Bonjour à tous ceux qui se posent des questions et qui ne veulent pas être manipulés. Parfois, il est difficile de ne pas l'être vu la masse d'information.
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, voilà ce qui arrive quand les gouvernements dérégule à donfe au profit des multinationales.
Bon, les concernés sont des indiens du Canada, mais, si, l'on regarde aux States, ce sont des citoyens américains ou en France, c'est tout pareil.
(source : Basta)
Et, une bonne nouvelle pour les Sénégalais. Nous devrions tous faire comme eux, si, ils y arrivent.
(source : Santé Nutrition)
Le développement de l’agriculture Biologique au Sénégal (ARTE) A voir en dehors du texte)
Face à des cas de mortalité, une prise de conscience des méfaits sur la santé de cette utilisation irraisonnée des pesticides, qui permettent, il est vrai, de produire vite et plus, a récemment conduit 2000 à 3000 agriculteurs Sénégalais à se regrouper pour produire » bio « . Leur objectif : assurer une alimentation de meilleure qualité. Ils font désormais partie de la FENAB (Fédération nationale pour l’Agriculture Biologique) mise en place en 2008. Son président Doudou Diop indique qu’aujourd’hui la FENAB totalise 19 000 agriculteurs originaires de huit régions du Sénégal. » Nous ne cessons de mener une campagne de vulgarisation en faveur d’une agriculture saine et durable. «
Et, pendant ce temps en Ukraine les négociations avec l'Europe continue. Mais, qui garantit au peuple ukrainien qu'il ne va pas bientôt se retrouver dans la situation du peuple grec ?
(source : Ria Novosti)
En Nouvelle Calédonie et en Afrique, il se disait que les blancs sont arrivés, ils nous ont appris la prière, nous ont fait construire une maison pour la faire et lorsque nous sommes sortis, ils avaient pris toute nos terres. En Ukraine, lorsqu'ils vont se réveiller, ils n'auront plus rien parce que le but des européens et des américains n'est pas de les aider, mais, de les dépecer !
Et, dans la rubrique, "On se demande bien pourquoi", l'état islamiste veut s'attaquer à l'Arabie Saoudite, à moins qu'il ne soit pire, cet article de LA TRIBUNE.
A vrai dire, je pense que l'Etat islamiste l'aurait liquidé en deux temps, trois mouvements.
Cela fait une différence, effectivement.
Mais, passons plutôt à l'Ebola qui sévit en Afrique.
Un petit rappel de l'OMS:
Bon, il semblerait que j'ai publié des articles qui doutait de la réalité de cette épidémie. Le problème étant que si l'Ebola se transmet aux cochons que nous consommons, cela risque d'être problématique.
(source : Le Vif.be)
vvv
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, voilà ce qui arrive quand les gouvernements dérégule à donfe au profit des multinationales.
Bon, les concernés sont des indiens du Canada, mais, si, l'on regarde aux States, ce sont des citoyens américains ou en France, c'est tout pareil.
(source : Basta)
DÉRÉGULATION ENVIRONNEMENTALE
Canada : l’industrie minière pointée du doigt après un désastre écologique
Des lacs et des cours d’eau pollués, des produits toxiques massivement déversés dans la nature, des communautés indiennes affectées : l’accident qui s’est produit cet été dans une mine d’or et de cuivre de Colombie-Britannique a été qualifié de « plus grande catastrophe minière jamais survenue au Canada ». De nombreuses alertes avaient pourtant été émises sans que l’entreprise minière ne renforce la sécurité de ses installations. Et le Canada n’a cessé d’affaiblir ses réglementations écologiques pour faciliter son « boom » minier.
L’accident s’est produit le 4 août. La digue d’un bassin de décantation d’une importante mine d’or et de cuivre de Mount Polley, dans la province de Colombie-Britannique au Canada s’est rompue. Des milliards de litres d’eaux usées et de boues toxiques se sont déversées dans les lacs et les cours d’eau environnant. L’état d’urgence a été décrété localement, assorti d’une interdiction de consommer l’eau du réseau.
La rupture de la digue est survenue malgré un rapport officiel de 2011 alertant le propriétaire de la mine, Imperial Metals, sur la nécessité de trouver une solution durable pour évacuer les eaux usées s’accumulant dans le bassin. Le rapport, commandé par deux tribus des « Premières nations » et payé par Imperial Metals, notait également que la mine n’avait « ni plan de surveillance ni plan d’urgence détaillés » ! Dans le même temps, le ministère de l’Environnement de la province a déclaré avoir averti Imperial Metals en mai dernier - pour la cinquième fois ! -, après que des inspections aient révélé que les niveaux des eaux usées dans le bassin de décantation dépassaient la limite autorisée. Des eaux usées qui présentaient aussi une concentration anormalement élevée de plusieurs substances, dont le sélénium, très toxique.
La « plus grande catastrophe minière jamais survenue au Canada »
L’accident, qualifié de « plus grande catastrophe minière jamais survenue au Canada », a détruit les écosystèmes de la rivière voisine de Hazeltine Creek, qui abritaient de nombreuses espèces animales. Les boues ont également atteint les lacs Polley et Quesnel, dont la population locale dépend pour son eau potable ainsi que pour la pêche.
