mercredi 10 décembre 2008

"Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose". Proverbe Arabe.

Salut aux "terroristes" des lignes de la SNCF. Vous êtes des victimes propitiatoires dont on ne sait quel complot. Courage, la vérité est comme l'oiseau phénix, elle renaît toujours de ses cendres.

Bon, aujourd'hui, nous allons jouer au plan de la relance. Ne vous inquiétez pas, c'est comme un monopoly, il suffit d'avancer case par case.
Donc, je propose un plan sur trois axes :
1) Modernisation de l'outil de production,
2)Grenelle sur l'augmentation des salaires secteur par secteur,
3) Amélioration du pouvoir d'achat pour les plus défavorisés.
Coût total du plan : 170 milliards d'euros, répartis comme suit :
- 100 milliards pour la modernisation de l'outil de production.
- 70 milliards pour l'amélioration du pouvoir d'achat des plus défavorisés.
Le jeu étant, comme nos gouvernants valsent avec les milliards, nous nous accordons de pouvoir le faire virtuellement.
En ce qui concerne la modernisation de l'outil de production, il sera notifié aux entreprises concernées une interdiction de licenciement économique pendant la durée d'amortissement de l'investissement.
Et, là, je vous signale que je fais une fleur aux industriels car je ne parle pas de la durée de vie de l'investissement.
Ensuite, en ce qui concerne le pouvoir d'achat, les dépenses prévisibles peuvent concernées des dispositifs d'aides sociales exceptionnelles. Ainsi qu'un soutien pour les dépôts de dossier en surendettement.
Après, c'est à vous de réfléchir.
Donc, à vos plumes mes trois chers lecteurs. Vous pouvez m'envoyez vos propositions de plan de relance et le meilleur recevra un prix, lui aussi virtuel, du meilleur économiste franchouillard.
Alors, vous en pensez quoi ?
C'est une bonne idée !
J'étais sûr que vous alliez me répondre en ces termes étant donné que je suis votre maître à penser. Cependant, merci quand même.
Par contre, une initiative à saluer de la part de notre président très médiatique, il a appelé à la démission de Robert Mugabe, président-dictateur sanguinaire du Zimbabwe. Il était temps que l'Europe arrête de tergiverser parce que l'ancien président de la République Sud Africaine n'ose pas le pousser à une retraite forcée à cause de son soutien à l'époque en faveur de l'ANC.
Il faut dire que les présidents du Botswana et du Kenya sont les seuls à souhaiter son départ fissa fissa. A part, le révérend Desmond Tutu qui le voue aux gémonies, le silence africain reste sidéral.
Alors, je dis, ce type, il faut s'en débarrasser sans attendre une hypothétique décision de Thabo Mbeki qui entre nous est un vieux rabat joie.
C'est vrai, quoi, laissez les flammes de l'enfer s'ouvrirent sous les fesses du salopard de Robert Mugabe. A mon humble avis, il faudrait l'enfermer dans un château hanté en Ecosse pour que les milliers ou dizaines de milliers de gens qu'il a assassiné viennent le hanter jusqu'à la fin des temps.
Et, paf, dans la gueule à Mugabe !
Mais, en attendant, le peuple crève littéralement.
Bon, ceci dit, la crise économique atteint tous les secteurs de l'économie. Et, pour vous en faire la démonstration, je ferais à nouveau appel aux Nouvelles Calédoniennes. Et, à force de faire appel à ce journal, je me dis parfois, que ferais-je sans lui. Donc :

"Australie : grise mine
Face à la chute des cours des matières premières, les grandes compagnies minières australiennes annoncent des licenciements, des réductions de production, ou des suspensions temporaires de projets.Deux cents licenciements annoncés, jeudi dernier, par Xstrata, et une réduction de la production de la mine de zinc de la rivière Mac Arthur dans les Territoires du Nord. C’est la dernière mauvaise nouvelle qui frappe le secteur minier australien. Un secteur durement touché par la baisse du cours des matières premières. Plusieurs compagnies ont commencé à programmer l’arrêt, temporaire ou définitif, de plusieurs projets, en attendant que la situation s’améliore. L’Australie est le plus gros exportateur de minerai de fer et de charbon au monde. En 2007, les ressources minérales et énergétiques ont représenté 34 % des exportations totales du pays, lui rapportant 74 milliards de dollars australiens (38,7 milliards d’euros). Alors que, l’année dernière, les dirigeants des compagnies minières pouvaient encore se targuer d’accords de vente record avec la Chine, le contexte est devenu morose, les poussant à revoir leur production à la baisse.Le minerai de fer est l’un des plus touchés. « Avec la chute de la demande, les prix seront plus bas lors des prochaines négociations », prévient Peter Arden, analyste de la société de conseil en investissements Ord Minnett. Donc, seule solution pour les grosses sociétés minières : la réduction des coûts de production ou de la production. Le géant Rio Tinto, l’un des plus gros producteurs de minerai de fer au monde, vient d’annoncer qu’il allait fermer provisoirement sa mine Brockman 2, dans la région du Pilbara (Australie de l’Ouest), et réduire sa production de 20 millions de tonnes. Fortescue Metals Group, autre grande compagnie minière locale, a également fait savoir qu’il allait diminuer son activité de 10 %, suivant l’exemple récent du géant brésilien Vale do Rio Doce. Les métaux de base sont eux aussi concernés. Minara Resources, important producteur de nickel, a ainsi dû réduire sa main-d’œuvre. OZ Minerals, deuxième producteur au monde de zinc, a récemment annoncé revoir ses projets d’investissement. Car les cours de ces minéraux ont chuté drastiquement depuis juillet, le nickel en tête, suivi du zinc, et du cuivre.Xstrata vient d’annoncer 200 licenciements et une réductionde la production de la mine de zinc de la rivière Mac Arthur.« Le problème c’est le manque complet de visibilité de la demande pour le premier trimestre 2009 », affirment les analystes du groupe Macquarie. Mais toutefois Peter Arden relativise : « C’est un ralentissement sur le court terme. Mais sur le long terme, ce secteur reste une opportunité. Lorsque la demande reprendra, le prix des matières premières pourrait atteindre de nouveaux sommets ».Pour l’instant cependant, le pays va devoir faire face à une baisse de ses exportations. La crainte de la récession, que l’Australie n’a pas connue depuis vingt ans, secoue le monde financier local. Il y a quelques jours, le ministre des finances, Wayne Swan, a prévenu que la crise internationale aurait un impact « plus important que beaucoup le pensaient » sur la croissance et l’emploi du pays. Xstrata vient d’annoncer 200 licenciements et une réduction de sa production de la mine de zinc de la rivière Mac Arthur dans les Territoires du Nord".

Mais, Xstrata qui lance un projet d'exploitation de minerai de Nickel en Nouvelle Calédonie sur le massif de Koniambo dans le nord ne connaît pas la crise. La société, malgré des problèmes de financement auprès de partenaires banquiers, se déclare prêt à prendre 100% du financement à sa charge. A voir, surtout, si la demande continue à décroître sur une période prolongée.
Mise à part ça, le monde tourne et les banques se portent bien en France.
Sur ce, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

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