lundi 1 septembre 2014

(blog à finir et à corriger)

Nom de Dieu !
Est-ce possible, après sarkozy, notre président hollande et ses ministres se seraient mis à genoux devant l'argent des émirs du Qatar ?
Non, je ne le crois pas !
Partout, en France, vous trouvez des jeunes musulmans avec des tee-shirts "Fly Qatari".
Le Qatar finance les intégristes islamistes au Mali, sans compter le désormais célèbre calife d'Irak et du Levant qui a annoncé vouloir envoyer ses "soldats" à la conquête de l'occident. Et, notre président national, hollande lui fait des mamours.
Quand, les citoyens français tomberont sous les balles ou les bombes de ces "français" qui coupe les têtes des chrétiens et assassinent leurs enfants, continuera-t-il à faire des mamours à la famille régnante du Qatar ou fera-t-il comme sarko en imaginant une méthode pour renverser cette famille qui n'est même pas la famille légitime du Qatar ?

(slate.fr)

Comment le Qatar a acheté la France (et s'est payé sa classe politique)
par Eric Leser,
le 6 juin 2011
La chaîne de télévision qatari Al-Jazeera vient d'acquérir une grande partie des droits de retransmission de la Ligue des champions pour les saisons courant de 2012 à 2015. Nous republions à cette occasion cet article d'Eric Leser de juin 2011 sur la façon dont le petit Etat achète la France.
***
Le Qatar qui vient de racheter la majorité du capital du PSG, qui intervient militairement aux côtés des Occidentaux en Libye et qui organisera la Coupe du monde de football en 2022 est à peine un Etat. Etabli sur une petite presqu'île de 11.437 km2, un peu plus grande que la Corse, à l'est de l'Arabie saoudite, son territoire désertique est invivable l'été quand les températures oscillent entre 40 et 50 degrés.
L'émirat a obtenu son indépendance en 1971. Il compte 1,5 million d'habitants dont 200.000 seulement sont des citoyens qataris. Leur revenu par tête est tout simplement le plus élevé de la planète. Ils ne payent pas d'impôts, disposent de transports et d'un système de santé gratuits et pour la plupart n'ont tout simplement pas besoin de travailler, la main d'œuvre immigrée est là pour cela.
La vraie raison de la notoriété et du poids économique et politique de ce micro Etat se trouve sous la terre et sous la mer: le pétrole et plus encore le gaz naturel dont ce pays est le troisième producteur au monde. Cela permet au Qatar de gérer le plus grand fonds souverain de la planète, QIA (Qatar Investment Authority), dont les avoirs des différentes entités approchent les 700 milliards de dollars. Les Qataris sont riches à la naissance et assez rapidement inquiets.

Alternance de coups d’Etat

Leur obsession est de préserver et protéger ce qu'ils ont, c'est-à-dire l'indépendance et l'existence même d'un Etat féodal dirigé par un émir qui change au gré des coups d'Etat. Le dernier en date, en juin 1995, a permis à l'actuel émir, Hamad bin Khalifa al-Thani, de déposer son père qui était en vacances en Suisse et qui lui-même avait chassé son cousin du pouvoir en février 1972.
Il a failli y avoir un autre coup d'Etat en juillet 2009, mais il a échoué. «Les Qataris s'achètent en permanence des assurances-vie ou ce qu'ils croient être des assurances-vie, explique un banquier français installé depuis des années à Doha, la capitale de l'émirat. Ils ne font pas dans la finesse et dans la subtilité, mais ils sont très forts. Ils pensent non sans raison que tout s'achète.»
La survie étant sa préoccupation permanente, le Qatar cherche sans cesse des alliés, des obligés et toute forme de reconnaissance: diplomatique, économique, financière, et sportive... Il est le conseiller, le financier, le partenaire, l'intermédiaire de tout le monde ou presque: des Etats-Unis et d'Israël, de l'Arabie saoudite et de l'Iran, de l'Autorité palestinienne, du Hamas, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Syrie, du Liban…
Le Qatar a eu l'habileté de se doter d'une arme de politique internationale exceptionnelle, la chaîne de télévision d'information continue la plus influente du monde musulman, al-Jazeera. Elle couvre tous les pays, sauf un… le Qatar. Et sa bienveillance plus ou moins grande avec les régimes dépend aussi parfois des intérêts de l'émir comme le montrent certaines dépêches secrètes, révélées par Wikileaks, de la diplomatie américaine.