L’interdiction de consommation de l’eau a été partiellement levée une semaine après l’accident, les autorités sanitaires ayant estimé qu’elle ne présentait plus de risques. Mais de nombreux résidents restent méfiants, d’autant plus que d’autres problèmes environnementaux ont été signalés. En particulier de « mystérieuses » substances flottantes, bleues et brillantes... [1]. Pour l’ONG Mining Watch Canada, il est difficile d’évaluer les répercussions à plus long terme, en particulier pour les poissons, particulièrement sensibles à la pollution : « Une grande partie des contaminants issus des eaux usées se retrouvera dans les sédiments, qui se déposeront en dehors de la colonne d’eau et ne seront pas pris en compte dans les échantillons d’eau testés »,expliquent-ils.
« Des saumons morts le long des berges »
Les « Premières nations » de la région sont extrêmement préoccupées par les impacts à long terme de la catastrophe sur leurs moyens de subsistance. « Notre peuple trouve des saumons morts le long des berges de la rivière comme nous n’en avions jamais vus de notre vie. Nous ne sommes pas satisfaits des conclusions du ministère de l’Environnement et nous allons faire le nécessaire pour assurer la santé et la sécurité de nos membres en participant à des études indépendantes », a déclaré dans uncommuniqué le chef Joe Alphonse, président tribal pour le gouvernement national Tsilhqot’in.
Bien que la Colombie-Britannique applique le principe pollueur-payeur, le coût du nettoyage, qui s’élèvera probablement à des centaines de millions de dollars, suscite aussi de nombreuses inquiétudes. Imperial Metals a promis de payer pour les dégâts, mais il est difficile à ce stade de savoir si leurs actifs et leur assurance seront suffisants pour couvrir la totalité des coûts.
Un gouvernement aux petits soins pour l’industrie minière
Au cours de la dernière décennie, le Canada a connu une forte expansion de ses industries extractives. L’objectif avoué du Premier ministre conservateur Stephen Harper est que le Canada devienne l’un des plus grands exportateurs de ressources naturelles au monde. Harper a été accusé d’affaiblir délibérément les protections environnementales en vigueur pour le plus grand bénéfice de l’industrie, notamment minière.
Dans un article du Huffington Post Canada, l’écologiste canadien David Suzuki a déclaré que la catastrophe était « prévisible » et a critiqué l’usage de bassins de décantation ouverts pour les déchets miniers. « Certaines mines souterraines plus petites trouvent des moyens plus sûrs pour traiter les déchets, par le remblayage des résidus. Il existe également l’option de faire sécher les résidus, ou de les transformer en pâte avant confinement », a-t-il précisé. « Les solutions plus sûres coûtent plus cher, ce qui les rend moins attractives pour des entreprises qui ne pensent qu’aux profits. Mais l’industrie minière [de la Colombie-Britannique], qui pèse 8 milliards de dollars, a les moyens de dépenser un peu plus pour la sécurité publique et pour l’environnement. »Des élus financés par l’industrie minière
Les autorités gouvernementales ont également été accusées de délibérément minimiser les conséquences du déversement d’eaux usées toxiques. Au Canada, les gouvernements provinciaux entretiennent souvent des liens étroits avec l’industrie, et les registres de campagne indiquent qu’Imperial Metals, ses filiales et leurs investisseurs ont versé depuis 2005 plus de 200 000 dollars canadiens (140 000 euros) au Parti libéral de Colombie-Britannique, au pouvoir dans la province. Le principal actionnaire d’Imperial Metals a également organisé l’année dernière une soirée privée de collecte de fonds en appui à la campagne de réélection de la Première ministre de Colombie-Britannique, Christy Clark.
Une commission d’enquête mise en place par les autorités de Colombie-Britannique suite à l’accident semble ne s’être penchée que sur les éléments techniques, sans s’interroger sur d’éventuelles lacunes dans la législation ou dans la supervision gouvernementale. Le parti écologiste de Colombie-Britannique a lancé une pétition en ligne réclamant une enquête réellement indépendante sur les causes de la catastrophe. « Cette crise, qui n’aurait jamais dû avoir lieu, met en lumière une défaillance systémique dans la législation et les normes environnementales de la Colombie-Britannique, dans les protocoles de surveillance et d’application, ainsi qu’une absence totale de préparation à une crise de ce type », a déclaré Jens Wieting, de l’organisation environnementaliste Sierra Club.
« Si les risques sont trop élevés et si les solutions à long terme n’existent pas ou sont trop coûteuses, la seule manière de s’assurer que les résidus toxiques sont tenus à l’écart de nos cours d’eau et de nos paysages préservés devrait être d’interdire purement et simplement toute exploitation minière dans certains zones », estime David Suzuki. L’histoire dira si après la catastrophe de Mount Polley, le gouvernement et les habitants de Colombie-Britannique sont désormais prêt à envisager une telle éventualité.
