mercredi 6 mai 2015

(blog à finir et à corriger)

Alors, mes chers cinq lecteurs, la monnaie chinoise qui déjà actuellement est largement utilisé dans les échanges avec l'Afrique finit par trouver sa place au niveau des instances internationales dominés par les américains.
Le FMI devant le fait accompli se met à la page.

(source : Agenceecofin)

Après l’avoir jugé «sous évalué» pendant une décennie, le FMI s'apprête revoir sa position sur le yuan  

Après l’avoir jugé «sous évalué» pendant une décennie, le FMI s'apprête revoir sa position sur le yuan  


(Agence Ecofin) - Après l’avoir considéré depuis 2005 comme étant une monnaie «sous-évaluée», le Fonds monétaire international (FMI) s'apprête à modifier sa position sur le yuan chinois, rapporte le Wall Street Journal (WSJ) le 3 mai.
L’institution financière multilatérale devrait  saisir l’occasion de la publication prochainement d'un rapport sur la Chine pour modifier sa position sur le yuan, qui serait alors qualifié en termes choisis de «évoluant à sa juste valeur», selon le quotidien américain.
Les Etats-Unis ont toujours estimé que le yuan était nettement sous-évalué pour favoriser les exportations chinoises, même si Washington a souligné récemment les progrès réalisés avec une appréciation de 30% depuis 2010 de la monnaie chinoise.
Si la nouvelle position du FMI se confirmait, Pékin se verrait confortée dans ses ambitions d’internationaliser le yuan. Le gouvernement chinois souhaite notamment que le renminbi soit inclus dans le panier des monnaies de réserve du FMI.
Cet éventuel changement de la position du FMI sur le yuan intervient alors que la Chine s’active à mettre en place la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures et la Banque des Brics, des institutions multilatérales visant à redessiner l’architecture financière mondiale établie par les accords de Bretton Woods.
Lire aussi
Et, quand un politicien ukrainien appelle au meurtre de masse des journalistes russes.

(source : Tass)

Moscow investigates Ukrainian analyst's incitement to killing Russian journalists

 May 05, 14:35 UTC+3
According to investigators, the analyst’s speech, which was published in mass media, contained "destructive calls" for mass killings of Russian journalists fulfilling their duty in Ukraine
Russia’s Investigative Committee spokesman Vladimir Markin surrounded by reporters (archive)

Russia’s Investigative Committee spokesman Vladimir Markin surrounded by reporters (archive)

© ITAR-TASS/Artyom Korotayev
MOSCOW, May 5. /TASS/. Russia’s Investigative Committee has opened a criminal case against Ukrainian political scientist Yuri Romanenko who has called for murdering Russian journalists, official spokesman Vladimir Markin said on Tuesday.
The case against Ukrainian national Romanenko into incitement to murder and hate speech has been launched by the department for investigating crimes linked to the use of banned means and methods of warfare, he said.
In early April, Romanenko recalled on his Facebook page his speech at a conference at Harvard University, in Cambridge, Massachusetts, during which he advised the Ukrainian army to "selectively and carefully destroy Russian journalists covering the situation in Ukraine’s south-east."
Markin said the Ukrainian analyst’s speech, which was published in mass media, contained "destructive calls" for mass killings of Russian journalists fulfilling their duty in Ukraine.
"Romanenko’s statements include calls inciting hatred and hostility against the journalists of the Russian Federation as the representatives of the social group," he said.
He reminded that under the Russian criminal code, foreign nationals who do not live in Russia but who have committed a crime outside Russia are to be subject to criminal liability if the crime is aimed against the interests of Russia or Russian nationals.
"That’s why the criminal case against Ukrainian citizen Romanenko has been opened by the Investigative Committee," Markin said."






































Et, quand le président du Tchad nous parle du mouvement djihadiste boko haram.

(source : Black-feelings.com)

Idriss Déby : Boko Haram a reçu de nouveaux blindés fabriqués en Europe... qui trompe qui ?


 9 ( 373 sur facebook )
 Politique 
Le Président tchadien, Idriss Déby est revenu au micro d'Euronews sur l'ampleur de la menace Boko Haram qui, jusqu'en 2013, ne sévissait qu'au Nigeria. A présent, elle a commencé par étendre ses actions au-delà, en particulier au Cameroun et au Niger. Et Boko Haram a fini par s'attaquer au Tchad. Pour M. Deby, il s'agit d'une organisation extrêmement dangereuse, qui a eu le temps de s'organiser, de recruter des jeunes qui n'ont pas de travail.
" Elle a aussi des liens très étroits avec Daech et avec AQMI. Boko Haram a décidé d'asphyxier le Tchad en coupant l'axe unique qui nous rattachait au port de Douala, au Cameroun, menaçant ainsi nos intérêts vitaux. C'est un danger potentiel pour toute la sous-région ", a déclaré Idriss Déby.
Il affirme qu'aucun des pays faisant face à, Boko Haram ne s'en sortirait seul face à cette nébuleuse et qu'il est nécessaire de mettre en commun les moyens en ayant foi de parvenir à réduire sa nuisance. M. Déby est clair. L'action militaire engagée contre Boko Haram a pour but de la détruire par tous les moyens.
Le Président tchadien dont l'armée a participé en 2013 à l'Opération Serval au Mali et en 2014 à l'Opération Barkhane au Sahel, contre les groupes intégristes, ne juge pas nécessaire une implication plus poussée de la part de l'Europe et des Etats-Unis.
Je crois qu'il faut bien comprendre que cela fait 60 ans - depuis pratiquement les indépendances des pays africains - que nous devrions être capables de nous prendre en charge, de gérer nos crises et de faire face à des mouvements terroristes, en unissant nos efforts, les efforts africains ", a affirmé Idriss Déby
L'action régionale engagée depuis quelques mois déjà a cassé la puissance militaire de Boko Haram et l'état-major du groupe est désorganisé.
"Boko Haram n'est pas, comme on le dit, une organisation locale au niveau de l'Afrique, au niveau du Nigeria, mais une organisation qui a des liens avec d'autres organisations terroristes de par le monde, en particulier l'EI. Voilà son visage réel. Il faut se demander qui est derrière Boko Haram... ", indique le chef de l'Etat tchadien.
A ce jour, il y a peu d'informations sur le nombre de combattants de Boko Haram et sur ses sources de financement même si on sait que le groupe obtient de l'argent via les kidnappings et les vols. Le groupe est également soutenu et a reçu du matériel, y compris du matériel blindé sur le terrain. Mais il est difficile de connaître ses soutiens. En ce qui concerne un financement extérieur de la secte islamiste, Idriss Déby ne doute pas un seul instant et avance sa qualité de ses matériels, l'organisation de sa stratégie.
"On ne fabrique pas de blindés au Nigeria, on ne fabrique pas d'armes. Donc, tout ça n'est pas tombé du ciel ", a-t-il fait remarquer.
En 2011, quand l'Occident et l'Otan ont déclenché leurs opérations militaires en Libye. Le Président tchadien assure qu'aucune précaution n'avait été prise pour gérer l'après-Kadhafi de telle sorte que les armes ne sortent pas de la Libye.
"Or, ce pays était super équipé du point de vue militaire, super armé. Donc, depuis l'assassinat de Kadhafi, nous sommes sur le pied de guerre, au Nord comme à nos autres frontières. Les armes circulent en Libye, Daech s'y développe. Il y a réellement une menace physique sur les pays africains au sud du Sahara", a-t-il dit.
Idriss Déby estime qu'il est temps que les musulmans s'organisent pour faire face à ces organisations terroristes qui n'ont rien de musulmane.
Source : oeildafrique.com

Et, deux conseils concernant notre santé.

(source : Esprit Science Métaphysiques)





Comment faire mourir le cancer de faim en supprimant ce seul ingrédient

Par  | 4 mai 2015

Comment faire mourir le cancer de faim en supprimant ce seul ingrédient

Les taux de cancer sont à la hausse, et il y a de nombreux facteurs qui provoquent le cancer qui vont de notre environnement à nos émotions. Cependant, la nourriture est tout, vous êtes ce que vous mangez, mais il y a quelque chose à éliminer de votre alimentation pour faire prospérer votre corps.
Le carburant du cancer : le sucre
Dr. Otto Wartburg ainsi que d’autres experts de la santé parlent de la façon dont le cancer aime le sucre depuis les années 1920. Étonnamment, de nombreux médecins ne disent pas à leurs patients cancéreux que s’ils continuent à consommer des aliments transformés, ils mettront probablement plus de temps à combattre cette maladie.
Le physiologiste allemand, biochimiste, docteur en médecine, et lauréat du prix Nobel était convaincu qu’on pouvait éliminer le cancer en le faisant mourir de faim. Même si ce n’est pas aussi simple que cela, c’est quelque chose qui pourrait changer la partie de manière significative.
L’hypothèse de Warburg était que la cause de la croissance du cancer était la transformation du glucose(sucre) en énergie par l’intermédiaire des cellules cancéreuses sans utiliser d’oxygène. Les cellules saines produisent de l’énergie en convertissant le pyruvate et l’oxygène. Le pyruvate est oxydé dans les mitochondries d’une cellule saine, et Warburg théorisa que puisque les cellules cancéreuses n’oxydent pas le pyruvate, le cancer doit être considéré comme un dysfonctionnement mitochondrial .
mourir le cancer de faim
Faire mourir le cancer de faim
Les cellules cancéreuses ont un besoin élevé de glucose, en comparaison aux cellules bénignes du même tissu, et procèdent à la glycolyse même en présence d’oxygène (l’effet Warburg). De plus, de nombreuses cellules cancéreuses montrent des récepteurs de l’insuline (IRs) et montrent une hyperactivation de la voie IGF 1R-IR (récepteur IGF-1/récepteur de l’insuline). Il existe des preuves qu’un taux élevé chronique de glucose dans le sang et des niveaux d’insuline et d’IGF-1, facilite la genèse des tumeurs et aggrave l’état de santé chez les patients atteints du cancer. Donc si vous supprimez le sucre vous ne devriez pas développer de cancer
Faire mourir le cancer de faim : Le lien entre le sucre et le cancer n’a rien de nouveau.
La plupart des gens peuvent facilement éliminer les coupables qui sont remplis de sucres raffinés : gâteaux, bonbons, biscuits, etc. Le problème est que de nombreux aliments qui sont emballés et vendus sont remplis de sucres raffinés qui sont cachés dans les étiquettes d’emballage.
Le meilleur moyen d’éliminer les sucres raffinés indésirables est d’arrêter d’acheter des aliments tout prêts ou préemballés, et de bien choisir les restaurants où l’on va car de nombreux établissements se procurent leur nourriture auprès de grandes entreprises qui ajoutent beaucoup de sucre et de sel pour la rendre plus agréable au goût après avoir été congelée et transportée à travers le pays dans des camions. Même les vinaigrettes peuvent être remplies de sucre. Pour éviter d’avoir envie de grignoter des aliments remplis de sucre, mangez plus de légumes et de protéines animales (pas de viande rouge) et mangez plus d’aliments nutritifs.
(source : France 5)

Régimes : alerte aux pilules amaigrissantes toxiques

Interpol lance une alerte internationale contre la vente de produits amaigrissants à base de DNP sur Internet. La substance chimique, extrêmement dangereuse, utilisée pour perdre de la graisse, mais aussi comme explosif, a causé la mort d'une Britannique le 23 avril dernier.

Rédigé le 




Régimes : alerte aux pilules amaigrissantes toxiques
Disponible sous forme de poudre jaune ou de capsules, le DNP se trouve également sous forme de crème (Image d'illustration) DR
     

Le 2,4-dinitrophénol (DNP), produit amaigrissant illégal, fait l'objet d'une alerte lancée le 4 mai par Interpol. Sous ce nom barbare se cache une substance mortelle, parfois utilisée comme explosif ou pesticide, et détournée pour les régimes ou dans le milieu du culturisme. Interpol a ainsi émis une "notice orange", destinée à alerter la police, les organismes publics et organisations internationales, après "le décès d'une femme au Royaume-Uni et alors qu'un Français est tombé gravement malade après avoir consommé cette substance".
Disponible sous forme de poudre jaune ou de capsules, le DNP se trouve également sous forme de crème, toutes vendues illégalement sur Internet. Ce produit provoque une perte de graisse spectaculaire, en accélérant l'oxydation des réserves lipidiques et glucidiques de l'organisme. Mais en parallèle, le DNP fait augmenter fortement la chaleur corporelle, et peut entraîner une fièvre mortelle dans les heures qui suivent l'ingestion.

Des risques accrus d'overdoses

Les conditions illégales de sa fabrication amplifient les risques du DNP, selon Interpol. Car il est produit dans des laboratoires clandestins "n'appliquant aucune réglementation en matière d'hygiène", et exposant "les consommateurs à un risque accru d'overdose du fait de leur absence de compétences spécialisées" alerte Interpol, qui rappelle que les fabricants de DNP n'ont souvent aucune idée de la dose létale.
Le DNP était utilisé comme explosif pendant la Première guerre mondiale. Puis dans les années 1930, son usage a été détourné pour stimuler le métabolisme et favoriser la perte de poids, avant d'être finalement retiré de la vente huit ans plus tard, après avoir déjà causé plusieurs décès.

Il y a dix jours, une jeune femme anglaise de 21 ans était décédée moins de trois heures après avoir ingéré ces pilules achetées sur Internet."
Et, va-t-on assister à une embellie pour le gaz de schiste ?

(source : Boursier.com)

Pétrole : les prix remontent au-dessus de 60$ le baril !



(Boursier.com) — C'est l'un des "rallies" les plus impressionnants des dernières semaines. Depuis le 18 mars, les cours du pétrole ont regagné 35%, un phénomène qui a commencé à peser sur les marchés d'actions, notamment aux Etats-Unis, où le Dow Jones a reculé mardi de 0,8%...
Le baril de brut américain WTI est ainsi remonté au-dessus de 60$ (+1,8% à 61,50$ mercredi) tandis que le Brent de la Mer du Nord approche les 70$ (+1,4% à 68,49$), soutenus par une série de facteurs. La rechute du dollar ces dernières semaines a ainsi redonné du lustre aux actifs réels en général, tandis que l'offre excédentaire sur le marché pétrolier semble toucher à sa fin, sous l'effet conjugué de la fermeture de plateformes de forage aux Etats-Unis, de problèmes d'acheminement du pétrole libyen et de hausses des prix de vente annoncées récemment par l'Arabie saoudite, le 1er exportateur mondial.
La persistance d'une situation toujours tendue et confuse au Yémen apporte aussi de l'eau au moulin des spéculateurs à la hausse de l'or noir. Ailleurs, en Libye, des émeutes ont entraîné l'arrêt des livraisons de brut au port de Zueitina dans l'est du pays. La production libyenne est désormais tombée sous les 500.000 barils par jour, soit le tiers des quantités produites en 2010...
Un rebond possible jusqu'à 70$ pour le baril de brut WTI ?
Aux Etats-Unis, les stocks de brut, mesurés tous les mercredis, ont baissé la semaine dernière, alors que les marchés s'attendaient à une nouvelle hausse. Si les stocks reculaient à nouveau ce mercredi, les prix du brut pourraient poursuivre leur rebond, après avoir subi un plongeon de 60% depuis juin 2014, qui avait ramené le baril WTI sous 45$, son plus bas niveau depuis plus de 6 ans.
Certains analystes envisagent que le rebond actuel puisse se poursuivre jusqu'à 70$ le baril WTI, mais au-delà, les producteurs de pétrole de schiste américains, qui ont réduit leur production depuis 6 mois face à la chute des prix, seraient en mesure de produire à nouveau massivement, ce qui pourrait ramener le brut à un cours d'équilibre se situant entre 60$ et 65$.
 — ©2015, Boursier.com

Alerte, les plantes médicinales disparaissent !

(source : Techno-science.net)

Posté par Adrien le Mercredi 06/05/2015 à 12:00
Est-ce la fin des plantes médicinales ?

Illustration: Benoît Gougeon
Triste constat de la Banque mondiale: de nombreuses plantes sauvages aux propriétés médicinales sont menacées d'extinction à cause de la déforestation tropicale et du commerce intensif dont elles font l'objet. Perdrons-nous le savoir ancestral lié aux plantes médicinales ? "À défaut d'agir, plus de 25 % des espèces disparaîtront d'ici la fin du siècle. Il en va de même de la quasi-totalité des quelque 5000 langues autochtones, en voie de disparition", déplore Alain Cuerrier, professeur à l'Institut de recherche en biologievégétale de l'Université de Montréal.

Des milliards de personnes dans le monde utilisent des remèdes naturels pour guérir toutes sortes de maux ou encore renforcer l'activité du système immunitaire. Victime de son succès dans les années 70, l'ail des bois a par exemple presque disparu du territoire québécois parce que les gens en récoltaient le bulbe, tuant le plant du même coup. Ce pourrait être aussi le cas de l'orpin rose (Rhodiola rosea), de l'acore d'Amérique (Acorus americanus) et du thé du Labrador (Rhododendron groenlandicum).

Les deux tiers des plantes commercialisées qui possèdent un principe actif poussent toutefois dans les pays du tiers-monde, notamment dans les forêts tropicales d'Afrique, duSud-Est asiatique, d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Ce sont principalement les pays occidentaux qui les exploitent. Les géants de la pharmacie, tels Merck et GlaxoSmithKline, cueillent ainsi des plantes au Costa Rica, au Suriname et au Laos.

Selon l'ethnobotaniste, cet intérêt pour les substances naturelles de la part de l'industrie pharmaceutique et de l'industrie des cosmétiques (dont Lise Watier) justifie une action énergique en faveur de la préservation de la biodiversité. "La diversité des espèces animales et végétales est une richesse qu'il faut entretenir comme un précieux réservoir de gènes et de molécules thérapeutiques, dit celui qui est depuis 2014 président de l'International Society of Ethnobiology. C'est la garantie pour l'être humain qu'il pourra subvenir à ses besoins et fabriquer des médicaments en cas de problème."

Il rappelle que six espèces de plantes procurent directement ou indirectement près de 80 % des calories ingérées par l'humain: le blé, le riz, le maïs, la pomme de terre, la patate douce et le manioc. On pourrait donc croire qu'il suffit de disposer d'une variété unique de ces légumes et céréales pour assurer la subsistance des populations. Mais qu'une maladieinconnue frappe les plantes cultivées, et voilà nos agronomes à la recherche de variétés sauvages naturellement résistantes pour les hybrider avec les plantes domestiques. "Du coup, la biodiversité n'apparaît plus comme un luxe", affirme le chercheur.

Au cours des 15 dernières années, il s'est rendu de multiples fois au Nunavik-Nunatsiavut et à Mistissini pour étudier le "savoir botanique" des Inuits et des Cris du Québec et du Labrador. Sur le terrain, il effectue un véritable travail de détective en partenariat avec les populations locales. Avec l'aide d'un interprète, il présente à un aîné des plantes qu'il a récoltées autour du village. Puis il note ses commentaires. La connaissance que les autochtones ont acquise, au fil des siècles, des propriétés thérapeutiques des espèces végétales qui les entourent est inestimable.

Prenez l'airelle rouge, que les aînés de la communauté crie appellent "wiishichimanaanh" (et qu'ils n'ont aucun mal à nommer!) : elle est depuis longtemps connue pour aider à traiter les problèmes urinaires fréquents et la vision trouble. "Chez les Cris, ce fruit pourrait être utilisé dans le traitement du diabète. Du moins pour en atténuer les symptômes, comme la rétinopathie et les problèmes cardiovasculaires. Il pourrait même agir comme un protecteur des nerfs."

En plus de son travail universitaire, Alain Cuerrier a publié avec des collègues huit ouvrages de vulgarisation sur le savoir autochtone en botanique, dont Rhodiola rosea (CRC Press, 2014) et Plantes des villages et des parcs du Nunavik (Éditions MultiMondes, 2011).
























































Et, quand le Canada, comme tous les pays occidentaux adopte un patriot act pour surveiller sa population, mais, surtout, comme tous les autres, neutraliser les citoyens qui s'opposent à la domination des états par la finance et les multinationales, qui, en fait sont les mêmes personnes.

(source : Zone info)

Le Canada va exercer un contrôle inédit d’internet

Le Parlement canadien était en passe d’adopter une loi antiterroriste devant muscler les services de renseignement et permettre un contrôle inédit d’internet, en dépit d’une vaste opposition qui craint une «surveillance de masse».
Le Canada va exercer un contrôle inédit d’internet
La Chambre des communes a débuté mardi matin la troisième lecture du controversé projet de loi C-51. Le vote devrait intervenir mercredi soir...
Étant donné la large majorité dont dispose au parlement la formation du premier ministre Stephen Harper, et le soutien annoncé de l’opposition libérale, l’adoption de cette loi ne fait aucun doute.
Convaincus que cette réforme allait transformer les services de renseignements en «police secrète», violer la constitution et mener à une «surveillance de masse», plus de 200 000 Canadiens ont signé une pétition demandant sa révocation, un record.
Les députés n’auront eu que deux mois pour débattre et amender le volumineux texte législatif, le gouvernement de M. Harper ayant expliqué qu’il y avait urgence à agir face à une menace islamiste présentée comme croissante.
Outre la prévention d’attaques d’apprentis jihadistes comme celles de Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec, ou au Parlement d’Ottawa en octobre, les conservateurs veulent aussi augmenter l’arsenal pour empêcher de jeunes Canadiens de se joindre aux rangs du groupe État islamique en Irak ou en Syrie.
Jusqu’ici cantonné à la collecte d’informations et à la surveillance, le SCRS (Service canadien du renseignement de sécurité) va désormais pouvoir «perturber» les actions de présumés terroristes (en piratant par exemple leurs comptes internet) et placer sur écoutes des Canadiens et leurs proches si jamais ils sont soupçonnés d’avoir une «intention» malfaisante. 
Pour arrêter plus facilement un individu, les agences fédérales pourront s’adresser à un juge lors d’auditions secrètes auxquelles aucun avocat de la défense ne sera présent, ce qui fait dire aux associations de juristes, comme au Commissaire à la protection de la vie privée —un haut fonctionnaire relevant du Parlement— que la loi viole les droits fondamentaux des Canadiens.
L’échange et le partage de contenu sur internet servant de «propagande terroriste» deviendra en outre un geste criminel, quelque soit l’intention de l’internaute en cause.
«Tous les citoyens seront pris dans cette toile, pas seulement ceux soupçonnés de terrorisme», avait dénoncé le Commissaire à la vie privée, Daniel Therrien, dans une lettre ouverte en mars.
D’anciens premiers ministres libéraux comme Jean Chrétien ou de hauts magistrats comme Louise Arbour, ex-juge de la Cour suprême et ancienne procureure du tribunal pénal international pour le Rwanda et la Yougoslavie, ont également dénoncé le texte qui, «au nom du secret», viendrait bafouer les libertés individuelles.
 Les opposants à la nouvelle loi sur le renseignement ont dénoncé l’analyse automatique des communications sur internet via des algorithmes, le filtrage des métadonnées échangées par les Canadiens inquiète vivement les détracteurs de C-51.
L’enjeu est celui de la gestion des «métadonnées, c’est-à-dire des quantités phénoménales de renseignements pouvant être analysés par des algorithmes pour repérer les tendances, prévoir les comportements et faire des liens», avait déploré le Commissaire à la vie privée.
Daniel Therrien avait ainsi souligné que 14 des 17 agences fédérales «qui recevront des renseignements en vertu du projet de loi ne font l’objet d’aucune surveillance indépendante».
À la différence de l’Hexagone, où la nouvelle loi crée un organisme de contrôle indépendant, aucun garde-fou autonome n’existe en particulier pour encadrer les activités du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), l’agence en charge de l’interception des communications. Étroitement lié à la NSA américaine, le CST a été épinglé à plusieurs reprises ces derniers mois à la suite de révélations d’Edward Snowden, ce déserteur de la NSA en exil en Russie.
Clément Sabourin

Et, le genre de liberté en Ukraine que finance l'Union Européenne.

(source : Histoireetsociete)

En fait on nous a pratiquement dépouillés de notre victoire

06MAI
 По словам Николая Мартынова, ветераны сохраняют присутствие духа
« Les gens sont intimidés, ils ont peur. Et moi aussi j’ai peur, et pourtant je suis un pilote de chasse, « – c’est ainsi que Nikolaï Martynov, président de l’organisation kiévienne des anciens combattants d’Ukraine, décrit pour le journal VZGLYAD la situation à Kiev à la veille de l’anniversaire de la Victoire.
Avant d’accepter de parler, Nikolaï a soumis le correspondant du journal à un véritable «interrogatoire», afin de déterminer sa position politique et l’attitude de ses ancêtres envers le service militaire dans l’Armée Rouge pendant la guerre. « Nous sommes dans une telle situation qu’il est difficile de donner notre opinion à travers les moyens électroniques de communication, parce que tout autour il y a des yeux et des oreilles », – a-t-il expliqué.
VZGLYAD: Nikolaï, comme vivent les anciens combattants maintenant à Kiev?
Nikolai Martynov: Nous sommes dans une situation très difficile. L’organisation que je suis chargé de conduire comprend 500 000 hommes. Plusieurs dizaines de milliers de participants à la Grande Guerre patriotique, 14 Héros de l’Union soviétique, c’est presque la moitié de tous les héros qui vivent encore ici, en Ukraine.
Moralement et socialement les anciens combattants dans la capitale ukrainienne ont aujourd’hui la vie dure. En fait, on nous a privés de notre Jour de Défenseur de la Patrie, remplacé par l’anniversaire de la fondation de l’UPA *. On nous a interdit l’expression « La Grande Guerre patriotique. » On peut dire que dans les faits, on nous a privés de la Victoire, parce que, soi-disant, on a expulsé  les nazis d’Europe, mais d’autres «envahisseurs» sont venus. Ils sont allés jusqu’à nous priver de tous les droits sur les symboles de notre victoire : le drapeau, les médailles et récompenses où figurent le marteau et la faucille, l’étoile rouge ; ils ont changé les noms qui ont été donnés en l’honneur des héros de la Grande Guerre patriotique, des vétérans du travail.
Et en termes sociaux – 85% de nos anciens combattants, pensionnés vivent avec environ un dollar et demi ou deux dollars et demi par jour. Selon les normes internationales cela est considéré comme en dessous du seuil de la pauvreté et de la misère.
D’autre part, les anciens combattants, les vétérans du travail – nous ne perdons pas courage, nous allons fêter le 1er mai et le Jour de la Victoire, sortir dans les rues et montrer que nous sommes les vainqueurs, et non pas quelqu’un d’autre, et que c’est notre grande victoire, que c’est nous qui avons chassé les nazis de notre terre natale, libéré l’Europe des  nazis, et qui allons nous battre contre la fascisation actuelle.
VZGLYAD: Il a été rapporté que l’on ferait une exception pour les bannières des bataillons et les médailles. Est-ce vrai?

