(blog à finir et à corriger)
Bon, voyons un peu, pour une fois, l'avis de Poutine, le président russe sur ce qu'il pense au sujet de l'Ukraine.
(source : Le Courrier de Russie)
A part cela, mes chers lecteurs, une question toujours d'actualité.
(source : le Contrarien)
Si, vous sollicitez mon humble avis, mes chers lecteurs, l'or allemand a été piqué par les banques qui constituent la FED américaine, comme l'or appartenant au peuple américain d'ailleurs. Je conseillerais au peuple allemand d'aller leur demander.
Mais, passons parce que chaque jours, ces banques là gagnent et vous les connaissez.
(source : RFI)
ccc
Bon, voyons un peu, pour une fois, l'avis de Poutine, le président russe sur ce qu'il pense au sujet de l'Ukraine.
(source : Le Courrier de Russie)
Vladimir Poutine : « Si c’est ça, les valeurs européennes, je suis terriblement déçu »
Le 29 août, le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu avec des étudiants lors du forum Seliguer, dans la région de Tver. Le Courrier de Russie a traduit les passages les plus marquants de cette longue conversation.
Sur l’Ukraine
Que s’est-il passé en Ukraine ? Le président Ianoukovitch a reporté la signature de l’accord d’association économique avec l’UE, car il estimait que le document nécessitait d’être retravaillé. Nos partenaires occidentaux, en s’appuyant sur des éléments radicaux et nationalistes à l’intérieur du pays, ont organisé un coup d’État. Quoi que l’on ait pu me raconter à ce sujet, nous savons parfaitement ce qui s’est passé réellement – nous ne sommes pas dupes, nous avons vu les petits fours symboliques distribués sur la place Maïdan. Les États-Unis et l’UE sont impliqués dans ce coup d’État, dans ce changement de pouvoir par la force, anticonstitutionnel. Et aujourd’hui, nous voyons la partie du pays qui n’a pas accepté ce qui s’était passé subir des attaques de chars, des bombardements d’artillerie et d’aviation. Si c’est ça, les valeurs européennes, je suis terriblement déçu.
La Russie est un pays qui n’a peur de rien
Sur la peur
La Russie est un pays qui n’a peur de rien mais qui analyse toujours de façon objective tout ce qui se passe autour d’elle. Et élabore son travail en conséquence.
Sur les Tatars
Je tiens à souligner que les présidents du Tatarstan, l’ancien aussi bien que l’actuel, sont de véritables patriotes de la Russie, ce que nous avons pu sentir très fortement pendant les événements de Crimée. Le président tatare s’est rendu à plusieurs reprises sur la péninsule, il a rencontré les représentants des Tatars de Crimée et leur a parlé de la façon dont vivent les Tatars de Russie. Près de trois millions de Tatars vivent au Tatarstan, et trois autres millions sur le reste du territoire russe. Notre objectif est de faire en sorte que tous les individus, quelle que soit leur ethnie, se sentent citoyens russes à part entière et bénéficient de droits égaux.
Sur Krasnoïarsk
Je pense qu’il serait juste, et possible, de transférer certains organes fédéraux en Sibérie – et c’est à mon sens la ville de Krasnoïarsk qui serait la plus à même de les accueillir. Krasnoïarsk est le centre géographique de notre pays, c’est une grande ville à l’infrastructure développée, possédant un aéroport de qualité, située dans un très bel environnement naturel, et peuplée de gens formidables.
Sur l’opposition
On se souvient que pendant la Première Guerre mondiale, à l’heure où soldats et officiers russes se sacrifiaient et se comportaient en véritables héros sur les champs de bataille, les bolchéviques désiraient ardemment, à l’inverse, la défaite de la Russie. Ils ont œuvré à la disloquer de l’intérieur et fini par la détruire – la Russie s’est déclarée vaincue face à un pays qui lui aussi a perdu la guerre. C’est absurde mais c’est précisément ce qui est arrivé – et c’est une démonstration parfaite d’une entreprise de trahison des intérêts nationaux russes. Des gens comme ça, nous en avons aussi aujourd’hui. On en trouve, malheureusement, dans toutes les sociétés du monde. Quoi qu’il en soit, je pense que ces gens-là ne pourront jamais accéder aux positions premières au sein de notre État, que les fondements mêmes de notre État ne le permettront pas.