Jocelyn Timperley
Et, une bonne nouvelle pour les Sénégalais. Nous devrions tous faire comme eux, si, ils y arrivent.
(source : Santé Nutrition)
Le Sénégal veut abandonner les pesticides et produire bio
Selon le Ministère de la Direction de l’horticulture, l’agriculture sénégalaise utilise enmoyenne chaque année 598 tonnes de pesticides solides et 1 336 560 litres de pesticides liquides !
Le développement de l’agriculture Biologique au Sénégal (ARTE) A voir en dehors du texte)
Face à des cas de mortalité, une prise de conscience des méfaits sur la santé de cette utilisation irraisonnée des pesticides, qui permettent, il est vrai, de produire vite et plus, a récemment conduit 2000 à 3000 agriculteurs Sénégalais à se regrouper pour produire » bio « . Leur objectif : assurer une alimentation de meilleure qualité. Ils font désormais partie de la FENAB (Fédération nationale pour l’Agriculture Biologique) mise en place en 2008. Son président Doudou Diop indique qu’aujourd’hui la FENAB totalise 19 000 agriculteurs originaires de huit régions du Sénégal. » Nous ne cessons de mener une campagne de vulgarisation en faveur d’une agriculture saine et durable. «
En mars se tenait un atelier ayant pour thème : » Transfert de bonnes pratiques phytosanitaires pour une bonne gestion de la sécurité environnementale et de la qualité sanitaire (résidus de pesticides) du chou, de la tomate et de l’aubergine amère de la zone des Niayes( zone maraîchère de première importance pour la production horticole du pays) « .
Lors de cet atelier, El Hadj Oumar Dieng , membre de la Direction de la protection des végétaux (DPV) a reconnu que les producteurs de Niayes avaient fait des efforts louables pour diminuer l’utilisation des pesticides. Il a présenté le lancement d’un projet dans les Niayes qui vise une meilleure gestion de la qualité des légumes (chou, tomate et aubergine amères) produits dans la région.
Mr Diongue, président de l’Association des producteurs maraîchers des Niayes, a, quant à lui, invité les producteurs à éviter le plus possible l’utilisation de pesticides soulignant leur dangerosité pour la santé des producteurs, celle des consommateurs et les dommages causés à l’environnement. Il a affirmé que l’agriculture biologique non toxique était aujourd’hui la seule alternative pour mettre sur le marché des légumes de bonne qualité.
La route est longue, mais la Bio fait son chemin !
Jeannine Czech
(source : Ria Novosti)
Kiev craint l'échec de la ratification de l'accord avec l'UE
Dossier: Accord d'association Ukraine-UE
12:19 10/09/2014
MOSCOU, 10 septembre - RIA Novosti
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Le président du Parlement européen Martin Schulz et le commissaire européen pour l'élargissement et à la politique européenne de voisinage Stefan Füle se rendront demain à Kiev pour préparer la conférence annuelle de la Stratégie européenne de Yalta en fin de semaine, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Cette année, elle devrait concerner la ratification de l'accord d'association et sur la zone de libre-échange entre l'UE et l'Ukraine prévue la semaine prochaine.
Ils seront rejoints demain par le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
La partie politique du document a été signée le 21 mars et sa partie économique le 27 juin. Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk rappelle que l'UE avait accepté, au printemps, de séparer l'accord de ratification en deux parties pour rassurer les habitants du Donbass - où commençaient à l'époque les premières manifestations prorusses.
Cela permettait également aux autorités ukrainiennes de tenter de convaincre la Russie que l'intégration européenne de l'Ukraine n'était pas orientée contre les intérêts russes. Comme l'a montré l'évolution de la situation, cette concession de l'UE n'a été d'aucune aide.
Les parties ont convenu de la ratification du document à la fois à la Rada et au Parlement européen au sommet de l'UE, qui s'est tenu le surlendemain de l'entretien entre Vladimir Poutine et Piotr Porochenko à Minsk. Le président ukrainien a déclaré à Bruxelles qu'il avait évoqué ce sujet avec le président du Parlement européen Martin Schulz.
Le 8 septembre, le comité du Parlement européen pour les affaires étrangères a soutenu le projet de résolution suggérant de ratifier l'accord d'association UE-Ukraine. 49 députés ont voté pour, 4 se sont abstenus et 8 ont voté contre. La cérémonie de ratification pourrait se tenir mardi prochain, le 16 septembre. Le parlement ukrainien a déjà prévu une réunion plénière pour cette date.
Compte tenu des événements dans l'est du pays, les députés ukrainiens n'écartent pas la possibilité d'un échec de la ratification. C'est également l'avis de certains experts.
Kiev suppose que la venue de Barroso, de Schulz et de Füle est précisément liée à ces craintes. Les politologues notent que les hôtes européens pourront organiser des pourparlers officiels mais aussi s'entretenir avec des représentants du gouvernement et des grandes entreprises en marge de la conférence internationale. Par ailleurs Alexeï Lechtchenko, vice-président de l'Institut Gorchenine, pense que les oligarques ukrainiens partagent la position du gouvernement concernant le maintien de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du pays.
Alexeï Lechtchenko reconnait que la partie économique de l'accord avec l'UE pourrait être une épreuve aussi bien pour les affaires des oligarques que pour l'économie ukrainienne en général. "Ce document vise avant tout à ouvrir le marché ukrainien aux marchandises européennes. Bien évidemment, il inclut des points simplifiant les exportations de produits ukrainiens en UE. Mais pour cela les producteurs doivent se mettre aux normes de qualité européennes. C'est une bonne chose, mais ce n'est pas simple. Si l'industrie alimentaire devrait pouvoir relever ce défi, que faire avec l'industrie lourde et les secteurs de hautes technologies – la construction mécanique, les moteurs et l'industrie de l'armement qui étaient orientés sur le marché russe via des chaînes de coopération? A moyen terme ces secteurs ne pourront pas se réorienter vers d'autres consommateurs", explique l'expert.
Cette situation préoccupe également la Russie, affirme l'expert. D'après ce dernier, hormis la rupture de la coopération la Russie se retrouvera avec une forte concentration de marchandises européennes au bord de sa frontière: "Cela pourrait affecter les intérêts des producteurs russes, car il n'y a pas de zone-tampon". Il se pourrait donc qu'en échouant à suspendre ou à freiner la ratification de l'accord, la Russie adopte des mesures contre l'Ukraine, "et pas seulement économiques", estime l'expert."
En attendant, les terres agricoles ukrainiennes font l'objet d'une reprise en main européennes et bientôt américaines.
(source : Reporterre)
En attendant, les terres agricoles ukrainiennes font l'objet d'une reprise en main européennes et bientôt américaines.
(source : Reporterre)
L’Europe à l’assaut des terres agricoles mondiales - et d’Ukraine
AGNÈS STIENNE (FARM LAND GRAB)
lundi 8 septembre 2014
Chaque jour, des petits paysans se voient dépossédés de leur unique moyen de subsistance. Les sociétés agro-industrielles et les spéculateurs européens contrôlent déjà dix-sept millions d’hectares de terres agricoles mondiales hors de leurs pays, dont plus d’un million en Ukraine.
En 2014, selon Land Matrix, le site internet qui recense les contrats documentés — tous ne le sont pas, c’est un business encore assez opaque —, près de trente-six millions d’hectares de terres, à l’échelle mondiale, ont fait l’objet de transactions foncières, et quatorze millions d’hectares sont en cours de négociation.
Certes, l’historique de ces données permet de voir qu’environ un contrat sur sept (13 %) n’aboutit pas. Mais de nouvelles tractations s’ouvrent à chaque instant, et les acquisitions de larges étendues de terres arables progressent inexorablement.
Chaque jour, des petits paysans (dont une part importante de femmes) se voient dépossédés de leur unique moyen de subsistance. Et ces accaparements de terres, destinés aux marchés d’exportation, provoquent une pression croissante sur les ressources alimentaires des pays les plus pauvres.
Mais pas seulement. Lorsque, le 22 février 2014, les Ukrainiens de la place Maidan destituent Viktor Ianoukovitch, 1,6 million d’hectares de terres des plus fertiles d’Ukraine étaient passées, par l’affairisme du président, entre les mains d’investisseurs étrangers, dont 1,3 million au profit d’Européens.
La semaine suivante, le négociant danois Trigon Agri, jouissant de 52 000 hectares en Ukraine, estimait sans inquiétude qu’« il est fort probable que tout ceci conduira à un environnement plus favorable pour les affaires que celui que nous avons connu ces dernières années ». C’est dire !
Les investisseurs des quinze pays européens les plus riches ont désormais, à eux seuls, jeté leur dévolu sur plus de dix-sept millions d’hectares de terres, dont 70 % sur le continent africain. Sans surprise, on y cultive des agrocarburants, des céréales, des palmiers à huile, du soja, du bois, du caoutchouc.
Source : Farm Land Grab (Complément d’information : Carte interactive de la liste des acquisitions de terres agricoles faites à l’étranger par les entreprises européennes)
En Nouvelle Calédonie et en Afrique, il se disait que les blancs sont arrivés, ils nous ont appris la prière, nous ont fait construire une maison pour la faire et lorsque nous sommes sortis, ils avaient pris toute nos terres. En Ukraine, lorsqu'ils vont se réveiller, ils n'auront plus rien parce que le but des européens et des américains n'est pas de les aider, mais, de les dépecer !
Et, dans la rubrique, "On se demande bien pourquoi", l'état islamiste veut s'attaquer à l'Arabie Saoudite, à moins qu'il ne soit pire, cet article de LA TRIBUNE.
Publié le 09 septembre 2014 à 06h17 | Mis à jour le 09 septembre 2014 à 06h17
Raif Badawi sera fouetté en Arabie Saoudite
A vrai dire, je pense que l'Etat islamiste l'aurait liquidé en deux temps, trois mouvements.
Cela fait une différence, effectivement.
Mais, passons plutôt à l'Ebola qui sévit en Afrique.
Un petit rappel de l'OMS:
Maladie à virus Ebola
Principaux points
- La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle chez l’homme.
- On enregistre au cours des flambées un taux de létalité pouvant atteindre 90%.
- Les flambées épidémiques surviennent principalement dans les villages isolés d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, à proximité des forêts ombrophiles tropicales.
- Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.
- On pense que des chauves-souris frugivores, de la famille des ptéropidés, sont les hôtes naturels du virus Ebola.
- Les personnes gravement malades ont besoin de soins intensifs de soutien. Il n’existe pas de vaccin ou de traitement spécifique homologué, que ce soit pour l’homme ou pour l’animal.
Le virus Ebola est apparu pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola , c’est de là qu’est venu le nom de la maladie.
Le genre Ebolavirus est l’un des trois appartenant à la famille des filoviridés (filovirus), aux côtés des genres Marburgvirus et Cuevavirus. Il compte cinq espèces distinctes:
- Ebolavirus Bundibugyo (BDBV);
- Ebolavirus Zaïre (EBOV);
- Ebolavirus Reston (RESTV);
- Ebolavirus Soudan (SUDV);
- Ebolavirus Forêt de Taï (Taï Forest TAFV).
Contrairement à RESTV et TAFV, BDBV, EBOV et SUDV ont été associés à d’importantes flambées de maladie à virus Ebola en Afrique. L’espèce RESTV, que l’on trouve aux Philippines et en République populaire de Chine, peut infecter l’homme, mais on n’a jamais signalé jusqu’à présent de cas de maladies ou de décès qui lui soient dus.
Transmission
Le virus Ebola s’introduit dans la population humaine après un contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés. En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes, d’antilopes des bois et de porcs-épics retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale.
Il se propage ensuite dans les communautés par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola . Le sperme peut continuer de transmettre le virus jusqu’à sept semaines après la guérison clinique.
Des agents de santé se sont souvent infectés en traitant des cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola. Cela s’est produit lors de contacts étroits avec les patients, lorsque les précautions anti-infectieuses n’ont pas été strictement appliquées.
Chez les personnes travaillant au contact de singes ou de porcs infectés par le virus Ebola Reston, on a constaté plusieurs cas d’infections humaines cliniquement asymptomatiques. Le RESTV semble donc moins pathogène pour l’être humain que les autres espèces.
Toutefois, les données disponibles ne concernent que des hommes adultes en bonne santé. Il serait donc prématuré de tirer des conclusions sur les effets de ce virus pour la santé dans tous les groupes de la population, notamment les sujets immunodéprimés, les personnes ayant des problèmes médicaux préexistants, les femmes enceintes ou les enfants. Il faudra faire de nouvelles études sur le RESTV avant de pouvoir tirer des conclusions définitives sur sa pathogénicité et sa virulence pour l’homme.
Signes et symptômes
La maladie à virus Ebola est une virose aiguë sévère se caractérisant par une apparition brutale de la fièvre, une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et une irritation de la gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, d’une insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération leucocytaire et plaquettaire, ainsi qu’une élévation des enzymes hépatiques.
Les sujets atteints restent contagieux tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. On a isolé le virus Ebola dans le liquide séminal 61 jours après l’apparition de la maladie chez un homme ayant contracté l’infection dans un laboratoire.
La durée d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours.
Diagnostic
Avant de poser le diagnostic de maladie à virus Ebola, il faut exclure la possibilité d’autres affections telles que: le paludisme, la fièvre typhoïde, la shigellose, le choléra, la leptospirose, la peste, la rickettsiose, la fièvre récurrente, la méningite, l’hépatite et d’autres fièvres hémorragiques virales.
Plusieurs types de tests permettent de poser le diagnostic définitif des infections à virus Ebola au laboratoire:
- titrage immunoenzymatique (ELISA);
- détection de l’antigène;
- test de séroneutralisation;
- amplification génique précédée d’une transcription inverse (RT-PCR);
- microscopie électronique;
- isolement du virus sur culture cellulaire.
Les échantillons provenant des patients s’associent à un risque biologique extrême et les analyses ne devraient être exécutées que dans les conditions de confinement les plus rigoureuses possible.
Prévention et traitement
Il n’existe pas de vaccin homologué contre la maladie à virus Ebola. Plusieurs vaccins en sont au stade des essais, mais aucun n’est disponible pour un usage clinique.
Les cas graves doivent être placés en unité de soins intensifs. Les patients sont souvent déshydratés et ont besoin d’une réhydratation par voie orale au moyen de solutions d’électrolytes ou par voie intraveineuse.
Il n’existe pas de traitement spécifique. De nouveaux traitements médicamenteux sont en cours d’évaluation.
Hôte naturel du virus Ebola
En Afrique, on pense que des chauves-souris frugivores, appartenant notamment aux espèces Hypsignathus monstrosus, Epomops franqueti et Myonycteris torquata, sont des hôtes naturels possibles du virus Ebola. Par conséquent, la répartition géographique de celui-ci pourrait se superposer à celle des chauves-souris.
