dimanche 1 mars 2020


(Comme les pays arabes, l'Algérie doit se tourner vers la production agricole et une filière de transformation. Comme, ils commencent vu les terres non réellement exploités, mais, appropriés par les potes de bouteflika et avant lui, il y a de quoi faire. Il faut bien commencer par une filière. note de rené)

Les effets désastreux de la chute des prix du pétrole sur l’économie algérienne

 Par Pica Ouazi source : Observ'Algérie via Kabylie News

Les nouvelles chutes des prix du pétrole aggravent sérieusement la crise économique que traverse le pays. En effet, les cours du pétrole, qui sont passés à un niveau historique de baisse, compliquent la situation. L’or noir est vendu ce dimanche à 50 dollars le baril, soit le prix de base sur laquelle la loi de finance a été instaurée.

Ainsi, faute de réaction rapide des pays membres de l’Opep pour endiguer ces chutes vertigineuses, l’Algérie, dont l’économie est basée sur les rentes pétrolières, verra son ambitions de relance économique revue à la baisse. Le pays devra revoir ses prévisions budgétaires et surtout les mesures sociales que le gouvernement a décidées pour calmer le front social, sachant que les prévisions budgétaires de la loi de finances 2020 sont basées sur un baril à 50 dollars et un prix de marché à 60 dollars.
En effet, au-delà des craintes de la propagation du coronavirus sur la santé des citoyens, son impact sur les prix du pétrole aura des conséquences désastreuses sur l’économie nationale. Cette situation qui ne laisse pas beaucoup de marges de manœuvre à un gouvernement qui a épuisé les mesures de rigueur budgétaire dans les estimations de la loi de finances impose une nouvelle loi de finance complémentaire moins audacieuse envers les couches les plus défavorisées.
Chute des prix du pétrole et fonte des réserves de change
Cette chute, conjuguée aussi à la fonte des réserves de changes, à l’arrêt de la planche à billets et au refus de l’endettement extérieur, met le gouvernement dans une situation difficile. Ce dernier devra prendre des mesures urgentes et surtout courageuses, loin des discours populistes. Le gouvernement ne pourra pas compter sur la manne financière pétrolière dans cette conjoncture de crise économique et politique. Les conséquences se feront très tôt ressentir sur le pouvoir d’achat des couches les plus démunies et aussi sur les investissements et les budgets de fonctionnement de l’Etat.

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