Salut aux manifestants du 30 septembre contre le plan de rigueur européen que votn voter les députés socialistes. Venez nombreux !
Ah, là, là, cette Syrie dont tout le monde nous rabat les oreilles et dont tout le monde se fout en réalité. Sans parler d'offrir un nouveau pays à l'intégrisme musulman, les bonnes intentions ne semblent que n'être que des bonnes intentions.
D'abord, les armes se font attendre de la part des pays occidentaux, et, surtout les promesses de fonds pour l'aide humanitaire restent en panne.
Pourtant, des Etats-Unis à l'Europe, ce ne sont que déclarations, parfois, tonitruantes comme sait le faire notre ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius.
Alors, qu'est-ce qu'ils veulent réellement ?
Déjà, donner des armes sophistiquées pour descendre les migs syriens. Ouh, là, là !
Dans quelles mains peuvent-elles tomber et sur quel champ d'opération risquent-elles de se retrouver ? Mais, l'aide humanitaire, mes chers cinq lecteurs, au moins, elle, ne risque pas de se retrouver au nord Mali pour nourrir les djihadhistes.
En fait, ça parle, ça parle, mais la volonté n'est pas là.
Finalement, Assad risque encore de durer longtemps, si, même au niveau de ce type d'aide, les biens pensants ne font pas le minimum.
(source : Irin News)
DUBAÏ, 20 septembre 2012 (IRIN) - Peu de crises humanitaires reçoivent
autant d’attention et d’engagement que celle qui touche la Syrie. Les
États, indépendamment du camp qu’ils soutiennent, ont déploré haut et
fort la situation humanitaire désastreuse dans laquelle se trouve le
pays.
Pourtant, comme l’a dit fin juillet le Croissant-Rouge arabe syrien : « Personne ne met réellement la main à la poche et ne joint le geste à la parole ».
Si les fonds récoltés ces dernières semaines ont été plus importants, les appels lancés par les Nations Unies (revus et augmentés plusieurs fois) pour réunir plus de 541 millions de dollars, afin d’aider les Syriens restés dans leur pays et ceux qui se sont réfugiés dans les pays voisins, n’ont été financés qu’à hauteur de 40 pour cent.
D’autres organisations d’aide humanitaire comme Médecins sans Frontières – disposant de voies de financement indépendantes – se sont également plaintes de ce que le manque de fonds limitait leurs opérations.
Selon le service de surveillance financière des Nations Unies, qui enregistre tous les dons signalés, les bailleurs de fonds ont versé 200 millions de dollars supplémentaires en dehors des deux appels des Nations Unies. Les opérations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Syrie, par exemple, ont été financées dans leur intégralité. Ces opérations sont cependant d’une ampleur bien inférieure à celles des Nations Unies.
Alors, pourquoi le financement des opérations des Nations Unies accuse-t-il un tel retard ? (...)"
Eh, oui, mes chers lecteurs, telle est la question, "Pourquoi le financement des opérations des Nations Unis accuse-t-il un tel retard ?"
Surtout que l'hiver est là. Alors, imaginez les souffrances à venir et arrêtez de rêver de liberté pour les sunnites syriens parce que cette liberté risque de se transformer en souffrance pour les autres confessions.
Mais, passons.
Et, pour finir, cet article du journal l'Humanité qui devra donner des idées aux collectivités publics françaises.
Dans le rendu de sa décision, le juge Steven Rares, de la Cour fédérale, estime que ces produits, des titres dérivés adossés à des crédits immobiliers (CDO), étaient essentiellement des "paris sophistiqués" à très haut risque, alors qu'ils étaient présentés par la filiale de Lehman Brothers comme des placements sûrs et aisément convertibles en cash.
Ce sont les fameux crédits immobiliers accordés à des américains insolvables (subprimes) qui ont été mêlés, mélangés, découpés dans des produits financiers ultra-complexes (les CDO), vendus comme sûrs. La malhonnêteté de cette banque est enfin juridiquement reconnue, espérons que d’autres procédures judiciaires pourront faire condamner Goldman Sachs, mais aussi les agences de notations, pour complicité. Car il ne faut pas oublier que c’est à cause de l’incompétence, complicité ou irresponsabilité des Standard & Poor's et autres Moody’s, qui aujourd’hui donnent des leçons aux Etats, et qui ont noté triple A (la meilleure note possible) ces produits pourris, que la catastrophe est arrivée.
La justice australienne a donc donné raison ce vendredi à trois collectivités locales, tête de pont d'une plainte collective contre une filiale de la banque Lehman Brothers, qu'elles accusent de leur avoir vendu des produits d'investissement complexes. Grange Securities, la filiale en question, "a fait preuve de négligence dans ses recommandations et ses conseils" sur les investissements. Grange a adopté une conduite trompeuse lorsqu'elle a fait la promotion de ces CDO auprès des collectivités locales et a violé ses devoirs de conseiller financier, explique la décision de justice. "Pour ces raisons, Grange se doit de compenser les collectivités locales pour leurs pertes résultant de ces investissements", a précisé le juge. Il n'a pas fixé le montant des compensations, précisant que les parties devaient les calculer.
Les trois collectivités, Wingecarribee, Parkes et Swan City, sont la tête de pont d'une action collective qui regroupe 72 collectivités locales, organisations caritatives et religieuses. La banque d'affaires Lehman Brothers a déposé son bilan en septembre 2008, une faillite qui avait précipité la crise financière mondiale.
A bientôt.
René.
