lundi 4 mai 2015

(blog à finir et à corriger)

Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, si, nous arrêtions de déclencher des guerres pour des motifs pernicieux et de poursuivre une course aux armements prétexte pour n'importe quelle guerre, peut-être serions nous déjà sur Mars.
La conquête de l'espace me paraît un rêve plus mobilisateur que les cauchemars que certains nous créent sur terre.

(source : France Culture)

Ce qui nous arrive - Sciences, technologies

Ce qui nous arrive demain

Syndiquer le contenupar Nicolas MartinLe site de l'émission
Chronique Ce qui nous arrive demain
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04.05.2015 - 08:45

La NASA affirme avoir réussi à projeter des particules à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière grâce à un moteur électromagnétique : une découverte, si elle se confirme, qui préfigure une nouvelle ère du voyage spatial.


Vous savez que le B.A.B-A du voyage intergalactique, pour tout bon fan de science-fiction qui se respecte, c'est de replier l'espace-temps.
Ben oui, parce que sinon, dans l'état actuel des choses, avec les moteurs de fusée classique, aux ergols, eh bien les voyages sont longs, très très longs. 6 mois l'aller simple pour Mars, et dès qu'on parle d'un autre système solaire... dans l'état actuel de nos connaissances, ça relève vraiment de la science-fiction : un voyage vers l'étoile la plus proche de nous, Proxima du Centaure, qui n'est qu'à 4 petites années lumières et quelques, prendrait avec nos moteurs de fusée actuels plusieurs centaines de milliers d'années.


vue d'artiste d'un champ de distorsion NASA © DOMAINE PUBLIC
C'est pourquoi de nombreux scientifiques cherchent une solution pour résoudre ce problème. Voyager plus vite, et plus léger, voire carrément sans carburant du tout.

Le problème majeur qui est la source du casse-tête de tous les astrophysiciens, c'est que depuis un certain Albert EINSTEIN et sa théorie de la relativité restreinte, on sait qu'il est impossible à un objet physique de se déplacer à une vitesse égale ou supérieure à la vitesse de la lumière, sous peine de se disloquer totalement.

Comment faire, donc pour contourner ce problème et envisager, un jour, de pouvoir déplacer des êtres humains ou des machines vers d'autres systèmes que le nôtre ?

Et c'est là que la NASA dégaine son EMDrive, qui a enflammé ces derniers jour internet et tous les férus de science-fiction dont je fais partie. La NASA a plus ou moins annoncé que grâce à son EM Drive, elle aurait réussi à créer un portail à travers lequel certains rayons d'un laser auraient voyagé plus vite que la vitesse de la lumière... en créant une sorte de « champ de distorsion », de « warp field » en anglais c'est-à-dire une courbure de l'espace temps.

Alors là je sens que je commence à vous perdre. Revenons à la relativité restreinte et à la vitesse de la lumière. Le principe du « warp » ou du « champ de distorsion », c'est qu'au lieu de propulser un objet à très grande vitesse, on crée à l'avant de l'appareil une sorte de « portail » ou de bulle, qui contracte l'espace-temps autour de l'appareil, et qui se referme juste derrière lui.

Grâce à cette astuce, l'appareil n'est pas projeté à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, il est pour ainsi dire immobile, c'est l'espace-temps qui se plie et se déplie autour de lui. La théorie de la relativité est ainsi respectée à l'intérieur de l'appareil, et tout le monde est content et peut aller dire bonjour aux petits aliens.

La NASA a-t-elle réussi, avec cet EM Drive, ce moteur éléctromagnétique, à créer des portails dans l'espace-temps ? Eh bien c'est là que ça se complique un peu...
Je ne vais pas rentrer dans le détail de ce qu'est exactement cet EM Drive ou vous risquez d'avoir une migraine instantanée. Disons que c'est une sorte de cône tronqué qu'on bombarde de micro-ondes de façon à créer un courant. Alors, il faut être aujourd'hui très prudent sur cette annonce de la NASA, qui testait pour la première fois son EMDrive dans le vide, pour simuler le vide spatial.

Cette annonce n'a été publiée que sur un forum, et n'a fait l'objet d'aucune étude référencée, et n'a donc pas été soumise à un comité de lecture, etc. Toujours est-il que si de futurs tests s'avèrent concluants, ce n'est pas tant la perspective d'aller faire coucou aux petits aliens que toute la conquête spatiale qui pourrait s'en trouver bouleversée : en supprimant grâce au moteur éléctromagnétique la composante « carburant » de l'équation spatiale et en accélérant considérablement les vitesses de trajet... c’est tout un pan de l’espace, qui nous était jusqu’alors inaccessible qui va le devenir.

Un journaliste scientifique, George DVORKSY, calcule que si cet EMDrive fonctionne, il pourrait servir à propulser un vaisseau ne serait-ce que jusqu'à 10% de la vitesse de la lumière... ce qui mettrait Proxima du Centaure à seulement quelques dizaines d'années de voyage, une centaine tout au plus. Bref, la porte à côté par rapport à aujourd'hui.
Vous savez, ces guerres, mes chers lecteurs qui ciblent les civils et détruisent leur habitat, sauf qu'à Gaza par exemple, ils n'ont nul part où aller.
En Ukraine de l'est, ils partent vers la Russie, 1million de réfugiés et c'est ce que cherche le gouvernement de Kiev, obliger la population à partir en Russie, cela s'appelle du nettoyage ethnique, mais, à Gaza, ils vont aller où, les égyptiens n'en veulent pas.

