"L'existence du Liberia est gravement menacée", a déclaré Brownie Samukai. La maladie "se propage comme un feu de forêt, dévorant tout sur son passage".
Le pays "n'a pas assez d'infrastructures, de capacités logistiques, d'expertise professionnelle et de ressources financières pour faire face à l'épidémie de manière efficace", a-t-il constaté.
L'épidémie, la plus grave depuis l'identification de cette fièvre hémorragique en 1976, a fait 2.296 morts sur 4.293 cas, dont 1.224 décès au Liberia, a affirmé l'OMS dans un bilan arrêté au 6 septembre. Près de la moitié des cas mortels ont été signalés ces trois dernières semaines.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a prévu de convoquer une réunion internationale sur Ebola fin septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, afin de susciter des contributions pour lutter contre l'épidémie de la part des gouvernements, des ONG et du secteur privé, a indiqué son porte-parole Stéphane Dujarric.
M. Ban en a parlé au téléphone lundi avec le président américain Barack Obama, qui pourrait y participer, soulignant "la nécessité d'accroître d'urgence les efforts internationaux".
L'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power, qui préside le Conseil de sécurité en septembre, a estimé que "personne ne peut dire aujourd'hui que la réponse internationale à la flambée d'Ebola est suffisante".

Et, quand Apple prend de vitesse les japonais pour une fois un peu trop lents.

(source : RTBF.be info)

Japon: depuis 10 ans, une puce sans contact dans tous les mobiles, sauf l'iPhone

SOCIETE | mercredi 10 septembre 2014 à 11h46


    • Elle ne s'appelle pas NFC mais Felica, et cela fait exactement dix ans que cette puce de paiement et autres transactions sans contact est implantée dans les mobiles vendus au Japon, seuls ou presque les iPhone d'Apple ayant jusqu'ici fait exception.
      "Je sors le matin de chez moi avec pour seul objet mon téléphone portable et je peux tout faire, payer, prendre les transports, simplement en effleurant un lecteur spécial dans les commerces, gares ou aéroports", expliquait il y a une décennie Takeshi Natsuno, alors charismatique directeur des services multimédias de l'opérateur NTT Docomo.
      L'annonce initiale avait eu lieu le 16 juin 2004, dix ans avant la prestation de la marque à la pomme.
      Les premiers téléphones équipés étaient signés Sony, Panasonic, Sharp et Fujitsu. Une quarantaine d'entreprises étaient sur les rangs (les supérettes AM-PM, le transporteur aérien ANA, Coca-Cola, les banques UFJ et Tokyo Mitsubishi, la compagnie de train JR East, MasterCard, les cinémas Toho, etc.)
      Le pionnier des services cellulaires lançait ainsi auprès de ses plus de 40 millions d'abonnés du moment le concept "osaifu keitai" (le portable portefeuille), un ensemble d'applications reposant sur la puce sans contact Felica de Sony, devenue un standard de facto au Japon, même si son expansion internationale a été freinée par des aléas sectoriels.
      Felica au Japon, précurseur et modèle
      La norme NFC (Near Field Communication - communication en champ proche) a été approuvée en 2003 comme fruit d'un compromis entre Felica et la technologie Mifare du néerlandais Philips Semiconductors (aujourd'hui NXP Semiconductors).
      Felica (aussi désormais appelée NFC-F), elle, est installée depuis bien plus longtemps dans l'archipel, et ses deux autres variantes (NFC-A, NFC-B) sont aujourd'hui en cours de déploiement.
      Son développement avait débuté en 1989. Avant son intégration dans le mobile en 2004, cette technologie avait d'abord été choisie à Hong Kong dans les années 1990 pour les titres de transport, puis a pris son envol à partir de 2001 en étant adoptée dans les cartes passes sans contact Suica de la compagnie de train japonaise JR East (qui dessert Tokyo), puis dans celles de tous les autres transporteurs et pour les porte-monnaie électroniques.
      A présent, "le Japon possède l'infrastructure sans contact la plus importante au monde et les consommateurs sont déjà familiers avec l'utilisation de leurs mobiles pour les services sans contact", soulignait récemment Michael Au, président de la filiale du français Gemalto pour l'Asie du sud et le Japon.
      Grâce aux centaines de milliers de lecteurs déployés et à un mobile équipé, on peut prendre les transports en commun (avec la puce Felica transformée en passe multitrajet Suica), entrer dans son entreprise (Felica badge), payer dans les commerces, aux distributeurs de boissons ou à la cantine (avec Felica devenue porte-monnaie électronique), prendre l'avion (avec Felica transformée en billet électronique ANA ou JAL), laisser des bagages dans une consigne ou dans sa chambre d'hôtel (avec Felica muée en clef), etc.
      "Nous avons livré près de 530 millions de puces Felica pour des cartes et 245 millions pour des mobiles", explique Sony, qui comptabilise une centaine de services divers basés sur sa technologie.
      Le problème, souligne aujourd'hui Takeshi Natsuno, devenu professeur à l'Université Keio, "c'est qu'on n'a pas étendu ce concept au reste du monde". "On n'y peut rien" si aujourd'hui Apple, en annonçant un iPhone 6 avec puce NFC, fait tant parler à l'étranger alors que les services ont déjà dix ans d'âge dans l'archipel.
      "En termes de technologie de communication en champ proche, Felica joue un rôle important, comme exemple de système popularisé de paiement mobile sans contact, ce à quoi aspire NFC qui n'a pas encore atteint le niveau d'adoption et d'intégration dans les systèmes actuels qu'a Felica au Japon", insiste le site de promotion de NFC Nearfieldcommunication.org.

      AFP

    En attendant, les effets collatéraux de Fukushima frappe aussi la marine américaine.

    (source : Inform'action)


    Fukushima: des dizaines de soldats américains ayant paticipé aux opérations de sauvetage souffriraient de cancers


     Fukushima: des dizaines de soldats américains ayant paticipé aux opérations de sauvetage souffriraient de cancers
    Article publié sur Rusia Today
    Des dizaines de marins du porte-avions américain qui a participé aux opérations de secours après l’accident à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en 2011 souffriraient de divers cancers.
    Plus de cinquante membres de l’équipage du porte-avions USS Ronald Reagan déclarent souffrir de différents types de cancer en raison de leur participation à l’opération Tomodachi, la mission de sauvetage intervenue après la  catastrophe de Fukushima  en mars 2011.  
    Des tumeurs malignes diverses, dont le cancer de la thyroïde, la leucémie et des tumeurs cérébrales ont été diagnostiqués sur les membres d’équipage dont beaucoup d’à peine 20 ans . 
     Charles Bonner, l’avocat des soldats malades, a déclaré dans une interview à «  Hotseat nucléaire Podcast  » qu’au cours de leur mission, l’ équipage n’est  pas seulement intervenu dans l’eau contaminée afin d’assurer le sauvetage de personnes, mais a aussi bu l’eau de mer dessalée, qui a été utilisée pour la préparation des repas, jusqu’à ce que finalement le capitaine de l’USS Ronald Reagan ait informé l’équipage qu’il était exposé à des niveaux élevés de radiation. 
    Selon Bonner, l’équipage n’a été informé qu’il séjournait  dans une zone contaminée sise à quelques miles de la côte polluée qu’au bout d’un mois . 
    Actuellement l’équipage du USS Ronald Reagan réclame à Tokyo Electric Puissance (Tepco), l’opérateur de Fukushima, une indemnité de 40 millions de dollars par personne et 1 milliard de dollars afin de créer un fonds destiné à couvrir les frais médicaux du traitement du cancer.
    Source: Rusia Today
    Traduction: Blogapares

    Un petit rappel pour notre santé, "Mobilisez-vous !", au  moins pour vos enfants.

    (source : Reporterre)

    Perturbateurs endocriniens, une bombe à retardement allumée par les lobbies industriels

    BARNABÉ BINCTIN (REPORTERRE)
    lundi 8 septembre 2014
    Annonciateurs d’une crise sanitaire de grande ampleur, les perturbateurs endocriniens s’imposent comme un enjeu politique majeur mais peinent à être règlementés. En cause, le poids des intérêts industriels qui cultivent le doute quant à leur définition.

    Ils sont partout. Dans votre dentifrice, sur votre ticket de caisse, parmi les jouets de vos enfants, imprégnés dans les vêtements que vous portez… Ils accompagnent la plupart de vos repas puisqu’ils emplissent les contenants alimentaires et constituent certains des pesticides qui finiront dans votre salade ou votre verre de vin.
    Ils suivent peut-être même vos partenaires sexuels les plus réguliers, balisant toutes les étapes de votre vie intime, comme l’avait montré Générations Cobayes au printemps dernier.
    Inutile d’ailleurs de songer aux médicaments pour s’en purger, on en retrouve également dans plusieurs d’entre eux. Vous êtes donc cernés, exposés de manière quotidienne et invisible. Par qui ? Les perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques de synthèse, étrangères à l’organisme humain, qui composent nombre de produits de la vie courante.
    Leur production a explosé en quelques décennies, leur utilisation étant intrinsèquement liée au phénomène d’industrialisation sur lequel repose le confort moderne : matières plastiques, pharmacie, cosmétiques, pesticides agricoles, etc.
    Une lente prise de conscience
    Bisphenol A, parabènes, phtalates, et autres molécules chimiques de ce type dérèglent le système hormonal en déséquilibrant ses fonctions de base. Et les effets commencent à être clairement identifiés. Il y a moins d’un an, André Cicolella recensait pour Reporterre la liste des impacts connus : « Cancer du sein et cancer de la prostate, cancers hormonaux-dépendants, diabète et obésité, maladies cardiovasculaires, troubles du comportement, comme l’hyperactivité de l’enfant, trouble de la fertilité, baisse de la qualité du sperme, abaissement de l’âge de la puberté », les conséquences sanitaires sont dramatiques.
    L’alerte a été lancée dès 1991 par un collectif de scientifiques qui, réuni autour de Theo Colborn, a inventé le terme de « perturbateurs endocriniens » à l’occasion de la conférence de Wingspread. Depuis, la mobilisation progresse : les études scientifiques sur le sujet se multiplient, les ONG s’emparent de la problématique, des manifestations comme la Greenpride voient le jour afind’y sensibiliser le grand public, les institutions mettent en place des dispositifs tels que la Stratégie Nationale contre les Perturbateurs endocriniens tandis que la Région Ile-de-France les consacrait « grande cause régionale 2013 ». Le terme a même fait son entrée dans l’édition 2013 du Petit Robert.
    Ce lobbying a permis d’obtenir quelques règlements d’interdiction parmi lesquels celle du Bisphenol A (BPA) dans les biberons, votée en 2010. Mesure prolongée d’une loi en décembre 2012 qui interdit toute présence de BPA dans les contenants alimentaires à compter du 1er janvier 2015.
    Le retard de la règlementation européenne
    Mais l’encadrement des perturbateurs endocriniens reste insuffisant. Dans le plan Cancer présenté en février dernier, comme lors des deux dernières Conférences Environnementales, cet enjeu de santé environnementale semble relégué au second plan, voire évacué des débats.
    Dans une tribune publiée l’année dernière, trois conseillers régionaux exhortaient ainsi le gouvernement à ne pas « oublier les perturbateurs endocriniens ».
    Pour François Veillerette, l’un des signataires, par ailleurs fondateur et porte-parole de l’association Générations Futures qui s’intéresse de près au sujet,« c’est à l’Europe de donner le ‘‘la’’ en matière de réglementation sur les perturbateurs endocriniens ». Député EELV, Jean-Louis Roumégas confirme cette responsabilité : « Ce dossier doit impérativement être traité à l’échelle communautaire car il a des implications sanitaires, environnementales, industrielles et commerciales, autant de sujets qui relèvent du marché intérieur » écrit-il en synthèse de son rapport d’information sur la stratégie européenne en matière de perturbateurs endocriniens.
    « Or la stratégie européenne ad hoc, qui date de 1999, est devenue obsolète au regard des progrès scientifiques enregistrés depuis lors » poursuit-il. Il se réfère au rapport Kortenkamp, publié en 2012. Sur la base de celui-ci, un autre rapport a été présenté l’année suivante par l’eurodéputé suédoise Asa Westlund, proposant une feuille de route à la Commission Européenne.
    En mai 2013, une centaine de chercheurs internationaux a signé la Déclaration de Berlaymont pour enjoindre celle-ci à agir. « Une initiative sans précédent »selon Michèle Rivasi, députée européenne et corapporteure du rapport Westlund.
    Mais le travail règlementaire reste dans l’impasse. La Suède aurait menacé il y a quelques mois d’attaquer la Commission européenne en carence pour son inaction dans le domaine. En cause, le non-respect des règlements biocides (528/2012) et pesticides (1107/2009) qui prévoyaient l’adoption d’une définition opérationnelle avant la fin 2013.
    L’impossible définition ? La stratégie des lobbys
    En cause, donc, la publication de critères de définition des perturbateurs endocriniens censés ouvrir la voie à une interdiction de ces substances. Mais sans définition, pas de règlementation. Or les intérêts industriels sont bien réels sur un marché des perturbateurs endocriniens qui représente plusieurs millions d’euros…
    Dans Endoc(t)rinement, brillante enquête de deux ans rediffusée récemment sur France 5, Stéphane Horel met à jour la bataille d’influence qui paralyse les prises de décisions à Bruxelles. Derrière l’affrontement entre la Direction générale de l’Environnement, à qui incombe la responsabilité d’établir ce travail de définition, et les autres DG concernées (Industrie, entreprises et santé-consommation), se joue l’instrumentalisation de la science : en suscitant le doute par la contestation des résultats scientifiques faisant autorité, quelques experts aux conflits d’intérêt mal dissimulés parviennent à ralentir le processus.
    Le parallèle peut être éabli avec la stratégie de l’industrie du tabac dans les années 1950, lorsqu’elle avait entrepris de remettre en cause le lien entre la cigarette et le cancer du poumon : gain de temps et influence exercée sont les mêmes. Michèle Rivasi a ainsi dû attendre cinq mois avant que la Commission européenne ne réponde à la lettre qui l’interpellait, pourtant signée par plusieurs parlementaires.
    Interrogée par Reporterre, Mme Rivasi estime que « la stratégie de lobbying qui s’exerce en faveur des perturbateurs endocriniens est similaire en termes d’efficacité et d’importance à ce qui se joue dans le domaine du nucléaire ou de l’agro-business ». Les résultats en attestent : avec plusieurs mois de retard, la Commission européenne a publié en juin une « feuille de route » concernant les critères d’identification…
    Il y a pourtant urgence. Et ce d’autant plus dans un contexte où continue de se négocier dans la plus grande opacité le traité de libre-échange dit « Tafta » qui pourrait alors voir l’Europe, en l’absence totale de règlementation, inondée de produits contenant des perturbateurs endocriniens…

    Source : Barnabé Binctin pour Reporterre
    Photo :
    . Chapô : La maison du cancer
    . Dessin : Red !
    Et, pour finir revenant en à la Syrie où l'état islamiste du levant réglerait-il ses comptes avec ses concurrents, à moins que cet attentat ne vienne du gouvernement syrien.

    (source : Globalnet tunisie)

    (...) Ahrar al Cham est un groupe salafiste appartenant au Front islamique, une alliance rebelle qui cherche à imposer la charia en Syrie mais qui lutte aussi contre les djihadistes de l'Etat islamique (ex-Etat islamique en Irak et au Levant) pour le contrôle des territoires conquis par les insurgés dans le nord du pays (...)

    (source RFI)

    Syrie: le mouvement Ahrar al-Cham décapité par un attentat

    mediaLes membres du groupes étaient en réunion dans le sous-sol d'une maison dans la province d'Idleb, dans le nord de la Syrie.REUTERS/Muhammad Najdet Qadour/Shaam News Network
    L'émir d'Ahrar al-Cham, Abou Abdallah al-Hamaoui, et un grand nombre de commandants du mouvement sont morts dans une explosion. L'attentat s'est produit alors que les chefs militaires et religieux du groupe étaient en réunion dans le sous-sol d'une maison, dans le village de Ram Hamdane, dans la province d'Idleb, au nord de la Syrie.
    Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
    Ahrar al-Cham est pratiquement décapité. L'Observatoire syrien des droits de l'homme [OSDH, ONG proche de l’opposition, NDLR] a indiqué que 28 chefs du mouvement avaient été tués. Des sources proches du régime syrien font état, pour leur part, de 60 morts. Il s'agit, dans tous les cas, de l'attentat le plus meurtrier qui a visé un groupe rebelle depuis le début de la guerre en Syrie, il y a trois ans et demi.
    Les origines de l'explosion ne sont pas claires. Des sources rebelles ont d'abord évoqué un attentat suicide. Toutefois, d'autres milieux de l'opposition ont parlé d'une puissante bombe, dissimulée dans la salle de réunion.
    Ahrar al-Cham est l'un des plus importants groupes rebelles en Syrie. D'obédience islamiste, il est proche d'al-Qaïda sans pour autant avoir ouvertement prêté allégeance à son chef, Ayman al-Zawahiri.
    La plupart de ses 20 000 combattants sont syriens, mais il compte dans ses rangs un certain nombre de jihadistes étrangers, notamment arabes."
    Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
    Bien le bonjour chez vous.
    René.