vendredi 27 février 2015

(blog à finir et à corriger)

Mais, que se passe-t-il donc, mes chers cinq lecteurs, le camp anglo-saxon, Etats-Unis, Angleterre, Canada jouerait-il perso ? Camp anglo-saxon avec les States comme chef de guerre, d'ailleurs.
Son nouveau champ de jeu est aujoud'hui l'Europe qu'ils veulent soumettre comme ils ont soumis les autres pays du monde, désormais à leur botte et pour ceux qui ne le veulent pas, ils leur organisent une petite guerre civile au besoin au niveau régional pour bien planter le clou.
Chantre du nouvel ordre mondial qui est en fait celui de leurs banquiers et multinationales, ils provoquent le nouvel désordre mondial pour garder la main.
Ils utilisent les leviers financiers pour mettre à genoux les pays pour lesquels, ils n'ont pu déclenché de guerre civile.
Mais, qu'est-ce qui les poussent à organiser ce désordre mondial pour garder la main ?
Simple, les mêmes familles de banquiers prédatrices et psychopathes qui contrôlent la City en premier, la FED et les principales banques au Canada.
Ces gens ne nous veulent pas du bien et considèrent les peuples dont l'américain comme des serfs. Des serfs, vous savez cette époque européenne où les paysans ne pouvaient faire la chasse ou couper du bois parce qu'il appartenait au seigneur et que celui-ci avait droit de cuissage.
Les Etats-Unis ont utilisé l'ONU et ses services dédiés pour imposer leur diktat comme le nouvel ordre mondial. Lorsque, l'ONU a traîné les pieds, ils ont utilisé l'OTAN et lorsque les pays européens traînent les pieds concernant l'Ukraine, ce sont les pays anglo-saxon qui prennent le relais.
En manipulant la Maidan pour renverser le gouvernement en place, ils ont mis un gouvernement à la botte qui a refusé de négocier un changement de statut constitutionnel pour les régions. En ne dénonçant pas les néo-nazis ukrainiens qui ont commis des massacres de russophones et qui dont les bataillons pratiquent les liquidations et les viols sur le front, ils ont poussé la Russie à réagir.
A l'époque d'Elstine en Russie qui était pourri jusqu'à la moelle, la Russie était un pays d'avenir pour les States. Le jour où Poutine a repris le devenir de ce pays en main, la Russie est devenue l'ennemi qu'il faut détruire et diviser en plusieurs entités pour la neutraliser définitivement, comme ils le font en Irak et en Syrie actuellement.
Mais, qui sont ces banquiers prédateurs et psychopathes qui provoquent la mort de centaines de milliers, sinon des millions de personnes à travers le monde ?
Ce sont les banquiers de la City qui, peu à peu, ce sont imposés comme les acteurs économiques dominants aux Etats-Unis. Ils possèdent évidemment les plus grandes multinationales américaines ce qui fait croire au peuple américain qu'il y a plusieurs acteurs, alors, qu'ils ne sont que quelques dizaines de familles qui se sont mis les autres dans la poche puisqu'ils ont financé leur réussite et peuvent les couler aussi sec.
Si, le peuple américain veut récupérer son libre arbitre, il doit récupérer son droit d'émission, ce qui réduira la dette d'une manière drastique, supprimer la FED et récréer des médias indépendants comme ils en ont connu lors du Watergate et casser le système le bi-partisme, démocrate-républicain inféodé à ces familles de banquiers, interdire que les élus soient des industriels et interdire le lobbiing.
En tout cas, l'Europe est mal barrée parce que nos gouvernant européens ne sont que des pantins entre les mains de ces gens-là.
Mais, passons.

(source : Sputnik)

As the United States and Britain prepare to send advisors to support the Ukrainian military, Canada seriously considers doing the same.

Canada Considers Sending Troops to Ukraine

© Flickr/ vtgard
EUROPE
(updated 01:57 27.02.2015)
2597331
As the United States and Britain prepare to send advisors to support the Ukrainian military, Canada seriously considers doing the same. But many Canadian lawmakers are leery of becoming further involved in a conflict half-way around the world.
Canadian Defense Minister Jason Kenney announced on Wednesday that Prime Minister Harper’s administration is seriously considering taking part in US-led training missions in Ukraine. Kenney said Canadian efforts would focus primarily on battlefield medical training.
“That’s the kind of technical training that we can offer,” he said, according to the Canadian Press. “We are in discussions and looking at options, and we’re open to – as I’ve been saying for two weeks now – open to participating in training missions.”
He did not rule out the possibility of Canadian advisors also taking part in combat training.
Minister Jason Kenney in 2010
Minister Jason Kenney in 2010
Canada has already provided Ukrainian soldiers with two shipments of non-lethal military gear. They have also provided satellite images which track pro-independence militias’ movement in the east of the country. Any action beyond that must first be approved by the House of Commons.
“If we are going to work towards anything different than what we’re doing now, which is non-kinetic flak jackets…we could send night vision goggles. That’s been agreed to and we’re on board with that,” Kenney said. “Anything beyond that requires two things. One, concerted NATO action. Two, a decision by the Parliament of Canada.”
Kenney insists that the proposal would only be an extension of Canadian NATO commitments.
“We’ll be doing more later this year in NATO exercises, all of which is designed to send a message to Russia that Canada, together with our NATO allies, stands with our eastern European friends against any intimidation or territorial aggression on the part of Vladimir Putin,” he said.
Russia, of course, categorically denies its involvement in the conflict.
Still, many express concerns with escalating Canadian involvement in the conflict.
“Unless there’s a prospect for years of war, and I don’t think there is, it’s already very late in the game to be reinforcing Kiev’s ragtag forces,” former Canadian ambassador to Russia. Chris Westdal, told CBC News.
Lawmakers may also be hesitant to send advisors after an incident last month, in which Canadian military advisors fired back at self-proclaimed Islamic State militants in northern Iraq.
“I asked the prime minister straight up in September whether this was a combat mission, whether Canadian troops would be involved in combat. I got a categorical answer, and the answer was no,” New Democratic Party leader Tom Mulcair told reporters, accusing Harper of misleading Parliament about his administration’s intentions.
If a similar incident occurred in Ukraine, it could escalate tensions and draw Canada into the conflict even further.
Leader of the Liberal opposition, Justin Trudeau, also wants more details about the government’s plan before signing off on training missions.
On Wednesday, the British government announced it would send 75 military advisors to Ukraine next month. This follows a decision by the US to send 800 troops to train soldiers in western Ukraine.


Read more: http://sputniknews.com/europe/20150226/1018804794.html#ixzz3SwARiYOE



Allons, merkel, hollande, réveillez-vous !


Et, au final, les Etats-Unis ont déjà déclaré la guerre à la Russie, arrêtons de nous dissimuler la vérité et les européens suivent comme des moutons parce que les states leur disent "Liberté en Ukraine" et qu'ils suivent depuis le départ leur objectif qui a été de foutre la merde en Ukraine pour piéger les européeens, mis à part l'Angleterre qui est à fond pour !

(source : Le Saker francophone)

Les Etats-Unis veulent détruire l’économie russe

Les états-unis souhaitent profiter de la crise ukrainienne qu’ils ont déclenché et des récents accords de Minsk pour durcir le régime de sanctions économiques contre la Russie et détruire l’économie nationale en vue d’un changement de régime. Les déclarations du gouvernement américain appelant à un durcissement du régime de sanctions se multiplient.
À Washington, il semble que la possibilité d’un règlement pacifique de la crise ukrainienne inspire des craintes existentielles. Alors que l’UE cherche à jouer un jeu égal avec la Russie, le gouvernement US reste dur et voudrait voir souffrir la Russie. Pour cela, il voudrait déclencher des sanctions dévastatrices contre les marchés russes qui mèneraient à une faillite de l’économie en Russie.




Poutine: j’ai l’impression que la France et l’Allemagne cherchent sincèrement la paix.

Et de nouveau, les États-Unis lancent des accusations sans fondement en accusant la Russie d’être coupable d’avoir gravement enfreint le cessez-le-feu de Minsk. Parce que l’administration Obama à Washington n’a pas apprécié les Accords de Minsk, cet accord cherchant à apaiser durablement la crise dans l’est de l’Ukraine, la Maison Blanche compte sortir le grand jeu face à Moscou. Les États-Unis se servent de l’argument éculé d’une invasion russe en Ukraine comme prétexte. En dépit de la déclaration des forces d’auto-défense est-ukrainiennes qu’elles avaient commencé, dès mardi, le retrait de leurs armes lourdes, les officiels US affirment avec empressement, que de nouvelles troupes se déploient à proximité de Marioupol.
Lors de sa récente visite dans la capitale britannique, le chef du Département d’État US, John Kerry, à déclaré:
C’est une importante violation du cessez-le-feu. Nous sommes sérieux: il y aura d’autres mesures, et ce seront des mesures qui mettront l’économie russe déjà en difficulté dans une situation encore plus douloureuse.
Une guerre commerciale effective de la part des États-Unis peut seulement être menée avec l’aide des partenaires européens. Kerry a aussi ajouté qu’il peut rallier à ses vues la supposée position indépendante de l’UE en déclarant:
Nous menons une discussion sérieuse avec nos alliés européens, à propos de la nature des sanctions que nous allons présenter et de la date à laquelle elles devront entrer en vigueur. Je suis convaincu que des mesures supplémentaires viendront en réponse aux diverses violations du cessez-le-feu.
Ainsi, alors que le Président russe Vladimir Poutine confirmait aux dirigeants politiques de la France et de l’Allemagne, lors de sa récente interview télévisée, sa volonté de parvenir sérieusement à un compromis et de chercher, avec l’aide de toutes les bonnes volontés, une solution au conflit dans l’est de l’Ukraine, la ligne dure se mettait déjà en ordre de bataille outre-atlantique. Et c’est ainsi que ce front uni cherchant un point d’accord commence à craquer sous la pression des États-Unis. Le ministre britannique des Affaires étrangères a apporté à son collègue états-unien un soutien sans nuance.
Selon le journal eurocrate EU Observer, certains États européens plient sous les pressions des USA qui veulent éviter un rapprochement avec la Russie à tout prix. Selon ce portail d’information, des officiels européens à Bruxelles, restés anonymes, auraient déjà constaté que les sanctions étaient inévitables.
Les Etats-Unis tentent de nuire aux marchés financiers russes, de manière à provoquer une réaction en chaîne et une vague de faillites d’entreprises russes, qui ne pourraient plus payer leurs dettes, libellées en dollars, au cours de l’année prochaine en devenant insolvables. Cette situation doit réduire le soutien du peuple au gouvernement de Poutine et saper le moral du pays pour déclencher une révolte. La Maison Blanche envisage sans plus tarder, de réduire les délais de paiements pour les crédits existants, où ceux à venir.
Dans un entretien avec l’EU Observer, un représentant du gouvernement US a déclaré:
Si nous le voulons, nous pouvons nous arranger pour que vous souffriez vraiment. L’incapacité à lever des fonds vous fera le plus de mal car il n’y a pas d’alternative aux marchés financiers états-uniens et européens.
Traduit par Toma, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone
Mais, une réflexion me vient à l'esprit, "Pourquoi, les Etats-Unis se sont donné tant de mal pour  détruire le nationalisme arabe ?"
Réponse : Parce que le nationalisme arabe, rend sa fierté au peuple alors que l'islamisme intégriste en fait un peuple soumis. Bon, après, il y a eu les dictatures, mais, personne n'est parfait, surtout pas l'occident.
Par contre, en Libye, les américains et les anglais soutiennent les frères musulmans et accentuent les divisions. Bizarre !

(source : El Watan)

Le pays est dans un chaos indescriptible depuis 2011 : Ce que veut faire l’Etat islamique en Libye

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le 25.02.15 | 10h00 5 réactions
 
 Le pays est dans un chaos indescriptible depuis 2011 
 Ce que veut faire l’Etat islamique en Liby
Le pays est dans un chaos indescriptible depuis 2011 Ce que veut faire...

Des informations concordantes parlent d’une forte implantation à Syrte des milices affiliées à Daech (l’Etat islamique en Syrie et en Irak- EISI). L’inquiétude ne cesse de grandir dans l’Ouest libyen, spécialement à Misrata, vu la courte distance la séparant de Syrte (220 kilomètres) et de Tripoli (400 kilomètres).

«On parle d’une courte distance, car il s’agit d’un pays désertique qui s’étend sur plus de  2000 kilomètres de largeur, de Ras Jedir (frontière tunisienne) à Saloum (frontière égyptienne), et sur plus de 1500 kilomètres en profondeur, de Tripoli à Ghat à l’extrême Sud», explique Jamel Bouichi, un guide touristique, reconverti en fixeur pour les journalistes après la chute d’El Gueddafi.
L’ex-membre de Conseil national de transition, Mansur Younes, explique qu’il n’y a que la ville de Misrata entre Syrte et Tripoli. «Les Misratis ont carrément peur de la montée en puissance des troupes de l’EISI, qui se sont emparées de l’ex-quartier général de l’armée libyenne à Joufra, à moins de 100 kilomètres au sud de Syrte», explique-t-il. Pour cet universitaire, «c’est la raison pour laquelle les troupes de Misrata se sont ravisées après avoir exprimé l’intention d’aller les chasser de Syrte». «Une éventuelle déroute des forces de Misrata, si elles affrontent celles de l’EISI, risque de leur ouvrir les portes de Tripoli. Il n’y a pas d’autre véritable ligne de défense de la capitale», avertit le politologue.
K.H., un étudiant de Syrte, est horrifié par la grandeur des cortèges militaires organisés par l’EISI dans sa ville. «Il y a régulièrement des défilés de 100 à 150 pick-up de l’EISI, lourdement armés, qui font le tour de la ville de Syrte, avant de rentrer dans les camps de Joufra et Nouflia, aux environs sud et est de la ville.
L’EISI assure également la sécurité de la ville de Syrte, contrôle son aéroport et son port», précise-t-il. «Ce qui est inquiétant, c’est qu’il y a désormais trois Etats sur le terrain en Libye : celui du Parlement de Tobrouk, à l’est, avec comme future capitale Benghazi ; celui de l’EISI, au centre, avec Syrte comme capitale, et celui du Congrès national général et de Misrata, à l’ouest, avec Tripoli comme capitale», conclut le politologue Mansur Younes.
Dialogue bloqué
Alors que tout le monde s’attendait à une ultime réunion du Dialogue national libyen à partir de dimanche dernier, au Maroc, sous la houlette de Bernardino Leon et des Nations unies, le clan du Parlement de Tobrouk s’est rétracté à la dernière minute et a refusé de prendre part à ladite réunion, ce qui a obligé Bernardino Leon à la reporter. Des sources proches du Parlement ont affirmé que «les diplomates US / GB veulent imposer une forte présence de Misrata et des Frères musulmans dans le prochain gouvernement de réconciliation nationale, auquel devrait aboutir la prochaine session du Dialogue national. Or, les représentants du Parlement de Tobrouk refusent une telle issue, opposée, selon eux, à la légitimité des urnes, prononcée lors des élections du 25 juin 2014».
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L’activiste tripolitain H.K. est fou furieux contre les pays occidentaux. «La politique des grandes puissances verse clairement dans la manipulation politicienne, en fonction de leurs intérêts, après avoir passé des décennies à faire des leçons de démocratie aux pays du Sud. En effet, après que les urnes eurent donné leur verdict, l’Occident veut faire un arbitrage opposé à celui de la volonté populaire. Ceci a été observé en Palestine après la victoire de Hamas lors des élections de 2007 et, de nouveau, après la défaite des Frères musulmans dans les dernières élections libyennes du 25 juin 2014».
L’Est, sous contrôle de Haftar
A Benghazi, la capitale de l’Est libyen, les forces de l’EISI et les milices libyennes qui lui sont ralliées, semblent perdre définitivement leur combat contre les forces du général Haftar. Selon des citoyens contactés sur place, il ne reste que des snipeurs à El Haouari et quelques poches de résistance dans les quartiers de Gaouarcha, Haouari et la cimenterie. «Le port de Tripoli était la dernière place forte arrachée, depuis plus de deux semaines, des mains de l’EISI et de leurs alliés», explique M.H., qui est rentré chez lui à El Haouari.
«Le port a été la dernière ligne de ravitaillement pour l’EISI. Leurs dernières troupes sont parties par voie navale vers Syrte et Derna, après avoir miné les quais et les installations portuaires», poursuit-il, en précisant que «des experts de déminage sont sur place depuis deux semaines pour  essayer de remettre le port en activité, en raison de la complexité du réseau de mines installé».
Le gouvernement Al Thani parle déjà de la reconstruction de la ville de Benghazi et de la réouverture de son aéroport. Ce gouvernement, soutenu par le Parlement de Tobrouk, a même décrété avant-hier l’exclusion des entreprises turques de ses marchés de reconstruction, en raison de la position du gouvernement d’Ankara, qui a accueilli officiellement des représentants du gouvernement de Hassi, installé à Tripoli, et qui n’est pas reconnu par la communauté internationale.
Le chaos est certes bien installé en Libye. Mais le peuple libyen continue à vivre, selon les témoignages de 16 journalistes libyens, venus des quatre coins de Libye (Tripoli, Misrate, Oubari, Kufrah, Ghat, Zouara, Marj, Benghazi et Derna) pour suivre une formation, du 14 au 20 février à Tunis, parrainée par Média Diversity Institute à travers son projet ‘DUNE-voices’. Le chaos n’a pas empêché les Libyens de croire encore au salut national chez eux.
Mourad Sellami
Et, oui, mes chers lecteurs, le terrorisme islamique, toujours lui, toujours financé par l'Arabie Saoudite et le Qatar.

(source : idem)

Financement et soutien au terrorisme dans le monde musulman : Le Pakistan charge l’Arabie Saoudite

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le 23.02.15 | 10h00 6 réactions
 
 Nawaz Sharif, Premier ministre pakistanais
Nawaz Sharif, Premier ministre pakistanais

Après les critiques virulentes adressées la semaine dernière par l’Egypte au Qatar pour son soutien aux groupes terroristes activants en Libye, c’est maintenant au tour du Pakistan de rendre directement responsable son allié saoudien de la prolifération de groupes extrémistes dans plusieurs de ses villes. Un ministre pakistanais est allé même plus loin en accusant Riyad de nourrir l’instabilité dans tout le monde musulman.

C’est semble-t-il le massacre, en décembre dernier dans une école de Peshawar, de plus de 150 personnes, dont 140 écoliers, par un commando taliban qui a convaincu Islamabad de la nécessité de monter au créneau. Les attentats perpétrés par les talibans dans ce pays ont fait des milliers de morts depuis 2007.
Comment les Saoudiens soutiennent-ils le terrorisme au Pakistan ? Les autorités pakistanaises paraissent avoir des preuves concrètes que Riyad finance abondamment un vaste réseau d’écoles coraniques (médersas) dont certaines sont accusées de fabriquer des extrémistes à la chaîne.
Décidé à donner un grand coup de pied dans la fourmilière, Islamabad a annoncé une tolérance zéro pour tous les groupes islamistes violents et un renforcement du contrôle de ces médersas. Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a, de son côté, souligné que les dons privés via des «canaux informels» seraient également scrutés à la loupe pour tarir le financement des groupes terroristes.
Jeu trouble
La découverte du jeu trouble joué par Riyad au Pakistan a soulevé un tollé tel dans la société et les médias pakistanais que l’ambassade saoudienne à Islamabad s’est sentie obligée de réagir pour tenter de se disculper. Elle a souligné, dans un communiqué rendu public la semaine dernière, que tous ses dons aux médersas recevaient le feu vert d’Islamabad.
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Mais ce communiqué n’a convaincu personne à Islamabad, où l’on considère par ailleurs le Koweït, les Emirats arabes unis et le Qatar comme les meilleurs alliés du terrorisme.
Le Pakistan n’est pas le seul pays à reprocher aux Saoudiens de financer le terrorisme.
C’est le cas également des Etats-Unis qui, pourtant, entretiennent une relation privilégiée avec la monarchie wahhabite. En 2009, des télégrammes diplomatiques américains, qui ont fuité depuis, accusaient les donateurs saoudiens d’être «la plus importante source de financement des groupes terroristes à travers le monde».
Parmi leurs destinataires mentionnés on trouvait divers groupes extrémistes sunnites, des talibans à Al Qaîda en passant par le Lashkar e Jhangvi, auteur de nombreux attentats contre la minorité chiite au Pakistan.
L’Arabie Saoudite est souvent accusée de financer des groupes luttant contre l’influence de son rival iranien. Mais l’argent saoudien ne sert pas qu’à contrer l’Iran. Les pétrodollars saoudiens ont été également utilisé durant les années 1990, soutiennent de nombreux spécialistes en terrorisme, à soutenir les groupes islamistes anti-gouvernementaux au Maghreb. Le cas de l’Algérie est l’exemple le plus connu.
Ceci dit, si les Pakistanais souffrent aujourd’hui du terrorisme, il ne doivent en vouloir qu’à eux-mêmes. Ils ont aussi pendant très longtemps joué avec le feu. Leurs services de renseignement sont, sans aucun doute, les mieux placés pour le savoir. Après tout, ils ont participé à faire des talibans ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est-à-dire des monstres.
 
Aniss Z.


vvv

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