(source : RFI)

ISRAËLTERRITOIRES PALESTINIENS

Les témoignages glaçants de soldats israéliens sur la guerre à Gaza

mediaUn soldat israélien près de la frontière avec la bande de Gaza le 21 Août 2014.REUTERS/Baz Ratner
L’ONG israélienne Breaking The Silence (Brisons le silence) publie les témoignages de plus de 60 officiers et soldats engagés dans la guerre à Gaza durant l’été 2014. Ils racontent comment l’armée israélienne a mené des attaques de manière indiscriminée sur le territoire palestinien, tuant des centaines d’innocents. Une réalité encore peu rapportée au public israélien.
Avec notre correspondante à Jérusalem,
« Si vous voyez quelqu’un, tirez ! ». C’est l’ordre qu’ont reçu des soldats israéliens envoyés dans la bande de Gaza, durant la guerre de l’été 2014, selon plusieurs témoignages recueillis par l’ONG Breaking The Silence. « Les ordres étaient de tirer pour tuer, même si la personne n’était pas identifiée », rapporte un sergent. Autrement dit, même s’il s’agissait d’un civil innocent.
Avant d’entrer à Gaza, les soldats israéliens ont été briefés par leurs supérieurs. « Vous ne trouverez pas de civils dans les zones d’intervention. Si c’est le cas, ils sont forcément suspects », leur ont-ils affirmé. Un militaire raconte que deux Palestiniennes marchaient et discutaient dans un jardin lorsqu’elles ont été repérées par un drone. Elles ont été tuées, aucune arme n’a pourtant été retrouvée sur elles. « Si elles ont été tuées, c’est forcément qu’elles étaient terroristes… »
D’autres témoignages font état d’attaques délibérées contre des civils, comme ce vieil homme palestinien abattu par un soldat israélien alors qu’il ne représentait apparemment aucun danger. Des troupes avaient été prises pour cibles quelques heures avant, et les soldats étaient apparemment sur les nerfs. 
« On bombardait tout »
Les destructions durant la guerre à Gaza ont aussi marqué les soldats israéliens. « Il y avait un sentiment de folie par rapport au nombre de bombardements », raconte un militaire. « 900 obus ont été tirés en une nuit à Chajaya », affirme un autre. Le but n’étant pas seulement de détruire des infrastructures du Hamas, mais de porter un coup au moral de la population, suggèrent plusieurs témoignages.
Les militaires qui témoignent remettent aussi en cause la fameuse politique du « knocking at the roof », les tirs d’avertissement de l’armée israélienne avant de bombarder un bâtiment. « Les militants du Hamas avaient le temps de sortir, déclare un soldat, les civils pas forcément. Lorsqu’il s’agit de bouger toute une famille avec une grand-mère, c’est difficile ».
L’armée avait aussi fait la liste des bâtiments sensibles, comme des écoles de l’ONU par exemple, à ne pas viser, sauf accord préalable du haut commandement. Mais la provenance des tirs des combattants palestiniens n’était pas toujours claire et « au final, on bombardait tout », raconte un commandant d’infanterie. Tant pis pour les dommages collatéraux.
« Si vous tuez quelqu’un à Gaza, c’est cool, ce n’est pas grave » 
Certains officiers parlent aussi d’une atmosphère délétère durant cette guerre, incomparable aux guerres précédentes. « Le discours était vraiment d’extrème droite, un discours raciste et nationaliste », selon un lieutenant. « Il y avait beaucoup de gens qui haïssaient les Arabes, vous pouviez le voir dans leurs yeux », témoigne un autre. Un discours qui encourage la violence: « [nos supérieurs] nous ont dit : si vous tuez quelqu’un à Gaza, c’est cool, ce n’est pas grave », rapporte un sergent.
En publiant ces témoignages de militaires, tous anonymes, l’ONG Breaking The Silence, espère faire bouger les consciences des Israéliens qui, pendant la guerre, ont été surtout informés des pertes israéliennes, 73 morts dont six civils, et pratiquement pas du drame qui se déroulait côté palestinien, à Gaza, où 2 200 personnes ont été tuées, dont 1 500 civils.
« Ce qu’il ressort de ces témoignages, c’est un échec éthique énorme de la part de l’armée israélienne », déclare Yuli Novak, le directeur de Breaking The Silence, qui réclame une enquête indépendante. Dans un communiqué, l’armée se dite prête à « examiner toute plainte crédible », mais affirme ne pas avoir eu accès aux témoignages de l’ONG, avant publication.  
Plusieurs enquêtes internationales ont par ailleurs été lancées sur la guerre à Gaza, toutes dénoncées par le gouvernement israélien qui prétend avoir « l’armée la plus morale au monde ».

bbb

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