Salut à ce monde malade et salut au profit qui a remplacé "Dieu"!
Pour une fois, je vais vous conseiller une émission de la chaîne Arte concernant l'eau mise en bouteille. En l'occurrence, il s'agit de Nestlé.
Il est décrit la stratégie de cette multinationale pour contrôler le marché de l'eau, quitte à capter, disons à s'approprier les ressources en eau des populations....pour leur revendre.
Il ne s'agit même pas d'eau de source, il s'agit de l'eau dont les gens s'abreuvent au robinet.
Décidément, toutes ces multinationales de l'agro-alimentaire veulent s'emparer du vivant pour en extraire la substantifique moëlle, "LE PROFIT".
Au Moyen Age, en France, les paysans étaient des serfs attachés à la seigneurie. Ils n'avaient pas le droit de chasser, à part le gibier à plumes, ni couper le bois dans la forêt, à part le petit bois pour se faire la cuisine et se chauffer. Mais, l'accès à l'eau n'a jamais été réglementé.
Au Ghana, l'accès à l'eau potable pompée est payant pour les habitants, et, si, il n'y a pas d'argent, il n'y a pas d'eau.
Nestlé, plus fort que tous, veut mettre cela en pratique dans tous les pays du monde.....à son profit. Et, est en train de faire déréglementer ou faire adopter de nouvelles lois dans ces pays.
Mais, peut-on lui jeter la pierre ?
Eh, bien, non, car Mosanto fait la même avec les graines OGM, éliminant les graines traditionnelles et reprenant les terres des cultivateurs indiens qui se suicident après avoir été ruinés grâce à ses semences.
Où, s'arrêteront-ils ?
Qui les arrêtera ?
En tout cas, pas les gouvernements qui sont complices ou qui laissent faire.
Voilà, le résultat de cette fameuse mondialisation dont ils nous ont rabattus les oreilles. Elle n'était pas mise en place, mais, pour livrer les états à la voracité des multinationales et permettre de tous nous mettre à genoux.
La liberté, internet et tout le blabla, tout ça, c'est un gros cinéma. Pendant que nous nous imaginons avoir plus de liberté à travers la communication internet, ils utilisent ce temps là pour nous enfermer.
Pendant que nous jouons à dénoncer les horreurs ou ce qui nous scandalisent, eux, ils posent les jalons de nos enfermements. Ils nous construiront même les prisons où ils nous enfermeront en échange de notre force de travail, soi-disant pour nous rendre plus libre dans l'un des ses enfermements et surtout pour la transformer en "PROFIT".
Mais, je digresse, revenons plutôt à cette émission.
(source : les Moutons Enragés)
Bien public, gain privé…
De toute façon, dans le grand n'importe quoi, la Grèce continue à être le laboratoire qui déterminera le point de rupture qui jettera le peuple dans la révolte et le niveau de répression nécessaire pour l'amener à se soumettre.
(source : Scoop.it !)
A bientôt.
René.
Pour une fois, je vais vous conseiller une émission de la chaîne Arte concernant l'eau mise en bouteille. En l'occurrence, il s'agit de Nestlé.
Il est décrit la stratégie de cette multinationale pour contrôler le marché de l'eau, quitte à capter, disons à s'approprier les ressources en eau des populations....pour leur revendre.
Il ne s'agit même pas d'eau de source, il s'agit de l'eau dont les gens s'abreuvent au robinet.
Décidément, toutes ces multinationales de l'agro-alimentaire veulent s'emparer du vivant pour en extraire la substantifique moëlle, "LE PROFIT".
Au Moyen Age, en France, les paysans étaient des serfs attachés à la seigneurie. Ils n'avaient pas le droit de chasser, à part le gibier à plumes, ni couper le bois dans la forêt, à part le petit bois pour se faire la cuisine et se chauffer. Mais, l'accès à l'eau n'a jamais été réglementé.
Au Ghana, l'accès à l'eau potable pompée est payant pour les habitants, et, si, il n'y a pas d'argent, il n'y a pas d'eau.
Nestlé, plus fort que tous, veut mettre cela en pratique dans tous les pays du monde.....à son profit. Et, est en train de faire déréglementer ou faire adopter de nouvelles lois dans ces pays.
Mais, peut-on lui jeter la pierre ?
Eh, bien, non, car Mosanto fait la même avec les graines OGM, éliminant les graines traditionnelles et reprenant les terres des cultivateurs indiens qui se suicident après avoir été ruinés grâce à ses semences.
