dimanche 10 mai 2015

(blog à finir et à corriger)

Faisons dans l'écolo, mes chers cinq lecteurs.

(source : Tout Vert)

Le Piñatex, un textile d’origine végétale durable et biodégradable


Et si le textile d’origine végétale devenait le cuir ou le textile de demain ? Une bonne nouvelle pour les défenseurs des animaux comme pour tous ceux qui cherchent une alternative sérieuse et naturelle au bon vieux cuir traditionnel et aux tissus en fibres synthétiques.

Ce nouveau textile d’origine végétale innovant est appelé Piñatex ™. Il tire son nom du terme Piña, c’est-à-dire ananas en espagnol. Le Piñatex est en effet produit à partir des fibres de feuilles d’ananas. Récupérées après la récolte du fruit, ces feuilles subissent un traitement industriel de transformation. Le textile alors produit peut être teint, imprimé ou traité pour créer différents types de textures. C’est ainsi, par exemple qu’on peut obtenir un aspect similaire au cuir animal.
Le Piñatex, un textile d'origine végétale durable et biodégradable
Mais comment de simples feuilles de fruit sont-elles susceptibles d’être à l’origine d’une petiterévolution textile ?
Alors qu’elle travaille comme consultante au Product Development and Design Center aux Philippines dans les années 1990, Carmen Hijosa, une créatrice espagnole, découvre cette solution écologique en observant le Barong Tagalog. Il s’agit d’une tenue de cérémonie philippine portée par les hommes dont les fibres de feuilles d’ananas sont l’un des composants utilisés dans sa fabrication.
Commence alors une longue réflexion inspirée de cet usage ancestral philippin pour élaborer ce nouveau textile d’origine végétale. Après des années de recherches sur ces fibres au Royal College of Art, le Piñatex voit le jour et Carmen Hijosa lance enfin l’entreprise Ananas Anam.
Aujourd’hui, la société a mis au point plusieurs prototypes : chaussures, sacs, pouffes, accessoires pour téléphone, etc. avec la participation de grandes marques comme Puma et Campers et de designers comme John Jenkins, Julia Georgallis & Dustin Jessen, SmithMatthias, Ally Capellino.
Mais, le Pinatex n’est pas qu’un textile d’origine végétale 100% natureldurable et biodégradable. C’est aussi un produit eco-responsable et social.
Le Piñatex, un textile d'origine végétale durable et biodégradable
Tout d’abord, il profite économiquement aux communautés de cultivateurs en leur offrant un débouché à des déchets organiques qui auraient fini par pourrir ou être broyés sur le terrain.
Ensuite, l’entreprise ne souhaite pas utiliser de terres cultivées supplémentaires dans le cadre de sa production afin d’éviter toutes dérives de déforestation et d’exploitation des ressources en eau. Le Piñatex est en effet avant tout conçu comme un sous-produit de la culture des ananas.
Enfin, les matières végétales résiduelles peuvent être transformées en engrais et en biogaz.
Ananas Anam entend ainsi minimiser les impacts environnementaux liés à sa production qui, d’après la fondatrice, ne représenteraient que 5 % de la matière première contre 25 % pour le cuir.
Si à l’origine la créatrice y a vu un potentiel substitut au cuir, elle réalise désormais que le Piñatexconstitue aussi une alternative aux matières textiles à base de pétrole. Elle souhaite d’ailleurs que ce produit atypique devienne désormais un matériau à part entière.
Ananas Anam espère vendre ce textile respectueux de l’environnement dès 2018 pour une production à hauteur de 1000 mètres carrés de Piñatex par an, sachant que pour produire 1m², il faut 480 feuilles, soit 16 ananas.
Reste donc à Carmen Hijosa à séduire non seulement les industriels mais également les consommateurs finaux afin que l’ananas ne se limite plus à satisfaire nos papilles. Ainsi, peut-être qu’un jour certains de nos vêtementsaccessoires et autres objets utilitaires seront faits avec cette fibre végétale à la fois économique et écologique.
LE SITE DE L’ENTREPRISE : www.ananas-anam.com
Voyons, nous avons du plastique à base d'algues, de l'essence à base d'algues, des vêtements à base de feuille d'ananas ou de chanvre et de laine, de la nourriture à base de plante, du matériau de construction à base de terre et de paille, des médicaments à base de plante, on devrait alors pouvoir bientôt liquider l'industrie chimique, ne croyez-vous pas ?
Et, si, nous arrêtions l'obsolescence programmée, nous pourrions aussi en partie préserver la planète !

