(blog à finir et à corriger)
Voici, un sujet de réflexion, mes chers cinq lecteurs.
Que va-t-il se passer, si, l'Europe laisse les djihadhistes européens rentrer après être passer en Syrie et en Irak ?
Simple, il vont porter le djihad au coeur de l'Europe !
Et, pas des actions armées provoqueront un rejet des populations musulmanes européennes ce qui multipliera leur troupe au sein de l'union européenne.
A mon avis, il faut leur retirer leur statut de citoyen et leur interdire le territoire européen en expulsant leur famille de chaque pays européen.
En tout, soyons-en sûr, de retour de Syrie et d'Irak, ils s'organiseront pour tuer des mécréants chez nous. Les mécréants en question......c'est nous.
Et, vu, ce qu'il se passe en Irak, les volontaires vont accueillir et la Turquie les laissera passer.
(source : Le Courrier International)
AFP
Mais, passons.
Je vous propose un autre sujet de réflexion sur les essais des nouveaux produits sur des cobayes humains que cherche à nous imposer l'industrie pharmaceutique.
(source : La Croix)
26/4/04 - 09 H 25 - Mis à jour le 26/4/04 - 15 H 29
vv
Voici, un sujet de réflexion, mes chers cinq lecteurs.
Que va-t-il se passer, si, l'Europe laisse les djihadhistes européens rentrer après être passer en Syrie et en Irak ?
Simple, il vont porter le djihad au coeur de l'Europe !
Et, pas des actions armées provoqueront un rejet des populations musulmanes européennes ce qui multipliera leur troupe au sein de l'union européenne.
A mon avis, il faut leur retirer leur statut de citoyen et leur interdire le territoire européen en expulsant leur famille de chaque pays européen.
En tout, soyons-en sûr, de retour de Syrie et d'Irak, ils s'organiseront pour tuer des mécréants chez nous. Les mécréants en question......c'est nous.
Et, vu, ce qu'il se passe en Irak, les volontaires vont accueillir et la Turquie les laissera passer.
(source : Le Courrier International)
IRAKPourquoi l'armée s'est effondrée
La débandade de l'armée irakienne devant les islamistes de l'Eiil s'explique par le fait que les soldats n'étaient pas prêts à se sacrifier pour un régime corrompu qui a encouragé l'émergence de l'extrémisme.
Un groupe de djihadiste du EIIL dans la province de Nineveh le 11/06/2014 (AFP PHOTO / HO / ISIL)
Comme si l'histoire se répétait. Il y a onze ans et demi, le monde avait assisté avec stupéfaction à l'effondrement de l'armée de Saddam Hussein devant les forces d'invasion américaines. On disait alors que la corruption, les trahisons, les jeux de pouvoir et l'embargo qui avait étouffé le pays pendant plus de dix ans étaient la cause de la débâcle de ce qui passait alors pour l'armée la plus puissante du monde arabe. Il est certain que les soldats irakiens n'avaient pas été prêts à revivre la douloureuse expérience de leur retrait du Koweït [en 1991], ni de se sacrifier pour un régime qui ne donnait pas cher de leurs vies.
Ils avaient préféré se replier devant un ennemi à la puissance de feu mille fois supérieure et aux moyens techniques en avance de dizaines d'années. Or le régime actuel du "nouvel Irak" affirme ne pas être une dictature, mais "démocratiquement élu" et donc d'avoir le soutien d'une majorité de la population. Pourquoi donc l'armée irakienne, à nouveau, s'est effondrée, devant l'avancée cette fois-ci des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (Eiil) ?
Tout opposant était taxé de "terroriste"
La réponse réside dans l'attitude du Premier ministre Nouri Al-Maliki. Quand il était revenu d'Iran sous protection américaine [en 2003], il ne considérait pas qu'il avait remporté une victoire contre le régime de Saddam Hussein, mais contre les sunnites irakiens. Aussi a-t-il eu une attitude de vengeance et n'a eu de cesse de marginaliser les sunnites, voire tout opposant politique, ou encore de les chasser du pays, pour accaparer le pouvoir avec ses alliés les plus proches.
