jeudi 4 septembre 2014

Salut à tous ceux qui se font manipuler par la vague qui accuse ceux qui réfléchissent sur ce qui nous arrive de complotistes. En fait, il ferait bien de réfléchir à ce qui les amène à penser comme tel.

Pour commencer, mes chers cinq lecteurs, des nouvelles du front gaz de schiste.

(source : Les brindherbes engagés)



Gaz de schiste : « Même morte, la bête bouge encore.. »


Encore une preuve, s’il en fallait,  du poison que représente ce gaz de schiste dont on continue, envers et contre tout de nous faire croire que c’est « la » solution économique en terme d’énergie.

Canada : 600 puits abandonnés sont laissés sans surveillance… et fuient !

Des citoyens et des écologistes pressent le gouvernement du Québec de prendre ses responsabilités face aux 600 puits de gaz abandonnés à travers la province, dont une majorité émettraient toujours d’inquiétantes quantités de méthane.

Des regroupements citoyens contre l’exploitation du gaz de schiste et l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ont convié hier les médias autour d’un forage abandonné à Sainte-Françoise, dans le Centre-du-Québec. Le puits de gaz naturel, foré dans les années 70, n’est plus en opération depuis belle lurette, mais il émet toujours du méthane. Quand on y frotte une allumette, une flamme puissante s’en dégage. Le militant Serge Fortier a même démontré qu’une feuille de papier pouvait prendre feu par la simple combinaison de la chaleur et des émissions de gaz au sol.

Le porte-parole de l’AQLPA, André Bélisle, somme le gouvernement à mettre sur pied une équipe d’inspecteurs pour analyser l’ensemble des puits abandonnés au Québec et d’en identifier les plus polluants.

À l’heure actuelle, impossible de connaître précisément l’ampleur des émissions de gaz qui s’échappent des puits de gaz et de pétrole laissés à l’abandon par l’industrie.

Seuls les 31 puits creusés par fracturation hydraulique dans les dernières années ont été étudiés par le ministère de l’Environnement. De ces 31 puits, 19 auraient besoin d’être colmatés, rapporte M. Bélisle.

Le problème, rappelle-t-il, est que «la très grande majorité» des 600 puits orphelins laissent échapper du méthane, un gaz 36 fois plus dommageable pour l’environnement que le gaz carbonique selon les dernières données du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Le méthane associé aux gisements de gaz de schiste risque au surplus de polluer les nappes phréatiques, martèle André Bélisle.

Le laxisme du gouvernement dénoncé

L’écologiste dénonce le laxisme des gouvernements qui se sont succédés depuis 2010, alors que le gaz de schiste suscitait la convoitise de l’industrie gazière. Même si l’exploitation du schiste est au neutre au Québec, M. Bélisle plaide qu’«il y a urgence à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. On ne peut pas juste fermer les yeux sur un historique [de puits] en se disant que ça équivaut à des pets de vache. C’est un gros troupeau, quand même, 600 puits ou forages.»

M. Bélisle fait référence à la «vieille farce» de l’ancienne ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, qui avait affirmé que les émissions de gaz des puits forés au Québec avaient le même impact qu’un «pet de vache».

«D’une certaine façon, elle était dans le champ, comme les vaches. D’une autre façon, elle avait raison, parce que les vaches émettent du méthane quand elle pètent», a lancé hier André Bélisle.

«Le gouvernement a traité ça comme des pets de vache. Il s’en foutait, on nous disait « Il y a rien là ». En bout de ligne, c’est le contribuable qui va payer pour. Quand on comptabilise les problèmes liés au réchauffement planétaire, ce n’est pas juste la calotte glaciaire dans le pôle Nord. Les problèmes de réchauffement climatique sont extrêmes et causent plus de dommages ici-même chaque année», a-t-il poursuivi.

En plus d’une analyse poussée des puits et forages, l’AQLPA demande au gouvernement d’abandonner définitivement la filière du gaz du schiste.

Source © La presse.ca
Et, sur le front, "Les pesticides génocident les abeilles et après, cela sera notre tour":

(source : Natura-sciences.com)

Récolte de miel 2014 en baisse de 50 à 80%

Paru le 04.09.14 - Dernière modification le 04.09.14 - Pas de commentaires

    L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) dresse un bilan catastrophique et alarmant des récoltes de Miel pour 2014, après une large consultation parmi ses 20 000 apiculteurs adhérents répartis sur tout le territoire national. L’UNAF appelle le gouvernement à soutenir d’urgence les producteurs et contrer le déclin des abeilles.

    miel abeilles 2014
    En 2014, la production française de miel est la plus faible de ces dernières années. Une chute de production de 50 à 80% !
    Nous savons que les abeilles meurent dans toute l’Europe. La production de miel s’en fait forcément ressentir et chute depuis quelques années. Mais 2014 bat tous les records : selon l’UNAF, la production française est cette année la plus faible de notre histoire. « A l’exception de l’Ouest et de la Bretagne qui semblent quelque peu épargnés, dans toutes les régions de France et en particulier dans les grandes régions de production comme Provence Alpes Côte-d’Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon…  les récoltes sont en baisse de 50 à 80%. », précise le représentant des apiculteurs dans un communiqué. Et ce par rapport aux récoltes de 2013, qui étaient déjà mauvaises !
    En 1995, la production nationale était d’environ 32 000 tonnes. Elle atteignait 20 000 tonnes en 2011, moins de 15 000 tonnes en 2013. Pour 2014, la production sera en-dessous de 10 000 tonnes. La consommation française de miel s’élevant à environ 40 000 tonnes, cela signifie qu’il va falloir importer plus de 30 000 tonnes de miel. Mais des baisses comparables sont observées dans d’autres pays d’Europe…

    La survie de la filière apicole française menacée?

    Cette chute de la production de miel est due à de nombreuses raisons : il y a évidemment les effondrements traditionnels des colonies d’abeilles dus aux agents pathogènes, aux pesticides, aux médicaments vétérinaires… Mais cette année, les conditions météorologiques ont été particulièrement mauvaises pour les abeilles et l’activité apicole, tout au long du printemps et de l’été. « Les grandes périodes de vents du Nord, de pluies et de froid ont asséché les fleurs et ont empêché les abeilles de trouver du nectar. Le nombre de jours où les abeilles ont pu travailler ont été très rares, ce qui n’a pas permis de produire du miel dans les quantités habituelles« , explique Henri Clément, Apiculteur professionnel et Porte-parole de l’UNAF.
    Le manque de miel est sans précédent et met en difficulté les exploitations apicoles. L’UNAF interpelle donc le ministère de l’Agriculture « pour qu’une aide exceptionnelle au nom de la solidarité nationale soit accordée aux apiculteurs« , explique Henri Clément.« Il en va de la survie de la filière« , insiste le syndicat apicole. Cette aide concernerait les 2 000 apiculteurs professionnels et les 3000 pluriactifs. A savoir que la France compte environ 70 000 apiculteurs lorsque l’on y ajoute les apiculteurs de loisir.
    Un plan de développement durable de l’apiculture a été mis en place par Stéphane Le Foll, le ministre de l’agriculture, en 2013. Mais ce plan « parait bien dérisoire et ne répond en aucune manière aux préoccupations urgentes des apiculteurs qui luttent pour leur survie« , regrette le syndicat. « On ne voit pas de vrais mesures sur le terrain« , précise Henri Clément.
    Auteur : Matthieu Combe
    Et, encore sur le front gaz de schiste :

    (source : 360 newsX)

    Gaz de schiste, un non-sens économique

    septembre 4th, 2014 | by Mickael - Fondateur de News360x
    Gaz de schiste, un non-sens économique
    ECONOMIE
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    Depuis cet été, des experts mettent sérieusement en doute le bien-fondé économique de la fracturation hydraulique. «La production des puits décline si rapidement aux Etats-Unis qu’ils ne seront jamais rentables», dit l’expert Tim Morgan dans un article intitulé «Gaz de schiste, la bulle internet de notre temps», paru le 4 août dans leTelegraph. Responsable global de la recherche chez le courtier en énergie Tullett Prebon jusqu’en 2013, il estime que la fracturation, oufracking, est une absurdité économique.
    «Quand les investisseurs le réaliseront, conclut-il, cette industrie s’effondrera.» Malgré la frénésie spéculative qui l’entoure, ce secteur n’a jamais été rentable en sept ans d’activité. Comme la bulle «dotcom», la «story» du gaz de schiste américaine a été montée en épingle par les banques, sous de beaux slogans comme «Saudi America», qui à présent séduisent moins d’investisseurs.

