettre en place une politique écologique respectueuse de l’environnement.
A DÉCOUVRIR : Diogene : la maison auto suffisante
Pour mener à bien leur ambitieux projet, ils sont servis des éléments caractérisant le climat de l’île : beaucoup de soleil en été, de fortes précipitations et beaucoup de vent en hiver, et la proximité évidente de la mer. Pour devenir auto-suffisants et gérer leur propre système d’énergie, ils ont mis en place 6 éoliennes, de nombreux panneaux solaires et 3 barrages.
Les habitants d’Eigg mettent en place de nombreux autres éco-gestes. Par exemple, le chauffage au bois est largement favorisé, combiné à une isolation performante des lieux d’habitation. La mobilité douce a toute sa place sur l’île, avec l’incitation aux déplacements à pied ou à vélo."
Par contre, un avertissement, arrêter de payer sur le net.
(source : Courrier International)
TECHNOLOGIEShellshock, la faille qui sème la panique
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni mettent en garde contre une faille de sécurité majeure du logiciel Bash. La faille de sécurité, baptisée Shellshock, offre le moyen aux pirates informatiques d'accéder aux systèmes d'exploitation de millions d'ordinateurs.
Logo issu du site openclipart.orgLibre de droits
"Un virus qui pourrait permettre aux pirates informatiques de prendre le contrôle de millions d'appareils, forçant le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour protéger leurs infrastructures importantes",alerte The Independent. "La faille de sécurité, surnommé "Shellshock" a été trouvée dans un logiciel libre nommé Bash, une interface qui permet de piloter les systèmes d'exploitation des ordinateurs fonctionnant sous Mac OS ou Linux, ainsi que des serveurs internet utilisés par des banques, des gouvernements et des militaires" détaille le journal.
Beaucoup de systèmes industriels, des centrales électriques jusqu'aux feux de signalisation, fonctionnent sous le logiciel Bash. Cette faille existe depuis le lancement du logiciel il y a 22 ans, mais elle a été découverte hier, 25 septembre, par les chercheurs de la société informatique américaine Red Hat. "Shellshock" permet aux hackers d'envoyer des commandes vers un ordinateur même sans le statut d'administrateur, leur ouvrant la possiblité d'implanter des virus. Les autorités britanniques ont appelé à éviter les paiements par carte bancaire, car si des banques étaient visées par des attaques, les données pourraient être récupérées.
Selon le magazine américain Wired, les pirates sont déjà en train d'exploiter cette faille pour lancer des attaques. "Il a fallu moins de 24 heures après sa découverte pour que les hackers s'emparent de la faille", affirme le journal. Des experts en sécurité ont déjà détecté que des ordinateurs fonctionnant sous Mac OS ou Linux ont été infiltrés par un code malicieux. Celui-ci lance des attaques par déni de service, c'est-à-dire qu'il rend les sites et les services indisponibles pendant un temps indéterminé. L'attaque est très simple à réaliser, selon le journal, même les hackers débutants s'y mettent. Des correctifs de sécurité ont rapidement été créés mais ils ne permettent pas de se prémunir contre toutes les attaques, précise Wired."
Beaucoup de systèmes industriels, des centrales électriques jusqu'aux feux de signalisation, fonctionnent sous le logiciel Bash. Cette faille existe depuis le lancement du logiciel il y a 22 ans, mais elle a été découverte hier, 25 septembre, par les chercheurs de la société informatique américaine Red Hat. "Shellshock" permet aux hackers d'envoyer des commandes vers un ordinateur même sans le statut d'administrateur, leur ouvrant la possiblité d'implanter des virus. Les autorités britanniques ont appelé à éviter les paiements par carte bancaire, car si des banques étaient visées par des attaques, les données pourraient être récupérées.
Selon le magazine américain Wired, les pirates sont déjà en train d'exploiter cette faille pour lancer des attaques. "Il a fallu moins de 24 heures après sa découverte pour que les hackers s'emparent de la faille", affirme le journal. Des experts en sécurité ont déjà détecté que des ordinateurs fonctionnant sous Mac OS ou Linux ont été infiltrés par un code malicieux. Celui-ci lance des attaques par déni de service, c'est-à-dire qu'il rend les sites et les services indisponibles pendant un temps indéterminé. L'attaque est très simple à réaliser, selon le journal, même les hackers débutants s'y mettent. Des correctifs de sécurité ont rapidement été créés mais ils ne permettent pas de se prémunir contre toutes les attaques, précise Wired."
Et, peut-être une bonne nouvelle en France pour un projet de loi concernant l'obsolescence programmée.
(source : le Monde vous)
L'obsolescence programmée bientôt punie par la loi ?
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
L'obsolescence programmée par les fabricants pourra être punie comme une tromperie « sur la durée de vie du produit intentionnellement raccourcie lors de sa conception » prévoit un amendement écologiste voté vendredi 26 septembre dans le projet de loi sur la transition énergétique.
Cette durée de vie délibérément réduite pourra donc entraîner une peine de prison de deux ans au plus, ainsi qu'une amende de 300 000 euros, au vu des sanctions prévues pour les autres types de tromperies jusqu'alors inscrits dans le code de la consommation.
Lire aussi la note de blog : Quand la panne est programmée par le fabricant
DES « PRATIQUES NÉFASTES POUR L'ENVIRONNEMENT »
« Les produits que nous utilisons dans la vie quotidienne sont trop souvent programmés par le producteur pour ne plus fonctionner après un certain nombre d'utilisations. Ces pratiques sont néfastes pour l'environnement et pèsent sur lepouvoir d'achat des ménages », soulignent les auteurs de l'amendement, Eric Alauzet, Denis Baupin et Cécile Duflot.
Actuellement examiné par une commission spéciale de l'Assemblée nationale, le projet de loi relatif à « la transition énergétique pour la croissance verte » doitêtre discuté en séance publique dès le 1er octobre.
Porté par Ségolène Royal, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, le texte a pour but d'abaisser la consommation d'énergie, deréduire les gaz à effet de serre ou encore de promouvoir des filières renouvelables.
vv
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