Quand les sunnites ont commencé à s'agiter, il n'a trouvé d'autre réponse à leurs revendications que de les pourchasser et de leur envoyer l'armée. Et quand des régions entières à majorité sunnite ont commencé à contester son pouvoir, il les a assiégées et menacées de les envahir. Ensuite, il n'a pas tardé à jouer la carte du "terrorisme". Tout un chacun qui s'opposait à lui était taxé de "terroriste". Dans le même temps, il a encouragé l'émergence de l'extrémisme afin de justifier son recours à la force.
Il leur a même permis de contrôler certaines régions afin de contraindre les habitants à choisir entre la peste et le choléra, en se présentant comme la seule alternative au règne d'Al-Qaida. Ensuite, il a commis la même erreur que les Américains après leur occupation du pays en 2003. Là où ceux-ci avaient dissous l'armée irakienne, Maliki a dissous les milices dites de la Sahwa [milices tribales sunnites qui combattaient Al-Qaida]. Cette mesure a contribué à unifier les sunnites – modérés et extrémistes confondus – dans une même hostilité à son égard.
L'armée irakienne, une armée d'occupation
Aussi, quand il a envoyé l'armée combattre les djihadistes de l'Eiil, cette armée est apparue [aux habitants] comme une armée d'occupation et non pas comme une armée nationale. La preuve en est que soldats et officiers ont abandonné les zones qu'ils étaient censés défendre comme si ce combat ne les concernait pas et comme si ces zones [à majorité sunnite] ne faisaient pas partie du pays qu'ils devaient défendre. L'Eiil pourrait ne pas rester longtemps dans les régions qu'il contrôle aujourd'hui en Irak.
L'Etat islamique en Irak et au Levant a en effet immédiatement transféré vers la Syrie le matériel militaire tombé entre ses mains. Quant à la lutte coordonnée que Washington appelle de ses vœux, elle semble impossible. Car le seul moyen d'intervention directe des Américains serait les raids aériens, ce qui semble exclu. Quant aux Kurdes, ils n'engageraient leurs forces que pour défendre leur propre région. Et pour ce qui est de l'armée irakienne, elle aura besoin d'un laps de temps non négligeable pour se réorganiser. Que l'Eiil reste ou se retire, ce qui se passe illustre la fragilité du pouvoir irakien, qui ne sait pas gérer les affaires du pays, ni traiter avec toutes les composantes de la société, ni convaincre les citoyens qu'il représente la nation irakienne dans son ensemble."
Ils avaient préféré se replier devant un ennemi à la puissance de feu mille fois supérieure et aux moyens techniques en avance de dizaines d'années. Or le régime actuel du "nouvel Irak" affirme ne pas être une dictature, mais "démocratiquement élu" et donc d'avoir le soutien d'une majorité de la population. Pourquoi donc l'armée irakienne, à nouveau, s'est effondrée, devant l'avancée cette fois-ci des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (Eiil) ?
Tout opposant était taxé de "terroriste"
La réponse réside dans l'attitude du Premier ministre Nouri Al-Maliki. Quand il était revenu d'Iran sous protection américaine [en 2003], il ne considérait pas qu'il avait remporté une victoire contre le régime de Saddam Hussein, mais contre les sunnites irakiens. Aussi a-t-il eu une attitude de vengeance et n'a eu de cesse de marginaliser les sunnites, voire tout opposant politique, ou encore de les chasser du pays, pour accaparer le pouvoir avec ses alliés les plus proches.
Quand les sunnites ont commencé à s'agiter, il n'a trouvé d'autre réponse à leurs revendications que de les pourchasser et de leur envoyer l'armée. Et quand des régions entières à majorité sunnite ont commencé à contester son pouvoir, il les a assiégées et menacées de les envahir. Ensuite, il n'a pas tardé à jouer la carte du "terrorisme". Tout un chacun qui s'opposait à lui était taxé de "terroriste". Dans le même temps, il a encouragé l'émergence de l'extrémisme afin de justifier son recours à la force.
Il leur a même permis de contrôler certaines régions afin de contraindre les habitants à choisir entre la peste et le choléra, en se présentant comme la seule alternative au règne d'Al-Qaida. Ensuite, il a commis la même erreur que les Américains après leur occupation du pays en 2003. Là où ceux-ci avaient dissous l'armée irakienne, Maliki a dissous les milices dites de la Sahwa [milices tribales sunnites qui combattaient Al-Qaida]. Cette mesure a contribué à unifier les sunnites – modérés et extrémistes confondus – dans une même hostilité à son égard.
