samedi 14 août 2010

"Chaque ville est notre ville natale, chacun est notre parent". Proverbe Tamoul. A faire lire à Hortefeux, des fois qu'il ne saurait pas lire le grec.

Salut à vous, consommateurs. Le grand super marché des organes va ouvrir demain. Mais, il est vrai que vous ne l'avez pas attendu pour consommer !

Eh, oui, mes trois chers lecteurs, le grand super marché des organes fonctionne à merveille. Et, il est urgent de le rappeler.
Souvenez-vous de la rumeur qui a couru sur des enfants péruviens à qui les yeux auraient été dérobés en vue de transplantation.
Souvenez-vous de la Moldavie où nombreux furent les personnes à avoir vendu leur rein pour 7000 dollars us et qui se faisaient opérer en Turquie.
Nombreux sont les pauvres à travers le monde qui pousssés par la nécessité vendent un de leurs organes.
Alors, question : "Que greffe-t-on ?"
Réponse : les reins, le coeur, les yeux, le foie.
Pour l'instant, le trafic le plus apparent est celui des reins.
Mais, quant est-il des trafics des autres organes ?
A mon humble avis, ils existent puisque le marché existe et que surtout des hommes sans scrupules pullulent sur notre planète.
Alors, à quand une enquête sérieuse ?
Et, dans l'attente d'un réveil de nos médias, cet article d'Irin News sur la vente de reins en Indonésie.

"INDONÉSIE: Internet facilite le commerce illégal de reins

JAKARTA, 11 janvier 2010- Thomas, 30 ans, a dit que des dettes de plus en plus importantes l’avaient forcé à prendre une décision désespérée : vendre un rein sur Internet pour 300 millions de rupiahs (32 400 dollars).

« Je dois tenter ma chance parce que c’est la seule manière pour moi d’obtenir l’argent pour rembourser mes dettes », a dit à IRIN, par téléphone, Thomas, qui n’a pas souhaité indiquer son nom de famille.

Thomas fait partie des Indonésiens, de plus en plus nombreux, qui mettent leurs reins en vente sur des sites Internet gratuits, pour des raisons de pauvreté et d’endettement.

Une recherche Google révèle que les sites Internet contenant des annonces de « reins à vendre » en langue indonésienne sont de plus en plus nombreux.

(...) D’après une étude menée par le Bureau central des statistiques en mars 2009, 32,5 millions d’Indonésiens, soit plus de 14 pour cent des 230 millions d’habitants du pays, vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Le taux de pauvreté en Indonésie, qui était de 15,4 pour cent en 2008, a ainsi baissé de 1,3 point en 2009, d’après le Bureau.

Craintes de trafics d’organes

D’après des sources officielles, l’ampleur du trafic d’organes en Indonésie n’est pas connue, mais l’apparition du phénomène sur Internet a suscité des inquiétudes au sujet de ce fléau.

Subagyo Partodiharjo, médecin et membre d’une commission parlementaire sur les affaires sanitaires, a dit que certaines annonces en ligne étaient publiées par des trafiquants qui persuadaient des personnes pauvres de vendre leur rein.
Selon lui, ces trafiquants pourraient faire partie de réseaux de commerce illégal d’organes opérant dans les villages.

« Il s’agit clairement de commerce illégal. Ce n’est pas seulement une question de pauvreté, mais également de criminalité », a dit M Partodihardjo à IRIN.

« On a dit aux gens que leurs reins coûtaient cher, et comme ils sont pauvres et endettés, ils sont tentés de les vendre », a-t-il dit.

En vertu de la nouvelle loi indonésienne sur la santé, adoptée en octobre 2009, le commerce d’organes est interdit et les personnes qui se rendent coupables d’un tel crime sont passibles de 10 ans de prison ou d’une amende d’un milliard de roupies.

La loi établit que les transplantations d’organes ne peuvent être pratiquées que dans un but humanitaire.

En 2008, un tribunal de Singapour a condamné deux Indonésiens pour avoir vendu leur rein, une affaire que les médias ont présentée comme la première de ce genre dans l’Etat de Singapour.

D’après M. Partodiharjo, l’interdiction est difficile à appliquer car le trafic d’organes échappe largement à la surveillance.

Questions de santé

« Si l’autre rein est sain, la personne peut vivre normalement tant qu’elle a un mode de vie sain. Mais s’il est mauvais, alors la personne sera en danger », a dit M. Partodiharjo.

(...)Thomas, qui habite la ville de Balikpapan, sur l’île de Bornéo, a dit qu’il recevait beaucoup d’appels téléphoniques de personnes qui voulaient aussi vendre leur rein, et qui lui demandaient s’il avait réussi à vendre le sien.

« On m’a dit que certaines personnes vendaient leur rein pour pas moins de 500 millions de rupiahs », a-t-il dit.

Un problème mondial

(...) D’après l’Organisation mondiale de la santé, la pénurie d’organes est un problème mondial, les receveurs potentiels voyageant à l’étranger pour obtenir des organes, parfois via des transactions commerciales illégales.

En 2005, seulement 10 pour cent des besoins estimés ont été satisfaits. Cette situation a eu pour conséquence une augmentation considérable du commerce illégal de reins au cours des deux dernières années, bien que l’on ne connaisse pas l’ampleur du phénomène des transplantations illégales de reins."

Ben, mon petit bonhomme, y'a un marché à prendre !
Alors, qu'attendent nos chers capitaines d'industries de notre douce France ?
Je vous le dis, moi, il faut être les premiers sur ce créneau qui est en croissance constante. Et, même qu'un jour, on pourra greffer des jambes aux amputés.
Vous comprenez l'immensité des bénéfs à faire, des dividendes à distribuer. Peut-être même que l'on pourrait accéder à la bourse et finir à la tête des sociétés françaises les plus performantes.
Nom d'un petit bouddha en chocolat !
Voilà, sûrement la solution pour résorber le déficit et rembourser notre dette nationale. Car, nous, mes trois chers lecteurs, on ira pas planquer notre chiffre d'affaire dans les paradis fiscaux. On la jouera honnête avec le fisc et avec tout le pognon qu'on lui rapportera, non seulement la dette est payée, mais, en plus, on aura droit à la légion d'honneur.
Quel bonheur !
Mais, attention, il faudra organiser la pénurie pour que les prix de vente ne s'effondrent pas.
Et, si avec ça Sarko ne nous reçoit pas à dîner à la maison, c'est que quelque chose sera pourri dans le royaume de France.
Et, sur ces belle paroles, je vous salue bien.
A bientôt.
rené.

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