(Le propriétaire de SFR, patrick drahi, israélien de nationalité est également propriétaire de la chaîne de télévision israélienne d'extrême droite I24 qui soutient le génocide à Gaza. Vous avez une liberté, celle de choisir. note de rené)
SFR continue à perdre des abonnés, voici les opérateurs qui en profitent
Au deuxième trimestre, le deuxième opérateur télécom français a perdu 17 000 clients dans le fixe et autant dans le mobile. En attendant sa probable mise en vente, Orange et Bouygues profitent de cette hémorragie pour conquérir de nouveaux abonnés.
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L’embellie n’aura été que de courte durée. Alors qu’au premier trimestre, SFR avait stoppé la fuite de ses abonnés et en gagnait même de nouveaux dans le mobile, le deuxième opérateur télécom français replonge dans le rouge. Au deuxième trimestre, la filiale d’Altice France a perdu 17 000 abonnés dans le fixe et autant dans le mobile.
Si SFR impute une partie de cette fuite à la panne géante subie mi-juin, elle intervient après à la perte de quelque deux millions de clients en trois ans.
Un revers qui fait mauvais genre alors son propriétaire, Patrick Drahi s’apprêterait à vendre le principal joyau de sa couronne pour éponger le colossal endettement d’Altice (24 milliards d’euros).
La mariée ne sera pas plus belle
Ses efforts de rendre la mariée plus belle sont douchés par les résultats publiés jeudi 28 août. Le chiffre d'affaires de SFR a diminué de 9,1 % au deuxième trimestre pour s’établir à un peu plus de 2,28 milliards d'euros. C’est la plus forte baisse trimestrielle depuis un an.
Elle porte particulièrement sur les revenus des services mobiles en baisse de 11,3 % sur un an et, à moindre degré, sur les revenus du fixe (- 6,2 %).
Son activité dédiée aux entreprises (SFR Business, SFR Pro) s’en sort un peu mieux avec un chiffre d'affaires en repli de 2 %. Mécaniquement, ces mauvais résultats plombent la rentabilité de l’opérateur. L'Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements) chute de 10,8 % sur un an pour atteindre 801 millions d'euros.
Investissements massifs dans la fibre et la 5G
Altice fait valoir qu’il investit lourdement dans ses infrastructures, soit 3,78 milliards d'euros au deuxième trimestre 2025, contre 496 millions d'euros à la même période de l’an passé. Au 30 juin, SFR comptait 41,1 millions de foyers adressables raccordés à la fibre, soit 500 000 de plus en un trimestre. Son réseau mobile couvre désormais 99,9 % de la population nationale en 4G et 84 % en 5G.
Pour réduire sa dette, le groupe de Patrick Drahi entend aussi céder Infracos au spécialiste américain Phoenix Tower International. Cette « toweco », détenue à parité par SFR et Bougues Telecom, gère les infrastructures mobiles des deux opérateurs.
« La transaction devrait générer un produit brut total d'environ 480 millions d'euros pour SFR et devrait être finalisée d'ici fin 2025 », indique Altice.
Free privilégie la rentabilité
En attendant sa très probable mise en vente de SFR, à qui profite la fuite des abonnés que le marché qualifie de « donneur universel » ? Pas à Free, pour une fois. Alors que l’opérateur de Xavier Niel nous avait habitué à annoncer des records de recrutement, il semble privilégier la rentabilité à la conquête à outrance. Au deuxième trimestre. Sa base d’abonnés reste stable dans le fixe comme dans le mobile.
En revanche, Orange et Bouygues Telecom ont engrangé de nouveaux abonnés. Au premier semestre, l’opérateur historique a gagné 120 000 client dans le mobile et 31 000 dans le fixe tandis que la filiale du groupe Bouygues Telecom recrutait 105 000 abonnés dans le mobile et autant dans le fixe.
Entre promotions et remises, cette stratégie peut affecter les résultats financiers. Orange voit son chiffre d’affaires se contracter de 2,2 % en France. Bouygues Telecom fait mieux avec des revenus en hausse de 3 % sur le semestre mais avec une rentabilité moindre, et un Ebitda en repli de 1,4 point.
Une rentrée sage pour les opérateurs
Ces résultats en demi-teinte pourraient mettre fin à la guerre des prix qui fait rage entre les quatre opérateurs nationaux depuis un an. Ils ont profité de la trêve estivale pour relever discrètement leurs tarifs. Selon le site comparatif Zone ADSL&Fibre, le prix moyen d'un forfait mobile s’est renchéri de plus de 4 % en août.
Cette année, la rentrée scolaire, une période commerciale pourtant cruciale pour les opérateurs, s’annonce sage.
Les habituelles offres alléchante et autres prix cassés pour séduire les parents ou les étudiants se font, pour l’heure, rares.
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