Le faramineux trésor dans les souterrains secrets du temple, et la mystérieuse chambre B… !
C'est probablement le plus grand trésor du monde qui a été trouvé dans les caves d'un temple du sud de l'Inde. Plus de 15 milliards d'euros…
Des sacs remplis de diamants scintillants, des tonnes de pièces, des montagnes de bijoux, surveillés depuis des siècles par des statues en or massif de plusieurs mètres de haut, une gerbe d'or de cinq cents kilos, un voile d'or de 36 kilos, des quintaux de pépites d'or, plus d'une tonne de pièces d'or de la Compagnie des Indes ou de la période de Napoléon.
Cette vision de rêve, digne d’un roman d’aventure aurait fait tressaillir Indiana Jones. En voyant ce trésor bien réel, les sept chercheurs au travail dans les sous-sols de Sre Padmanabhaswamy, ont probablement dû en avoir les genoux tremblants.
Dans six des sept chambres souterraines et secrètes de ce temple hindou du XVIe siècle, situé dans le centre-ville de Thiruvananthapuram, au sud de l'Inde, l’équipe missionnée par les autorités de l’état pour faire l’inventaire des biens du lieu de culte, ont trouvé des richesses estimées à plusieurs milliards d'euros.
Au milieu des médailles d'argent et des pépites d'or, des bracelets, des couronnes et des émeraudes, l’équipe a trouvé un arc en or, des noix de coco du même métal précieux et un collier long de cinq mètres… Un fabuleux trésor enfermé dans des chambres qui n’avaient pas été ouvertes depuis au moins 150 ans.
Il s'agirait de la chapelle royale des anciens souverains de l'Etat princier de Travancore, qui fait partie de celui du Kerala depuis l’indépendance de l’Inde en 1947. Si le temple est consacré à Vishnou, le docteur Rajan Gurukkal, interrogé par «India Today», pense qu’il ne s‘agit pas d’offrandes au dieu hindou, mais plutôt de la chambre forte de la famille. Selon cet historien de renom, la majeure partie de cette fortune est constitué d’impôts perçus, de don, et même de butins de guerre.
Estimé à 14 milliards d'euros, le trésor attise les convoitises…
De nos jours, ce sont les descendants de la famille royale qui contrôlent l’administration qui gère le temple. Et c’est d’ailleurs la gestion contestée du temple qui est à l’origine de la découverte. La Cour suprême d’Inde a ordonné l'ouverture des chambres, pour évaluer les richesses du temple après qu’un militant local, T.P. Sundararajan, a déposé une plainte accusant ses administrateurs de mauvaise préservation, et de manquement, notamment dans la sécurité.
A la demande du comité de sept chercheurs désignés par la Cour suprême, l’inventaire des chambres souterraines a donc commencé le 27 juin dernier (en 2011). Et après une semaine de recherches, selon un responsable du temple, interrogé par Reuters, «la valeur marchande actuelle des objets trouvés représente à peu près 900 milliards de roupies». Soit 14 milliards d'euros, ou l’équivalent du PIB de Chypre par exemple.
La somme évidemment, est convoitée. Les autorités de l'Etat ont déployé une centaine de policiers autour du temple pour protéger le butin, et équipe actuellement la bâtisse en alarmes et en caméras de surveillance. «Nous prendrons les mesures adéquates pour assurer la sécurité permanente (du lieu) en accord avec la famille royale de Travancore, qui gère désormais le temple et avec le chef religieux du sanctuaire», a dit Oommen Chandy, chef du gouvernement de l'Etat du Kerala, afin que la protection du site et de ses biens soit en adéquation avec la pratique du culte.
Plus encore que par des pillards, le trésor de Padmanabhaswamy est convoité par des groupes aux convictions différentes. Les responsables de la communauté hindoue, qui estiment eux que les objets précieux sont des offrandes à Vishnou, souhaitent que cet argent soit réinvesti dans le temple.
De nombreux intellectuels ainsi qu'un ancien juge de la Cour suprême préférant qu'il soit dépensé pour le bien public – d’autant que le problème survient dans un débat de plusieurs années sur la nationalisation du temple.
Parmi eux, de nombreux historiens appellent à la fondation d’un musée, en soulignant que certains objets sont inestimables au regard de leur valeur historique. Pour le moment, Oommen Chandy assure que les richesses resteraient dans le temple, à qui elles appartiennent.
Une dernière chambre renfermerait la plus grande part du trésor... ou une malédiction !
La bataille juridique et intellectuelle qui devrait opposer descendants de la famille royale, autorités de l’Etat, historiens et politiques, ne devrait pas encore commencer. L’inventaire précis a été entamé ce lundi. D’autant plus que la somme déjà imposante pourrait grandir, puisque les chercheurs ne sont peut-être pas au bout de leur surprise.
Il reste en effet une septième et dernière chambre à ouvrir, appelé la cave B.
L’épaisse porte d’acier qui en interdit l’accès a jusqu’ici résister aux différentes tentatives d’ouverture. Le comité des sept chercheurs doit se réunir vendredi pour discuter des modalités pour parvenir à pénétrer dans cette chambre mystérieuse.
Au vu de la porte qui la protège, certains estiment qu’elle pourrait renfermer les objets les plus précieux de la collection. La famille héritière, elle, voit au contraire derrière le métal, la malédiction.
«De nombreuses légendes sont attachées au temple. La cave B a un serpent dessiné sur la porte principale, ce qui est une indication claire qu'elle ne devrait pas être ouverte car c’est un mauvais présage», a expliqué à la presse indienne une source proche des descendants de la famille royale.
«Je ne pense pas que l'équipe pourra l'ouvrir, car il y a beaucoup de foi autour de ce temple». La dernière chambre du Padmanabhaswamy pourrait ainsi converser son mystère pour l’éternité, à moins qu’un aventurier se risque, pour un trésor fabuleux, à la damnation.
Il existe partout dans le monde des endroits secrets, mystérieux, cachés, non encore explorés etc…
Par exemple dans les souterrains du vieux Mans :
Souvenons-nous par exemple des tunnels souterrains mystérieux en dessous de l'Europe qui mènent vers l'inconnu…
De nombreux tunnels souterrains mystérieux sont cachés sous les champs et les forêts de l'Europe…
Une très petite partie d'entre eux a été explorée. Apparemment, il s'agit d'un réseau de passages et de grottes sous les pays européens.
Les scientifiques ont établi que ces passages sont tous d'origine artificielle et ont été creusées du Xème au XIIIème siècle, mais les scientifiques sont toujours en train de réfléchir à leur fonction. Il est impossible de supposer que ces passages ont été creusés pour assurer la communication entre les fiefs, car la plupart d'entre eux finissent par des impasses.
Plus de 1 000 passages ont déjà été explorées en Allemagne et en Autriche, et les archéologues croient qu'il ne s'agit que de 10 % de l'ensemble du réseau existant. Dans certains endroits, ces passages ont des portes et des verrous.
Les historiens sont perplexes sur la fonction de ces installations souterraines étranges. Il s'agirait peut-être de refuges secrets pendant les guerres, des cachettes contre les voleurs, ou alors des temples secrets, où les païens pouvaient continuer à prier pour les dieux antiques.
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