par Patrice Gibertie
https://hal.science/hal-04778576v1
La production rapide de vaccins à base d’ARN messager (ARNm) a été choisie comme la stratégie la plus adaptée pour lutter contre la pandémie de COVID-19.
Trois études ont rapporté la présence d’ADN en quantités significatives dans les vaccins à ARNm de Pfizer.
Nous avons cherché à confirmer la présence de cet ADN résiduel. La quantification de l’ADN plasmidique du vaccin à l’aide du fluorimètre Qubit sur un flacon de vaccin a montré qu’il était de 216 ng/dose en moyenne et environ 24 fois plus élevé, atteignant 5160 ng/dose en moyenne, après traitement au Triton-X-100.
De plus, nous avons obtenu par séquençage de nouvelle génération la séquence de la matrice vaccinale d’ADN plasmidique complète (7824 paires de bases) avec une couverture élevée (98,3%) et des profondeurs de séquençage (moyenne, 4181-4389 lectures), indiquant la présence de l’ADN plasmidique en nombre élevé de copies.
Ces résultats appellent à une évaluation du nombre de copies et de la nature de l’ADN dans les vaccins à ARNm à plus grande échelle et en plusieurs lots, notamment en ce qui concerne le risque putatif d’intégration de l’ADN après administration dans les cellules.
En fait, ces résultats d’énormes quantités de séquences d’ADN plasmidique par La dose de vaccin soulève notamment des interrogations quant à un risque putatif de son intégration dans l’organisme humain après son entrée dans les cellules en raison de leur conditionnement dans des lipides cationiques (Klinman et al, 2010).
Dans la thérapie génique basée sur l’ADN, il a été rapporté qu’une proportion de 10 à 20% des cellules sont généralement transfectées et environ 1 à 10% des cellules transfectées de manière transitoire sont devenues stables ransfecté à la suite d’une intégration ultérieure probablement via des événements de croisement.
source : Patrice Gibertie
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