L'armée irakienne, une armée d'occupation
Aussi, quand il a envoyé l'armée combattre les djihadistes de l'Eiil, cette armée est apparue [aux habitants] comme une armée d'occupation et non pas comme une armée nationale. La preuve en est que soldats et officiers ont abandonné les zones qu'ils étaient censés défendre comme si ce combat ne les concernait pas et comme si ces zones [à majorité sunnite] ne faisaient pas partie du pays qu'ils devaient défendre. L'Eiil pourrait ne pas rester longtemps dans les régions qu'il contrôle aujourd'hui en Irak.
L'Etat islamique en Irak et au Levant a en effet immédiatement transféré vers la Syrie le matériel militaire tombé entre ses mains. Quant à la lutte coordonnée que Washington appelle de ses vœux, elle semble impossible. Car le seul moyen d'intervention directe des Américains serait les raids aériens, ce qui semble exclu. Quant aux Kurdes, ils n'engageraient leurs forces que pour défendre leur propre région. Et pour ce qui est de l'armée irakienne, elle aura besoin d'un laps de temps non négligeable pour se réorganiser. Que l'Eiil reste ou se retire, ce qui se passe illustre la fragilité du pouvoir irakien, qui ne sait pas gérer les affaires du pays, ni traiter avec toutes les composantes de la société, ni convaincre les citoyens qu'il représente la nation irakienne dans son ensemble."
Mais, passons.
Je vous propose un autre sujet de réflexion sur les essais des nouveaux produits sur des cobayes humains que cherche à nous imposer l'industrie pharmaceutique.
(source : La Croix)
Débat autour des essais cliniques
La loi sur les essais de médicaments sur l'homme est examinée lundi 26 avril par les députés. Le sénateur Claude Huriet se dit inquiet
26/4/04 - 09 H 25 - Mis à jour le 26/4/04 - 15 H 29
SUR INTERNET
- La Croix : La loi portant sur les recherches sur l'homme est actuellement en cours de révision. Vous êtes l'auteur de sa première mouture, votée en 1988, et aujourd'hui, vous ne cachez pas votre inquiétude devant les changements proposés...
- Pr Claude Huriet : La loi de 1988 avait un objectif premier, repris dans son intitulé : la "protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales". Elle avait été adoptée précisément parce que les recherches se faisaient sans aucun contrôle, sans consentement, quasiment sans aucun encadrement, bref, dans des conditions inacceptables, à tel point que l'on parlait de "cobayes humains" pour désigner les volontaires. Il fallait donc répondre à la légitime inquiétude du public, mais aussi résoudre une contradiction juridique. En effet, une circulaire de 1975 faisait obligation de procéder à des essais de médicaments sur l'homme avant de les mettre sur le marché, mais, dans le même temps, le code pénal interdisait que l'on porte atteinte à l'intégrité de la personne, si ce n'est pour son propre intérêt. Sous ces deux aspects, protection des personnes et harmonisation de la législation, la loi a, selon moi, parfaitement rempli son office. Mais je crains qu'avec les nouvelles dispositions, les personnes ne soient plus aussi bien protégées .
- Pr Claude Huriet : La loi de 1988 avait un objectif premier, repris dans son intitulé : la "protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales". Elle avait été adoptée précisément parce que les recherches se faisaient sans aucun contrôle, sans consentement, quasiment sans aucun encadrement, bref, dans des conditions inacceptables, à tel point que l'on parlait de "cobayes humains" pour désigner les volontaires. Il fallait donc répondre à la légitime inquiétude du public, mais aussi résoudre une contradiction juridique. En effet, une circulaire de 1975 faisait obligation de procéder à des essais de médicaments sur l'homme avant de les mettre sur le marché, mais, dans le même temps, le code pénal interdisait que l'on porte atteinte à l'intégrité de la personne, si ce n'est pour son propre intérêt. Sous ces deux aspects, protection des personnes et harmonisation de la législation, la loi a, selon moi, parfaitement rempli son office. Mais je crains qu'avec les nouvelles dispositions, les personnes ne soient plus aussi bien protégées .
- Quels changements redoutez-vous ?
