mardi 11 mars 2008

"La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal". Confucius

Salut mon coeur, comment vas-tu. Te souviens-tu de ces horribles moments où nous nous sommes déchirés ? Appelle-moi !

Comment vous dire ? Comment vous dire qu'il nous reste encore des paysages d'une beauté à vous couper le souffle.
Comment vous dire qu'elle n'a d'éternité que ce que l'on en fait.
Même, si nous, nous n'en avons un aperçu qu'à travers des reportages ou des images, notre monde reste encore quelque chose de merveilleux.
Alors, pourquoi sur ce monde merveilleux n'arrivons-nous pas à mettre en place une société idéale qui se rapprocherait de la beauté du monde ?
Parce que nos sociétés sont trop matérialistes et que nous segmentons la beauté en tranches d'accession au profit ?
Sûrement, puisque nous ne nous posons pas la question en terme de conservation de notre patrimoine humanitaire.
La beauté n'est pas seulement accessible à de vieux sages ou à des dépliants touristiques. Elle nous est accessible à tous, si la société donne à tous le moyen d'y accéder.
Et, pour vous en faire comprendre les enjeux, je vous soumets ce texte sans prétention.

Un autre monde

Sur la plaine, il ne reste rien.
l’homme a balayé ce qui est sauvage
en le noyant sous du béton.

De ce que nous aurions pu connaître
il ne reste qu’une image.

L’image d’un temps d’avant
que l’on montre parfois aux enfants.

Il n’en reste rien
à part nous !

11/02/2008

La course aux profits et à l'industrialisation à tout va est comme la course aux armements. Derrière, il ne reste que cendres et mines enterrées pour amputer les paysans.
Parce qu'entre-nous, avez-vous sérieusement pensé que la course aux armements a pris fin avec la politique des blocs. Que nenni, mes compagnons, la course continue, plus en loucedé parce que les médias en parlent moins.
Bien qu'entre-nous, on puisse se demander de quoi parlent les médias ?
Car, il paraît que l'idée de priver les chaînes publiques de publicité viendraient en direct de TF1, qui en perte de vitesse trouve là un moyen de redorer son blason.
Après, notre président ne pourra plus dire que sa politique n'est pas inspiré directement par les intérêts privés et surtout partisans.
Mais, me direz-vous, il y a longtemps que l'on s'en doutait.
Bouygues, Bolloré, Bolloré, Bouygues ou le ranch des deux B. Et, le bétail qui y broutent est l'ensemble des nous autres, les citoyens de ce pays verdoyant.
En parlant de verdoyance, comment vont faire nos agriculteurs industriels pour faire pousser les céréales propres au bio carburant ? Il me semble que la sécheresse est annoncée en France. Vont-t-ils continuer à arroser à tout va ?
Ne serait-ce pas le rôle du gouvernement à les obliger à respecter les nappes phréatiques ?
A moins qu'on ait pas besoin d'eau. Ce qui serait nouveau sous le soleil de la Provence. Car, si l'on continue à assécher les nappes, c'est jusque dans le nord de la France que les céréales des pays du sud devront remonter. Des céréales moins consommatrices d'eau.
Alors, au lieu de mettre en place une nouvelle industrie de bio-carburant qui risque de ne plus avoir d'avenir localement dans les vingt ans qui viennent, ne devrait-on pas réfléchir dès maintenant à ce qui devrait être fait pour la préservation de ce que nous avons encore ?
C'est une question.
Mais, le profit, le profit qui abolit la morale et soustrait l'éthique à la vie est maître en ce monde.
D'ailleurs, en parlant de profit, je dédie cet autre texte sans prétention au système bancaire en général et à ma banque en particulier.

Tireur d’élite

Pourquoi vises-tu la vie
en t’attaquant à l’essentiel
qui fait la vie des gens.

Rien ne t’attendris
même pas les pleurs d’un enfant.

Tu attends tapis dans la lumière
la faute qui te livreras
pantelantes de futures victimes.

Ainsi, tu pourras les traquer
jusqu’à ce que le dénuement
les réduise à merci.

Et, prendre leur maison
le peu qu’elles possèdent
les séparer de leurs enfants.

Bien à l’abri derrière des murs
où brille au frontispice
ce mot détesté “Banque”,
tu te nourris du malheur d’autrui.

09/03/2008

Marrant, non ?
Eh, oui, pourquoi, la poésie ne se contenterait que de parler d'amour ou de mental enfermé dans la prison de la vie.
La réalité est là pour nous rappeler que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Alors, pourquoi ne pourrait-on pas écrire sur ce qui fait la vie des gens.
Se cantonner à faire du joli dans les textes ou parler de Marie sans parler de son environnement ne peut mettre du baume au coeur. C'est simplement situer la poésie dans une dimension où elle est détachée de la réalité de chacun d'entre nous. En cela, elle se réserve pour une élite.
Et, l'élitisme est la négation de la cohérence du corps social.
Qu'en pensez-vous ?
Rien ! Vous êtes sûrs ?
Alors, réfléchissez encore un peu et pendant ce temps, je tenterais de comprendre comment je peux rejoindre l'exo planète la plus proche de la terre.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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