jeudi 13 mars 2008

"Quand un serpent te voue de l'affection, fais-en un collier et porte-le autour du cou". Proverbe arabe.

Salut à toutes les victimes de Mosantos. Le silence assourdissant finira un jour par être pulvériser.

Bon, aujourd'hui, je suis d'une humeur stable, aussi, nous allons
commencer par une poésie d'un poète algérien. Si, vous voulez le lire en entier, allez sur blog dimension, demandez mon blog, la lettre à la tribu et vous trouverez le poème de Hiziya. A le lire, c'est comme si du miel vous coulait d'entre les lèvres.

Poème de Hiziya

Amis, consolez-moi; je viens de perdre la reine des belles.
Elle repose sous terre. Un feu ardent brûle en moi !
Ma souffrance est extrême.
Mon coeur s'en est allé, avec la svelte Hiziya.hélas !
Plus jamais je ne jouirai de sa compagnie.
Finis les doux moments,où, comme au printemps, les fleurs des prairies, nous étions heureux.
Que la vie avait pour nous de douceurs !
Telle une ombre, la jeune gazelle a disparu, en dépit de moi !
Lorsqu'elle marchait, droit devant elle, ma bien-aimée était admirée par tous.
Telle le bey du camp qui s'avance un cimeterre à la ceinture.
Entouré de soldats et suivi de cavaliers qui sont venus à sa rencontre,
pour lui remettre chacun un présent;
Armé d'un sabre d'Inde, il lui suffit de faire un geste de la main,
pour partager une barre de fer, ou fendre un roc.
Il a tué un grand nombre d'hommes, ennemis du bien.
Orgueilleux et superbe, il s'avance fièrement.
C'est assez glorifier le bey !
Dis-nous, chanteur, dans une nouvelle chanson les louanges de la fille d'Ahmad benal-Bey.

Ce poème a été écrit par Ould Seghir au mois de l'Aid El-Kebir en 1878 - 1295 de l'Hégire -

Je vous l'avais dit hier, il reste quelque chose de la beauté du monde. Et, que cela nous vienne d'un poète arabisant est le signe qu'Al Quaïda ne l'emportera jamais sur l'esprit.
Du coup, mon humeur monte et la joie éclate dans mon coeur.
Par contre, mon côté sombre m'a mis un rêve ou un cauchemar dans la tête cette nuit.
J'étais l'épée de dieu chargée nettoyer les mécréants. Les douze cavaliers de l'apocalypse à moi tout seul.
Donc, je dirige mon épée et je dis, plus de Pachtouns, ils sont trop intégristes. Pan, le peuple pachtoun disparaît.
Ensuite, je dirige mon épée vers l'Indonésie parce qu'ils colonisent les papous. Pan, plus d'indonésiens.
Les chinois font chier avec la hausse des matières premières. Pan, plus de chinois.
Les amerlocks font chier avec leur intégrisme protestant. Pan, plus d'américains.
Et, ainsi de suite. Je nettoie tellement bien que de fait, il ne reste plus d'êtres humains.
Alors, je me dis, les moustiques font chier, ils amènent le paludisme. Pan, plus de moustiques. Après, je passe aux araignées. Pan, plus d'araignées.
Finalement, je fais tant et tant, que les insectes sont éradiqués.
Alors, de mon oeil unique, unique parce qu'en fait en avoir deux étant un luxe, j'en ai supprimé un, je scrute la planète.
Rien, plus rien. Il ne reste plus rien. J'ai tellement tout bien nettoyé que je me retrouve tout seul !
Bon, alors, là, j'avoue, j'ai flippé grave.
Je voulais bien être l'épée de dieu, les douze cavaliers de l'apocalypse à moi tout seul, mais, si il n'y avait plus de boulot, j'étais parti pour me faire chier grave.
Alors, je me suis donné un coup d'épée et je me suis éradiqué. Voilà ! Fin du rêve.
Par contre, ce matin quand je me suis réveillé, j'étais en pleine forme. Allez savoir pourquoi ?
Une autre chose. Ah, oui, vous connaissez sans doute le trait d'esprit chinois, le sage désigne la lune et l'idiot regarde le doigt. Eh, bien, dans le même esprit, un pote sénégalais m'a raconté celle-ci.
Un dévot louait le Seigneur, "Dieu soit loué !"
L'idiot demanda, "Ah, bon ! Combien, il coûte ?"
Euh, je sens que vous êtes pas convaincu. Ça m'apprendra sans doute à vous faire partager un brin d'humour.
En tout cas, je vous souhaite bien le bonjour chez vous. Et, n'oubliez pas lorsque vous baisez votre femme, pensez à son plaisir à elle plutôt qu'au votre.
Sur ce, salut.
René.

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