- Il y a deux types de recherches : celles qui peuvent présenter un bénéfice pour la personne, dites "avec bénéfice individuel direct" (BID), et les autres, dites "sans BID". Les premières concernent, par exemple, l'essai d'un nouvel antibiotique sur un malade infecté : ce patient peut alors espérer voir son infection régresser plus rapidement. Mais si l'on essaie ce même antibiotique chez un patient non infecté, à seule fin de déterminer la bonne dose à administrer, on est dans le cadre d'une recherche sans bénéfice direct.
J'avais, dans la loi, distingué ces deux démarches et posé des conditions plus restrictives aux recherches sans bénéfice. Celles-ci ne pouvaient notamment pas concerner les personnes hors d'état de donner leur consentement. La nouvelle loi supprime cette distinction et admet le principe que le consentement puisse être donné par une autre personne.
- Pourquoi cela vous inquiète-t-il ?
- Parce que cela constitue d'une certaine manière une instrumentalisation des personnes. Aujourd'hui, par exemple, on ne sait pas à quelles doses il convient de prescrire des médicaments chez des enfants prématurés, car on ne peut pas comparer les réactions de leur organisme avec celles d'un organisme adulte, dont tous les organes sont matures. Faut-il alors faire des recherches de doses chez les prématurés ? Personnellement, cela me choquerait beaucoup ! Autre exemple : Faut-il admettre une recherche sur une personne démente qui n'a rien à en espérer pour son propre cas ? Non, je ne suis pas d'accord pour qu'au nom de l'intérêt de la recherche on repousse des repères aussi fondamentaux.
- Parce que cela constitue d'une certaine manière une instrumentalisation des personnes. Aujourd'hui, par exemple, on ne sait pas à quelles doses il convient de prescrire des médicaments chez des enfants prématurés, car on ne peut pas comparer les réactions de leur organisme avec celles d'un organisme adulte, dont tous les organes sont matures. Faut-il alors faire des recherches de doses chez les prématurés ? Personnellement, cela me choquerait beaucoup ! Autre exemple : Faut-il admettre une recherche sur une personne démente qui n'a rien à en espérer pour son propre cas ? Non, je ne suis pas d'accord pour qu'au nom de l'intérêt de la recherche on repousse des repères aussi fondamentaux.
- La nouvelle loi ne supprime pas tout repère, elle propose qu'une "personne de confiance" puisse consentir à la place de l'intéressé.
- Mais sur quels critères va-t-on choisir cette personne ? En quoi sera-t-elle habilitée à donner un accord à la place de l'intéressé ? Selon moi, il ne s'agit pas d'un garde-fou suffisant. Le recueil du consentement est l'un des piliers de l'éthique et je pense qu'il ne faut pas baisser la garde à cet endroit.
- Les médecins chercheurs pourront vous objecter qu'ils ne se lancent pas dans n'importe quelle recherche...
- Je n'ai pas de suspicion vis-à-vis des médecins - je suis médecin moi-même -, mais l'histoire montre qu'il y a eu des expériences malheureuses. Regardez le scandale du sang contaminé ou le scandale d'Amiens (1). C'est d'ailleurs bien pour mettre fin à certaines dérives et redonner confiance au public que l'on a fait une loi contrôlant la recherche.
- Je n'ai pas de suspicion vis-à-vis des médecins - je suis médecin moi-même -, mais l'histoire montre qu'il y a eu des expériences malheureuses. Regardez le scandale du sang contaminé ou le scandale d'Amiens (1). C'est d'ailleurs bien pour mettre fin à certaines dérives et redonner confiance au public que l'on a fait une loi contrôlant la recherche.
- Il y a aussi les garde-fous que constituent les comités de protection des personnes, qui donnent un avis sur les protocoles de recherche proposés...
- La nouvelle loi donne à ces comités des attributions plus scientifiques que la précédente, avec une fonction d'expertise. Comment, dans ce contexte, les non-professionnels de santé qui participent à ces comités, et qui n'ont pas cette capacité d'expertise, pourront-ils faire entendre leur voix ? Je redoute que, dans ce contexte, le point de vue du malade passe au second plan, que le curseur se déplace davantage du côté des enjeux scientifiques, au détriment de la protection des personnes.
Recueilli par Marianne Gomez
(1) En 1988, un médecin avait fait inhaler, à titre expérimental, un produit hautement toxique à un patient en état de mort cérébrale.