Le virus Ebola chez l’animal
Bien que des primates aient été à l’origine de l’infection chez l’homme, on ne pense pas qu’ils soient le réservoir, mais plutôt des hôtes accidentels du virus, tout comme l’être humain. Depuis 1994, on a observé chez des chimpanzés et des gorilles des flambées d’infections à virus Ebola avec les espèces EBOV et TAFV.
L’espèce RESTV a été à l’origine de flambées sévères de maladie à virus Ebola chez des macaques (Macaca fascicularis) élevés aux Philippines et elle a été détectée chez des singes importés aux États-Unis d’Amérique en 1989, 1990 et 1996, ainsi que chez des singes importés en Italie en 1992 en provenance des Philippines.
Depuis 2008, on a détecté des virus RESTV au cours de plusieurs flambées d’une maladie mortelle chez les porcs aux Philippines et en Chine. On a signalé l’infection asymptomatique chez le porc et des inoculations expérimentales ont montré que ce virus n’est pas pathogène dans cette espèce (...)"
(source : Le Vif.be)
Le virus Ebola menace l'existence même du Liberia
L'épidémie d'Ebola menace l'existence même du Liberia, a mis en garde mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU le ministre de la Défense de ce pays d'Afrique de l'Ouest, le plus touché par la maladie.
"L'existence du Liberia est gravement menacée", a déclaré Brownie Samukai. La maladie "se propage comme un feu de forêt, dévorant tout sur son passage".
Le pays "n'a pas assez d'infrastructures, de capacités logistiques, d'expertise professionnelle et de ressources financières pour faire face à l'épidémie de manière efficace", a-t-il constaté.
L'épidémie, la plus grave depuis l'identification de cette fièvre hémorragique en 1976, a fait 2.296 morts sur 4.293 cas, dont 1.224 décès au Liberia, a affirmé l'OMS dans un bilan arrêté au 6 septembre. Près de la moitié des cas mortels ont été signalés ces trois dernières semaines.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a prévu de convoquer une réunion internationale sur Ebola fin septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, afin de susciter des contributions pour lutter contre l'épidémie de la part des gouvernements, des ONG et du secteur privé, a indiqué son porte-parole Stéphane Dujarric.
M. Ban en a parlé au téléphone lundi avec le président américain Barack Obama, qui pourrait y participer, soulignant "la nécessité d'accroître d'urgence les efforts internationaux".
L'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power, qui préside le Conseil de sécurité en septembre, a estimé que "personne ne peut dire aujourd'hui que la réponse internationale à la flambée d'Ebola est suffisante".
Et, quand Apple prend de vitesse les japonais pour une fois un peu trop lents.
(source : RTBF.be info)
En attendant, les effets collatéraux de Fukushima frappe aussi la marine américaine.
(source : Inform'action)
Un petit rappel pour notre santé, "Mobilisez-vous !", au moins pour vos enfants.
(source : Reporterre)
Et, pour finir revenant en à la Syrie où l'état islamiste du levant réglerait-il ses comptes avec ses concurrents, à moins que cet attentat ne vienne du gouvernement syrien.
(source : Globalnet tunisie)
(...) Ahrar al Cham est un groupe salafiste appartenant au Front islamique, une alliance rebelle qui cherche à imposer la charia en Syrie mais qui lutte aussi contre les djihadistes de l'Etat islamique (ex-Etat islamique en Irak et au Levant) pour le contrôle des territoires conquis par les insurgés dans le nord du pays (...)
(source RFI)
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.
Et, quand Apple prend de vitesse les japonais pour une fois un peu trop lents.
(source : RTBF.be info)
Japon: depuis 10 ans, une puce sans contact dans tous les mobiles, sauf l'iPhone
SOCIETE | mercredi 10 septembre 2014 à 11h46
En attendant, les effets collatéraux de Fukushima frappe aussi la marine américaine.
(source : Inform'action)
Fukushima: des dizaines de soldats américains ayant paticipé aux opérations de sauvetage souffriraient de cancers
Article publié sur Rusia Today
Des dizaines de marins du porte-avions américain qui a participé aux opérations de secours après l’accident à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en 2011 souffriraient de divers cancers.
Plus de cinquante membres de l’équipage du porte-avions USS Ronald Reagan déclarent souffrir de différents types de cancer en raison de leur participation à l’opération Tomodachi, la mission de sauvetage intervenue après la catastrophe de Fukushima en mars 2011.
Des tumeurs malignes diverses, dont le cancer de la thyroïde, la leucémie et des tumeurs cérébrales ont été diagnostiqués sur les membres d’équipage dont beaucoup d’à peine 20 ans .
Charles Bonner, l’avocat des soldats malades, a déclaré dans une interview à « Hotseat nucléaire Podcast » qu’au cours de leur mission, l’ équipage n’est pas seulement intervenu dans l’eau contaminée afin d’assurer le sauvetage de personnes, mais a aussi bu l’eau de mer dessalée, qui a été utilisée pour la préparation des repas, jusqu’à ce que finalement le capitaine de l’USS Ronald Reagan ait informé l’équipage qu’il était exposé à des niveaux élevés de radiation.
Selon Bonner, l’équipage n’a été informé qu’il séjournait dans une zone contaminée sise à quelques miles de la côte polluée qu’au bout d’un mois .
Actuellement l’équipage du USS Ronald Reagan réclame à Tokyo Electric Puissance (Tepco), l’opérateur de Fukushima, une indemnité de 40 millions de dollars par personne et 1 milliard de dollars afin de créer un fonds destiné à couvrir les frais médicaux du traitement du cancer.
Source: Rusia Today
Traduction: Blogapares
Un petit rappel pour notre santé, "Mobilisez-vous !", au moins pour vos enfants.
(source : Reporterre)
Perturbateurs endocriniens, une bombe à retardement allumée par les lobbies industriels
BARNABÉ BINCTIN (REPORTERRE)
lundi 8 septembre 2014
Annonciateurs d’une crise sanitaire de grande ampleur, les perturbateurs endocriniens s’imposent comme un enjeu politique majeur mais peinent à être règlementés. En cause, le poids des intérêts industriels qui cultivent le doute quant à leur définition.
Ils sont partout. Dans votre dentifrice, sur votre ticket de caisse, parmi les jouets de vos enfants, imprégnés dans les vêtements que vous portez… Ils accompagnent la plupart de vos repas puisqu’ils emplissent les contenants alimentaires et constituent certains des pesticides qui finiront dans votre salade ou votre verre de vin.
Ils suivent peut-être même vos partenaires sexuels les plus réguliers, balisant toutes les étapes de votre vie intime, comme l’avait montré Générations Cobayes au printemps dernier.
Inutile d’ailleurs de songer aux médicaments pour s’en purger, on en retrouve également dans plusieurs d’entre eux. Vous êtes donc cernés, exposés de manière quotidienne et invisible. Par qui ? Les perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques de synthèse, étrangères à l’organisme humain, qui composent nombre de produits de la vie courante.
Leur production a explosé en quelques décennies, leur utilisation étant intrinsèquement liée au phénomène d’industrialisation sur lequel repose le confort moderne : matières plastiques, pharmacie, cosmétiques, pesticides agricoles, etc.
Une lente prise de conscience
Bisphenol A, parabènes, phtalates, et autres molécules chimiques de ce type dérèglent le système hormonal en déséquilibrant ses fonctions de base. Et les effets commencent à être clairement identifiés. Il y a moins d’un an, André Cicolella recensait pour Reporterre la liste des impacts connus : « Cancer du sein et cancer de la prostate, cancers hormonaux-dépendants, diabète et obésité, maladies cardiovasculaires, troubles du comportement, comme l’hyperactivité de l’enfant, trouble de la fertilité, baisse de la qualité du sperme, abaissement de l’âge de la puberté », les conséquences sanitaires sont dramatiques.
L’alerte a été lancée dès 1991 par un collectif de scientifiques qui, réuni autour de Theo Colborn, a inventé le terme de « perturbateurs endocriniens » à l’occasion de la conférence de Wingspread. Depuis, la mobilisation progresse : les études scientifiques sur le sujet se multiplient, les ONG s’emparent de la problématique, des manifestations comme la Greenpride voient le jour afind’y sensibiliser le grand public, les institutions mettent en place des dispositifs tels que la Stratégie Nationale contre les Perturbateurs endocriniens tandis que la Région Ile-de-France les consacrait « grande cause régionale 2013 ». Le terme a même fait son entrée dans l’édition 2013 du Petit Robert.
Ce lobbying a permis d’obtenir quelques règlements d’interdiction parmi lesquels celle du Bisphenol A (BPA) dans les biberons, votée en 2010. Mesure prolongée d’une loi en décembre 2012 qui interdit toute présence de BPA dans les contenants alimentaires à compter du 1er janvier 2015.
Le retard de la règlementation européenne
Mais l’encadrement des perturbateurs endocriniens reste insuffisant. Dans le plan Cancer présenté en février dernier, comme lors des deux dernières Conférences Environnementales, cet enjeu de santé environnementale semble relégué au second plan, voire évacué des débats.
Dans une tribune publiée l’année dernière, trois conseillers régionaux exhortaient ainsi le gouvernement à ne pas « oublier les perturbateurs endocriniens ».
Pour François Veillerette, l’un des signataires, par ailleurs fondateur et porte-parole de l’association Générations Futures qui s’intéresse de près au sujet,« c’est à l’Europe de donner le ‘‘la’’ en matière de réglementation sur les perturbateurs endocriniens ». Député EELV, Jean-Louis Roumégas confirme cette responsabilité : « Ce dossier doit impérativement être traité à l’échelle communautaire car il a des implications sanitaires, environnementales, industrielles et commerciales, autant de sujets qui relèvent du marché intérieur » écrit-il en synthèse de son rapport d’information sur la stratégie européenne en matière de perturbateurs endocriniens.
« Or la stratégie européenne ad hoc, qui date de 1999, est devenue obsolète au regard des progrès scientifiques enregistrés depuis lors » poursuit-il. Il se réfère au rapport Kortenkamp, publié en 2012. Sur la base de celui-ci, un autre rapport a été présenté l’année suivante par l’eurodéputé suédoise Asa Westlund, proposant une feuille de route à la Commission Européenne.