L’addition des biens acquis ne gêne personne

Dans la stratégie d'influence du Qatar, la France occupe une place à part. D'abord parce que les Qataris la connaissent très bien: ses institutions, son personnel politique, ses entreprises, ses forces et ses faiblesses. Ils viennent pour bon nombre d'entre eux en France tous les étés quand ils fuient les grandes chaleurs. Le Qatar aime tellement la France, qu'il a décidé de se la payer... au sens propre.
De se payer sa classe politique, ses grandes entreprises, sa fiscalité, ses grandes écoles, son patrimoine immobilier, ses footballeurs… Et cela ne semble gêner personne. La simple addition des liens établis en France par le Qatar et des intérêts acquis a pourtant de quoi inquiéter.
La liste des «biens» français acquis par le Qatar
Car le Qatar n'est pas vraiment un pays fréquentable. C'est une monarchie absolue construite sur une rente. Il n'y a pas de partis politiques et encore moins de démocratie. Le régime de l'émir est fragile même si les révolutions arabes semblentne pas l'avoir affecté. Il est très difficile d'obtenir des informations sur la tentative de coup d'Etat de juillet 2009. Des militaires de haut rang alliés à une puissance étrangère auraient été arrêtés avant de passer à l'acte.
Doha fait preuve d'une attitude pour le moins ambiguë à l'égard de l'islamisme chiite iranien et plus encore sunnite. C'est le seul pays wahhabite en-dehors de l'Arabie saoudite. C'est un pays où plus des trois quarts des résidents ne sont pas des nationaux et où les minorités iranienne, chiite, pakistanaise, immigrés de pays arabes, pourraient un jour se révolter, prendre le pouvoir, agir pour une puissance étrangère.
Alors Doha tente de jouer un jeu diplomatique subtil consistant à être dans tous les camps en même temps. En février 2010, le Qatar aurait signé un pacte de défense avec la Syrie et l'Iran tout en ayant sur son sol une base militaire américainedepuis la première guerre du Golfe.
Le Qatar a été l'organisateur avec le président syrien Bachar el-Assad, de la visite triomphale de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, au Liban en juillet 2010. L'émir du Qatar s'est rendu en Israël lors d'une visite secrète en mars 2010. Et selon toujours des sources Wikileaks, le Qatar fait preuve d'un considérable laxisme concernant le financement du terrorisme à partir de son sol.
Tout cela n'empêche pas nos hommes et nos femmes politiques de se succéder en rangs serrés au Qatar. On peut citer pêle-mêle parmi les habitués des séjours à Doha: Dominique de VillepinBertrand DelanoëPhilippe Douste-Blazy, Rachida Dati, Ségolène Royal, Fadela Amara, Claude Guéant, Jean-Louis Debré, Gérard Larcher, Hubert Védrine, Frédéric Mitterrand, Hervé Morin, Jean-Pierre Chevènement, Dominique Baudis, Jack Lang…
Hamad Bin Khalifa Al-Thani  et Ségolène Royal lors d'un forum  «Démocratie, Développement et libre échange» à Doha, en avril 2008. REUTERS

Un pays pas fréquentable, mais très fréquenté par les politiques français

Trois semaines après son élection en 2007, le premier chef d'Etat arabe reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy était l'émir Hamad bin Khalifa al-Thani. Un mois et demi plus tard, le 14 juillet 2007, il assistait au défilé sur les Champs-Elysées au côté du président de la République. Les liens étroits tissés par Nicolas Sarkozy avec l'émir quand il était ministre de l'Intérieur et faisait former les forces de l'ordre qataries ont été fructueux.
Cela s'est traduit, pour la partie visible, par le rôle déterminant du Qatar dans la libération en juillet 2007 des infirmières bulgares détenues en Libye par Kadhafi et plus récemment par la participation symbolique du Qatar à l'intervention militaire occidentale contre le même Kadhafi, seul pays arabe à le faire.
Illustration toutefois du double jeu permanent du Qatar, l'émirat a aussi joué un rôle dans l'affaire al-Megrahi, la libération en août 2009, soi-disant pour raisons médicales, de l'un des auteurs libyens de l'attentat de Lockerbie.
Parmi les actuels et anciens membres du gouvernement, Claude Guéant en tant qu'envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati dont la sœur travaille pour le procureur général du Qatar et Fadela Amara ont multiplié les voyages dans l'émirat. A une époque, quand elle était Garde des sceaux, Rachida Dati se rendait jusqu'à deux ou trois fois par mois au Qatar.
Le Qatar soigne Sarkozy, mais pas seulement: des proches de Chirac (qui en tant que président de la République s'était rendu 9 fois en visite officielle à Doha) et des socialistes bénéficient aussi de son attention et de ses faveurs.
Le Qatar est le principal client du cabinet d'avocat de Dominique de Villepin. Le contrat stipulerait que les déplacements de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac à Doha se font dans les avions de l'émir. Ségolène Royal s'est elle vu offrir un dîner en son honneur à l'ambassade du Qatar le 27 mars 2008.

La bataille d’Areva et les réseaux Sarkozy

Autre démonstration du poids de l'émirat dans la vie politique française, il a obtenu le vote à l'Assemblée et au Sénat au début de l'année 2008 d'un statut fiscal exorbitant pour ses investissements en France. Les investissements immobiliers ne sont pas imposables sur les plus-values et les résidents qataris en France ne payent pas l'ISF pendant leurs cinq premières années de présence. Le groupe d'amitié entre la France et le Qatar compte 49 députés à l'Assemblée nationale...
Le Qatar a passé des accords de défense avec la France qui assure la formation des marins de sa flotte de guerre et de ses policiers et lui a fourni une grande partie de son matériel militaire, notamment des mirages 2000. Le Qatar a obtenu ou veut obtenir l'ouverture d'antennes à Doha de quelques-unes de nos plus prestigieuses grandes écoles comme HECSaint-Cyr ou l'Ecole nationale de la magistrature.
Les grandes entreprises françaises sont évidemment très présentes à Doha, notamment dans la défense et l'énergie: Total, GDF-Suez, EDF, Veolia, Vinci, Air Liquide, EADS, Technip… ont raflé des contrats importants. Mais le Qatar est aussi et avant tout un investisseur. Le fonds souverain du Qatar est actionnaire ou cherche à le devenir, de groupes stratégiques comme Lagardère (défense et presse), Veolia environnement (services collectifs), Suez (énergie, services collectifs), Vinci (BTP), et du coté des tentatives répétées CMA CGM (shipping) et surtout Areva (nucléaire).
La partie qui s'est jouée il y a quelques mois autour du capital d'Areva illustre bien le poids et l'ambition des Qataris en France et la façon dont ils procèdent et dont leurs réseaux fonctionnent. En l'occurrence, ils ont joué sur les liens étroits et anciens entre Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, François Roussely, président du Crédit Suisse France et Henri Proglio, PDG d'EDF et proche de Nicolas Sarkozy.
Ces trois hommes se connaissent très bien. François Roussely a précédé Claude Guéant à la direction de la police nationale et Henri Proglio à la présidence d'EDF. François Roussely a été chargé par le gouvernement de rédiger un rapport sur l'avenir du nucléaire et, ce qui ne semble gêner personne, conseille le Fonds souverain du Qatar qui est client et actionnaire du Crédit Suisse et souhaite ardemment entrer dans le capital d'Areva.

Paris, la tête de pont qatarie

Il a fallu une intervention conjointe du Premier ministre François Fillon, de la ministre de l'Economie Christine Lagarde et d'Anne Lauvergeon, la présidente d'Areva, pour empêcher in extremis l'entrée à la fin de l'année 2010 du Qatar dans le capital du fleuron français du nucléaire.
«Avec les Qataris, c'est toujours du donnant-donnant, explique sous le couvert de l'anonymat un Français qui a longtemps vécu au Qatar, connaît bien la famille régnante et a vu défiler à Doha une bonne partie de la nomenklatura française. Parfois, il y a un grain de sable in extremis comme dans l'affaire Areva, mais c'est l'exception, ils préparent bien leurs coups.»
L'immobilier donne également une bonne mesure de l'influence qatarie. L'émir possède un palais de 4.000 m2 à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) et l'hôtel d'Evreux, place Vendôme ainsi que deux autres hôtels particuliers attenant. Le fonds souverain détient à Paris des hôtels de luxe (Majestic et Royal Monceau).
Hôtel Lambert, à Paris, le 21 août 2009. REUTERS/Benoit Tessier
Mais ce sont les travaux du frère de l'émir lors de la restauration de l'hôtel Lambert, joyau du XVIIe siècle situé sur l'île Saint-Louis, racheté en 2007 aux héritiers du baron Guy de Rotschild, qui ont fait un peu de bruit. Des travaux considérables et illégaux qui ont provoqué une polémique. Pour y mettre fin, Christine Albanel, alors ministre de la Culture, n'avait pas saisi la Commission nationale des monuments historiques, mais un Comité scientifique… créé spécialement.
Et pour finir donc le sport et le football qui pour le Qatar semblent être le moyen idéal pour obtenir enfin la reconnaissance et le statut qu'il cherche frénétiquement. Le recrutement de Zinedine Zidane pour plusieurs millions d'euros afin vanter les mérites de la candidature à la Coupe du monde de football de 2022 du plus petit pays au monde l'ayant jamais organisé — qui ne s'est jamais qualifié pour cette compétition et de surcroit à un climat inadapté à la pratique de ce sport en été… — a été couronné de succès.
La controverse qui a suivi et les lourds soupçons de corruption de la Fifa n'y ont rien changé. Après le Royaume-Uni, l'Allemagne à son tour vient pourtant de contester le choix du Qatar et demande que la candidature soit rééxaminée. Peu probable.
A Doha, le Qatar vient d’obtenir l’organisation de la Coupe du Monde 2022. REUTERS/Fadi Al-Assaad
L'intérêt du Qatar pour le football ne s'arrête pas à l'organisation de la Coupe du monde et à l'achat pour ses clubs de joueurs européens en fin de carrière payés à prix d'or. Les clubs de football européens deviennent aussi des proies, celui deMalaga en Espagne, le FC Barcelone dans une moindre mesure, et donc maintenant le Paris Saint-Germain, le seul grand club de la capitale française dont Nicolas Sarkozy est un supporter affirmé. Il se dit de façon insistante que l'Elysée n'aurait d'ailleurs pas ménagé ses efforts pour convaincre l'émir de donner au PSG les moyens de nouvelles ambitions. Mais quelle en sera la contrepartie?
Eric Leser
La liste des «biens» français acquis par le Qatar