    Banques et opérateurs se paient en amont sur une story surfaite

    Comme lors de la bulle internet ou subprime, on investit dans un feu de paille: les producteurs de gaz de schiste touchent une commission initiale très élevée, lèvent d’importants capitaux pour construire les puits, grâce à Wall Street qui vend avec fracas et promesses chiffrées les titres cotés de ces entreprises, telles Devon, Exxon, Chevron, Linn, EOG, ou Boardwalk Pipeline Partners (qui au passage ont toutes très nettement sous-performé l’indice S&P 500 sur deux ans comme sur cinq ans).
    Pendant ce temps, les puits sont exploités à perte, d’autres, tout aussi éphémères, sont construits. De nombreux sites sont abandonnés, sans même avoir été nettoyés, les opérateurs gardant leurs profits et externalisant ces coûts au contribuable. Entre-temps, les banquiers ont touché leurs bonus sur les ventes des titres.
    La faiblesse du modèle vient de ce que ces puits coûtent le double des puits classiques, tandis que leur production décline six fois plus vite: elle peut chuter de 60% ou plus après douze mois, comparé à 7-10% pour un puits classique. De sorte que la production américaine n’est pas compétitive face à celle du Golfe, de la Norvège ou de la Russie. Trop coûteuse, elle peine à être rentable à 100 dollars le baril, un prix pourtant très élevé, et n’a vraiment d’intérêt qu’à partir de 120 dollars.
    Ne parlons pas d’un baril à 90 dollars – chose qui peut arriver au moindre ralentissement chinois – et qui mettrait la plupart des producteurs américains en péril, estime Jonathan Stern, de l’Oxford Institute of Energy Studies, qui note que «déjà à 100 dollars certains sont en difficultés financières». Les investisseurs commencent à réaliser que le cash-flow net du fracking américain a été négatif année après année, que nombre d’acteurs sont surendettés, non viables, et que de grands noms ont déjà quitté le secteur.
    Tim Morgan prévoit que le shale américain va culminer en 2017-2018, puis s’effondrer. L’IEA, plus optimiste, situe le pic en 2019, et voit les Etats-Unis rester numéro un mondial du secteur jusqu’à 2030.
    Arthur Berman, géologue texan et consultant en énergie, et David Hughes, géologue canadien, ne croient pas aux estimations de l’IEA, et qualifient eux aussi cette révolution de bulle, au moment où une bonne partie de la «story» s’est déjà dégonflée: les estimations de 2011 des réserves économiquement récupérables du gaz de Monterey en Californie ont été récemment révisées à la baisse de 96% (!!) par le Département américain de l’énergie; en Pologne, le forage de 30 à 40 puits n’a débouché sur aucune production significative; et contrairement à ce qu’annonçait en grande pompe David Cameron à Davos en janvier 2014, le British Geological Survey révèle qu’il n’y a pas de réserves significatives de gaz au sud de l’Angleterre, mais des réserves limitées d’huile de schiste, difficiles à exploiter.
    Alors que la «story» enflera peut-être encore 18 à 24  mois, des investisseurs crédules vont encore y placer leur argent. Or c’est à présent qu’il faut sortir, et non quand le «boom» sera 100% requalifié de «bulle».
    Source : Bilan
    Et, une nouvelle qui ne devrait étonner personne concernant l'organisation de jeux "olympique" qui ruine les états et les peuples.

    (source : Konbini.com)

    Six mois après les JO, Sotchi est devenue une ville fantôme

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    Alors que les Jeux Olympiques de Sotchi se déroulaient il y a à peine six mois, un photographe s’est rendu sur un des sites de cet événement international majeur pour photographier… le vide. 
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    La ville de Rosa Khutor, vide après les JO de Sotchi. (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
    Les 27èmes Jeux d’hiver, qui se sont déroulés du 7 au 23 février 2014 aux alentours de la ville russe de Sotchi, sont devenus les Jeux Olympiques les plus chers de l’histoire, toutes saisons confondues. En effet, le budget prévu de 8,8 milliards d’euros, a vu son chiffre quadruplé, dépassant alors 36 milliards d’euros à la fin des travaux.
    Un record olympique, détrônant même Pékin et ses quelque 26 milliards d’euros en 2008, qui s’explique en partie par un site “construit à partir de rien“, sans aucune infrastructure au préalable. Mais en tant que “plus grand événement de l’histoire post-soviétique” selon les mots de Poutine, ces dépenses pharaoniques étaient nécessaires au bon déroulement des JO.
    Ce n’est pas sans rappeler qu’en plus du budget colossal, plusieurs accusations planent sur la manière dont l’argent a été utilisé et les ouvriers exploités… Alors qu’en est-il six mois après ?

