Le Fonds souverain norvégien retire ses capitaux de groupes israéliens
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Le plus gros fonds souverain au monde considère que la participation dans ces entités, impliquées dans le développement des colonies, constitue un « risque inacceptable » de contribuer « à de graves violations des droits des personnes dans une situation de guerre ou de conflit ». Les deux entreprises en question ont pris part à la construction d'infrastuctures et de logement dans et autour de colonies israéliennes, illégales selon le droit international.
D'une part, il y a Mivne, une société immobilière basée à Tel Aviv qui finance, construit et gère des immeubles commerciaux en Cisjordanie occupée. Le Fonds norvégien détient 0m53% de son capital, soit 100 millions d'euros.
Pour l'autre entreprise, Shapir Engineering and Industry, c'est directement la construction de logements qui est en cause puisque sur son site internet, il est indiqué qu'elle est engagée dans plusieurs projets d'ampleur. Elle a notamment mené à terme la construction de quatre immeubles d'habitation de huit étages et 22 maisons individuelles dans la colonie de Maale Adumim.
Pour le Conseil d'éthique du Fonds souverain norvégien, créé en 2004, c'est assez pour considérer que ces entreprises participent au renforcement des colonies israéliennes, et donc à une violation du droit international.
Continuer à investir dans ces entreprises constitue pour le conseil d'éthique « un risque inacceptable » de contribuer à ses violations du droit. Tant qu'elles poursuivent ses pratiques, elles figurent donc sur une liste noire régulièrement mise à jour par le fonds.
Le Fonds a aussi exclu Honeys Holdingm accusée par son comité éthique de « multiples violations des droits des travailleurs » dans ses deux usines de vêtements en Birmanie.
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