Salut aux compagnons du coquelicot, vous n'êtes pas encore fichés comme terroristes, tout simplement parce que vous n'existez que dans ma tête.
Il y a des jours comme ça où l'on peut se demander quelle dérive entraîne notre gouvernement. L'ancien directeur du journal Libération a été arrêté chez lui, menotté devant ses gosses et a subi une fouille au corps et mis à nu dans les locaux de la police.
Notre ministre de l'intérieur s'invente un complot terroriste sur le dos de militants altermondialistes.
Le gouvernement réduit de fait les budgets de l'université, des actions sociales, des hôpitaux. D'un autre côté, la crise aidant, il distribue à tire la rigot l'argent public aux banquiers, aux industriels.
Ces gens-là ne respectent même pas leur part du contrat. Les banques resserrent le crédit, les industriels continuent de licencier.
De son côté, les restaurants du coeur qui distribuent des repas et des colis alimentaires aux plus démunis sont obligés de durcir les conditions d'accueils par manque de financement.
Le président de la république dans une déclaration publique se moque des syndicats en parlant de leur capacité à mobiliser leurs adhérents à l'occasion de mouvement sociaux.
Le ministre chargé de l'éducation propose sérieusement la suppression des maternelles en stigmatisant les éducatrices.
Le gouvernement reprend le contrôle des chaînes de télévision publique et certainement se débarrassera d'une partie d'entre elles.
Et, en faveur de qui ? De Bouygues, Bolloré et compagnie, les amis très chers de notre président.
Bref, on nage carrément dans le délire.
Par contre, au Brésil le gouvernement a décidé de lutter contre la déforestation amazonienne. Des scieries ont été fermées et le service qui est attaché au contrôle de la bonne gouvernance de la forêt n'a pratiquement pas de moyen. Alors, vraie volonté ou poudre aux yeux ?
D'un autre côté, l'effet le plus visible du changement climatique est la désertification. 400 millions de personnes vivent désormais dans des zones en voie de désertification. Eux, ils rêveraient d'avoir une forêt à proximité parce que la forêt signifie l'eau.
Et pendant ce temps en France, le gouvernement fait des économies de bout de chandelle et pratique une politique digne des anciennes directives du FMI. Et, pour faire bonne mesure va mettre en vente les derniers bijoux de famille, SNCF, la poste, EDF.....etc.
Alors que s'il supprimait les niches fiscales, il récupérerait de quoi couvrir la dette publique. Sauf que, sauf que les riches n'aiment pas que l'on touche à leur porte monnaie.
Il y a le feu au lac et le gouvernement se contente de mesurettes en taillant allégrement dans les services publics.
Et, en attendant nos industriels au lieu de se reporter sur des futurs secteurs porteurs comme tout ce qui concerne le changement climatique continuent à traîner leurs guêtres dans des créneaux appelés à disparaître.
Un peu d'imagination que diable !
Et, ce n'est pas en profitant des contrats aidés qu'ils vont casser la baraque.
Bon, je veux bien qu'après la croissance infernale des pays émergents qui nous a coûté trop d'emplois, ils soient un peu frileux.
Mais, que diable, nous ne sommes pas les seuls à en subir les conséquences. Actuellement, le prix des matières premières dégringolent comme le baril de pétrole à moins de 50 dollars alors qu'il était monté à 150 dollars. Le riz suite à de bonnes récolte a accusé lui aussi une descente.
Sauf que de tout cela, nous les consommateurs de base, on en voit pas les répercutions sur les prix dans les rayons.
Est-ce que nos grands distributeurs seraient-ils en train de faire sur notre dos de supers bénéfices ?
La vie est trop chère pour tous et partout dans le monde. On vit déjà à la dure et je n'ai qu'à regarder le panier de la ménagère pour m'apercevoir qu'il est de moins en moins plein. Même en Chine où la demande internationale a boosté la croissance, des usines ferment jetant à la rue des travailleurs sans aucune indemnité de licenciement. Pourtant, le gouvernement chinois se revendique communiste.
Nous, heureusement, nous vivons en régime démocratique. Ce qui veux dire que nous sommes un plus avancé. Avec ça, on est bien.
Bon, voilà, c'est tout ce que je voulais vous dire pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.
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