    Alexander Belenkiy se retrouve dans une ville “sans vie”

    Le photographe russe s’est alors rendu dans la ville de Rosa Khutor, un des principaux sites des derniers Jeux Olympiques d’hiver, situé à quelques kilomètres de Sotchi. Il raconte sur son site comment il a été stupéfait par cet endroit “sans vie”, cette ville devenue fantôme où restaurants, hotêls et bars ont été dévastés. Selon lui, la ville entière n’utilise que 5% des infrastructures créées pour l’événement.
    Lors de son passage dans la ville, Alexander Belenkiy a quand même rencontré quelques touristes, mais très peu. L’endroit où il en a croisé le plus ? La queue pour monter au télésiège. Une vingtaine de personnes attendaient alors pour acheter un ticket et pouvoir admirer le paysage désertique. On espère que la saison des neiges sera plus à même d’attirer des personnes, pour qu’au moins, les milliards dépensés ne finissent pas en ruines dix ans après, comme c’est apparemment le cas à Athènes.
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    (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
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    (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
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    (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
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    (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
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    (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
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    Au sujet de cette terrasse, le photographe raconte que lors des JO, les personnes s’y entassaient. Mais lorsqu’il a pris les photos, il n’a croisé personne… (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
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    (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
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    Dans ce parking à cinq étages, Alexander constate qu’il n’y a pas une seule voiture de garée. (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
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    (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
    Des restes de toilettes.
    Des restes de toilettes. (Crédit Image : Alexander Belenkiy)
    La queue devant la caisse pour monter au télésiège avec une vingtaine de touristes.
    La queue devant la caisse pour monter au télésiège avec une vingtaine de touristes. (Crédit Image : Alexander Belenkiy)

    Et, sur le front des colonies israéliennes, une nouvelle fois, la volonté de faire des palestiniens des SDF dans leur propre pays.

    (source : les Brindherbes engagés)

    Israël annexe 400 hectares de terre en plein milieu de la Cisjordanie.

    On fait semblant de signer la paix, on lâche quelques miettes, et une  semaine après on annexe une terre pour y installer quelques colons supplémentaires…
    Il s’agirait d’une décision prise à la suite de l’enlèvement dans cette région de 3 adolescents israéliens qui a déclenché  la terrible opération « Bordure protectrice ».
    On peut en déduire que les 2000 morts de Gaza, les ruines, les familles déplacées, ce n’est pas une « punition » suffisante…
    Entendu aux infos, l’interview d’un responsable israélien : « … Et puis, on ne sait pas exactement à qui appartiennent ces terres ! (sic)
    J’ai une proposition pour le gouvernement israélien :
    Et si on donnait ces terres « sans propriétaires »  à ces familles chassées de leurs terres par la création de l’État d’Israël, qui survivent, depuis 1948 sous les tentes des camps de réfugiés de Gaza ?
    La Bande de Gaza contient 8 camps officiels hébergeant 478 854 réfugiés.
    (wikipédia)

    Ce cynisme inhumain est insupportable !


    L’armée israélienne a annoncé ce dimanche 31 août que 400 hectares de terres en Cisjordanie allaient être annexés par l’État hébreu. Les autorités palestiniennes dénoncent un crime de guerre.

    Il s’agit de près de 400 hectares de terres domaniales situées dans le secteur de Bethléem à proximité de la colonie de peuplement de Gva’ot. Israël a annoncé avoir entamé une procédure d’appropriation de ces terres en se fondant sur une loi ottomane de 1858 en vertu de laquelle l’État peut récupérer des terres non occupées et non cultivées, nous précise notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
    La décision a été prise par « les instances politiques israéliennes » après le meurtre en juin dernier de trois adolescents israéliens enlevés alors qu’ils faisaient de l’autostop dans le secteur de Gush Etzion, un groupe de colonies que les Israéliens entendent conserver dans le cadre de tout règlement du conflit qui les oppose aux Palestiniens. Les autorités israéliennes ont accusé le Hamas d’être derrière ce triple meurtre qui avait choqué l’opinion israélienne, déclenchant ensuite l’opération Bordure protectrice à Gaza.