Le Kazakhstan est notre plus proche allié et partenaire
Sur le Kazakhstan
Le Kazakhstan est notre plus proche allié et partenaire. Son président Noursoultan Nazarbaev est un homme très expérimenté, très sage, constamment soucieux de l’avenir de son pays. Je suis persuadé que la majorité des Kazakhs sont pour le développement des relations avec la Russie – nous le voyons et nous le savons.
Nazarbaev est un dirigeant très savant, probablement le plus savant de tout l’espace post-soviétique, il n’irait jamais contre la volonté de son peuple. Il ressent très précisément ce que son peuple attend de lui. Tout ce qu’il a pu réaliser ces derniers temps grâce à ses qualités organisationnelles et son expérience politique correspond parfaitement aux intérêts nationaux du Kazakhstan.
Il a accompli une œuvre sans précédent : il a créé un État sur un territoire qui n’en avait jamais eu. Les Kazakhs n’avaient pas leur propre État, et Nazarbaev l’a créé. Je dois aussi avouer que c’est de lui que vient l’idée de la création de l’Union eurasiatique – un projet que nous soutenons et dont nous travaillons actuellement à la mise en œuvre.
Les solutions prises en-dehors du cadre de l’ONU sont vouées à l’échec.
Sur l’ONU
L’ONU est-elle efficace aujourd’hui ? Pour répondre à cette question, il faut se demander si elle l’était par le passé, au moment de sa création, au début de la Guerre froide. À l’époque, à l’ONU, on surnommait notre Andreï Gromyko (ministre des affaires étrangères soviétique de 1957 à 1985, ndlr) « Monsieur Non ». Et en effet, il disait toujours non – parce que l’Union Soviétique avait ses idées propres sur ce qui correspondait à ses intérêts, sur ce qui était juste.
Ceux qui critiquent aujourd’hui les dirigeants soviétiques se trompent quand ils disent que l’URSS, dans sa prise de décisions, n’était mue que par l’idéologie. Ce n’était pas toujours le cas – très souvent, l’URSS était guidée par des intérêts géopolitiques.
S’il n’y a plus aujourd’hui, dans nos relations avec l’Occident, de dissensions idéologiques, la lutte entre nous n’en est pas moins acharnée. À l’inverse, elle a encore crû en intensité. La géopolitique a de tout temps constitué la base des intérêts de chaque État, et elle le reste.
L’ONU n’agit pas toujours efficacement. On peut citer, à titre d’exemples, le cas de la Yougoslavie ou de l’Irak. Nous étions contre le recours à la force en Irak, tout comme la France et l’Allemagne. La situation était unique alors : des pays comme la France et l’Allemagne ont fait front commun avec nous contre la position des États-Unis – c’est un fait hautement parlant. Et si aujourd’hui, les leaders européens ne semblent pas chercher spécialement à affirmer leur indépendance, cela ne signifie pas dire que cette aspiration à une position propre ait disparu.
Bien au contraire, à l’heure actuelle, les sociétés dans le monde entier aspirent de plus en plus à l’indépendance, à la souveraineté, à avoir leur avis propre. Cette tendance ne fait que croître, et elle grandira encore à l’avenir. Et c’est dommage que nos collègues en Occident ne s’en rendent pas tous compte. Mais quoi qu’il en soit, il faut comprendre que les solutions prises en-dehors du cadre de l’ONU sont vouées à l’échec.
On nous disait à l’époque que nous les Russes, quoi que nous fassions, finissions toujours par fabriquer une kalachnikov. Eh bien, j’ai aujourd’hui l’impression que quoi que fassent les Américains, ils obtiennent toujours la Libye ou l’Irak.