Et, à mon avis, l'Arabie Saoudite sera d'accord, en secret, pour lui donner un coup de main.
Mais, passons.
Et, sur le front anti-russe, on continue dans le n'importe quoi !
Pourtant, personne ne se demande si la région du Donbass, ancienne province russe avant que Nikita Khrouchtchev , secrétaire général de l'Urss et lui même ukrainien ne change les frontières et ne l'accorde à l'Ukraine avec la crimée en 1954.
Alors, qu'est-ce que nous font l'Europe et l'Amérique, eux qui disent que les frontières sont intangibles. La véritable frontière, c'est celle d'avant 1954 et pas celle actuelle.
Mais, le véritable des conseillers d'Obama qui représente la finance américaine et les multinationales, c'est créer une situation qui leur permettrait de mettre la Russie en coupe réglée.
Et, en Europe, ils suivent comme des veaux comme dirait le général De Gaulle.
Question : Jusqu'où iront-ils  ?
Parce que la Russie n'attendra pas les premières frappes, il faut bien en être conscient.
En Ukraine, ils peuvent sans problèmes accorder l'autonomie au Donbass et au nord aux polonais, ce qui leur ferait plaisir aussi. Parce qu'en réalité, le territoire qu'occupe les vrais ukrainiens, ce n'est pas très grand. Et, de toute façon, ce sont des slaves......comme les russes.
Et, toujours sur l'Ukraine.

(source : Les Moutons Enragés)



Empoisonnement des consciences et des corps, Monsanto en Ukraine, et autres considérations…

On commence un tout petit peu (hélas pas suffisamment) à se rendre compte qu’il y a une « guerre » qui est déclarée depuis un certain temps à l’ensemble de l’humanité. Certains cerveaux malades (dotés d’âmes complètements vendus) œuvrent jours et nuit à réduire l’être humain à l’état de « bétail » abruti, prêt à être mené à l’abatoire en croyant suivre sa propre volonté et même étant fier de la « liberté » dont il croit jouir…  Évidement ce genre d’abrutissement collectif ne se « fabrique » pas du jour au lendemain. C’est le même principe de la grenouille qui est à l’œuvre ici : tous les jours, ça et là, sont distillées des « informations », des « inductions », des « pollutions » qui toutes « travaillent » à déstructurer tous les pans de ce qui constitue un être humain saint, responsable et équilibré.
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Dans un commentaire récent, Volti nous invitait à relire ces lignes écrites en 1956, extraites de « L’obsolescence de l’homme » de Günther ANDERS :
Le conditionnement collectif :
Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus À l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée À des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu À caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir.
Ce long préambule pour présenter un article de Vineyardsaker.fr sur les mouvements de Monsanto en Ukraine. (Pour rappel la Russie à récemment choisi d’interdire complètement les OGM). On voit qu’il ne s’agit pas seulement d’endormir les esprits, il convient pour « l’Empire » d’empoisonner autant que possible les corps, afin d’affaiblir tous les « terrains » de l’Humain.

Monsanto en Ukraine, la nourriture génétiquement modifiée et le retour de H+K

Finalement, un aspect secondaire de la crise ukrainienne commence à recevoir une attention internationale. Le 28 juillet, l’Institut Oakland, basé en Californie, a publié un rapport révélant que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), selon les termes de leur prêt de $17 milliards à l’Ukraine, ouvriraient ce pays aux cultures génétiquement modifiées (GM), ainsi qu’aux OGM dans l’agriculture. Le rapport est intitulé vu de l’Ouest : la Banque mondiale et le FMI en Ukraine [1].
Fin 2013, le président ukrainien du moment, Viktor Yanukovych, a rejeté l’agrément d’association à l’Union européenne lié au prêt de $17 milliards, dont les termes viennent seulement d’être révélés. Au contraire, Yanukovych a opté pour une aide russe de $15 milliards, assortie d’une réduction sur le prix du gaz naturel. Sa décision a été un facteur majeur des protestations mortelles qui s’ensuivirent et qui l’ont renversé du pouvoir en février 2014, ainsi que de la crise en cours.
monsantoSelon l’Oakland Institute, « alors que l’Ukraine n’autorise pas l’utilisation des OGM dans l’agriculture, l’Article 404 de l’accord avec l’UE, en rapport avec l’agriculture, inclut une clause qui est généralement passée inaperçue : cette clause indique, entre autres, que les deux parties vont coopérer pour étendre l’utilisation des biotechnologies. Il ne fait aucun doute que cette clause rencontre les attentes de l’agro-industrie. Comme Michael Cox, directeur de recherche à la banque d’investissement Piper Jaffray, l’a observé, « lUkraine, et de manière générale l’Europe de l’Est, sont parmi les marchés en croissance les plus prometteurs pour le géant de l’équipement en matériel agricole Deere, ainsi que pour les producteurs Monsanto et Dupont«  » [2].
La loi ukrainienne interdit aux agriculteurs de cultiver des plantes génétiquement modifiées. Longtemps considérée comme « le grenier à blé de l’Europe », l’Ukraine, avec les riches terres noires de son sol, est idéale pour la croissance des céréales. Ainsi, en 2012, les agriculteurs ukrainiens ont produit plus de 20 millions de tonnes de céréales.
L’investissement de Monsanto
En mai 2013, Monsanto a annoncé un plan d’investissements de $140 millions dans une usine de semences de céréales non OGM en Ukraine, avec le porte-parole de Monsanto en Ukraine, Vitally Fechuk, confirmant que « Nous travaillerons seulement avec des semences conventionnelles parce que ce sont les seules autorisées en Ukraine pour la production et l’exportation ».
Mais, en novembre 2013, six grandes associations d’agriculteurs ukrainiens avaient préparé un projet d’amendement à la loi, poussant à « créer, tester, transporter et utiliser des OGM dans le cadre de la législation sur les semences génétiquement modifiées » [4]. Le président de Ukrainian Grain Association, l’association des semenciers ukrainiens, Volodymyr Klymenko, a dit lors d’une conférence de presse à Kiev que : « Nous pourrions réfléchir à cette question très longtemps, mais nous, avec les associations [agricoles], avons signé deux lettres pour modifier la loi sur la biosécurité, dans lesquelles nous avons proposé la légalisation des semences OGM pour nos agriculteurs, semences qui ont été testées depuis longtemps aux États-Unis » (en fait, les semences génétiquement modifiées ainsi que les OGM n’ont jamais été soumis à des tests indépendants sur le long-terme aux U.S.).
Les amendements des associations agricoles coïncidaient avec les termes de l’association avec l’UE et avec le prêt FMI/Banque Mondiale.
Le site web sustainablepulse.com, qui traque les nouvelles sur les OGM au niveau mondial a fustigé les propositions des associations agricoles, avec le directeur Henry Rowlands déclarant : « L’agriculture de l’Ukraine sera sérieusement endommagée si le gouvernement autorise les semences génétiquement modifiées dans le pays. Les agriculteurs verront se réduire les marchés à l’exportation à cause des sentiments anti-OGM en Russie et dans l’UE ». Rowlands a dit que les investissements de Monsanto en Ukraine « pouvaient atteindre $300 millions sur plusieurs années. Est-ce-que l’agriculture ukrainienne veut faire totalement confiance au succès ou à l’échec d’une compagnie U.S.? » [5]
Le 13 décembre 2013, le vice-président de Monsanto (Corporate Enaggement), Jesus Madrazo, a dit à la conférence U.S-Ukraine à Washington D.C. que la compagnie voyait « l’importance de la création d’un environnement favorable [en Ukraine], qui encourage l’innovation et émule le développement continu de l’agriculture. L’Ukraine a l’opportunité de développer encore plus le potentiel des cultures conventionnelles, là où nous concentrons actuellement nos efforts. Nous espérons aussi que, le moment venu, la biotechnologie sera un outil disponible pour les agriculteurs ukrainiens dans le futur » [6].
Juste quelques jours avant les remarques de Madrazo à Washington, Monsanto Ukraine a lancé son programme de « développement social » pour le pays, appelé « Panier de grains du futur » [7]. Il fournissait une bourse à des villageois ruraux afin qu’ils puissent (selon les mots de Monsanto) « commencer à ressentir qu’ils peuvent améliorer leur situation eux-mêmes au lieu d’attendre une subvention ».
Actuellement, les véritables subventions sont celles qui vont aux gros de l’agro-business, selon les termes des prêts du FMI et de la Banque mondiale, qui, en plus d’ouvrir le pays aux cultures OGM, va aussi conduire, plus tard, à lever l’interdiction qui pèse sur la vente des riches terres ukrainiennes au secteur privé [8].
Comme l’a formulé Morgan Williams, président et PDG du Conseil pour le commerce U.S.-Ukraine, en mars dans International Business Times, « L’agriculture ukrainienne pourrait être une vraie mine d’or » [9]. Mais, a-t-il ajouté, « de nombreux aspects du climat des affaires [en Ukraine] doivent changer, le point principal étant de garder le gouvernement hors des affaires commerciales… ».
Les câbles Wikileaks
En août 2011, Wikileaks a diffusé des câbles diplomatiques U.S. montrant que le Département d’État des U.S. [Affaires étrangères, NdT] a fait du lobbying au niveau mondial pour le compte de Monsanto et d’autres multinationales de la biotechnologie, telles que DuPont, Syngenta, Bayer et Dow. L’organisme à but non lucratif, Food & Water Watch [Surveillance de l'eau et de la nourriture, NdT], après passage au peigne fin de ces câbles sur cinq ans (2005-2009), a publié son rapport le 14 mai 2013, intitulé « Ambassadeurs de la Biotechnique : comment le ministère des Affaires étrangères U.S. fait la promotion du programme global de l’industrie des semences » [10]. Le rapport montre que le ministère des Affaires étrangères U.S. a « fait du lobbying auprès de gouvernements étrangers pour qu’ils adoptent des politiques et légifèrent en faveur des biotechnologies agricoles, a réalisé des campagnes rigoureuses de relations publiques pour améliorer l’image de la biotechnologie, et a défié ouvertement les gardes-fous et les règles de bon sens, allant même jusqu’à s’opposer aux lois concernant l’étiquetage des nourritures OGM ».
Selon un article de consortiumnews.com du 16 mars 2014, Morgan Williams est au centre du réseau d’alliances du regroupement des multinationales du business agroalimentaire (Big Ag) avec la politique étrangère des U.S. [11]. « En plus d’être président et PDG du Conseil pour le commerce U.S.-Ukraine, Williams est Directeur des affaires gouvernementales dans la firme privée d’investissement SigmaBleyzer, qui racole pour le travail de Williams « diverses agences du gouvernement U.S., membres du Congrès, commissions du Congrès, l’ambassade d’Ukraine aux U.S., des institutions financières internationales, des groupes de réflexion et autres organisations concernant les affaires U.S.-Ukraine, les questions de commerce, d’investissement et d’économie ».
Les seize membres du Comité exécutif du Conseil pour le commerce U.S.-Ukraine viennent de compagnies agroalimentaires U.S., incluant des représentants de Monsanto, John Deere, DuPont Pioneer, Eli Lilly, et Cargill [12]. Parmi les vingt « Consultants principaux », on rencontre James Greene (ancien chef du Bureau de liaison Otan-Ukraine), Ariel Cohen (chargé de recherche principal à The Heritage Foundation [Groupe de réflexion conservateur à Washington D.C.], Léonid Kozachenko (président de la Confédération agraire ukrainienne), six anciens ambassadeurs U.S. en Ukraine, et l’ancien ambassadeur d’Ukraine aux U.S., Oleh Shamshur.
Shamshur est maintenant un conseiller principal chez PBN Hill + Knowlton Strategies, une unité du géant des relations publiques Hill + Knowlton Strategies (H+K). H+K est une filiale du gargantuesque groupe WPP, basé à Londres, qui possède quelques douzaines de grosses firmes de relations publiques, dont Burson-Marsteller (un conseiller de Monsanto depuis longtemps).
Stratégies de Hill + Knowlton 
Le 15 avril 2014, le journal de Toronto The Globe & Mail a publié un éditorial de l’assistant consultant de H+K, Olga Radchenko [13]. L’article fulminait contre le Président russe Vladimir Poutine et « la machine de relations publiques de Mr. Poutine », déclarant que « le mois dernier [mars 2014, un mois après le coup d'État], un groupe de professionnels des relations publiques, basé à Kiev, avait formé le Centre des médias sur la crise ukrainienne, une opération volontaire dans le but d’aider à améliorer l’image de l’Ukraine et de gérer ses communications sur la scène globale ».
Le site web de PNB Hill + Knowlton Strategies déclare que le PDG de la compagnie, Myron Wasylyk, est un « membre du bureau du Conseil pour le Commerce U.S.-Ukraine », et que le Directeur général pour l’Ukraine, Oksana Monastyrska, « dirige les travaux de la firme pour Monsanto ». Monastyrska a aussi travaillé pour la Société financière internationale de la Banque mondiale.
Selon Oakland Institut, les conditions du prêt accordé à l’Ukraine par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont déjà conduit à « un accroissement des investissements étrangers, qui entraînera probablement une expansion des acquisitions de terres agricoles sur une grande échelle par des compagnies étrangères et une future privatisation de l’agriculture du pays » [14].
En attendant, le Permier ministre russe, Dmitry Medvedev, a déclaré en avril 2014 : « Nous n’avons pas pour but de développer les produits OGM ici, ni de les importer. Nous pouvons nous nourrir avec des produits normaux non génétiquement modifiés. Si les Américains aiment manger de tels produits, qu’ils les mangent. Nous n’avons pas besoin de faire ça ; nous avons assez de place et d’occasions pour produire une nourriture organique naturelle » [15].
Hill + Knowlton, avec ses mensonges sur les « atrocités dans les incubateurs de bébés » au Koweït, a instrumentalisé le public américain pour qu’il supporte la première Guerre du Golfe en Irak au début des années 90. Maintenant la compagnie fomente une nouvelle Guerre Froide ou encore pire pour le compte de Monsanto, récemment élue « la pire » multinationale de la planète. C’est une chose dont il faut se souvenir au moment de la diabolisation tous azimuts de Poutine par les médias de masse.
Joyce Nelson
Traduit par Jean-Jacques pour vineyardsaker.fr
(CounterPunch 22-24 août 2014
Joyce Nelson est un free-lance écrivain/chercheur canadien et l’auteur de cinq livres, dont Sultans of Sleaze: PR & The Media (lien vers amazon.fr).
[2] Ibid.
[3] Monsanto plans $140 mln Ukraine non-GM corn seed plant (reuters, anglais, 24-05-2013)
[4] Agrarian associations initiate legalization of GM seeds in Ukraine (en.interfax.com.ua, anglais, 05-11-2013)
[5] Sustainable Pulse Slams Ukraine Agri Associations over GM Seeds Draft Law (sustainablepulse.com, english, 05-11-2013)
[6] Monsanto’s Commitment to Ukraine (monsantoblog.com, english, 19-12-2013)
[7] Monsanto Ukraine Launching Social Development Program (monsantoblog.com, english, 13-12-2013)
[11] Corporate Interests Behind Ukraine Putsch (consortiumnews.com, anglais, 16-03-2014)
[12] USUBC EXECUTIVE COMMITTEE & OFFICERS, 2014 (usubc.org, english, 2014)
[13] In the battle of hearts and minds, Kiev is losing eastern Ukraine (theglobeandmail.com, english, 15-04-2014)
[14] Press Release: The World Bank and the IMF Open up Ukraine to Western Interests (oaklandinstitute.org, anglais, 28-07-2014)
[15] Russia postpones planting of GMOs by 3 years (Russia Today, anglais, 22-04-2014)
Source : Monsanto and Ukraine, GM Food, Ukraine and the Return of Hill + Knowlton (counterpunch.org, anglais, 22-24-08-2014)


Et, une nouvelle pour  votre santé.

(source : Santé Nutrition)

Les effets de l’aspartame sur votre cerveau

La controverse sévit toujours autour de l’édulcorant artificiel qu’est l’aspartame, mais êtes-vous conscients qu’on en trouve actuellement dans plus de 6 000 denrées alimentaires ? Nous examinons ici les effets à long terme qu’elle produit sur nos cerveaux.

La Food and Drug Administration (Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a d’abord approuvé l’utilisation de l’aspartame au début des années 80 et a depuis lors établi ce qu’elle considère comme la consommation journalière acceptable, à maximum 50 mg par kilogramme et par personne.
Ce qui veut dire qu’un adulte pesant 75 Kg ne devrait pas consommer plus de 3 750 mg d’aspartame par jour. Sachant qu’une canette de soda light contient approximativement 180 mg d’aspartame, cela voudrait dire que la quantité prétendument « saine » de soda light par jour, selon les standards de la FDA, correspond à 21 canettes par jour !
Mais est-ce que consommer quelque quantité d’aspartame est vraiment sain pour nous ? Pendant des décennies, les chercheurs ont mis en évidence que l’aspartame peut être responsable de maux de tête, de pertes de mémoire, de changements d’humeur, ainsi que de dépression. De nombreuses plaintes de consommateurs et des preuves anecdotiques soutiennent ces conclusions.
Par exemple, plus de 75 % des réactions indésirables à la longue liste d’additifs alimentaires reprises dans les rapports de la FDA concernent l’aspartame. Ces rapports concernent des problèmes comme les maux de tête, des migraines, des problèmes de vue, des bourdonnements, la dépression, des douleurs articulaires, l’insomnie, des palpitations cardiaques et des spasmes musculaires.
Une étude récente de l’Université du Dakota du Nord a testé les limites « saines » de consommation d’aspartame consommée sur une courte période de temps.
Ils ont découvert qu’en ingérant ne serait-ce que la moitié de la consommation journalière « saine » selon les standards de la FDA, l’aspartame causait des changements neuro-comportementaux alarmants, allant de la déficience cognitive à la dépression, en passant par une irritabilité prononcée. L’étude a été conduite en recrutant 28 étudiants universitaires sains pour 4 semaines de test. Les participants ont reçu 3 repas par jour et 2 en-cas pendant 8 jours. Les repas étaient prévus pour contenir soit un taux élevé d’aspartame (25 mg/kg par personne et par jour), soit un taux réduit d’aspartame (10  mg/kg par personne et par jour).
Après les 8 premiers jours, les participants ont débuté un régime neutre de 2 semaines, et ont ensuite inversé leurs régimes d’aspartame avec l’autre groupe. Les nourritures contenant de l’aspartame étaient des yaourts, des crèmes glacées, des gelées et sirops, des gélatines, des boissons et des desserts.
Certaines des conclusions sont reprises ci-dessous :
  • L’aspartame provoque une déficience cognitive
Les chercheurs ont conclu que les capacités d’orientation spatiale étaient réduites de manière significative chez les participants ayant suivi un régime à haute teneur en aspartame par rapport aux participants ayant consommé moins d’aspartame. En effet, deux des participants ayant consommé une dose d’aspartame élevée ont rapporté des troubles de l’orientation spatiale cliniquement significatifs après leur consommation élevée d’aspartame. Par ailleurs, deux autres étudiants ont rapporté des troubles cliniquement significatifs de troubles de la mémoire à court terme. Ceci confirme les résultats d’une étude antérieure sur 90 étudiants universitaires qui avait mis en évidence que les consommateurs d’aspartame rapportaient des troubles de la mémoire plus sévères que les étudiants qui ne consommaient pas ce produit chimique.
  • L’aspartame provoque la dépression et une humeur irritable
Dans l’étude de l’Université du Dakota du Nord, aucun étudiant n’a rapporté de signes de dépression après avoir consommé des mets à faible teneur en aspartame. Cependant, l’autre groupe, qui consommait des repas à haute teneur en aspartame, a démontré des signes clairs de dépression. Qui plus est, du fait de ce régime à haute teneur en aspartame, 3 des participants ont montré des signes légers à modérés de dépression clinique. Les participants de ce groupe ont par ailleurs démontré une certaine irritabilité. Les chercheurs ont estimé que ces résultats corroboraient les conclusions d’une étude antérieure, en double aveugle, randomisée et croisée, qui avait démontré que la dépression était liée à l’aspartame. Cette étude concernait 40 participants souffrant de dépression et 40 participants ne souffrant pas de dépression, et ces derniers ont reçu des doses même plus élevées d’aspartame dans leur régime (30 mg/Kg par personne et par jour) ou du sucre de pâtisserie. De manière assez surprenante, l’étude a dû être arrêtée plus tôt que prévu car les patients souffrant de dépression ont rapporté plusieurs réactions sévères à l’aspartame.
Alors comment l’aspartame affecte-t-elle notre cerveau ?
Ces chercheurs ont remarqué que c’est en fait la composition chimique de l’aspartame qui est en partie responsable de ses effets sur le cerveau. L’aspartame est métabolisée et génère de l’acide aspartique (connu comme étant un neurotransmetteur excitant), de la phénylalanine et du méthanol. Le méthanol, aussi connu sous le nom d’alcool de bois, se sépare, une fois dans le corps, en formaldéhyde. D’autres chercheurs ont découvert un lien entre l’augmentation substantielle de phénylalanine et d’acide aspartique, et la réduction de la production de dopamine et de sérotonine à la suite de l’ingestion d’aspartame. Ces chercheurs expliquent qu’il y a relativement peu d’études cliniques jusqu’à présent qui mesurent les effets neuro-comportementaux à court terme de la consommation d’aspartame. Il est nécessaire d’effectuer davantage de recherches, surtout sur les effets à long terme de l’utilisation quotidienne d’aspartame.
Comment pouvons-nous éviter l’aspartame ?
De nos jours, l’aspartame se trouve dans tellement de produits communs qu’il est de plus en plus difficile de l’éviter complètement. On en trouve surtout dans les sodas light, les barres de céréales, les yaourts, les chewing-gum sans sucre, les bonbons, les eaux édulcorées, les boissons à base de chocolat chaud, les puddings, les vinaigrettes pour salade, les crèmes glacées, et même dans les vitamines pour enfants, ainsi que dans des milliers d’autres produits. Nous devons lire méticuleusement les emballages sur tous les produits alimentaires emballés, surtout si vous faites partie des millions de personnes qui sont de plus en plus sensibles à l’aspartame. Nous devons éviter ces petits condiments emballés dans les restaurants. L’aspartame est commercialisé sous les noms « NutraSweet », « Equal » et « Spoonful ». Essayez plutôt la stévia. C’est un édulcorant tout à fait naturel, extrait directement des feuilles d’une plante originaire d’Amérique du Sud. Nous devrions choisir les produits verts les moins transformés, ce qu’est la stévia sous sa forme naturelle, contrairement à la forme poudreuse blanche du sucre traditionnel. Le miel et le xylitol sont d’autres bonnes alternatives naturelles.
Aidez-nous à sensibiliser l’opinion sur les effets nocifs « cachés » de ce produit chimique dans notre nourriture et nos boissons en partageant cet article.
Traduit de l’article du site NaturalCuresNotMedicine.com par Fabio Coelho pour Croah.fr

cc

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