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Une loi va autoriser la recherche sur les patients vulnérables
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Une loi va autoriser la recherche sur les patients vulnérables
La nouvelle loi sur la recherche et les essais de médicaments sur l'homme est examinée lundi 26 avril par les députés en deuxième lecture. Les chercheurs estiment que celles-ci vont relancer la recherche
Le projet sur la santé publique qui arrive demain en deuxième lecture devant les députés comporte la révision du premier texte bioéthique français : la loi de 1988, qui a défini pour la première fois les conditions en vertu desquelles on pouvait faire des essais sur l'homme. La France doit en effet transposer en droit interne une directive européenne définissant les conditions des expérimentations sur l'homme. Elle en a profité pour revoir le dispositif de 1988.
Cette loi distinguait les recherches comportant un bénéfice direct pour celui qui s'y prête (essai d'un nouveau médicament, par exemple) des recherches sans bénéfice (prélèvement d'échantillons sanguins afin de tester une nouvelle méthode diagnostique, par exemple). Ces dernières étaient soumises à des conditions beaucoup plus strictes. La directive européenne supprime cette distinction au profit de la notion de "bénéfice-risque". Un essai clinique ne peut ainsi être entrepris que si "les risques et inconvénients prévisibles ont été pesés au regard du bénéfice individuel pour le sujet participant à l'essai".
Le concepteur de la loi de 1988, l'ancien sénateur Claude Huriet, aujourd'hui président de l'Institut Curie, s'inquiète des nouvelles dispositions. Toute recherche nécessite le recueil préalable du consentement de la personne. Mais, pour certains patients , ce n'est pas possible. Il s'agit notamment des malades en réanimation ou de ceux qui n'ont plus toutes leurs facultés mentales (malades psychiatriques, atteints de maladies neuro-dégénératives…). La loi actuelle empêche qu'ils puissent faire l'objet de recherches sans bénéfice pour leur santé. La future loi ouvre, au contraire, les possibilités de mener des essais sur ces personnes. Claude Huriet redoute notamment que cela n'aboutisse à affaiblir la protection aujourd'hui accordée à ces patients vulnérables .
Marianne Gomez
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REPERES Ce que dit la future loi
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REPERES Ce que dit la future loi
Les recherches sur les patients vulnérables ou incompétents :
- Principes généraux
"Les personnes privées de liberté, les mineurs et les femmes enceintes ne peuvent être sollicités pour des recherches biomédicales [que si] l'importance du bénéfice escompté est de nature à justifier le risque prévisible encouru ou si ces recherches se justifient au regard du bénéfice escompté pour d'autres personnes placées dans la même situation.
"Les personnes privées de liberté, les mineurs et les femmes enceintes ne peuvent être sollicités pour des recherches biomédicales [que si] l'importance du bénéfice escompté est de nature à justifier le risque prévisible encouru ou si ces recherches se justifient au regard du bénéfice escompté pour d'autres personnes placées dans la même situation.
" Les personnes majeures faisant l'objet d'une mesure de protection légale ou hors d'état d'exprimer leur consentement ne peuvent être sollicitées [...] que si des recherches d'efficacité comparable ne peuvent être effectuées sur une autre catégorie de la population et dans les conditions suivantes : soit l'importance du bénéfice escompté est de nature à justifier le risque prévisible encouru ; soit ces recherches se justifient au regard du bénéfice escompté pour d'autres personnes placées dans la même situation."
- Recueil du consentement
Mineurs : "Le consentement est donné par les titulaires de l'autorité parentale."
Majeurs sous tutelle : "L'autorisation est donnée par le représentant légal et si [...] la recherche comporte [...] un risque sérieux d'atteinte à la vie privée ou à l'intégrité du corps humain, par le conseil de famille ou le juge des tutelles."
Majeurs hors d'état de consentir et non placés sous tutelle : "L'autorisation est donnée par la personne de confiance ou à défaut, par la famille, ou à défaut, par un proche de l'intéressé entretenant avec lui des liens étroits et stables." L'avis du juge des tutelles est "nécessairement recueilli" en cas de "risque sérieux".
- Situations d'urgence [NDLR : états de choc traumatiques ou infectieux]
"En cas de recherches à mettre en oeuvre dans des situations d'urgence, seul est sollicité le consentement des membres de la famille ou de la personne de confiance [...]. Le consentement [de l'intéressé] lui est demandé pour la poursuite éventuelle de cette recherche."
vv
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