Salut à tous les citoyens, la crise va nous coûter cher. A un moment, il faudra retirer notre fric des banques.
Bon, après le plan d'intervention européen, ne reste plus qu'aux agences de notation à s'attaquer aux autres pays de la zone euro. L'effort fait sur la Grèce ne pourra pas être reproduit sur tous. Donc, s'il y une attaque sur le Portugal ou l'Espagne, ou d'autres avec la même menace de faillite, la cagnotte de l'Europe fondra comme neige au soleil et cela deviendra sauve-qui-peut.
En tout cas, sarko protège les banques. Bientôt, elles pourront spéculer sur les dettes souveraines sans prendre aucun risque. Merci, sarko. A moins que cela ne soit Trichet, le président de la Banque Centrale Européenne.
(source : Libération en ligne de ce jour)
"Surtout, il a obtenu une concession forte: la zone euro accepte dorénavant de racheter elle-même de la dette publique de pays en difficulté sur les marchés, via son Fonds de secours financier, afin de soulager les banques qui en détiennent des montants importants. Seule la BCE était chargée jusqu’ici de cette tâche."
Donc, spéculez, spéculez, les contribuables de tout pays sont là pour vous couvrir de l'argent de leurs impôts.
Sans compter que la nouvelle aide européenne ne sauvera rien du tout.
Mais, passons.
(source : le NouvelObs en ligne)
jeudi, 21 juillet 2011
"Libye : où sont passées les armes françaises?
La rumeur courait depuis quelques jours : les armes, que la France dit avoir parachutées début juin aux rebelles libyens du djebel Nefoussa, n'apparaîtraient nulle part sur le champ de bataille. Elles auraient disparu...
Or voilà que le New York Times publie une enquête qui accrédite cette rumeur. L'envoyé spécial du quotidien américain écrit ceci :
"Au cours des deux semaines d'interviews avec des combattants, aucun n'a dit qu'il avait vu les fusils et les mitraillettes que la France dit avoir livrées aux rebelles au printemps. Chaque homme dit que son fusil a été pris sur le champ de bataille. Beaucoup se demandent qui parmi leurs leaders a gardé ou détourné ces armes."
Alors, c'est quoi l'histoire, sarko aurait-il ravitaillé directement les fanatiques de l'aqmi ?
Mais, non, je plaisante, elles doivent être prêtes à utilisation, la question est de savoir où et quand, sans doute pour l'offensive sur Tripoli. Et, encore là, j'offre une excuse aux rebelles.
Mais, passons, le monde est compliqué. Sauf que, en ce qui concerne la crise à venir, comme d'habitude, nous allons payer pour nos chers banquiers et pour les spéculateurs.
Et, en attendant, nos gouvernements veulent sortir des mesures qu'ils ont déjà prévu de détourner.
A quand, enfin, la taxe Tobin.
Au moins, cela sera un début pour nous prouver que nos politiques deviennent honnêtes.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire