(blog à finir et à corriger)
Commençons par l'opinion toujours intéressante de Jacques Sapir sur l'Ukraine, sur son blog.
Bon, à part cela, en France, une polémique s'est faite jour au sujet de la déclaration de monsieur Roland Dumas, ex ministre socialiste à l'époque de françois mitterrand concernant le soutien épidermique du premier ministre français valls à Israël et à la communauté juive.
Monsieur Dumas est pratiquement traité d'anti-sémite, et alors, il veut se camoufler valls ?
Il veut qu'on parle de ses visites incessantes au CRIF, association juive très limitante et je rajouterais oppressante au vu du nombre de ses coups de pressions auprès des autorités, mais qu'on ne les commente pas.
Il est de notoriété publique que valls est tellement pro israélien que cela en devient gênant. Dire cela, c'est être antisémite. Arrêtez le ridicule les journaleux, cela devient soit méprisable, soit une tentative de jeter une chape de plomb sur la société qui dit, "c'est pas qu'on ne critique pas les juifs, c'est qu'on n'en parle même pas !"
Lorsqu'aux Etats-Unis, je dis que hillary clinton est tellement pro-israélienne que s'en est fusionelle, personne ne m'accuse d'être antisémite. Lorsque, je dénonce les crimes d'Israël contre le peuple palestinien et que je dis qu'il va finir par être chassé de toutes ses terres, sauf de cités état qui ressembleront à des bidonvilles, on ne peut pas m'accuser d'être antisémite ou alors simplement parler de la réalité, c'est être antisémite.
Donc, je ferme ma gueule et Israël peut même exterminer les palestiniens, je ne vois rien.
Donc, je ferme ma gueule pour dire que le gouvernement français s'est vendu à la finance et lorsqu'il faut refinancer les banques, baisser les salaires, les retraites et augmenter le temps de travail, je ne vois rien.
Donc, je ferme ma gueule pour faire plaisir au père valls et au Crif !
Je ferme ma gueule lorsque j'entends à France Inter que la classe moyenne se paupérise, alors, que c'est une étape prévue dans la succession de crises financières qui épuisent l'état au point de l'obliger à abandonner ses pouvoirs régaliens qui déterminent ses capacités à accorder une sécurité à ses citoyens. Mais, de cela valls est au courant puisque sa politique nous y mène tout droit.
Bientôt, dire valls, suffira à se faire traiter d'antisémite.
Pauvre chéri, va. Tu t'imagines en président de la France, mais, c'est ton parti qui va disparaître du paysage politique français et toi avec !
Mais, passons. valls s'occupe de nous.
(source : News360x)
Et, quand les danois se font avoir par goldman sachs qui va leur augmenter l'énergie sans même payer d'impôts au pays. Bien, les politiques danois, pas pires que les français !
(source : Blog finance)
Et, quand l'intérêt américain en Ukraine se révèle de plus en plus au grand jour. C'est ce qu'ils ont fait en Irak, soumis à la culture ogm et rappelons-nous après la deuxième guerre mondiale, le pack plan Marschall en Europe qui a imposé les pesticides et les engras chimiques. Sauf, qu'en Afghanistan, ils n'ont pas pu imposé le pavot ogm puisqu'il reste interdit officiellement, même, si, la CIA en fait sans doute toujours commerce pour financer ses opérations en..........Ukraine et en Syrie, peut-être ?
(source : idem)
vvvv
Commençons par l'opinion toujours intéressante de Jacques Sapir sur l'Ukraine, sur son blog.
Peut-on sauver l’accord de Minsk?
Le fragile accord signé à Minsk[1] le jeudi 12 février au matin entre Mme Merkel, François Hollande, Vladimir Poutine et le président ukrainien M. Poroshenko est aujourd’hui clairement en crise. Les regards se focalisent sur la question du cessez-le-feu. C’est une question importante, mais qui pourrait masquer d’autres problèmes, encore plus grave. Ainsi, le gouvernement de Kiev a indiqué qu’il n’entendait pas appliquer la « fédéralisation » du pays à laquelle il s’est pourtant engagé. Enfin, il est possible que des troubles politiques affectent les forces de Kiev, voire qu’un coup d’Etat venant de la fraction la plus extrémiste, se produise d’ici les premières semaines.
La question du cessez-le-feu
Le cessez-le-feu doit avoir lieu le dimanche 15 février à 0h00. Pour l’instant les combats continuent. Cela est dû à la volonté de chaque partie de « grignoter » sur la ligne de front, mais aussi à l’élimination progressive des unités de Kiev qui sont encerclées dans la « poche » de Debalstevo. Le principal problème tient à ce que les forces de Kiev doivent faire reculer leurs armes lourdes à partir de la ligne de front tandis que les insurgés doivent faire la même chose à partir de la ligne du 19 septembre 2014. L’idée semble d’avoir voulu donner satisfaction aux deux parties en présence et de créer une « zone tampon ». Mais, si l’on veut que cette zone tampon puisse remplir son rôle (et éviter de nouveaux bombardements ciblant les populations civiles des villes insurgées de Donetsk et Lougansk), il faudra impérativement qu’un corps d’observateur, susceptible de faire de l’interposition entre les deux adversaires soit créé. L’OSCE, qui est nommément désignée dans l’accord n’a pas les moyens de faire cela. De plus, sa légitimité pourrait être contestée. La seule solution stable serait la constitution de contingents de « Casques Bleus » des Nations Unis. Mais, une telle solution doit être acceptée par le gouvernement de Kiev et doit être validée par le Conseil de Sécurité, ce qui implique un accord des Etats-Unis. C’est ici que l’on mesure les limites de la solution Merkel-Hollande. De fait, les Etats-Unis sont aujourd’hui directement part du conflit. Ils doivent donc être associés à son règlement, ou montrer par leur attitude qu’ils ont fait le choix de la guerre. Tant qu’un cessez-le-feu stable, observé et vérifié ne sera pas en place, l’accord sera nécessairement des plus fragiles.
La question du statut des zones insurgées et la souveraineté de l’Ukraine
Mais, il y a d’autres raisons de penser que cet accord pourrait bien ne jamais être appliqué. Les termes de l’accord sont très clairs : un statut de grande autonomie doit être concédé aux insurgés et, sur cette base, le gouvernement de Kiev pourra recouvrer le contrôle de la frontière entre l’Ukraine et la Russie (articles 9 et 11 de l’accord). Or, le gouvernement de Kiev a indiqué son refus d’envisager une « fédéralisation » du pays, dans le cadre d’une refonte de la Constitution, qui devrait être réalisée d’ici à la fin de 2015. De même, le Ministre de la Justice de Kiev, M. Klimkin, s’est déclaré être opposé à une amnistie générale[2]. Or, cette amnistie est bien l’une des conditions de l’accord (article 5).
Très clairement, à l’heure actuelle, le régime de Kiev n’a nullement l’intention d’appliquer les clauses politiques de l’accord. Or, on comprend bien que si ces clauses ne sont pas appliquées, la guerre reprendra inévitablement, sauf si l’on s’achemine vers une solution de type « ni paix, ni guerre », ce que l’on appelle un « conflit gelé ». Cependant, une telle solution de « conflit gelé » n’est envisageable que si des forces d’interposition prennent position entre les belligérants. On est donc ramené à la question d’un hypothétique contingent de « Casques Bleus » et de ce fait à la question de l’insertion des Etats-Unis dans le processus d’un accord. On mesure ici, à nouveau, les limites de l’option prise par Mme Merkel et M. François Hollande. A vouloir prétendre que les européens pouvaient trouver sur leurs seules forces une solution à ce conflit, ils se sont enfermés dans une situation sans issue. La position discursive adoptée qui consiste à faire retomber la « faute » de la non-application sur la Russie s’apparente à une ficelle désormais trop grossière. C’est pourtant la voie vers on s’achemine, avec le renforcement des sanctions prises par l’Union européenne[3]. Et cela d’autant plus que l’on voit désormais s’ouvrir des failles importantes au sein même du gouvernement de Kiev, très probablement à l’instigation si ce n’est des Etats-Unis, de forces américaines.
Vers un coup d’Etat à Kiev ?
Il faut, à cet égard, regarder de très prés ce que fait le dirigeant de « Secteur Droit », Dmitro Yarosh, l’un des groupes les plus extrémistes (et souvent ouvertement pronazi) de l’espace politique du pouvoir de Kiev. Ce groupe a été directement mis en cause dans le massacre de la place Maïdan[4]. Ce personnage a un passé politique chargé, ayant été une sorte d’attaché parlementaire de V. Nalivaïtchenko, un député dont les liens avec le gouvernement des Etats-Unis sont bien connus. Yarosh a été blessé dans les combats de Donetsk. Le groupe qu’il dirige, tout en étant très minoritaire, est très influent dans la Garde Nationale et fournit nombre des combattants des « bataillons punitifs » de cette dernières. C’est là qu’il s’est lié à un oligarque ukrainien I. Kolomoisky[5]. Ce dernier s’est constitué un véritable petit royaume privé à partir de Dniepropetrovsk, et surtout Odessa, d’où il finance plusieurs de ces « bataillons punitifs ». Les liens de Kolomoisky avec les Etats-Unis sont nombreux et importants.
Or, dès jeudi 12 au soir, Yarosh annonçait que son mouvement ne reconnaissait pas les accords de Minsk et qu’il comptait établir un « Quartier Général » parallèle à celui existant sous les ordres du Général Muzhenko. Ce dernier s’est attiré l’inimitié de Kolomoisky, qui cherche à le faire remplacer par l’un de ses hommes liges. L’important ici est que Kolomoisky ne s’est pas contenté de financer des bataillons punitifs de la Garde Nationale. Il a aussi recruté entre 400 et 900 mercenaires[6], par le biais des sociétés américaines de contractants militaires. Cela indique que, outre ses liens avec les Etats-Unis, Kolomoisky est désireux de se construire une puissance militaire, peut-être pas sur l’ensemble de l’Ukraine, mais certainement à l’échelle du Sud du pays. Cela implique, de son point de vue, que la guerre continue afin qu’il puisse lui continuer à se renforces.
Mais il y a un autre aspect de la question. Aujourd’hui le gouvernement de Kiev est politiquement divisé (Petro Poroshenko apparaissant à cet égard comme un relatif « modéré ») et surtout techniquement de plus en plus dépendant des Etats-Unis. Des « conseillers » américains occupent plusieurs étages dans les différents ministères. Compte tenu de l’histoire des liens entre Yarosh et les Etats-Unis, on ne peut exclure qu’il puisse représenter une menace de coup d’Etat, si d’aventure le gouvernement actuel devait s’opposer aux intérêts américains.
Ceci montre que les Etats-Unis, qu’ils livrent ou non des armes « létales » à l’Ukraine, sont d’ores et déjà partie prenante de conflit, et d ‘une certaine manière ont acquis une position déterminante dans le gouvernement de Kiev. Ceci expose clairement les illusions de Mme Merkel et de M. Hollande mais nous montre aussi que tant que les Etats-Unis n’auront pas donné leur assentiment explicite à un accord, ce dernier n’a aucune chance d’être respecté. Mais, peut-être peuvent-ils y être contraints.
La question économique.
On le sait, l’Ukraine est virtuellement en faillite. Certes, le Fond Monétaire International a évoqué la possibilité d’un prêt de 17 milliards de dollars. Mais, cette somme, si elle est versée et ceci dépend de la réalité du cessez-le-feu, ne règlera rien. Au mieux, si elle est versée, elle assurera la stabilité financière de l’Ukraine jusqu’à la fin de l’année, pas plus. Cet argent ne remplacera pas une économie saine, et des relations commerciales importantes tant avec la Russie qu’avec l’Union européenne. Le futur de l’Ukraine dépend donc d’un accord entre russes et européens. Plus directement, la survie immédiate du pays dépend largement de l’aide consentie par l’Union européenne.
Ceci permettrait à l’Allemagne et à la France, si elles osaient parler clair et fort à Washington, de contraindre les Etats-Unis à s’engager de manière décisive dans le processus de paix. Sinon, l’ensemble du coût de l’Ukraine reposerait sur les Etats-Unis, et il est clair qu’en ce cas le Congrès se refuserait à financer de telles dépenses, qui pourraient d’ici les 5 prochaines années atteindre les 90-120 milliards de dollars.
La question économique est, peut-être, ce qui pourrait permettre d’aboutir à une application réaliste des accords de Minsk, à deux conditions cependant : que l’Allemagne et la France imposent leurs conditions à Washington et que ces deux pays sortent du jeu stérile et imbécile qui consiste à faire retomber, encore et toujours, la faute sur la Russie alors que l’on voit bien que les fauteurs de guerre sont ailleurs.
[1] Voir ici la déclaration finale des 4 dirigeants : http://interfax.com/newsinf.asp?pg=3&id=571367
[4] Katchanovski I., « The Separatist Conflict in Donbas: A Violent Break-Up of Ukraine? », School of Political Studies, Universitté d’Ottawa, texte préparé pour l’international conference “Negotiating Borders: Comparing the Experience of Canada, Europe, and Ukraine,” Canadian Institute of Ukrainian Studies, Edmonton, October 16–17, 2014
[5] Rosier R., « L’oligarque genevois qui défie Poutine », la Tribune de Genève, 30/05/2014,
Monsieur Dumas est pratiquement traité d'anti-sémite, et alors, il veut se camoufler valls ?
Il veut qu'on parle de ses visites incessantes au CRIF, association juive très limitante et je rajouterais oppressante au vu du nombre de ses coups de pressions auprès des autorités, mais qu'on ne les commente pas.
Il est de notoriété publique que valls est tellement pro israélien que cela en devient gênant. Dire cela, c'est être antisémite. Arrêtez le ridicule les journaleux, cela devient soit méprisable, soit une tentative de jeter une chape de plomb sur la société qui dit, "c'est pas qu'on ne critique pas les juifs, c'est qu'on n'en parle même pas !"
Lorsqu'aux Etats-Unis, je dis que hillary clinton est tellement pro-israélienne que s'en est fusionelle, personne ne m'accuse d'être antisémite. Lorsque, je dénonce les crimes d'Israël contre le peuple palestinien et que je dis qu'il va finir par être chassé de toutes ses terres, sauf de cités état qui ressembleront à des bidonvilles, on ne peut pas m'accuser d'être antisémite ou alors simplement parler de la réalité, c'est être antisémite.
Donc, je ferme ma gueule et Israël peut même exterminer les palestiniens, je ne vois rien.
Donc, je ferme ma gueule pour dire que le gouvernement français s'est vendu à la finance et lorsqu'il faut refinancer les banques, baisser les salaires, les retraites et augmenter le temps de travail, je ne vois rien.
Donc, je ferme ma gueule pour faire plaisir au père valls et au Crif !
Je ferme ma gueule lorsque j'entends à France Inter que la classe moyenne se paupérise, alors, que c'est une étape prévue dans la succession de crises financières qui épuisent l'état au point de l'obliger à abandonner ses pouvoirs régaliens qui déterminent ses capacités à accorder une sécurité à ses citoyens. Mais, de cela valls est au courant puisque sa politique nous y mène tout droit.
Bientôt, dire valls, suffira à se faire traiter d'antisémite.
Pauvre chéri, va. Tu t'imagines en président de la France, mais, c'est ton parti qui va disparaître du paysage politique français et toi avec !
Mais, passons. valls s'occupe de nous.
(source : News360x)
Manuel Valls avait déclaré le 16 septembre au journal de TF1 “Cela permet de ne pas voir les retraites baisser, conformément à l’engagement que j’avais pris” et bien c’est faux ! De nombreux retraités ont eu la mauvaise surprise de voir leur retraite baisser en France depuis le 1er Janvier.
Ça y’est c’est officiel, malgré tous les démentis, les retraites de certains seniors baissent dans notre pays malgré toutes les dénégations des politiques. La cause ? La hausse annoncée de CSG passée en catimini dans l’article 7 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015. Certains perdent près d’un mois de pension !
Retraités, regardez bien votre relevé de la caisse de retraites. Et vous faites peut-être malheureusement partie des centaines de milliers de retraités qui vont voir brusquement leur pension baisser. Car ce qui nous a mis la puce à l’oreille, c’est ce mail reçu :
“Et bien voilà ma retraite de 1250 euros est passée à 1220 euros sur la fiche de janvier en raison de l’augmentation de la CSG en décembre“
Ce qui est dramatique c’est que certains vont voir leur retraite baisser mais en plus ils vont devoir s’acquitter de la fameuse CASA, la contribution de solidarité pour l’autonomie. +0.3% !
Si vous avez plus de 10 663€ de revenu fiscal, ce qui est la cas de beaucoup de retraités, la CSG passe de 0 à 3,8% et attendez ce n’est pas tout, vous devez en plus payer la CRDS, c’est à dire rembourser la dette sociale. +0.5% !
Cerise sur le gâteau et cela va d’abord toucher les petites retraites, si jusqu’alors vous ne payez pas d’impôt et que maintenant votre revenu fiscal dépasse 13 900€, ce qui ne fait que 1158€ par mois, vous allez payer tenez vous bien, 6,6% de CSG + 0,3% de CASA + 0,5% de CRDS ! Soit + 7,4% de baisse !
Et ce n’est pas terminé ! Maintenant ces retraités vont devoir s’acquitter de la taxe d’habitation et de la redevance audiovisuelle. C’est cela la justice sociale ?
Maintenant si l’on parle du niveau des pensions, certains retraités vont voir leur retraite baisser de près de 70€ soit 840€ par an ce qui équivaut presque à un mois de pension.
Les retraités aisés payaient déjà un taux de CSG de 6,6% ainsi que la CRDS et la CASA, pour eux rien ne change mais pour les petites retraites, c’est la double ou triple peine et ce n’est pas la prime de 40€ qui n’est toujours pas arrivée dans les poches qui va changer grand chose.
Oui, les retraites baissent en France et personne n’en parle ! Honteux !
Et, quand les danois se font avoir par goldman sachs qui va leur augmenter l'énergie sans même payer d'impôts au pays. Bien, les politiques danois, pas pires que les français !
(source : Blog finance)
Simple coïncidence ? Alors que le Danemark a été victime de deux fusillades de nature à grandement déstabiliser un pays – lequel est doté, qui plus est, d’un intérêt stratégique pour l’accès aux ressources gazières de la mer du Nord – souvenons-nous un instant de la tempête politique qu’avait provoquée en janvier 2014 la vente à Goldman Sachs de Dong, entreprise publique danoise d’énergie.
Une crise qui avait tout de même provoqué le départ de six ministres au sein du gouvernement de gauche, le 30 janvier 2014.
Une crise qui avait tout de même provoqué le départ de six ministres au sein du gouvernement de gauche, le 30 janvier 2014.
A l’origine de cette crise gouvernementale, le refus par le Parti populaire socialiste (SF) de vendre une part de Dong à la banque d’investissement américaine Goldman Sachs. Précisons que Dong Energy est un producteur de pétrole, de gaz naturel et d’électricité (éolienne et thermique), qui a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 67,2 milliards de couronnes (9 milliards d’euros).
« Nous avons maintenu nos positions sur Dong jusqu’au bout », avait alors résumé la ministre des affaires sociales et de l’intégration, Annette Vilhelmsen, tout en démissionnant de son poste et de la direction du parti, situé sur l’échiquier politique à gauche des sociaux-démocrates.
En novembre 2013, le gouvernement danois avait signé un accord en vue d’une augmentation de capital à laquelleGoldman Sachs apportait 8 milliards de couronnes (1,1 milliard d’euros), acquérant ainsi 19 % du capital.
Une opération plus que stratégique sur la plan de l’échiquier énergétique mondial alors que Dong, détenue jusque là à 80% par l’État, est considérée comme le fleuron national de l’économie verte. Cerise sur le gâteau : elle gère depuis 1972 l’intégralité des ressources gazières de la partie danoise de la mer du Nord …. Suivez mon regard …. Les fusillades qui ont frappé le Danemark mettent ainsi en état de choc un pays dans une position pour le moins charnière …
En janvier 2014, Poul Nyrup Rasmussen, l’ancien Premier ministre danois, avait qualifié cette arrivée du géant américain de la finance dans le capital de Dong de véritable “catastrophe” qui “[le] blesse presque physiquement”. Il avait alors qualifié la banque américaine de “partenaire louche” qui risquait de faire “perdre au Danemark sa position de leader mondial dans le green business”.
La population danoise avait elle aussi tenté de se mobiliser contre le partenariat établi entre leur pays et Goldman Sachs. Une pétition en ligne a ainsi recueilli plus de 200 000 signatures, soit près de 5% de la population danoise.
Le montage établi par Goldman Sachs pour racheter les parts de Dong en avait intrigué plus d’un. La sulfureuse banque avait en effet, acquis 19 % de l’entreprise danoise grâce à un fonds créé à cet effet au Luxembourg et détenu par des actionnaires domiciliés aux Îles Caïmans et dans le Delaware (États-Unis). De quoi provoquer la colère des danois trouvant pour le moins curieux cette présence appuyée de paradis fiscaux et les conduisant à s’interroger sur les réelles intentions de Goldman Sachs dans cette affaire, même si celle-ci avait affirmé haut et clair qu’elle considérait son investissement comme un engagement à long terme.
A noter également : l’accord avait permis à Goldman Sachs d’obtenir un droit de veto. Dong devra donc obtenir l’aval de son partenaire américain pour changer de PDG, faire des acquisitions importantes ou vendre des actions.
En mars 2014, j’indiquais pour ma part que les Etats-Unis quant à eux pourraient bénéficier des relations on ne peut plus tendus entre Russie, Ukraine et UE … pour offrir ses services – financiers – voire même profiter de l’occasionpour progresser sur le marché européen du gaz via la sulfureuse société Goldman Sachs. J’avais alors ajouté qu’un arrêté en date du 19 janvier 2010 autorisait notamment la société à exercer l’activité de fourniture de gaz sur le territoire français pour approvisionner les fournisseurs de gaz naturel.
La prise de participation de Goldman Sachs au sein du groupe énergétique espagnol Endesa pouvant également permettre à la « pieuvre » anglo-saxonne d’avancer ses pions, avais-je également indiqué, considérant que cela constituait un élément à surveiller de très, très près, alors que la péninsule ibérique constitue une passerelle entre le gaz algérien et les consommateurs du Vieux Continent … détournant à sa manière le client final de la suprématie russe en la matière ….
Sources : AFP, Reuters
Elisabeth Studer – 15 février 2015 – www.leblogfinance.com
Et, quand l'intérêt américain en Ukraine se révèle de plus en plus au grand jour. C'est ce qu'ils ont fait en Irak, soumis à la culture ogm et rappelons-nous après la deuxième guerre mondiale, le pack plan Marschall en Europe qui a imposé les pesticides et les engras chimiques. Sauf, qu'en Afghanistan, ils n'ont pas pu imposé le pavot ogm puisqu'il reste interdit officiellement, même, si, la CIA en fait sans doute toujours commerce pour financer ses opérations en..........Ukraine et en Syrie, peut-être ?
(source : idem)
Le conflit en Ukraine, une aubaine pour les banques occidentales et Monsanto via la vente de surfaces agricoles destinées à la culture OGM ?
Information très peu relayée par les medias internationaux, et pourtant … : si l’on en croit certains députés allemands, le conflit qui frappe actuellementl’Ukraine pourrait être associé à d’importants enjeux liés à la vente de terres arables. Opérations pour le moins fructueuses qui impliqueraient des sociétés et consortiums étrangers, soutenus par la Banque mondiale (BM), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le groupe allemand Bankengruppe KfW.
Le but final ? acquérir des surfaces agricoles en vue de disposer de terrains pour cultiver des plants OGM … Un dossier qui pourrait faire du bruit … bien au delà de Landerneau ….
Information très peu relayée par les medias internationaux, et pourtant … : si l’on en croit certains députés allemands, le conflit qui frappe actuellementl’Ukraine pourrait être associé à d’importants enjeux liés à la vente de terres arables. Opérations pour le moins fructueuses qui impliqueraient des sociétés et consortiums étrangers, soutenus par la Banque mondiale (BM), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le groupe allemand Bankengruppe KfW.
Le but final ? acquérir des surfaces agricoles en vue de disposer de terrains pour cultiver des plants OGM … Un dossier qui pourrait faire du bruit … bien au delà de Landerneau ….
S’exprimant devant le correspondant de l’agence Rossiya Segodnya Mme Birgit Bock-Luna, chef du bureau de Niema Movassat, député du Bundestag allemand a ainsi récemment laissé entendre que le « conflit en Ukraine » était « utilisé pour vendre des terres au profit de grands consortiums », ajoutant que les députés signataires d’une requête exprimée par Niema Movassat, collectaient et analysaient à présent l’information sur le dossier en vue de la rendre publique.
Mme Bock-Luna a par ailleurs indiqué que dans sa requête au gouvernement fédéral, M.Movassat supposait que le territoire ukrainien puisse servir à cultiver des OGM, alors que ce type de cultures est interdit au sein de l’Union européenne.
Un article publié en août 2014 par le journal en ligne RT.com (précédemment nommé Russia Today) avait d’ores et déjà levé le lièvre, déclarant que le Fonds Monétaire International (FMI) conditionnerait son prêt de 17 millions de dollars à une ouverture de l’Ukraine aux plantes génétiquement modifiées (PGM).
