(blog à finir et à corriger)
Reçu sur mon mail, concernant uniquement la France, mes chers cinq lecteurs.
Coucou,
Je t'envoie un petit résumé d'un dossier du journal Fakir n° 68 : "Gaz, le jackpot tranquille".
Au minimum, soyons informé(e)s... :
Le prix du gaz est monté de 72% en 10 ans : 258 E pour 2 mois contre 104 E avant.
L'abonnement a grimpé de 50 % entre 2008 et 2014, largement au dessus de l'inflation (6%).
La précarité énergétique dans le logement grimpe elle aussi : elle touche 20% de la population en France (11 millions d'individus). Or le Dr Bernard Delesert a mené une étude qui montre les effets de la précarité énergétique sur la santé.
PENDANT CE TEMPS...
Jusqu'en 2004 GDF versait 0 E a ses actionnaires, aujourd'hui 100 % des profits sont versés en dividendes, soit 3,5 milliards par an, soit 304,34 E par an par abonné. Ces euro ne servent pas à la recherche, l'investissement, à préparer la transition énergétique.
Pendant ce temps, Gerard Mestrallet (le PDG) et Jean-François Cirelli (le vice-PDG) ont eux aussi accepté la précarité... Leurs rémunérations fixes sont de 1 400 000 E et 1 000 000 E. Mais conte tenu de la situation difficile du secteur de l'énergie en Europe et des impacts sur le groupe (y compris les efforts demandés au personnel), les 2 dirigeant ont renoncé à 50% de leur rémunération variable (pas la fixe sus-citée) au titre de 2013 : J-F. Cirelli , qui ne percevait donc "que" 300 000 E en 2004 voit ses appointements tourner autour de 2 à 3 Millions.
Il faudrait 20 ans de travail dans ses steaks hachés congelés à Stéphanie pour égaler un mois d'appointements du vice- PDG.
Mais lui n'est qu'un prolétaire comparé à Gérard Mestrallet. Le PDG prépare sa retraite : 16 Millions d'euros sont provisionnés pour sa retraite chapeau en plus des 77 000 E mensuels pour sa retraite de base.
Au total, d'après Le Figaro et le document de référence 2013 de GDF-Suez, pour les 27 membres du comité exécutif, le groupe gazier a provisionné 103 millions d'euro.
Ah, la crise, elle touche tout le monde vraiment durement...
A faire suivre, pour informer les consommateurs de gaz, ainsi que les administrés (les services publics sont asséchés par la "crise").
Mais, dites-moi, mes chers lecteurs, l'Europe distribue de l'argent à l'Ukraine, surtout pour payer les intérêts de la dette pour aider les banques, donc, distribue notre argent, mais, où finit-il cet argent ?
(source : Histoire de la fin de la croissance)
Et, un conseil concernant notre santé.
(source : Express.be)
Reçu sur mon mail, concernant uniquement la France, mes chers cinq lecteurs.
Coucou,
Je t'envoie un petit résumé d'un dossier du journal Fakir n° 68 : "Gaz, le jackpot tranquille".
Au minimum, soyons informé(e)s... :
Le prix du gaz est monté de 72% en 10 ans : 258 E pour 2 mois contre 104 E avant.
L'abonnement a grimpé de 50 % entre 2008 et 2014, largement au dessus de l'inflation (6%).
La précarité énergétique dans le logement grimpe elle aussi : elle touche 20% de la population en France (11 millions d'individus). Or le Dr Bernard Delesert a mené une étude qui montre les effets de la précarité énergétique sur la santé.
PENDANT CE TEMPS...
Jusqu'en 2004 GDF versait 0 E a ses actionnaires, aujourd'hui 100 % des profits sont versés en dividendes, soit 3,5 milliards par an, soit 304,34 E par an par abonné. Ces euro ne servent pas à la recherche, l'investissement, à préparer la transition énergétique.
Pendant ce temps, Gerard Mestrallet (le PDG) et Jean-François Cirelli (le vice-PDG) ont eux aussi accepté la précarité... Leurs rémunérations fixes sont de 1 400 000 E et 1 000 000 E. Mais conte tenu de la situation difficile du secteur de l'énergie en Europe et des impacts sur le groupe (y compris les efforts demandés au personnel), les 2 dirigeant ont renoncé à 50% de leur rémunération variable (pas la fixe sus-citée) au titre de 2013 : J-F. Cirelli , qui ne percevait donc "que" 300 000 E en 2004 voit ses appointements tourner autour de 2 à 3 Millions.
Il faudrait 20 ans de travail dans ses steaks hachés congelés à Stéphanie pour égaler un mois d'appointements du vice- PDG.
Mais lui n'est qu'un prolétaire comparé à Gérard Mestrallet. Le PDG prépare sa retraite : 16 Millions d'euros sont provisionnés pour sa retraite chapeau en plus des 77 000 E mensuels pour sa retraite de base.
Au total, d'après Le Figaro et le document de référence 2013 de GDF-Suez, pour les 27 membres du comité exécutif, le groupe gazier a provisionné 103 millions d'euro.
Ah, la crise, elle touche tout le monde vraiment durement...
A faire suivre, pour informer les consommateurs de gaz, ainsi que les administrés (les services publics sont asséchés par la "crise").
(source : Histoire de la fin de la croissance)
L’un des politiciens les plus influents du parti ukrainien au pouvoir est soupçonné d’avoir reçu des millions de francs de pot-de-vin sur un compte de la banque privée suisse Hottinger Cie.
Le Ministère public de la Confédération a indiqué dimanche que depuis 2013 une enquête pénale vise en effet "un citoyen ukrainien", sans le nommer, en raison d'une affaire de corruption d'agents publics étrangers. Ceci confirme une information du Matin Dimanche et de la SonntagsZeitung.
La banque Hottinger, présente à Genève, Zurich, Bâle et Sion, l'avait accepté comme client en 2011, malgré des accusations de corruption en 2005. En juillet 2013, les banquiers ont remarqué une série de paiements suspects. Sur les comptes de l'Ukrainien s’accumulaient subitement quelque 30 millions de francs."
Et, un conseil concernant notre santé.
(source : Express.be)
3 verres de lait par jour… La recette pour une mort précoce?
Une nouvelle étude, menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Uppsala, en Suède, conclut que consommer de grandes quantités de lait présente plus de risques pour la santé qu’on ne le pensait jusqu’alors.
L’équipe de scientifiques a suivi un groupe comprenant plus de 100 000 Suédois pendant une vingtaine d’années. Des données provenant de la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, ont montré qu’en 2007, la Suède était le pays du monde où l’on consommait le plus de lait par tête dans le monde.
Jusqu’à présent, le corps médical recommandait de consommer une grande quantité de produits laitiers pour réduire le risque de fractures, en raison du calcium qu’ils contiennent. Cela est particulièrement vrai pour les femmes, qui sont plus sujettes à l’ostéoporose.
Or, non seulement l’étude n’a pas mis en évidence de réduction du risque de fracture chez les femmes avec une consommation plus élevée de lait, mais de plus, elle a montré qu’au-delà de 3 verres de lait, les femmes encourraient un risque de fracture plus grand que lorsqu’elles se contentaient d’un seul verre. Pour chaque verre de lait additionnel que les femmes consommaient, leur taux de mortalité augmentait de 15%. Pour les hommes, l’augmentation correspondante était de 3%.
« Les femmes mouraient plus tôt et avaient plus souvent des fractures lorsqu’elles buvaient de grandes quantités de lait. Les hommes avaient aussi des taux de mortalité plus élevés, mais nous n’avons pas constaté une augmentation des fractures osseuses chez eux », a expliqué le Professeur Karl Michaëlsson.
Les chercheurs soulignent que leurs travaux ne permettent pas de tirer des conclusions définitives, et que des études complémentaires seront nécessaires avant de formuler toute recommandation de modification de l’alimentation quotidienne. Ils soupçonnent que ce sont les niveaux élevés de galactose et de lactose qui sont responsables de la nocivité relative du lait.
Ces deux constituants du lait, qui sont en fait des sucres, peuvent en effet augmenter le stress oxydatif et l’inflammation chronique, qui sont tous deux des facteurs de maladies mortelles.
En revanche, la consommation de produits laitiers fermentés, comme le yaourt, était associée à des taux de mortalité et de fractures moins élevés, notamment pour les femmes."
Et, toujours en Ukraine, une question, "Est-ce que les Etats-Unis soutiennent kolomoisky parce qu'il a la double nationalité israélienne-ukrainienne ?"
(source : histoireetsociete)
Ukraine : les Américains gardent deux fers au feu… Porochenko, Kolomoisky et les autres…
29MAR
Et, concernant la Chine, les States ont perdu la main.
(source : Sputnik)
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/analyse/20150329/1015384793.html#ixzz3VnNoMx79
Au final, les faucons américains et sa finance ont perdu la main. Pour le moment, avant qu'ils n'ouvrent un nouveau front, sur leur reste la reprise de la guerre en Ukraine.
Un nouveau front qui pourrait être l'Iran.
(source : Le Grand Soir)
Et, encore une nouvelle sur la santé qui m'interroge.
(source : Sain et naturel)
vvv
(source : Sputnik)
Deux grands alliés américains dans la région d'Asie-Pacifique : l'Australie et le Canada ont soutenu le projet chinois de fondation de la Banque asiatique d'investissements dans les infrastructures (AIIB).
Le ministre australien des finances Mathias Cormann doit annoncer officiellement l'adhésion à la Banque à la prochaine séance du forum asiatique à Boao, dans le Sud de la Chine, à la fin de la semaine. Le Canada le fera à un autre forum d'ici le 31 mars, délai limite fixé par la Chine.
Ce fut un geste diplomatique fort de la Chine ayant déjà placé 100 milliards de dollars en tant que capital statutaire de l'AIB. Pékin pourra multiplier cette somme et les pays européens et l'Australie entendent y investir au maximum 3 milliards de dollars. Qui plus est, l'AIB placera les capitaux et accordera des crédits en yuans pour aménager l'infrastructure en se fondant sur l'initiative du président de la RPC Xi Jinping concernant la Nouvelle route de la Soie, terrestre et maritime, d'Asie en Europe. De l'aveu de la Chine, les deux projets sont interdépendants.
Les Etats-Unis adoptent une attitude négative envers cette idée chinoise. La Corée du Sud est contrainte, tout comme le Japon, de prendre en considération la position de leur partenaire aîné. Or, certains partenaires et alliés de Washington ont décidé de soutenir l'initiative chinoise et il est possible que leur exemple encourage Séoul.
L'Autriche a fait le 25 mars son choix en faveur de l'AIIB. Les grands partenaires des Etats-Unis en Europe: Grande-Bretagne, Allemagne, France, Italie, Luxembourg et Suisse ont annoncé leur décision de rejoindre les pays fondateurs. Le « château de cartes » des pays qui auraient dû jouer du côté de Washington contre Pékin s'est écroulé après la renonciation de la Chine au droit de veto dans la Banque.
Le Canada ayant annoncé officiellement son adhésion au projet chinois, parmi les alliés américains au sein du G7 seul le Japon qui ne le fait pas sous la pression de Washington. Le politologue Vladimir Evseev a dit à notre correspondant que le Japon ne resterait pas pendant longtemps dans l'ombre des Etats-Unis:
La Chine accèdera d'ici 2025 au leadership mondial dans l'économie et entend former vers ce moment le système financier national. Les Etats-Unis essaient sans doute de le bloquer. S'ils parviennent quand même à supporter une percée économique de la Chine, ils ne sauront tolérer le leadership bancaire et financier de Pékin. C'est pour ça que Washington exerce une puissante pression sur le Japon pour qu'il ne participe pas au projet. Or, une telle pression a des limites. Les Etats-Unis ne réussiront pas à se soumettre le Japon en la matière.
La Corée du Sud et un autre « tigre asiatique » qui ne figure pas parmi les pays fondateurs de l'AIB. Selon l'expert de l'Institut d'études orientales de l'Académie des sciences de Russie Alexandre Vorontsov, Séoul fera un choix juste entre l'aspect commercial du projet chinois et les engagements politiques devant Washington:
L'Inde et le Pakistan ont rejoint les premiers la Banque asiatique d'investissements dans les infrastructures. Le Vietnam, les Philippines, la Malaisie ayant le litige territorial avec la Chine dans la mer de Chine méridionale en ont fait de même. Il n'est pas exclu que l'Indonésie et la Nouvelle-Zélande suivent leur exemple dès la semaine en cours lorsque les leaders de ces pays se rendront au « Davos chinois » à Boao.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/analyse/20150329/1015384793.html#ixzz3VnNoMx79
Au final, les faucons américains et sa finance ont perdu la main. Pour le moment, avant qu'ils n'ouvrent un nouveau front, sur leur reste la reprise de la guerre en Ukraine.
Un nouveau front qui pourrait être l'Iran.
(source : Le Grand Soir)
Le New York Times publie un appel à bombarder l’Iran (Consortium News)
Robert PARRY
Après avoir imité le Washington Post en publiant un éditorial préconisant le bombardement sans provocation de l’Iran, le New York Times poursuit sa dérive pour devenir guère plus qu’une feuille de propagande néocon.
Si deux grands journaux, par exemple en Russie, avaient publié des éditoriaux prônant ouvertement le bombardement sans provocation d’un pays, par exemple, Israël, les médias et le gouvernement américains se seraient embrasés pour dénoncer « l’agression », « la criminalité », « la folie », et « un comportement indigne du XXIe siècle. »
Mais quand les journaux sont américains - le New York Times et le Washington Post - et que le pays cible est l’Iran, personne dans le gouvernement et les médias américains ne sourcille. Ces articles incendiaires - des incitations au meurtre et à la violation du droit international - sont considérées comme de simples discussions normales au pays de l’ « exceptionnalisme ».
Ce jeudi, le New York Times a publié un éditorial qui a exhorté le bombardement de l’Iran comme une alternative à un accord diplomatique qui ralentirait fortement le programme nucléaire iranien et garantirait son usage à des fins pacifiques. Il y a deux semaines, le Washington Post a publié un article similaire, genre « il-faut-bombarder-l’Iran ».
L’article du Times de John Bolton, un érudit néo-conservateur de l’American Enterprise Institute (AEI), était intitulé « Pour arrêter la bombe de l’Iran, bombardez l’Iran. » Il suivait l’éditorial du Washington Post par Joshua Muravchik, ancien de l’AEI et maintenant membre du School of Advanced International Studies à l’Université Johns Hopkins, dominé par les néocons.
Les deux articles appelaient les Etats-Unis à monter une campagne de bombardement soutenue contre l’Iran pour détruire ses installations nucléaires et promouvoir un « changement de régime » à Téhéran. Ironiquement, ces « savants » rationalisèrent leurs appels à une agression non provoquée contre l’Iran en vertu de la théorie selon laquelle l’Iran est un Etat agressif, bien que l’Iran n’a pas envahi un autre pays depuis des siècles.
Bolton, qui a servi comme ambassadeur du président George W. Bush à l’ONU, a fondé son appel à la guerre sur la possibilité que si l’Iran cherche à développer une bombe nucléaire – ce que l’Iran nie et ce que les services de renseignement américains confirment – un tel événement hypothétique pourrait déclencher une course aux armements au Moyen-Orient.
Curieusement, Bolton a reconnu qu’Israël a déjà développé un arsenal d’armes nucléaires non déclarées en dehors des contrôles internationaux, mais il n’a pas appelé à bombarder Israël. Il a écrit allègrement que « Ironiquement peut-être, les armes nucléaires d’Israël n’ont pas déclenché une course aux armements. D’autres États de la région ont compris - même s’ils ne peuvent pas l’admettre publiquement - que les armes nucléaires d’Israël ont été conçues comme un moyen de dissuasion, et non comme une mesure offensive ».
Bolton n’explique pas comment il parvient à lire dans les pensées des voisins d’Israël qui ont été les victimes des invasions israéliennes et autres attaques transfrontalières. Il n’envisage pas non plus la possibilité que la possession par Israël de quelque 200 bombes nucléaires pourrait être présents à l’esprit des dirigeants iraniens s’ils décident de développer l’arme nucléaire.
Bolton n’explique pas non plus son hypothèse que si l’Iran fabriquait une ou deux bombes, il les utiliserait de manière agressive, plutôt que s’en servir comme un moyen de dissuasion. Il affirme simplement : « L’Iran est une autre histoire. Les grands progrès accomplis dans l’enrichissement de l’uranium et du retraitement du plutonium révèlent leurs ambitions. »
Limiter l’enrichissement.
Mais est-ce exact ? Dans son enrichissement de l’uranium, l’Iran n’a pas progressé vers le niveau requis pour se doter d’une arme nucléaire depuis l’accord intérimaire avec les puissances mondiales connues comme « le p5 + 1 » - les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne. Au lieu, l’Iran a fait marche arrière pour revenir à une niveau d’enrichissement de moins de 5% (niveau requis pour produire de l’électricité) de son niveau antérieur de 20 % (nécessaire pour la recherche médicale) – à comparer aux 90 % requis pour construire une arme nucléaire.
En d’autres termes, plutôt que de défier la « ligne rouge » d’enrichissement que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tracé lors d’un discours aux Nations Unies en 2012, les Iraniens sont allés dans la direction opposée - et ils ont convenu de respecter ces contraintes si un accord définitif est conclu avec le p5+1.
Cependant, au lieu de soutenir un tel accord, les néoconservateurs américains – en écho aux extrémistes israéliens - exigent la guerre, suivie par la subversion de l’Iran par les Etats-Unis à travers le financement d’une opposition interne pour un coup d’Etat ou une « révolution colorée ».
Bolton a écrit : « Il n’est pas nécessaire de détruire toutes les infrastructures nucléaires de l’Iran, mais la destruction de certains sites clés de son industrie nucléaire pourrait retarder son programme de trois à cinq ans. Les États-Unis pourraient accomplir un travail méticuleux de destruction, mais Israël seul pourrait accomplir le travail nécessaire. Cette action devrait être combinée avec un soutien vigoureux des Eatst-Unis à l’opposition iranienne, visant à un changement de régime à Téhéran ».
Mais il faut se rappeler que les plans de néocons - élaborés dans leurs think tanks et éditoriaux - ne se déroulent pas toujours comme prévu. Depuis les années 1990, les néo-conservateurs ont dressé une liste de pays considérés comme gênants pour Israël et qui sont donc ciblés pour un « changement de régime », dont l’Irak, la Syrie et l’Iran. En 2003, les néo-conservateurs ont saisi leur chance d’envahir l’Irak, mais la victoire facile qu’ils avaient prédit ne s’est pas vraiment réalisée.
Pourtant, les néocons ne revoient jamais leur copie. Ils recommencent simplement avec de nouveaux plans qui, au final, ont jeté une grande partie du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et maintenant de l’Ukraine dans une effusion de sang et le chaos. En effet, les néo-conservateurs ont rejoint Israël dans son alliance de fait avec l’Arabie saoudite dans un conflit sectaire des sunnites contre les chiites et leurs alliés. Tout comme les Saoudiens, les responsables israéliens radotent contre le soi-disant « croissant chiite » de Téhéran à Bagdad et de Damas à Beyrouth.
Puisque l’Iran est considéré comme la nation chiite la plus puissante et qu’il est allié avec la Syrie, qui est dirigé par des alaouites, une émanation de l’islam chiite, les deux pays sont toujours dans la ligne de mire des néoconservateurs. Mais les néoconservateurs ne tirent jamais eux-mêmes sur la gâchette. Leur rôle principal est de fournir les arguments émotionnels et politiques pour obtenir que le peuple américain confie ses impôts et ses enfants pour aller combattre dans ces guerres.
Les néo-conservateurs sont tellement confiants dans leurs compétences à manipuler le processus de décision des États-Unis que certains sont allés jusqu’à suggérer que les Américains devraient se ranger aux côtes du Front Al Nosra d’al-Qaïda en Syrie ou de l’Etat islamique, encore plus brutal, parce que ces groupes aiment tuer les chiites et sont donc considérés comme les combattants les plus efficaces contre les alliés de l’Iran.
La folie de Friedman
Le chroniqueur néocon vedette du New York Times, Thomas Friedman, a frôlé la folie lorsqu’il lancé l’idée que les États-Unis pourraient armer les décapiteurs de l’Etat islamique, en écrivant ce mois-ci : « Il faut dire que je méprise ISIS autant que n’importe qui, mais permettez-moi juste une autre question : Devrions-nous armer ISIS ? »
Je sais que le New York Times et le Washington Post sont protégés par le Premier amendement et peuvent théoriquement publier ce qu’ils veulent. Mais la vérité est que ces journaux sont extrêmement restrictifs quant à ce qu’ils impriment. Leurs pages éditoriales ne sont pas simplement une zone de libre expression.
Par exemple, aucun de ces journaux ne publierait un article qui exhorterait les Etats-Unis à lancer une campagne de bombardements pour détruire l’arsenal nucléaire d’Israël comme prélude à la création d’une zone libre d’armes nucléaires au Moyen-Orient. Ce serait considéré comme une idée irresponsable et hors du débat raisonnable.
Cependant, lorsqu’il s’agit de défendre une campagne de bombardement contre le programme nucléaire pacifique de l’Iran, les deux journaux sont très heureux de publier ce genre de plaidoyer. The Times ne rougit pas, même lorsque l’un de ses plus célèbres chroniqueurs rumine l’idée d’envoyer des armes aux terroristes de l’EI - sans doute parce qu’Israël a identifié « le croissant chiite » comme son principal ennemi actuel et que l’État islamique se trouve dans le camp adverse.
Mais au-delà de l’hypocrisie et, sans doute, de la criminalité de ces articles de propagande, il y a aussi l’habitude des néocons à se tromper. Vous rappelez-vous comment l’invasion de l’Irak devait se terminer avec les Irakiens lançant des pétales de rose sur les soldats américains au lieu de poser des « engins explosifs improvisés » - et comment le nouvel Irak allait devenir une démocratie pluraliste modèle ?
Eh bien, pourquoi supposer que ces mêmes génies qui se sont tellement trompés sur l’Irak auraient raison sur l’Iran ? Que faire si le bombardement et la subversion ne conduisent pas au nirvana en Iran ? N’est-il pas tout aussi possible, sinon plus, que l’Iran réagirait à cette agression en décidant qu’il lui fallait des bombes nucléaires pour dissuader toute nouvelle agression et pour protéger sa souveraineté et son peuple ?
En d’autres termes, se pourrait-il que les intrigues de Bolton et Muravchik - telles que publiées par le New York Times et le Washington Post - produisent exactement le résultat qu’ils disent vouloir éviter ? Mais ne vous inquiétez pas. Si ces derniers plans des néocons tournent mal, ils en concocteront tout simplement de nouveaux.
Robert Parry
Traduction "et dire qu’on a les mêmes chez nous et qui se disent de gauche" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles."
Mais quand les journaux sont américains - le New York Times et le Washington Post - et que le pays cible est l’Iran, personne dans le gouvernement et les médias américains ne sourcille. Ces articles incendiaires - des incitations au meurtre et à la violation du droit international - sont considérées comme de simples discussions normales au pays de l’ « exceptionnalisme ».
Ce jeudi, le New York Times a publié un éditorial qui a exhorté le bombardement de l’Iran comme une alternative à un accord diplomatique qui ralentirait fortement le programme nucléaire iranien et garantirait son usage à des fins pacifiques. Il y a deux semaines, le Washington Post a publié un article similaire, genre « il-faut-bombarder-l’Iran ».
L’article du Times de John Bolton, un érudit néo-conservateur de l’American Enterprise Institute (AEI), était intitulé « Pour arrêter la bombe de l’Iran, bombardez l’Iran. » Il suivait l’éditorial du Washington Post par Joshua Muravchik, ancien de l’AEI et maintenant membre du School of Advanced International Studies à l’Université Johns Hopkins, dominé par les néocons.
Les deux articles appelaient les Etats-Unis à monter une campagne de bombardement soutenue contre l’Iran pour détruire ses installations nucléaires et promouvoir un « changement de régime » à Téhéran. Ironiquement, ces « savants » rationalisèrent leurs appels à une agression non provoquée contre l’Iran en vertu de la théorie selon laquelle l’Iran est un Etat agressif, bien que l’Iran n’a pas envahi un autre pays depuis des siècles.
Bolton, qui a servi comme ambassadeur du président George W. Bush à l’ONU, a fondé son appel à la guerre sur la possibilité que si l’Iran cherche à développer une bombe nucléaire – ce que l’Iran nie et ce que les services de renseignement américains confirment – un tel événement hypothétique pourrait déclencher une course aux armements au Moyen-Orient.
Curieusement, Bolton a reconnu qu’Israël a déjà développé un arsenal d’armes nucléaires non déclarées en dehors des contrôles internationaux, mais il n’a pas appelé à bombarder Israël. Il a écrit allègrement que « Ironiquement peut-être, les armes nucléaires d’Israël n’ont pas déclenché une course aux armements. D’autres États de la région ont compris - même s’ils ne peuvent pas l’admettre publiquement - que les armes nucléaires d’Israël ont été conçues comme un moyen de dissuasion, et non comme une mesure offensive ».
Bolton n’explique pas comment il parvient à lire dans les pensées des voisins d’Israël qui ont été les victimes des invasions israéliennes et autres attaques transfrontalières. Il n’envisage pas non plus la possibilité que la possession par Israël de quelque 200 bombes nucléaires pourrait être présents à l’esprit des dirigeants iraniens s’ils décident de développer l’arme nucléaire.
Bolton n’explique pas non plus son hypothèse que si l’Iran fabriquait une ou deux bombes, il les utiliserait de manière agressive, plutôt que s’en servir comme un moyen de dissuasion. Il affirme simplement : « L’Iran est une autre histoire. Les grands progrès accomplis dans l’enrichissement de l’uranium et du retraitement du plutonium révèlent leurs ambitions. »
Limiter l’enrichissement.
Mais est-ce exact ? Dans son enrichissement de l’uranium, l’Iran n’a pas progressé vers le niveau requis pour se doter d’une arme nucléaire depuis l’accord intérimaire avec les puissances mondiales connues comme « le p5 + 1 » - les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne. Au lieu, l’Iran a fait marche arrière pour revenir à une niveau d’enrichissement de moins de 5% (niveau requis pour produire de l’électricité) de son niveau antérieur de 20 % (nécessaire pour la recherche médicale) – à comparer aux 90 % requis pour construire une arme nucléaire.
En d’autres termes, plutôt que de défier la « ligne rouge » d’enrichissement que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tracé lors d’un discours aux Nations Unies en 2012, les Iraniens sont allés dans la direction opposée - et ils ont convenu de respecter ces contraintes si un accord définitif est conclu avec le p5+1.
Cependant, au lieu de soutenir un tel accord, les néoconservateurs américains – en écho aux extrémistes israéliens - exigent la guerre, suivie par la subversion de l’Iran par les Etats-Unis à travers le financement d’une opposition interne pour un coup d’Etat ou une « révolution colorée ».
Bolton a écrit : « Il n’est pas nécessaire de détruire toutes les infrastructures nucléaires de l’Iran, mais la destruction de certains sites clés de son industrie nucléaire pourrait retarder son programme de trois à cinq ans. Les États-Unis pourraient accomplir un travail méticuleux de destruction, mais Israël seul pourrait accomplir le travail nécessaire. Cette action devrait être combinée avec un soutien vigoureux des Eatst-Unis à l’opposition iranienne, visant à un changement de régime à Téhéran ».
Mais il faut se rappeler que les plans de néocons - élaborés dans leurs think tanks et éditoriaux - ne se déroulent pas toujours comme prévu. Depuis les années 1990, les néo-conservateurs ont dressé une liste de pays considérés comme gênants pour Israël et qui sont donc ciblés pour un « changement de régime », dont l’Irak, la Syrie et l’Iran. En 2003, les néo-conservateurs ont saisi leur chance d’envahir l’Irak, mais la victoire facile qu’ils avaient prédit ne s’est pas vraiment réalisée.
Pourtant, les néocons ne revoient jamais leur copie. Ils recommencent simplement avec de nouveaux plans qui, au final, ont jeté une grande partie du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et maintenant de l’Ukraine dans une effusion de sang et le chaos. En effet, les néo-conservateurs ont rejoint Israël dans son alliance de fait avec l’Arabie saoudite dans un conflit sectaire des sunnites contre les chiites et leurs alliés. Tout comme les Saoudiens, les responsables israéliens radotent contre le soi-disant « croissant chiite » de Téhéran à Bagdad et de Damas à Beyrouth.
Puisque l’Iran est considéré comme la nation chiite la plus puissante et qu’il est allié avec la Syrie, qui est dirigé par des alaouites, une émanation de l’islam chiite, les deux pays sont toujours dans la ligne de mire des néoconservateurs. Mais les néoconservateurs ne tirent jamais eux-mêmes sur la gâchette. Leur rôle principal est de fournir les arguments émotionnels et politiques pour obtenir que le peuple américain confie ses impôts et ses enfants pour aller combattre dans ces guerres.
Les néo-conservateurs sont tellement confiants dans leurs compétences à manipuler le processus de décision des États-Unis que certains sont allés jusqu’à suggérer que les Américains devraient se ranger aux côtes du Front Al Nosra d’al-Qaïda en Syrie ou de l’Etat islamique, encore plus brutal, parce que ces groupes aiment tuer les chiites et sont donc considérés comme les combattants les plus efficaces contre les alliés de l’Iran.
La folie de Friedman
Le chroniqueur néocon vedette du New York Times, Thomas Friedman, a frôlé la folie lorsqu’il lancé l’idée que les États-Unis pourraient armer les décapiteurs de l’Etat islamique, en écrivant ce mois-ci : « Il faut dire que je méprise ISIS autant que n’importe qui, mais permettez-moi juste une autre question : Devrions-nous armer ISIS ? »
Je sais que le New York Times et le Washington Post sont protégés par le Premier amendement et peuvent théoriquement publier ce qu’ils veulent. Mais la vérité est que ces journaux sont extrêmement restrictifs quant à ce qu’ils impriment. Leurs pages éditoriales ne sont pas simplement une zone de libre expression.
Par exemple, aucun de ces journaux ne publierait un article qui exhorterait les Etats-Unis à lancer une campagne de bombardements pour détruire l’arsenal nucléaire d’Israël comme prélude à la création d’une zone libre d’armes nucléaires au Moyen-Orient. Ce serait considéré comme une idée irresponsable et hors du débat raisonnable.
Cependant, lorsqu’il s’agit de défendre une campagne de bombardement contre le programme nucléaire pacifique de l’Iran, les deux journaux sont très heureux de publier ce genre de plaidoyer. The Times ne rougit pas, même lorsque l’un de ses plus célèbres chroniqueurs rumine l’idée d’envoyer des armes aux terroristes de l’EI - sans doute parce qu’Israël a identifié « le croissant chiite » comme son principal ennemi actuel et que l’État islamique se trouve dans le camp adverse.
Mais au-delà de l’hypocrisie et, sans doute, de la criminalité de ces articles de propagande, il y a aussi l’habitude des néocons à se tromper. Vous rappelez-vous comment l’invasion de l’Irak devait se terminer avec les Irakiens lançant des pétales de rose sur les soldats américains au lieu de poser des « engins explosifs improvisés » - et comment le nouvel Irak allait devenir une démocratie pluraliste modèle ?
Eh bien, pourquoi supposer que ces mêmes génies qui se sont tellement trompés sur l’Irak auraient raison sur l’Iran ? Que faire si le bombardement et la subversion ne conduisent pas au nirvana en Iran ? N’est-il pas tout aussi possible, sinon plus, que l’Iran réagirait à cette agression en décidant qu’il lui fallait des bombes nucléaires pour dissuader toute nouvelle agression et pour protéger sa souveraineté et son peuple ?
En d’autres termes, se pourrait-il que les intrigues de Bolton et Muravchik - telles que publiées par le New York Times et le Washington Post - produisent exactement le résultat qu’ils disent vouloir éviter ? Mais ne vous inquiétez pas. Si ces derniers plans des néocons tournent mal, ils en concocteront tout simplement de nouveaux.
Robert Parry
Traduction "et dire qu’on a les mêmes chez nous et qui se disent de gauche" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles."
Et, encore une nouvelle sur la santé qui m'interroge.
(source : Sain et naturel)
97% des malades atteints du cancer en phase terminale ont auparavant subi cette intervention dentaire. Avez-vous une maladie dégénérative chronique? Si oui, avez-vous été informé que « c’est juste dans votre tête? ». Eh bien, ce n’est peut-être pas loin de la vérité…
97% des malades atteints du cancer en phase terminale ont auparavant subi cette intervention dentaire
La vrai cause de votre maladie pourrait se trouver dans votre bouche.
Il y a une procédure dentaire fréquente dont presque tous les dentistes vous diront que c’est complètement sans danger, en dépit du fait que les scientifiques ont mis en garde contre ses dangers depuis plus de 100 ans.
Chaque jour aux Etats-Unis seulement, 41 000 de ces procédures dentaires sont pratiquées sur des patients qui croient qu’ils ont résolu leur problème en toute sécurité et de façon permanente.
Quelle est cette procédure dentaire?
Cette intervention dentaire est La dévitalisation.
Il y a plus de 25 millions de dévitalisations qui sont effectuées chaque année dans ce pays.
Les dents dévitalisées sont surtout des dents mortes qui peuvent devenir des incubateurs silencieux pour les bactéries anaérobies hautement toxiques qui peuvent, sous certaines conditions, faire leur chemin dans la circulation sanguine et causer un certain nombre de graves affections, dont la plupart peuvent n’apparaître que des décennies plus tard.
La plupart de ces dents toxiques paraissent sans problème pendant de nombreuses années, ce qui rend leur rôle dans une maladie systémique encore plus difficile à retracer.
Seulement, la grande majorité des dentistes sont inconscients des graves risques de santé potentiels qu’ils font courir à leurs patients, des risques qui persistent pour le reste de la vie de leurs patients. L’Association Dentaire Américaine (The American Dental Association) prétend que les arbres canalaires des dents dévitalisées se sont avérés sans danger, mais ils n’ont publié aucune donnée ni de réelle recherche pour étayer cette affirmation.
Heureusement, j’ai eu quelques mentors tôt dans ma vie, comme le Dr Tom Stone et le Dr Douglas Cook, qui m’ont enseigné sur cette question il y a près de 20 ans. Sans un dentiste pionnier brillant, qui, il y a plus d’un siècle, fait le lien entre les dents dévitalisées et la maladie, cette cause sous-jacente de la maladie aurait pu rester cachée jusqu’à ce jour. Ce dentiste s’appelait Weston Price et est considéré par beaucoup comme le plus grand dentiste de tous les temps.
Weston A. Price: le plus grand dentiste du monde
La plupart des dentistes rendraient un énorme service à la santé publique s’ils se familiarisaient avec les travaux du Dr Weston Price (1). Malheureusement, ses travaux sont toujours ignorés et cachés par les professionnels médicaux et dentaires.
Le Dr Price était un dentiste chercheur qui a parcouru le monde pour étudier les dents, les os, et les régimes alimentaires des populations indigènes vivant sans le « bénéfice » de la nourriture moderne. Vers l’année 1900, Price avait traité des infections persistantes de l’arbre canalaire et a suspecté que les dents traitées de cette façon restaient toujours infectées, en dépit des traitements. Puis, un jour, il a recommandé à une femme clouée à son fauteuil roulant depuis 6 ans, de se faire extraire sa dent dévitalisée, même si elle semblait être saine.
Elle a accepté, il a extrait sa dent puis l’a implantée sous la peau d’un lapin. Le lapin a étonnamment développé la même arthrite invalidante que la femme et est mort 10 jours plus tard de l’infection. Mais la femme désormais débarrassée de la dent toxique, a immédiatement récupéré de son arthrite et pouvait alors marcher sans même l’aide d’une canne.
Price a découvert qu’il est mécaniquement impossible de stériliser une dent dévitalisée et obturée.
Il a ensuite montré que de nombreuses maladies dégénératives chroniques proviennent de racines obturées, la plus fréquente étant des maladies de coeur et circulatoires. Il a trouvé effectivement 16 agents pathogènes bactériens différents pour ces affections. Mais il y avait aussi de fortes corrélations entre les dents aux racines obturées et les maladies des articulations, du cerveau et du système nerveux. Le Dr Price a ensuite écrit deux livres révolutionnaires en 1922, détaillant ses recherches sur le lien entre la pathologie dentaire et les maladies chroniques. Malheureusement, son travail a été délibérément enterré pendant 70 ans, jusqu’à ce que, finalement, un endodontiste nommé George Meinig reconnaisse l’importance du travail de Price et cherche à faire connaître la vérité.
Il a ensuite montré que de nombreuses maladies dégénératives chroniques proviennent de racines obturées, la plus fréquente étant des maladies de coeur et circulatoires. Il a trouvé effectivement 16 agents pathogènes bactériens différents pour ces affections. Mais il y avait aussi de fortes corrélations entre les dents aux racines obturées et les maladies des articulations, du cerveau et du système nerveux. Le Dr Price a ensuite écrit deux livres révolutionnaires en 1922, détaillant ses recherches sur le lien entre la pathologie dentaire et les maladies chroniques. Malheureusement, son travail a été délibérément enterré pendant 70 ans, jusqu’à ce que, finalement, un endodontiste nommé George Meinig reconnaisse l’importance du travail de Price et cherche à faire connaître la vérité.
Le Dr Meinig fait avancer les travaux du Dr Price
Le Dr Meinig, originaire de Chicago, était capitaine dans l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale avant de déménager à Hollywood pour devenir un dentiste pour les stars. Il a fini par devenir l’un des membres fondateurs de l’Association Américaine des Endodontistes (les spécialistes de l’arbre canalaire).
Dans les années 1990, il a passé 18 mois immergé dans la recherche du Dr Price. En juin 1993, le Dr Meinig a publié le livre Root Canal Cover-Up (le secret sur l’arbre canalaire), qui continue à être la référence la plus complète à ce sujet aujourd’hui. Vous pouvez commander votre exemplaire directement à Price-Pottenger Foundation (2).
Ce que les dentistes ne savent pas sur l’anatomie de vos dents
Vos dents sont faites des substances les plus dures de votre corps.
Au milieu de chaque dent, se trouve la chambre pulpaire, une structure interne vivante qui abrite les vaisseaux sanguins et les nerfs. Autour de la chambre pulpaire se trouve la dentine, qui est faite de cellules qui sécrètent une substance minérale dure et vivante. La couche la plus externe et la plus dure de votre dent est l’émail blanc qui enrobe la dentine.
Les racines de chaque dent descendent dans votre mâchoire et sont maintenues en place par le ligament parodontal. A l’école dentaire, les dentistes apprennent que chaque dent a quatre canaux principaux. Cependant, il y a des canaux accessoires qui ne sont jamais mentionnés (canalicules dentinaires). Ils font littéralement, des kilomètres!
Tout comme votre corps a de grands vaisseaux sanguins qui se ramifient en très petits capillaires, chacune de vos dents a un labyrinthe de minuscules tubes qui, s’ils étaient étalés, mesureraient 4,5 kilomètres. Weston Price a identifié pas moins de 75 canaux accessoires séparés dans une seule incisive centrale (dent de devant). Pour une explication plus détaillée, se reporter à un article de Hal Huggins, DDS, MS, sur le site de la Fondation Weston A. Price (3). (Ces images sont empruntées à l’article de Huggins).
Des organismes microscopiques se déplacent régulièrement dans et autour de ces tubules, comme les spermophiles dans les souterrains.
Quand un dentiste effectue un traitement de canal, il ou elle creuse la dent, puis remplit la cavité avec une substance (appelée gutta-percha), qui coupe la dent de son approvisionnement en sang, de façon à ce que les fluides ne puissent plus circuler dans la dent. Mais le labyrinthe de minuscules tubes reste. Et les bactéries, coupées de leur approvisionnement alimentaire, se cachent dans ces tunnels où elles sont remarquablement à l’abri des antibiotiques et de vos propres défenses immunitaires.
La cause profonde de nombreuses maladies
Sous le stress de la privation d’oxygène et de nutriments, ces organismes jusqu’alors amis se transforment en anaérobies plus forts, plus virulents qui produisent une variété de toxines puissantes. Ce que furent des bactéries amies ordinaires, mutent en des agents pathogènes hautement toxiques qui rôdent dans les tubules (canalicules) de la dent morte, juste dans l’attente d’une occasion de se propager.
Aucune stérilisation si forte soit-elle ne s’est avérée efficace pour atteindre ces tubules et à peu près toute dent dévitalisée a été trouvée colonisée par ces bactéries, en particulier autour de l’apex et le ligament parodontal. Souvent, l’infection s’étend dans la mâchoire elle-même où elle crée des cavitations de zones de tissu nécrotiques.
Les cavitations sont des zones d’os non cicatrisées, souvent accompagnées par des poches de tissu infecté et de gangrène. Quelquefois, elles se forment après l’extraction d’une dent, (comme l’extraction d’une dent de sagesse), mais elles peuvent également suivre un canal radiculaire. Selon la Fondation Weston Price, dans les dossiers de 5000 nettoyages de cavitations chirurgicales, seulement deux ont été trouvées guéries.
Et tout cela a lieu avec peu, ou pas du tout de symptômes associés. Ainsi, vous pouvez avoir un abcès sur une dent morte et ne pas en prendre conscience. Cette infection locale dans la zone immédiate de la racine de la dent dévitalisée est assez mauvaise, mais les dégâts ne s’arrêtent pas là.
Les dents dévitalisées peuvent conduire à des maladies de coeur, des reins, des os, et du cerveau
Tant que votre système immunitaire reste fort, les bactéries qui s’égarent loin de la dent infectée sont capturées et détruites. Mais une fois que votre système immunitaire est affaibli par quelque chose comme un accident ou une maladie ou d’autres traumatismes, votre système immunitaire peut être incapable de garder l’infection en échec.
Ces bactéries peuvent migrer dans les tissus environnants par la voie de votre circulation sanguine où elles sont transportées vers de nouvelles zones pour s’y installer. Le nouvel emplacement peut être n’importe quel organe ou glande ou tissu.
Le Dr Price a pu transmettre des maladies hébergées par l’homme à des lapins, en implantant des fragments de dents dévitalisées, comme décrit plus haut. Il a trouvé que des fragments de dent dévitalisée d’une personne qui avait subi une crise cardiaque, implantés sur un lapin, provoqueraient une crise cardiaque chez le lapin en quelques semaines après l’implantation.
Il a découvert qu’il pouvait transférer une maladie cardiaque au lapin dans 100 % des cas. D’autres maladies sont transférables à plus de 80 % par ce procédé. Presque toutes les maladies dégénératives chroniques ont été liées à des dents dévitalisées, comme:
Il a découvert qu’il pouvait transférer une maladie cardiaque au lapin dans 100 % des cas. D’autres maladies sont transférables à plus de 80 % par ce procédé. Presque toutes les maladies dégénératives chroniques ont été liées à des dents dévitalisées, comme:
- Maladies cardiaques
- Maladie des reins
- L’arthrite, les maladies articulaires et rhumatismales
- Maladies neurologiques (y compris la sclérose amyotrophique latérale et la sclérose en plaques).
- Maladies auto-immunes (Lupus, et autres)
Il peut également y avoir un lien avec le cancer. Le Dr Robert Jones, un chercheur sur la relation ente les dents dévitalisées et le cancer du sein, a trouvé une très forte corrélation entre les deux (4). Il déclare avoir trouvé les corrélations suivantes dans une étude de cinq ans de 300 cas de cancers du sein:
- 93 % des femmes atteintes d’un cancer du sein avaient des dents dévitalisées
- 7 % avaient une autre pathologie buccale
- Les tumeurs, dans la majorité des cas, se produisaient du même côté du corps que la dent dévitalisée ou d’autre pathologies buccales.
Le Dr Jones affirme que les toxines de bactéries dans une dent ou la mâchoire infectée sont capables d’inhiber les protéines qui suppriment le développement des tumeurs. Un médecin allemand a rapporté des résultats similaires. Le Dr Josef Issels a rapporté que, dans ses 40 années de traitement des patients cancéreux « terminaux », 97 % de ses patients atteints de cancer avaient des dents dévitalisées. Si ces médecins voient juste, le remède contre le cancer peut être aussi simple que d’arracher une dent, puis de reconstruire votre système immunitaire.
Les bonnes bactéries deviennent alors des mauvaises bactéries
Comment ces bactéries buccales mutantes sont-elles reliées aux maladies du coeur ou à l’arthrite? L’ADA (The American Dental Association )et le AAE (The American Association of Endodontists) déclarent que c’est un « mythe » que les bactéries trouvées dans les dents dévitalisées et autour puissent provoquer des maladies (5). Mais ils se fondent sur l’hypothèse erronée que les bactéries de ces dents malades sont les MEMES que les bactéries normales de votre bouche – et ce n’est clairement pas le cas.
Aujourd’hui, les bactéries peuvent être identifiées en utilisant l’analyse de l’ADN, qu’elles soient mortes ou vivantes, à partir de leurs signatures d’ADN.