Où, s'arrêteront-ils ?
Qui les arrêtera ?
En tout cas, pas les gouvernements qui sont complices ou qui laissent faire.
Voilà, le résultat de cette fameuse mondialisation dont ils nous ont rabattus les oreilles. Elle n'était pas mise en place, mais, pour livrer les états à la voracité des multinationales et permettre de tous nous mettre à genoux.
La liberté, internet et tout le blabla, tout ça, c'est un gros cinéma. Pendant que nous nous imaginons avoir plus de liberté à travers la communication internet, ils utilisent ce temps là pour nous enfermer.
Pendant que nous jouons à dénoncer les horreurs ou ce qui nous scandalisent, eux, ils posent les jalons de nos enfermements. Ils nous construiront même les prisons où ils nous enfermeront en échange de notre force de travail, soi-disant pour nous rendre plus libre dans l'un des ses enfermements et surtout pour la transformer en "PROFIT".
Mais, je digresse, revenons plutôt à cette émission.
(source : les Moutons Enragés)
Arte : Nestlé et le business de l’eau en bouteille…
10 septembre 2012 | Posté par voltigeur sous Argent et politique, Écologie, environnement et animaux, Manipulation, Réflexion |
Une enquête édifiante sur trois continents qui montre comment la multinationale fait main basse sur les ressources en eau pour les vendre au prix fort.
Sur ARTE, mardi 11 septembre 2012 à 20:50
Rediffusions : 20.09.2012 à 15:00
Réalisateurs : Urs Schnell, Res Gehriger
Une enquête édifiante sur trois continents qui montre comment la multinationale fait main basse sur les ressources en eau pour les vendre au prix fort.
Comment transformer de l’eau en or ? Une entreprise détient la recette : Nestlé, multinationale basée en Suisse, leader mondial de l’agroalimentaire, grâce notamment au commerce de l’eau en bouteille, dont elle possède plus de 70 marques partout dans le monde (Perrier, San Pellegrino, Vittel ou Poland Spring aux États-Unis).
Pour le président du CA, Peter Brabeck, l’eau, fer de lance d’une stratégie planétaire, peut « garantir encore cent quarante ans de vie » à l’entreprise.
Malgré le refus de collaborer opposé par la direction, Res Gehriger et Urs Schnell dévoilent les coulisses de ce marché qui brasse des milliards.
Des États-Unis au Nigeria en passant par le Pakistan, ils explorent les circuits de l’eau en bouteille, mettant en lumière les méthodes parfois expéditives du plus puissant groupe agroalimentaire de la planète.
Ils montrent qu’elles reposent sur une question cruciale, objet dans nombre de pays d’un vide juridique dont les avocats et lobbyistes de la firme savent tirer profit : à qui appartient l’eau ?
Bien public, gains privés
À Fryeburg, dans le Maine, un tribunal a autorisé Nestlé à ouvrir une deuxième station de pompage, alors que les habitants s’étaient mobilisés pour tenter d’empêcher ce qu’ils considèrent comme un pillage de leurs ressources collectives.
Dans la première, installée sur un terrain privé, la multinationale paye dix dollars au propriétaire pour 30 000 litres d’eau… Mais si, aux États-Unis, le groupe s’efforce de se concilier les populations en se montrant « bon voisin » (quitte à leur offrir en bouteilles l’eau qui coule de leurs robinets !), il ne prend pas les mêmes gants avec les villageois démunis du Pakistan.
Ceux qui, dans la région de Lahore, ont demandé par pétition à pouvoir bénéficier de l’eau pompée sur leur nappe phréatique par l’usine Pure Life, filiale de Nestlé, n’ont pas eu de réponse.
Dans le sillage de Res Gehriger, cette enquête minutieuse aux images soignées donne la parole à de très nombreux protagonistes sur trois continents, usagers ou militants, adversaires et partisans de Nestlé. Peter Brabeck lui-même y défend avec vigueur son point de vue (éloquent, comme quand il qualifie d’ »extrémiste » l’idée que l’eau doit rester un bien public), par le biais de ses nombreuses interventions publiques.
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Auteur : ARTE
Article relayé par : kannie pour TerreSacrée
De toute façon, dans le grand n'importe quoi, la Grèce continue à être le laboratoire qui déterminera le point de rupture qui jettera le peuple dans la révolte et le niveau de répression nécessaire pour l'amener à se soumettre.
(source : Scoop.it !)
La
troïka des créanciers de la Grèce a mis dimanche 9 septembre le
gouvernement sous pression pour qu'il boucle un nouveau plan bi-annuel
d'économies, mais du "chemin reste à parcourir" avant qu'un accord ne
soit trouvé afin de maintenir le pays à flot et dans l'euro.
"Nous avons encore du chemin à parcourir, nous n'avons rien bouclé, nous avons eu une discussion générale", a indiqué une source gouvernementale, à l'issue de deux heures de rencontre entre les trois représentants de la troïka UE-BCE-FMI et le ministre des Finances, Yannis Stournaras.
Le paquet de mesures, visant à dégager 11,5 milliards d'économies en 2013 et 2014 "n'a pas été bouclé car la troïka n'a pas accepté la totalité des propositions grecques", a pour sa part affirmé à l'issue d'une réunion des trois alliés du gouvernement de coalition le dirigeant socialiste, Evangélos Vénizélos.
Il a précisé que les divergences portaient notamment sur l'ampleur des coupes prévues dans les retraites et les prestations sociales.
Les Européens doivent comprendre que le peuple grec n'en peut plus", a surenchéri le dirigeant de gauche modérée, Fotis Kouvelis, annonçant une nouvelle réunion pour mercredi des alliés gouvernementaux.
Dans l'attente, une nouvelle rencontre, cette fois avec le Premier ministre, Antonis Samaras, est prévue lundi à la mi-journée pour les membres de la troïka, l'Allemand Matthias Mors, représentant la Commission, son compatriote Klaus Masuch, pour la BCE, et le Danois Poul Thomsen pour le FMI.
Depuis sa formation en juin, le gouvernement peine à boucler ce nouveau tour de vis au vu de l'ampleur des sacrifices imposés et des tiraillement en son sein. Les discussions portent aussi sur l'avenir à plus long terme de la Grèce au sein de la zone euro.
La source gouvernementale a confirmé que la troïka avait "exprimé des réserves" sur certains aspects de l'avant-projet grec, centré sur de nouvelles coupes dans les salaires du public, une compression des budgets sociaux et de santé et des baisses supplémentaires des pensions.
Hausse des recettes fiscales
Partenaires et prêteurs maintiennent aussi la pression pour une répression efficace de la fraude fiscale et "veulent voir une hausse des recettes fiscales", a indiqué un autre haut responsable du gouvernement. L'accélération des privatisations, toujours à la traîne, et la poursuite de la dérégulation du marché du travail restent également des chantiers où la Grèce doit faire ses preuves.
La troïka va rester "assez de temps" à Athènes pour poursuivre les discussions, et doit accompagner la partie grecque à la réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro à Nicosie le 14 septembre, a indiqué la source gouvernementale.
A l'issue de la rencontre, Poul Thomsen s'est limité à saluer une "bonne réunion". "Nous travaillons jour et nuit", a relevé Klaus Masuch.
Mais pour le Premier ministre, le temps presse pour extraire le pays de la dépression où il s'enfonce, avec un recul anticipé du PIB de 7% en 2012, cinquième année de récession, et un quart de sa population active au chômage.
La priorité est un rapport positif de la troïka", seul à même de convaincre les bailleurs de fond de reprendre leur perfusion, avec une tranche vitale de 31,5 milliards de prêts gelée depuis juin et attendue pour cet automne, a lancé samedi Antonis Samaras.
Le gouvernement espère décrocher ce feu vert en octobre, dans la foulée de la présentation du nouveau plan au Parlement. De quoi avoir quelques atouts en main pour faire avancer, lors du sommet européen des 18 et 19 octobre, sa demande d'étaler sur deux ans de plus, soit jusqu'en 2016, l'ajustement budgétaire promis.
Désormais moins prompte à brandir le bâton, la chancelière allemande, Angela Merkel, serait favorable à l'adaptation du programme appliqué à la Grèce, selon le magazine allemand Spiegel. La France, dont le ministre des Finances, Pierre Moscovici, est attendu à Athènes jeudi, lance aussi les même signaux.
Mais il n'est pas certain que ce regain de patience européenne soit partagé par les Grecs, alors que la tension sociale est repartie à la hausse.