RT.com ne faisait alors lui-même que reprendre les propos de Frédéric Mousseau de l’Institut Oakland. En juillet 2014, cet institut US avait publié un rapport intitulé« Walking on the West side The World Bank and The IMF In The Ukraine Conflict » qui évoquait brièvement la question des OGM en ces termes : « alors que l’Ukraine n’a pas autorisé l’usage des OGM en agriculture, l’article 404 de l’accord avec l’Union européenne, qui traite de l’agriculture, inclut une clause qui est passée généralement inaperçue : elle indique, entre autres, que les deux parties devront coopérer pour étendre l’usage des biotechnologies. »
Parallèlement, Michael Cox, directeur de la recherche pour la banque d’investissement US Piper Jaffray, indiquait l’Ukraine, et dans une plus large mesure l’Europe orientale, sont parmi les « marchés les plus prometteurs pour les vendeurs d’équipements agricoles comme le géant Deere aussi bien que pour les semenciers comme Monsanto ou Dupont ».
D’après différents analystes, les lobbies US s’activent depuis de nombreuses années pour adapter le cadre politique et économique de l’Ukraine à ses objectifs. Et cela se fait via un réseau d’influence et par des prêts du FMI et de la Banque mondiale, lesquels permettent au nom de la lutte contre la corruption ou la pauvreté …. d’influencer les politiques nationales.
Monsanto semble avoir des vues plus que manifestes sur les grandes plaines céréalières ukrainiennes. L’agence Reuters, citant les propos de Vitaliy Fedchuk, un responsable de Monsanto dans le pays indiquait ainsi que le géant US avait prévu, en mai 2013, d’investir 140 millions de dollars dans une usine de production de semences conventionnelles en Ukraine. Une opportunité pour Monsanto pour pouvoir profiter de son implantation géographique pour favoriser sa technologie par des actions de lobbying ou, comme cela s’est déjà produit dans d’autres pays, par la dissémination discrète de ses semences qu’il offrira à des agriculteurs favorables aux biotechnologies. Des grands propriétaires terriens ukrainienes s’etaient alors d’ores et déjà prononcés pour l’autorisation des OGM.
En novembre 2013, l’agence d’information russe Interfax précisait que six grandes organisations agricoles ukrainiennes, dont l’Ukrainian Grain Association (UGA), avaient écrit aux responsables politiques nationaux ukrainiens en vue de faire adopter des amendements au projet de loi sur la biosécurité, amendements destinés à rendre l’expérimentation et la culture des PGM possibles.
Notoans par ailleurs qu’au début de l’année 2014, le Conseil pour le commerce US – Ukraine (U.S.-Ukraine Business Council (US-UBC) était dirigé par Morgan Williams, un des directeurs de SigmaBleyzer, entreprise ayant intégré, à hauteur de 62%, le capital de l’entreprise française AgroGeneration, laquelle possède 12000 hectares de terres agricoles en Ukraine. AgroGeneration est l’un des cinq premiers producteurs de céréales et d’oléagineux du pays.
Plus globalement, l’US-UBC est tête de pont de l’agro-industrie US. Son Comité exécutif inclut des représentants de grandes entreprises de Monsanto, John Deere, DuPont Pioneer, Eli Lilly, etCargill. Et parmi la vingtaine de consultants principaux, notons l’ex ambassadeur d’Ukraine aux États-Unis, Oleh Shamshur, un des principaux conseillers de PBN Hill + Knowlton Strategies (H+K), une entreprise de relations publiques, filiale du groupe WPP qui possède notamment Burson-Marsteller, lequel gère, notamment les relations publiques de Monsanto en Argentine.
Or si Oksana Monastyrska s’occupe notamment désormais chez H+K des affaires de Monsanto, il était précédemment responsable « finance » de la Banque mondiale (World Bank’s International Finance Corporation (IFC)). Elle a également travaillé à l’USAID.
Rappelons que le FMI et la Banque mondiale ont à plusieurs reprises conditionné leur prêt à des « améliorations » du système économique ukrainienne : mesures d’austérité, réduction drastique des déficits budgétaires, réforme du système bancaire, mais également réforme de la gestion de la propriété foncière.
En 2012, la Banque mondiale avait quant à elle initié via son outil financier le International Financial Corporation, un projet(« Investment Climate advisory Services Project »), dont le but était d’optimiser le commerce lié à l’agriculture en rationalisant ou en éliminant 58 procédures et pratiques différentes d’ici à 2015. Objectif final : supprimer les normes trop peu favorables au commerce.
Sources : sputniknews, Reuters
Elisabeth Studer – 13 février 2015 – www.leblogfinance.com
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