Je ne partage pas du tout l’opinion selon laquelle l’ONU n’est pas efficace. Je pense qu’il faut commencer par se servir correctement des mécanismes et outils qu’elle nous offre – il faut se montrer patient et travailler en professionnel, respecter les autres points de vue et rechercher le consensus. L’ONU sera-t-elle véritablement plus efficace si elle devient l’instrument des intérêts politiques d’un seul pays – je pense aux Etats-Unis et leurs alliés ?
Au contraire, elle y perdrait irrémédiablement sa vocation première. Une autre question se pose : faut-il développer l’ONU ? La réponse est oui, évidemment ; d’autant que nous assistons en ce moment à l’arrivée sur l’avant-scène de la politique mondiale d’États tels l’Inde ou l’Allemagne.
Rappelons-nous que c’est la tentative de faire de l’Allemagne la seule responsable de la Première Guerre mondiale qui nous a amené la Seconde Guerre mondiale
Sur l’Allemagne
L’Allemagne n’est plus ce pays ressorti de la Seconde Guerre mondiale, qui a porté des années durant le fardeau de la tragédie qu’Hitler avait à l’époque fait subir au peuple allemand.
Certains voudraient qu’aujourd’hui encore, les Allemands se sentent coupables pour les agissements d’Hitler. Certes, il ne faut pas oublier ce qui est arrivé, il faut en tirer les bilans adéquats, mais dans le même temps, le peuple allemand ne doit pas porter la responsabilité des actes hitlériens pendant mille années encore. Rappelons-nous que c’est la tentative de faire de l’Allemagne la seule responsable de la Première Guerre mondiale qui nous a amené la Seconde Guerre mondiale.
Sur une participation éventuelle de la Russie aux conflits militaires
La Russie est très loin de l’idée de prendre part aux conflits militaires. Nous ne le voulons pas, et nous n’avons pas l’intention de le faire. Naturellement, nous devons toujours être prêts à faire face à un acte d’agression contre la Russie. Nos partenaires doivent comprendre qu’ils feraient mieux de ne pas entrer en conflit avec nous, et ce quelles que soient les dimensions de leur État ou leurs conceptions de politique extérieure. Mais je pense aussi que, Dieu merci, personne ne songe même, aujourd’hui, à déclencher un conflit militaire avec la Russie.
Je tiens aussi à rappeler que la Russie est une des puissances nucléaires les plus importantes du monde – et ce n’est pas du vent, c’est la réalité. Nous continuons d’augmenter nos capacités militaires, mais nous ne menaçons personne. Nous le faisons pour nous sentir en sécurité et avoir la possibilité de mener à bien nos projets dans les domaines économique et social.
J’espère que la mémoire historique de l’humanité nous incitera à rechercher des solutions pacifiques à tous les conflits qui surgissent et qui surgiront à l’avenir. Nous prônons le dialogue politique et la quête de compromis.
Qui peut refuser à un peuple le droit à l’autodétermination ?
Sur la Crimée
Je pense que la question de la reconnaissance de la Crimée dans le monde prendra beaucoup de temps. Ce qui m’étonne, d’ailleurs, quand le cas du Kosovo avec la Serbie montre que si la volonté politique est là, les décisions nécessaires se prennent très facilement…
J’aimerais rappeler que le Kosovo a déclaré sa souveraineté sans organiser de référendum, à l’issue d’un simple vote du parlement kosovar. En Crimée, le parlement a commencé par déclarer l’indépendance de la péninsule, puis, en se basant sur les résultats du référendum populaire organisé, a pris la décision de la rattacher à la Russie. Une façon beaucoup plus démocratique de décider de son sort. Qui peut refuser à un peuple le droit à l’autodétermination ?
Quand je soulève ces questions dans les discussions avec mes collègues occidentaux, ils ne savent que répondre. Nous avons agi en parfait accord avec le droit international et avec la charte de l’ONU qui affirme le droit des peuples à l’autodétermination – qui y voit même sa mission première.