En mai 2013, une centaine de chercheurs internationaux a signé la Déclaration de Berlaymont pour enjoindre celle-ci à agir. « Une initiative sans précédent »selon Michèle Rivasi, députée européenne et corapporteure du rapport Westlund.
Mais le travail règlementaire reste dans l’impasse. La Suède aurait menacé il y a quelques mois d’attaquer la Commission européenne en carence pour son inaction dans le domaine. En cause, le non-respect des règlements biocides (528/2012) et pesticides (1107/2009) qui prévoyaient l’adoption d’une définition opérationnelle avant la fin 2013.
L’impossible définition ? La stratégie des lobbys
En cause, donc, la publication de critères de définition des perturbateurs endocriniens censés ouvrir la voie à une interdiction de ces substances. Mais sans définition, pas de règlementation. Or les intérêts industriels sont bien réels sur un marché des perturbateurs endocriniens qui représente plusieurs millions d’euros…
Dans Endoc(t)rinement, brillante enquête de deux ans rediffusée récemment sur France 5, Stéphane Horel met à jour la bataille d’influence qui paralyse les prises de décisions à Bruxelles. Derrière l’affrontement entre la Direction générale de l’Environnement, à qui incombe la responsabilité d’établir ce travail de définition, et les autres DG concernées (Industrie, entreprises et santé-consommation), se joue l’instrumentalisation de la science : en suscitant le doute par la contestation des résultats scientifiques faisant autorité, quelques experts aux conflits d’intérêt mal dissimulés parviennent à ralentir le processus.
Le parallèle peut être éabli avec la stratégie de l’industrie du tabac dans les années 1950, lorsqu’elle avait entrepris de remettre en cause le lien entre la cigarette et le cancer du poumon : gain de temps et influence exercée sont les mêmes. Michèle Rivasi a ainsi dû attendre cinq mois avant que la Commission européenne ne réponde à la lettre qui l’interpellait, pourtant signée par plusieurs parlementaires.
Interrogée par Reporterre, Mme Rivasi estime que « la stratégie de lobbying qui s’exerce en faveur des perturbateurs endocriniens est similaire en termes d’efficacité et d’importance à ce qui se joue dans le domaine du nucléaire ou de l’agro-business ». Les résultats en attestent : avec plusieurs mois de retard, la Commission européenne a publié en juin une « feuille de route » concernant les critères d’identification…
Il y a pourtant urgence. Et ce d’autant plus dans un contexte où continue de se négocier dans la plus grande opacité le traité de libre-échange dit « Tafta » qui pourrait alors voir l’Europe, en l’absence totale de règlementation, inondée de produits contenant des perturbateurs endocriniens…
Source : Barnabé Binctin pour Reporterre
(source : Globalnet tunisie)
(...) Ahrar al Cham est un groupe salafiste appartenant au Front islamique, une alliance rebelle qui cherche à imposer la charia en Syrie mais qui lutte aussi contre les djihadistes de l'Etat islamique (ex-Etat islamique en Irak et au Levant) pour le contrôle des territoires conquis par les insurgés dans le nord du pays (...)
(source RFI)
Syrie: le mouvement Ahrar al-Cham décapité par un attentat
Les membres du groupes étaient en réunion dans le sous-sol d'une maison dans la province d'Idleb, dans le nord de la Syrie.REUTERS/Muhammad Najdet Qadour/Shaam News Network
L'émir d'Ahrar al-Cham, Abou Abdallah al-Hamaoui, et un grand nombre de commandants du mouvement sont morts dans une explosion. L'attentat s'est produit alors que les chefs militaires et religieux du groupe étaient en réunion dans le sous-sol d'une maison, dans le village de Ram Hamdane, dans la province d'Idleb, au nord de la Syrie.
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Ahrar al-Cham est pratiquement décapité. L'Observatoire syrien des droits de l'homme [OSDH, ONG proche de l’opposition, NDLR] a indiqué que 28 chefs du mouvement avaient été tués. Des sources proches du régime syrien font état, pour leur part, de 60 morts. Il s'agit, dans tous les cas, de l'attentat le plus meurtrier qui a visé un groupe rebelle depuis le début de la guerre en Syrie, il y a trois ans et demi.
Les origines de l'explosion ne sont pas claires. Des sources rebelles ont d'abord évoqué un attentat suicide. Toutefois, d'autres milieux de l'opposition ont parlé d'une puissante bombe, dissimulée dans la salle de réunion.
Ahrar al-Cham est l'un des plus importants groupes rebelles en Syrie. D'obédience islamiste, il est proche d'al-Qaïda sans pour autant avoir ouvertement prêté allégeance à son chef, Ayman al-Zawahiri.
La plupart de ses 20 000 combattants sont syriens, mais il compte dans ses rangs un certain nombre de jihadistes étrangers, notamment arabes."
Bien le bonjour chez vous.
René.
vvv
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