Dans une poursuite des travaux du Docteur Price, le Toxic Element Research Foundation (TERF) (Fondation de Recherche des Eléments Toxiques), a effectué l’analyse d’ADN pour examiner les dents dévitalisées, et ils ont trouvé une contamination bactérienne dans 100 % des échantillons testés. Ils ont identifié 42 espèces différentes de bactéries anaérobies dans 43 échantillons d’arbres canalaires. Dans la cavitation, 67 bactéries différentes ont été identifiées parmi les 85 échantillons testés, avec des échantillons individuels abritant de 19 à 53 types de bactéries chacun. Les bactéries qu’ils y trouvaient comprennent les types suivants:
- Capnocytophagaochracea (6)
- Fusobacteriumnucleatum (7)
- Gemellamorbillorum (8)
- Leptotrichiabuccalis
- Porphyromonasgingivalis (9)
Est-ce qu’il s’agit de simples bactéries buccales bénignes? Absolument pas. Quatre peuvent affecter votre coeur, trois peuvent affecter vos nerfs, deux peuvent affecter vos reins, et deux peuvent affecter votre cerveau et une peut infecter vos sinus….. alors, elles sont tout sauf amicales! (Si vous voulez voir à quel point elles peuvent être hostiles, je vous invite à aller plus loin en étudiant dans les notes de bas de page).
Environ 400 pour cent plus de bactéries ont été trouvées dans le sang autour de la dent dévitalisée que dans la dent elle-même, ce qui suggère que la dent est l’incubateur et le ligament parodontal l’approvisionnement alimentaire. L’os entourant les dents dévitalisées comporte un nombre encore plus élevé de bactéries…. ce qui n’est pas étonnant, car l’os est le buffet virtuel des nutriments des bactéries.
Depuis quand est-ce une bonne idée de laisser une partie du corps morte dans votre corps?
Il n’existe aucune autre procédure médicale impliquant de laisser une partie morte dans votre corps. Lorsque votre appendice est mort, on le retire. Si vous avez des engelures, ou la gangrène sur un doigt ou un orteil, il est amputé. Si un bébé meurt in utéro, le corps déclenche généralement une fausse couche.
Votre système immunitaire n’aime pas les substances mortes et la seule présence d’un tissu mort peut conduire votre système à lancer une attaque, ce qui est une autre raison d’éviter de dévitaliser une dent, ce qui revient à laisser une dent morte.
L’infection, plus la réaction de rejet auto-immun, entraînent une accumulation de bactéries autour des tissus morts. Dans le cas d’un arbre canalaire, les bactéries ont la possibilité de se déverser dans votre sang à chaque fois que vous mordez.
Pourquoi les dentistes s’accrochent à la croyance que les dents dévitalisées sont sans danger
L’ADA rejette le témoignage du Dr Price, affirmant que les dents dévitalisées sont sûres, mais ils n’offrent pas de données publiées ni de recherches réelles à l’appui de leur déclaration. L’American Heart Association (L’Association Américaine pour le Coeur) recommande une dose d’antibiotiques avant de nombreuses procédures dentaires de routine pour prévenir l’endocardite infectieuse (IE) si vous avez certaines maladies cardiaques qui vous prédisposent à ce type d’infection.
Donc, d’une part, l’ADA reconnaît que les bactéries buccales peuvent faire le chemin de votre bouche à votre coeur et provoquer une infection potentiellement mortelle.
Mais en même temps, l’industrie nie avec véhémence toute possibilité que ces mêmes bactéries toxiques – des souches connues pour être pathogènes pour l’homme, puissent se cacher dans les racines de vos dents mortes pour être libérées dans votre sang chaque fois que vous mâchez, et nuire ainsi à votre santé de multiples façons.
Est-ce qu’il n’y a donc aucun lien? Ou se pourrait-il qu’il y ait une autre raison pour laquelle tant de dentistes, ainsi que l’ADA et l’AAE refusent d’admettre que les dents dévitalisées sont dangereuses? Eh bien, oui, il y a une raison. Les dents dévitalisées sont la procédure la plus rentable en dentisterie (10).
Ce que vous devez savoir pour EVITER une dévitalisation
Je recommande fortement de ne jamais faire dévitaliser une dent. Risquer votre santé pour préserver une dent n’a tout simplement pas de sens. Malheureusement, il y a beaucoup de gens qui en ont déjà. Si vous en avez, vous devriez sérieusement envisager de faire enlever cette dent, même si elle paraît saine. Rappelez-vous, dès que votre système immunitaire est compromis, votre risque de développer un problème médical grave augmente – et les agressions contre votre système immunitaire sont beaucoup trop fréquentes dans le monde d’aujourd’hui.
Si on vous enlève une dent, il y a quelques options qui s’offent à vous.
- Une prothèse partielle: c’est une prothèse amovible, c’est l’option la plus simple et la moins coûteuse.
- Un bridge: c’est un montage plus permanent qui ressemble à une vraie dent, mais est un peu plus compliqué et coûteux.
- Un implant: c’est une dent artificielle permanente, généralement en titane, implantée dans vos gencives et la mâchoire. Il y a quelques problèmes en raison de réactions aux métaux utilisés. Le zirconium est un matériau d’implant plus récent qui est prometteur et présente moins de complications.
Mais se contenter de retirer la dent et insérer une sorte de remplacement n’est pas suffisant.
Les Dentistes apprennent à enlever la dent mais laissent le ligament parodontal. Et comme vous le savez maintenant, ce ligament peut servir de terrain fertile pour les bactéries mortelles. La plupart des experts qui ont étudié dans ce sens, recommandent de retirer le ligament, ainsi qu’un millimètre de la base osseuse, afin de réduire considérablement votre risque de développer une inflammation des tissus infectés par des bactéries restantes.
Les Dentistes apprennent à enlever la dent mais laissent le ligament parodontal. Et comme vous le savez maintenant, ce ligament peut servir de terrain fertile pour les bactéries mortelles. La plupart des experts qui ont étudié dans ce sens, recommandent de retirer le ligament, ainsi qu’un millimètre de la base osseuse, afin de réduire considérablement votre risque de développer une inflammation des tissus infectés par des bactéries restantes.
Je recommande fortement de consulter un dentiste holistique car ils sont particulièrement formés pour faire ces extractions correctement et en toute sécurité, tout en étant aptes à enlever les amalgames au mercure, si nécessaire. Leur approche des soins dentaires est beaucoup plus holistique et considère l’impact sur l’ensemble de votre corps, pas seulement votre bouche.
Si vous avez besoin de trouver un dentiste holistique dans votre région, je recommande de consulter holodent.fr (11). Cette organisation, créée par Estelle Vereeck, est une organisation très sérieuse qui a lutté pour protéger et éduquer les consommateurs afin qu’ils puissent prendre des décisions meilleures et plus éclairées au sujet de leurs soins dentaires.
par le Dr. Mercola
vvv
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