(Surtout que le roi ne descend pas du prophète, la seule dynastie que je connaisse est les Hachémites, actuellement en Jordanie et ancien gardien de la Mecque depuis le prophète Mohammed marié avec une de leur fille. note de rené)
Maroc : Des milliers de personnes défilent à Casablanca contre la situation économique du pays
PAUVRETE Les manifestants et manifestantes attendent une « vraie démocratie »
20 Minutes avec AFP
Publié le 23/02/20 à 17h22 — Mis à jour le 23/02/20 à 17h27
Quelques milliers de personnes ont défilé dimanche dans les rues de Casablanca, la capitale économique du Maroc, pour dénoncer les inégalités sociales, demander la libération des « détenus politiques » et lancer un appel pour une « vraie démocratie ». La manifestation était organisée par le Front social marocain (FSM), un collectif récemment créé regroupant quatre partis de gauche, des organisations syndicales comme la Confédération démocratique du travail (CDT) et des associations, comme l’AMDH qui se concentre sur les droits humains.
Il n’a pas été possible d’obtenir de chiffres sur la mobilisation, ni auprès des organisateurs ni auprès des autorités. « C’est la première manifestation du Front social marocain pour dire stop aux politiques antisociales et antidémocratiques, stop aux dégradations des droits humains, stop aux politiques qui ont abouti à la dégradation du pouvoir d’achat », a déclaré Ali Boutwala, un des membres du bureau national du FSM.
Chômage, coût de la vie…
Les manifestants ont protesté avec force contre le chômage, le coût élevé de la vie, les défaillances des services publics tout en demandant « la libération de tous les détenus politiques », à commencer par ceux du Hirak. Ce mouvement social qui a agité le nord du pays en 2016-2017 s’est éteint après une vague d’arrestations qui a débouché sur de lourdes condamnations judiciaires pour le noyau dur de la contestation. « Vive le peuple », a scandé la foule en reprenant un titre contestataire de rap devenu très populaire après la condamnation d’un de ses auteurs pour « insulte à la police », fin 2019.
Les manifestants qui brandissaient de grandes banderoles et agitaient des drapeaux rouges se sont ensuite dispersés dans le calme. La date de cette marche coïncide délibérément avec l’anniversaire du Mouvement du 20-février, mouvement de contestation qui avait agité le Maroc en 2011 à l’époque des printemps arabes. Le roi du Maroc, Mohammed VI, a promis il y a plusieurs mois un « nouveau système de développement » en réponse aux inégalités profondes qui focalisent le mécontentement social. Concernant les libertés, le pouvoir estime avoir mené à bien une transition démocratique après 2011 grâce à la réforme de la Constitution et rejette toutes les critiques de défenseurs des droits humains.
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