(source : idem)

Obsolescence programmée : un lave-linge qui dure 50 ans !


Tandis que la plupart des marques mettent sur le marché des objets jetables, vite remplaçables en incitant à toujours plus de consommation, Julien Phedyaeff va à contre courant et réinvente, « l’increvable », un lave-linge qui dure 50 ans !

Julien Phedyaeff a une formation de designeren création industrielle, mais a aussi la passiondu bricolage et de la réparation depuis qu’il est tout petit : monter et démonter des objets du quotidien pour trouver la panne et donc allonger leur durée de vie, c’est son dada !
Obsolescence programmée : un lave-linge qui dure 50 ans !
Cependant les industriels écourtent volontairement la durée de vie de nos appareils en les rendant rapidement obsolètes par des réparations difficiles et coûteuses. Les appareils électroménagers conçus et vendus aujourd’hui résistent jusqu’à 2 fois moins longtemps qu’auparavant, selon une étude réalisée par les Amis de la Terre.
C’est pour contrer cette obsolescence programmée que Julien Phedyaeff juge comme étant un « irrespect le plus total des ressources, des consommateurs et de la planète », qu’il a conçu « l’increvable », un lave-linge qui dure 50 ans, prêt à nettoyer votre linge sans faillir !Obsolescence programmée : un lave-linge qui dure 50 ans !Son idée est de proposer un produit simple et robuste, à assembler soi-même. Son pari est de permettre au consommateur de monter lui-même sa machine à laver et ainsi de mieux la connaitre et donc l’entretenir régulièrement, de la réparer le cas échéant. Des conseils et vidéos d’aide à la réparation seront disponibles en ligne sur le site internet. Pour ceux qui ne se sentent pas à l’aise avec le bricolage, des professionnels pourront intervenir.
Pour allonger la durée de vie de ce produitJulien Phedyaeff c’est aussi attaché aux petits détails qui peuvent faire la différence. Il a imaginé des panneaux interchangeables que l’on peut personnaliser au gré des envies et des modes. Le déménagement qui est souvent la cause du changement de machine est pris en compte lors de la conception, par un poids réduit et uneextrême maniabilité.
EN SAVOIR PLUS SUR LE PROJET : www.jamesdysonaward.org

Et, en plus, si, on ramasse toutes les merdes que l'on a semé sur notre belle planète et qui assassine l'environnement, mon Dieu, c'est Noël !

(source : idem)

Recycler des sacs plastique usagés pour fabriquer des briques

Recycler des sacs plastique usagés qui trainent et polluent la Nature, les nettoyer et les transformer en brique de construction, c’est l’idée qu’a eu lajeune étudiante Lise Fuglsang Vestergaard. Ce concept novateur lui a permis de remporter le Gron Dyst aussi appelé Green Challenge au Danemark.

Il y a deux ans, durant sa maitrise eninnovation et designLise décide partir enInde pour étudier un système de collecte et de gestion des déchets plus efficient. C’est à ce moment-là que l’idée de recycler des sacs plastique commence à germer en elle. Elle est frappée par laprolifération de sacs plastique qui volent, s’accumulent, polluent et deviennent un véritableproblème écologique en Inde. Parallèlement, elle constate que les maisons locales fabriquées avec des briques d’argile sont très vulnérables lors de la période de moussons.
A son retour au Danemark, Lise décide d’essayer de lier ces deux problèmes pour trouver une solution globale. Elle tente donc de faire fondre le plastique issu de sac pour en faire des briquesqui serviraient à des constructions plus solides. Toute seule avec un four traditionnel de cuisine, elle s’attèle à la tache. Et son travail est récompensé !
Elle arrive à mettre au point des briques en faisant fondre ce plastique et même à y incorporer des éléments de déchets en aluminium, particulièrement polluants et difficiles à recycler, sans altérer les propriétés des briques. Son nouveau défi est d’arriver à recycler des sacs plastique pour en faire des briques mais sans l’utilisation d’électricité. En effet, dans de nombreuses campagnes indiennes l’accès à l’électricité n’est pas garanti.
Aujourd’hui, le projet de Lise Fuglsang Vestergaard est de repartir en Inde à la fin de ses études pour aider les populations locales grâce à ces briques et continuer de recycler des sacs plastique. Elle cherche donc des partenaires financiers pour mener à bien son dessein.
EN SAVOIR PLUS : http://lisefvestergaard.com

vvvv

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