lundi 24 février 2020

(Un corrompu-corrupteur, paraît-il, personnellement, je n'accorde aucun crédit à ces médisances,  qui veut apparaître avec la face d'un ange. Ca rame, ça rame ! note de rené)


Twitter recadre brutalement la campagne électorale de Michael Bloomberg


Twitter vient de taper sur les doigts du candidat démocrate à la Maison Blanche. Un avertissement sans frais ? Pas sûr…

Michael Bloomberg
Depuis la campagne américaine de 2008 ayant conduit à l’élection de Barack Obama, ce n’est rien de dire que les élections se jouent désormais essentiellement sur les réseaux sociaux, à coups de campagnes d’achat de publicités politiques de centaines de millions de dollars… et de petites méthodes de flibustiers plus malines que coûteuses. De là à dire que les candidats sont devenus tellement experts en Twitter et compagnie qu’ils feraient presque passer les hackers les plus madrés pour des amateurs ?
Michael Bloomberg fait peut-être partie de ces derniers. Après avoir habilement obtenu de Facebook qu’il ne considère pas ses « memes » politiques (des petites images et vidéos rigolotes créées spécifiquement pour devenir virales sur les réseaux) comme du temps de parole à sanctionner, ce sont des dizaines, voire centaines, voire milliers de comptes publiant des contenus à sa gloire qui ont été créés ces dernières semaines sur Twitter.
Il faut dire que l’équipe Bloomberg a mis le paquet. Le candidat démocrate multi-milliardaire investit des sommes considérables dans la publicité à la télévision et dans les médias sociaux, dépensant plus d’un million de dollars par jour rien que sur Facebook. Certaines annonces ont été placées par le biais classique et habituel d’outils publicitaires fournis par Facebook et Google, mais la campagne de Bloomberg s’est également aventurée à payer des personnes individuelles et des influenceurs pour des messages sponsorisés.

Des « supporters » payés jusqu’à 2500 dollars par mois

Dans le cadre de cette stratégie, la campagne Bloomberg a engagé des centaines de personnes en Californie pour inonder Facebook, Twitter et Instagram de messages positifs sur l’ancien maire et sa campagne. Le plus gênant étant probablement que les supporters sont grassement payés pour diffuser ces messages, avec des primes pouvant aller jusqu’à 2 500 dollars par mois. De quoi s’interroger sur leur véritable sincérité envers « leur »candidat.
Problème, la méthode est un peu grossière et l’éminent ex-maire de New York s’est pris un petit retour de flamme de la part du réseau social de micro-blogging. Twitter a en effet annoncé vendredi qu’il suspendait 70 comptes publiant du contenu en soutien à la campagne présidentielle de Michael Bloomberg.
« Nous avons pris des mesures d’exécution sur un groupe de comptes pour avoir violé nos règles contre la manipulation des plateformes et le spam », a déclaré un porte-parole de Twitter à nos confrères de The Verge.
De fait, soit il s’agit de vrais supporters et ils ne sont pas bien malins, soit il s’agit de bots et il ne sont pas très bien programmés. En tout cas, qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, ils semblent ignorer que les réseaux sociaux n’aiment pas les redites et le contenu identique posté plusieurs fois. Or les douzaines de suspensions de comptes prononcées par Twitter vendredi portent sur des messages pro-Bloomberg qui diffusent des messages identiques. Au mieux ces posts de créent aucun engagement car ils sont « invisibilisés » par Twitter, au pire ils sont en violation avec les règles de la plateforme car ils sont coupables, selon les propres termes de Twiter, d’« amplifier ou de perturber artificiellement la conversation par l’utilisation de plusieurs comptes, même si les personnes concernées n’utilisent qu’un seul compte ».
Source : Presse-citron 


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