  1. M:. J’ai le projet de loi dans mon ordinateur. Il ne s’agit que de promesses orales. Mais la Verkhovna Rada n’a pas validé ces exceptions.
VZGLYAD: Comment se comportent par rapport aux anciens combattants les organisations nationalistes?
  1. M:. Ils nous persécutent, abattent nos monuments.
Nous n’avons le droit d’organiser aucun défilé, aucune manifestation, aucune cérémonie. Partout des interdictions. Alors qu’il y a des marches noires et rouges sur le Khreshchatyk, dans toutes les rues, ils célèbrent leur Bandera, leur Choukhevytch. Mais je ne peux pas tout vous dire au téléphone.
REGARDEZ: Est-ce que les autorités ukrainiennes vont donner quelque chose aux anciens combattants par l’anniversaire de la Victoire: suppléments de pension, logements, avantages?
  1. M:. Pour les pensions, c’est tout le contraire : toutes les pensions sont réduites, on nous prend 1,5% pour l’ « ATO » (« opération anti-terroriste », nom officiel donné à la guerre contre le Donbass). Le logement, les services publics, le gaz, tout a augmenté à plusieurs reprises.
Ils proposent que le 9 mai, avec le président, nous allions déposer des fleurs, mais avec un  coquelicot rouge au cœur noir à la boutonnières. Mais c’est le symbole du parti nazi qui est sur leurs drapeaux rouges et noirs !
VZGLYAD: Vous refusez?
  1. M:. Nous n’accrocherons pas cette boutonnière et irons au monument du Soldat inconnu pour déposer des fleurs en l’honneur des héros qui sont morts dans la Grande Guerre patriotique. Nous prévoyons des activités autour organismes locaux d’anciens combattants, et déposerons des fleurs au pied des monuments.
Avant cela, nous avons eu beaucoup d’activités : rencontres avec des étudiants, avec des lycéens, avec des jeunes, visite des musées et des salles de mémoire à la gloire du combat et du travail dans les écoles, les universités, les organismes ministériels. Nous avons examiné comment fonctionnent les centres de défense de la vérité historique dans les organisations d’anciens combattants, des centres de bénévolat. Nous avons organisé une conférence à l’Université Taras Chevtchenko sur la libération de Kiev et de l’Ukraine.
VZGLYAD: Que pensez-vous de l’attitude des jeunes?
  1. M:. Les jeunes sont victimes de la propagande à 98-99%. Cette époque, elle ne se souvient pas, ne la connaît pas. Nous, les grands-parents, ils ne nous écoutent pas, ils sont devant leur ordinateur ou sur les bancs de l’école. Et là on leur dit que les gens à Odessa se sont brûlés eux-mêmes, et à Marioupol se sont tirés eux-mêmes dessus, et qu’un professeur, ancien député, s’est jeté tout seul du 17ème étage.
J’ai deux petits-enfants à l’université, même moi je n’arrive pas à leur parler, à leur faire connaître ma vérité : ils n’ont pas le temps, ils ont une conférence, ils ne pourront pas valider leur examen.
D’une manière générale, les gens sont intimidés, ils ont peur. Et moi aussi j’ai peur, même si je suis pilote de chasse.
VZGLYAD: De quoi précisément?
  1. M:. Après avoir écouté l’enregistrement de ce que j’ai dis, demain ils vont me « lustrer ».
VZGLYAD: On vous a menacé?
  1. M:. Sur le pare-brise de ma vieille voiture ils ont mis un papier « doit faire l’objet d’une lustration totale ».
De nombreux anciens combattants sont très âgés, et ils sont socialement acculés. Là, avant les fêtes, disent-ils, les anciens combattants à faible revenu vont recevoir 100 grivnas (4€25). Beaucoup sont en attente d’un colis alimentaire. D’autres sont indifférents, tandis que les troisièmes vivent tout simplement dans la crainte. Parce que dans leur grand âge ils n’ont ni  santé, ni moyens de subsistance, pas argent pour les médicaments.
Dans leur cuisine ils disent une chose mais si vous les interrogez publiquement – ils restent silencieux. Dans les transports publics l’atmosphère est pesante.
Les vieux sont tous plus ou moins malades. Allez à la pharmacie, regardez, on lui réclame – 800 ou 1200 grivnas. Le minimum retraite est de 945 grivnas (40 €), et le salaire minimum – 1218 (52 €). Essayez de vivre ici, de vous nourrir, de payer un appartement, pour les médicaments, etc. Telle est la situation que nous avons maintenant.
Personnellement, moi et mes camarades, les militants de notre organisation ne perdons pas notre présence d’esprit. Nous allons célébrer le 70e anniversaire de la Victoire et mettrons nos idées en pratique, nous allons faire valoir nos traditions héroïques et patriotiques, affirmer la vérité de l’histoire de toutes les manières et méthodes possibles. Et je pense que la vérité est de notre côté, et un jour, ici aussi, nous allons remporter la victoire.
VZGLYAD: Nous vous souhaitons que vos prévisions se réalisent rapidement. Bonnes Fêtes!
* Organisation à l’égard de laquelle le tribunal a pris une décision entérinée par la loi de liquidation ou de l’interdiction de l’activité sur les motifs prévus par la loi fédérale [russe] »Sur la lutte contre les activités extrémistes »
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