Ah, là, là, cette Syrie dont tout le monde nous rabat les oreilles et dont tout le monde se fout en réalité. Sans parler d'offrir un nouveau pays à l'intégrisme musulman, les bonnes intentions ne semblent que n'être que des bonnes intentions.
D'abord, les armes se font attendre de la part des pays occidentaux, et, surtout les promesses de fonds pour l'aide humanitaire restent en panne.
Pourtant, des Etats-Unis à l'Europe, ce ne sont que déclarations, parfois, tonitruantes comme sait le faire notre ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius.
Alors, qu'est-ce qu'ils veulent réellement ?
Déjà, donner des armes sophistiquées pour descendre les migs syriens. Ouh, là, là !
Dans quelles mains peuvent-elles tomber et sur quel champ d'opération risquent-elles de se retrouver ? Mais, l'aide humanitaire, mes chers cinq lecteurs, au moins, elle, ne risque pas de se retrouver au nord Mali pour nourrir les djihadhistes.
En fait, ça parle, ça parle, mais la volonté n'est pas là.
Finalement, Assad risque encore de durer longtemps, si, même au niveau de ce type d'aide, les biens pensants ne font pas le minimum.
(source : Irin News)
Analyse : Pour la Syrie, les bailleurs de fonds ne joignent pas le geste à la parole
Les sanctions : « un outil grossier » | |
« Nous avons besoin de zones de sécurité » | |
« Ils attendent que M. Assad tombe » | |
« Le problème, c’est l’accès » | |
« Déclarations creuses et promesses fallacieuses » |
Pourtant, comme l’a dit fin juillet le Croissant-Rouge arabe syrien : « Personne ne met réellement la main à la poche et ne joint le geste à la parole ».
Si les fonds récoltés ces dernières semaines ont été plus importants, les appels lancés par les Nations Unies (revus et augmentés plusieurs fois) pour réunir plus de 541 millions de dollars, afin d’aider les Syriens restés dans leur pays et ceux qui se sont réfugiés dans les pays voisins, n’ont été financés qu’à hauteur de 40 pour cent.
D’autres organisations d’aide humanitaire comme Médecins sans Frontières – disposant de voies de financement indépendantes – se sont également plaintes de ce que le manque de fonds limitait leurs opérations.
Selon le service de surveillance financière des Nations Unies, qui enregistre tous les dons signalés, les bailleurs de fonds ont versé 200 millions de dollars supplémentaires en dehors des deux appels des Nations Unies. Les opérations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Syrie, par exemple, ont été financées dans leur intégralité. Ces opérations sont cependant d’une ampleur bien inférieure à celles des Nations Unies.
Alors, pourquoi le financement des opérations des Nations Unies accuse-t-il un tel retard ? (...)"
Eh, oui, mes chers lecteurs, telle est la question, "Pourquoi le financement des opérations des Nations Unis accuse-t-il un tel retard ?"
Surtout que l'hiver est là. Alors, imaginez les souffrances à venir et arrêtez de rêver de liberté pour les sunnites syriens parce que cette liberté risque de se transformer en souffrance pour les autres confessions.
Mais, passons.
Et, pour finir, cet article du journal l'Humanité qui devra donner des idées aux collectivités publics françaises.
3 collectivités australiennes gagnent leur procès contre Lehman Brothers
C’est un procès important, qui remonte aux origines de la crise. La banque, bien que disparue aujourd’hui, a été condamnée via sa filiale pour avoir caché dans des produits financiers opaques (CDO) mais vendus comme sûrs, des crédits immobiliers à haut risque.Dans le rendu de sa décision, le juge Steven Rares, de la Cour fédérale, estime que ces produits, des titres dérivés adossés à des crédits immobiliers (CDO), étaient essentiellement des "paris sophistiqués" à très haut risque, alors qu'ils étaient présentés par la filiale de Lehman Brothers comme des placements sûrs et aisément convertibles en cash.
Ce sont les fameux crédits immobiliers accordés à des américains insolvables (subprimes) qui ont été mêlés, mélangés, découpés dans des produits financiers ultra-complexes (les CDO), vendus comme sûrs. La malhonnêteté de cette banque est enfin juridiquement reconnue, espérons que d’autres procédures judiciaires pourront faire condamner Goldman Sachs, mais aussi les agences de notations, pour complicité. Car il ne faut pas oublier que c’est à cause de l’incompétence, complicité ou irresponsabilité des Standard & Poor's et autres Moody’s, qui aujourd’hui donnent des leçons aux Etats, et qui ont noté triple A (la meilleure note possible) ces produits pourris, que la catastrophe est arrivée.
La justice australienne a donc donné raison ce vendredi à trois collectivités locales, tête de pont d'une plainte collective contre une filiale de la banque Lehman Brothers, qu'elles accusent de leur avoir vendu des produits d'investissement complexes. Grange Securities, la filiale en question, "a fait preuve de négligence dans ses recommandations et ses conseils" sur les investissements. Grange a adopté une conduite trompeuse lorsqu'elle a fait la promotion de ces CDO auprès des collectivités locales et a violé ses devoirs de conseiller financier, explique la décision de justice. "Pour ces raisons, Grange se doit de compenser les collectivités locales pour leurs pertes résultant de ces investissements", a précisé le juge. Il n'a pas fixé le montant des compensations, précisant que les parties devaient les calculer.
Les trois collectivités, Wingecarribee, Parkes et Swan City, sont la tête de pont d'une action collective qui regroupe 72 collectivités locales, organisations caritatives et religieuses. La banque d'affaires Lehman Brothers a déposé son bilan en septembre 2008, une faillite qui avait précipité la crise financière mondiale.
A bientôt.
René.
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