"Très bientôt, l'immense majorité du peuple grec va réagir", a prédit samedi le chef de l'opposition, Alexis Tsipras, dont la coalition de gauche radicale Syriza est en pleine forme, tandis que plus de 12.000 manifestants ont battu le pavé à Salonique (nord) pour la rentrée sociale.
"Nous avons encore du chemin à parcourir, nous n'avons rien bouclé, nous avons eu une discussion générale", a indiqué une source gouvernementale, à l'issue de deux heures de rencontre entre les trois représentants de la troïka UE-BCE-FMI et le ministre des Finances, Yannis Stournaras.
Le paquet de mesures, visant à dégager 11,5 milliards d'économies en 2013 et 2014 "n'a pas été bouclé car la troïka n'a pas accepté la totalité des propositions grecques", a pour sa part affirmé à l'issue d'une réunion des trois alliés du gouvernement de coalition le dirigeant socialiste, Evangélos Vénizélos.
Il a précisé que les divergences portaient notamment sur l'ampleur des coupes prévues dans les retraites et les prestations sociales.
Les Européens doivent comprendre que le peuple grec n'en peut plus", a surenchéri le dirigeant de gauche modérée, Fotis Kouvelis, annonçant une nouvelle réunion pour mercredi des alliés gouvernementaux.
Dans l'attente, une nouvelle rencontre, cette fois avec le Premier ministre, Antonis Samaras, est prévue lundi à la mi-journée pour les membres de la troïka, l'Allemand Matthias Mors, représentant la Commission, son compatriote Klaus Masuch, pour la BCE, et le Danois Poul Thomsen pour le FMI.
Depuis sa formation en juin, le gouvernement peine à boucler ce nouveau tour de vis au vu de l'ampleur des sacrifices imposés et des tiraillement en son sein. Les discussions portent aussi sur l'avenir à plus long terme de la Grèce au sein de la zone euro.
La source gouvernementale a confirmé que la troïka avait "exprimé des réserves" sur certains aspects de l'avant-projet grec, centré sur de nouvelles coupes dans les salaires du public, une compression des budgets sociaux et de santé et des baisses supplémentaires des pensions.
Hausse des recettes fiscales
Partenaires et prêteurs maintiennent aussi la pression pour une répression efficace de la fraude fiscale et "veulent voir une hausse des recettes fiscales", a indiqué un autre haut responsable du gouvernement. L'accélération des privatisations, toujours à la traîne, et la poursuite de la dérégulation du marché du travail restent également des chantiers où la Grèce doit faire ses preuves.
La troïka va rester "assez de temps" à Athènes pour poursuivre les discussions, et doit accompagner la partie grecque à la réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro à Nicosie le 14 septembre, a indiqué la source gouvernementale.
A l'issue de la rencontre, Poul Thomsen s'est limité à saluer une "bonne réunion". "Nous travaillons jour et nuit", a relevé Klaus Masuch.
Mais pour le Premier ministre, le temps presse pour extraire le pays de la dépression où il s'enfonce, avec un recul anticipé du PIB de 7% en 2012, cinquième année de récession, et un quart de sa population active au chômage.
La priorité est un rapport positif de la troïka", seul à même de convaincre les bailleurs de fond de reprendre leur perfusion, avec une tranche vitale de 31,5 milliards de prêts gelée depuis juin et attendue pour cet automne, a lancé samedi Antonis Samaras.
Le gouvernement espère décrocher ce feu vert en octobre, dans la foulée de la présentation du nouveau plan au Parlement. De quoi avoir quelques atouts en main pour faire avancer, lors du sommet européen des 18 et 19 octobre, sa demande d'étaler sur deux ans de plus, soit jusqu'en 2016, l'ajustement budgétaire promis.
Désormais moins prompte à brandir le bâton, la chancelière allemande, Angela Merkel, serait favorable à l'adaptation du programme appliqué à la Grèce, selon le magazine allemand Spiegel. La France, dont le ministre des Finances, Pierre Moscovici, est attendu à Athènes jeudi, lance aussi les même signaux.
Mais il n'est pas certain que ce regain de patience européenne soit partagé par les Grecs, alors que la tension sociale est repartie à la hausse.
"Très bientôt, l'immense majorité du peuple grec va réagir", a prédit samedi le chef de l'opposition, Alexis Tsipras, dont la coalition de gauche radicale Syriza est en pleine forme, tandis que plus de 12.000 manifestants ont battu le pavé à Salonique (nord) pour la rentrée sociale.
A bientôt.
René.
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