mardi 4 février 2020

(barnier depuis le début des négociations s'imagine que les anglais n'ont pas de "couilles" et qu'il peut les retourner comme une crêpe. Il serait temps de lui retirer le dossier avant qu'il ne provoque une crise insoluble avec le Royaume-Uni. note de rené)

Accord commercial – Boris Johnson « gifle » Michel Barnier

  1. Campagne de dons – Janvier 2020

    Chers amis lecteurs, nous faisons à nouveau appel à votre générosité en ce début d’année 2020, une année qui nous promet des bouleversements majeurs dans le monde que nous comptons couvrir le plus largement possible, grâce à votre aide et votre fidélité, avec toujours à l’esprit que les apparences sont souvent trompeuses, et que les discours simplistes des hommes politiques, amplifiés par les médias de masse, ne servent qu’à masquer la réalité. Nous comptons sur vous pour nous aider à continuer à vous fournir un travail de qualité et une vision juste et équilibrée du monde. Merci pour votre soutien. Avic
    3 495,00 € atteint
par Olivier Renault.
Alors que le négociateur de l’UE, Michel Barnier, a exigé dans un discours à la Commission européenne ce matin que la Grande-Bretagne adhère aux règles de l’UE pour obtenir un accord commercial et de donner accès aux eaux de pêche, Boris Johnson a « giflé » le négociateur du Brexit pour l’UE, en disant que la Grande-Bretagne n’obéira pas aux règles de Bruxelles pour obtenir un accord commercial et qu’il ne donnera pas un accès aux eaux de pêche du Royaume-Uni.
Boris Johnson a adopté dans son discours d’aujourd’hui tenu à Greenwich une position provocante juste après que Michel Barnier ait averti que la Grande-Bretagne n’obtiendrait qu’un accord commercial « de la meilleure catégorie » que que si elle se plie aux exigences des « règles du jeu équitable » et donne un accès à ses eaux de pêche. Les deux parties sont, donc, à nouveau sur une trajectoire de collision car Boris Johnson a juré qu’il n’acceptera jamais la réglementation de Bruxelles comme prix pour un accord commercial. Le Premier ministre britannique a, en effet, insisté sur le fait qu’il n’est pas nécessaire de lier le Royaume-Uni aux réglementations de Bruxelles, ou vice versa, car il a condamné le protectionnisme croissant dans le monde. Arguant, en outre, qu’il veut être un champion du libre-échange maintenant que le Brexit est arrivé, Boris Johnson a  cependant rejeté les allégations selon lesquelles la Grande-Bretagne allait saper les normes sociales et environnementales. Michel Barnier a, quelques minutes avant dans un discours  réalisé à la Commission européenne, averti le Royaume-Uni de ne pas aller contre les normes sociales et environnementales actuelles – ainsi que de laisser la flotte de pêche européenne aller dans les eaux britanniques. Boris Johnson a appelé à un accord zéro tarif, zéro quota – mais a rejeté les demandes de l’UE de s’aligner sur les règles de celle-ci pour obtenir leur offre.
Michel Barnier a répondu à l’affirmation du Premier ministre selon laquelle il ne serait pas nécessaire que la Grande-Bretagne continue de respecter les règlements de Bruxelles dans le cadre d’un futur accord commercial, en rappelant les accords déjà conclus l’année dernière. « Boris Johnson a accepté l’année dernière de s’en tenir aux règles de l’UE », a déclaré le négociateur en chef de l’UE.  Michel Barnier a rappelé à Boris Johnson qu’il avait déjà accepté dans une déclaration « très importante » de rester fidèle aux règles de l’UE sur les subventions et les normes alors que Bruxelles exposait sa position de négociation d’ouverture sur les relations futures du Royaume-Uni avec l’UE.
Boris Johnson a envoyé  ce lundi matin un message aux dirigeants de l’UE appelant à un accord commercial « à la canadienne ». Le Premier ministre a averti qu’il préférerait accepter les tarifs commerciaux plutôt que de suivre les règles de l’UE. Le discours est intervenu quelques minutes après que Michel Barnier a exigé que le Royaume-Uni obéisse aux règles de Bruxelles : « Nous devons nous assurer que la concurrence est et reste ouverte et équitable » en déclarant que « l’UE ne recherchait pas un « alignement » des règles, mais une « cohérence » du Royaume-Uni » en ajoutant qu’il souhaitait « des mécanismes pour maintenir les normes élevées que nous avons». Le bras de fer entre le Royaume-Uni et Bruxelles ne fait que commencer.

Aucun commentaire: