Message au peuple grec!

Dans mon coin, dans une campagne française, j'élève des poules. J'ai des poules soies, japonaises, quatre coqs pour trois femelles, alors, je ne vous dit pas le harcèlement sexuel, par contre, j'ai cinq poules normale depuis trois ans.
La question que je me posais vis à vis de ces poules qui pondent des oeufs bio délicieux était que je n'avais pas le droit de les priver de sexualité.
Donc, au bout de deux ans, j'ai acheté un coq à gamme vert, genre, poussin, tu es au magasin et adulte, tu es au magasin, tu n'a jamais vu un brin d'herbe et tu as toujours vécu dans une cage.
J'habite dans une veille ferme à rebâtir, avec un potager plus bas, un champ plein d'herbes folles et un bois à proximité.
Mes poules savent qu'elles ne doivent pas y aller, même lorsque je laisse ouvert ma porte en bambous. J'ai dû marner pour leur apprendre à ne pas y aller à coup de bâtons à cause des renards et des fouines qui tournent autour.
Mes poules, désormais, respectent le contrat.
Le coq, qui a cinq poules à sa disposition de son espèce, a choisi la liberté, il se tire dans le potager en survolant ma barrière de bambous, il va dans le champ et même dans le bois où il rejoint les femelles des faisans.
Je l'ai enfermé pour le punir, en l'attrapant, ses plumes du cul me sont restées dans la main, la dernière fois, je lui ai coupé les plumes des ailes pour qu'il ne puisse pas s'envoler et malgré tout, il arrive à s'échapper.
Un coq venant d'un univers concentrationnaire, celui qu'il a subi et celui que j'ai voulu lui imposer plutôt qu'avoir cinq poules à "baiser" a choisi la liberté, même, si, il n'en connaît pas les risques, il est dehors, en dehors de ma "protection !"
Question : Est-ce de mon libre arbitre de lui construire une autre prison ?
A mon avis, il a gagné sa "Liberté", et le fait que l'on ne le considère comme un animal ne change rien à son libre arbitre, don,  je ne l'embêterais plus !

René