par Mikhail Gamandiy-Egorov
Les pays de l’Alliance-Confédération des États du Sahel, dont le Mali, poursuivent leurs efforts en vue de faire condamner les pratiques ouvertement terroristes du régime kiévien. Cela a été encore une fois rappelé par le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop.
En marge de la Première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, le ministre malien des Affaires étrangères a exprimé ses inquiétudes concernant l’inaction de la communauté internationale face au soutien de l’Ukraine aux groupes terroristes dans le nord du Mali, comme l’indique l’Agence de presse africaine (APA).
En effet, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a une fois de plus insisté sur l’inadmissibilité de la situation, qui touche aussi bien le Mali que toute la région du Sahel. Abdoulaye Diop a également précisé que le Mali, le Burkina Faso et le Niger avaient présenté une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, dénonçant le soutien direct de l’Ukraine aux groupes armés terroristes par le biais de renseignements et de logistique. Pour autant, le ministre des Affaires étrangères du Mali a déploré l’absence de réaction du Conseil de sécurité onusien, malgré la gravité des accusations.
Par ailleurs, un autre point très important a été de nouveau soulevé par le chef de la diplomatie malienne, à savoir la fort probable implication de forces extérieures supplémentaires, laissant entendre que l’Ukraine pourrait être qu’une façade pour d’autres acteurs impliqués.
En termes de perspectives, tout cela rejoint les analyses précédentes d’Observateur Continental, y compris quant au fait que l’Ukraine contemporaine ne représente que de la chair à canon bon marché pour les intérêts des régimes occidentaux. Une chair à canon dont l’implication aux côtés des groupes terroristes, y compris affiliés à des sectes comme Al-Qaïda, ne peut se faire sans l’aval et la participation justement des dits régimes otano-occidentaux.
Une implication aux côtés des terroristes qui d’autant plus ne se limite pas seulement au Mali et à la région du Sahel, mais également à d’autres régions du monde, dont le Moyen-Orient. Le tout au moment où même la propagande occidentale, notamment celle de l’Hexagone, prend fait et cause en faveur des groupes terroristes opérant dans le Sahel. Au passage, les mêmes réseaux terroristes que les dits régimes occidentaux prétendaient activement «combattre».
Quant au Conseil de sécurité onusien dont fait une fois encore référence le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop, tout indique effectivement qu’il n’y a rien à attendre de côté-là. Car malgré la présence en tant que membres permanents des deux principaux défenseurs et promoteurs de l’ordre mondial multipolaire, en l’occurrence de la Russie et de la Chine, les trois autres membres étant justement des régimes occidentaux et parrains principaux du régime terroriste ukrainien.
À ce titre, cela interpelle encore une fois quant à la réforme si nécessaire des structures onusiennes parasitées par les intérêts de la minorité planétaire occidentale, à défaut de quoi les véritables structures internationales du monde contemporain, représentant précisément les intérêts de la majorité globale et non d’une évidente minorité, devraient à terme prendre la relève.
Une chose est sûre, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, en qualité de pays qui ne lésinent pas sur les efforts en vue de vaincre le terrorisme dans la région sahélienne avec le soutien d’alliés dignes de ce nom, resteront déterminés à poursuivre avec succès cet objectif. Quant aux rappels de la diplomatie panafricaine de l’Alliance-Confédération des États du Sahel (AES), ils ne font que remettre à nouveau au grand jour le visage hideux de cette minorité planétaire, arrogante, hypocrite, criminelle et néocoloniale, nommée Occident. Dans tous les cas, le terrorisme sera vaincu. Dans le Sahel, comme à la frontière entre l’Eurasie et l’infime espace occidental.
source : Observateur Continental
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