    Si le conseil de la colonie de Gush Etzion s’est félicité de cette décision qui permettra d’agrandir l’implantation, elle a fait réagir côté palestinien, nous rapporte notre correspondant dans les Territoires palestiniens, Nicolas Ropert. Le service de presse du gouvernement palestinien a dénoncé l’annexion et la construction de nouvelles colonies. Un acte qu’elle assimile à un crime de guerre. Plusieurs ONG israéliennes anti-colonisation ont aussi regretté cette décision sans précédent depuis 30 ans. « C’est la preuve que le gouvernement de Benjamin Netanyahou fait tout pour empêcher la création d’un État palestinien », a commenté un responsable de l’ONG La Paix maintenant qui qualifie cette annexion de « punition collective »
    Les Palestiniens ont 45 jours pour faire appel devant un tribunal israélien. Sans quoi la décision sera effective.
    Naturellement, partout, en Europe et ailleurs, se développe une propagande "monstre" pour faire venir les juifs en Israël. Et, ça marche. 
    Israël, le dernier rempart !

    A mon avis, ils feraient bien de s'entendre avec les palestiniens parce qu'ils sont deux peuples commerçants et ensemble, ils feraient de "grandes choses".
    Mais, pour cela, il faut être intelligent et tolérant.
    Et, pour finir, un conseil santé.

    (source : Sciences et avenir)


    Sclérose en plaques : gare à l'excès de sel

    L'excès de sel favoriserait le développement de cette maladie neurologique qui touche 90.000 personnes en France.

    La consommation quotidienne de sel dans le monde en 2010 était de 3,95 grammes en moyenne par personne. SUDRES/PHOTOCUISINELa consommation quotidienne de sel dans le monde en 2010 était de 3,95 grammes en moyenne par personne. SUDRES/PHOTOCUISINE
    EXCÈS. Hypertension, maladies cardiovasculaires, AVC... Les effets négatifs de l'excès de sel sur la santé ne manquent pas, selon plusieurs études scientifiques. Des scientifiquesaméricains révélaient récemment que l'excès de sel serait responsable d'1,6 million de morts chaque année.
    Mais les effets néfastes d'une trop importante consommation de sel ne s'arrêtent pas là, puisqu'elle serait aussi nocive pour les personnes atteintes de sclérose en plaques, expliquent des scientifiques argentins dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry.

    Un risque de poussées multiplié par 4

    Les chercheurs ont analysé la présence de sodium dans l'urine de 70 personnes atteintes de sclérose pendant deux ans. Ils ont régulièrement pratiqué un IRM sur le cerveau des participants afin de comprendre quel impact l’excès de sel pouvait avoir sur l’avancée de leur maladie, qui évolue par poussées successives.
    "Les patients qui consomment une quantité modérée (de 2 à 4,8 grammes par jour) ou élevée (supérieure à 4,8 grammes par jour) de sel ont une maladie plus active que ceux qui sont à moins de 2 grammes par jour", concluent les chercheurs. En pratique, par rapport aux petits consommateurs, le risque de poussées était multiplié par trois pour une absorption modérée et par quatre pour une consommation élevée. Difficile de savoir dans quelle proportion les poussées sont plus actives chez ces patients.
    CONSOMMATION. Le sel ou chlorure de sodium (NaCL) est constitué d’environ 60 % de chlorure (Cl) et de 40 % de sodium (Na). Les apports nécessaires en ces deux sels minéraux sont faibles, 2 grammes de NaCl par jour, mais essentiels (la consommation quotidienne de sel dans le monde en 2010 était de 3,95 grammes en moyenne par personne). Ils jouent un rôle déterminant dans le maintien du pH intestinal, la transmission des influx nerveux, ou encore la régulation de la pression sanguine.
    CAUSE. Reste à savoir comment un environnement cellulaire riche en sel devient un environnement favorable au développement de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques. "Des études récentes ont montré que le sodium favorise certaines cellules immunitaires, appelées "lymphocytes Th 17", véritablement toxiques", expliquent les chercheurs dans leur publication.

    Bien le bonjour chez vous.
    René.

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