Nous avons fondé toutes nos actions sur la volonté du peuple, sur la volonté des Criméens. Nous avons déjà décidé d’augmenter les retraites, les allocations et les salaires des médecins, des enseignants et des autres fonctionnaires jusqu’au niveau de la Russie.
Nous allons aussi développer les banques, nous allons les inciter à travailler en Crimée, nous allons créer des emplois. Je suis absolument convaincu que la Crimée sera en mesure de générer les revenus nécessaires à son développement et d’apporter sa contribution au budget fédéral russe. La Crimée va en outre retrouver sa place de première station balnéaire de Russie.
Sur l’agriculture
Nous devons bien évidemment travailler encore plus au développement de notresecteur agraire, même si beaucoup a déjà été accompli dans ce sens. Nous avons sensiblement augmenté la production de poulet et de porc, de respectivement 83 % et 38 %.
Nous sommes un peu en retard sur le bœuf, car c’est une production exigeant un cycle plus long, entre huit et douze ans, mais nous investissons des sommes conséquentes dans la branche.
Le fait de limiter l’accès des producteurs européens à notre marché crée des conditions plus favorables pour nos agriculteurs et éleveurs : dans cette nouvelle configuration, ils pourront se développer plus aisément. Car n’oublions pas que l’Union européenne subventionne six fois plus son agriculture que la Russie.
Les restrictions budgétaires nous empêchent de soutenir encore plus nos producteurs, mais le gouvernement cherche actuellement des moyens de leur accorder des aides supplémentaires : il ne suffit pas de fermer le marché, il faut encore créer des possibilités de développement.
Sur Ianoukovitch et ses relations avec Iouchtchenko et Timochenko
Nous n’avons jamais aidé Ianoukovitch [à obtenir la présidence, ndlr]. Je tiens à ce que vous le sachiez. Je tiens aussi à ce qu’on le sache dans toute la Russie et en Ukraine.
La Russie soutient toujours les pouvoirs en place. Jamais nous n’agissons comme le font certains de nos partenaires. Peut-être sont-ils plus pragmatiques que nous – ils mettent toujours leurs œufs dans différents paniers. C’est ce que pratiquent les Américains. Même quand le gouvernement d’un pays leur est parfaitement loyal, les Américains travaillent aussi, invariablement, avec l’opposition. C’est absolument toujours le cas.
Souvent, les Américains incitent l’opposition à attaquer le gouvernement afin que les dirigeants en place se montrent encore plus loyaux à l’égard des États-Unis. Je constate d’ailleurs que les Britanniques ont toujours agi de cette façon.
Les États-Unis ont emprunté les méthodes anglo-saxonnes et y ont largement recours aujourd’hui. Quoi que les Américains en disent – et ils réfuteront certainement ce que je suis en train d’affirmer –, je suis intimement convaincu que les choses se passent ainsi et pas autrement. Mais nous ne pouvons pas, nous, agir ainsi, et en particulier dans l’espace post-soviétique. Nous sommes dans une situation différente, nous nous appuyons toujours sur les pouvoirs en place et nous les soutenons entièrement.
Ce qui ne signifie pas que nous soyons pour autant hostiles ou indifférents à l’opposition, non. Nous considérons de manière égale tous les acteurs, mais c’est avec le pouvoir en place que nous coopérons.
A part cela, mes chers lecteurs, une question toujours d'actualité.
(source : le Contrarien)
Où est passé l’or de l’Allemagne ?
Plus d’un an après le début du rapatriement de l’or allemand, le feuilleton continue. Où sont passées les réserves stockées aux États-Unis ? Pourquoi l’Allemagne a-t-elle renoncé au rapatriement de son or ?
Résumé des épisodes précédents : début 2013, l’Allemagne prévoyait de rapatrier son or, en partie stocké en France (!) et aux États-Unis (à la FED), afin de disposer de ses 3 996 tonnes sur son propre territoire d’ici 2020.
Il s’agissait là d’un signal fort pour le système monétaire international. On peut comprendre, en temps de crise (qui, nous vous le rappelons, est loin d’être finie), un tel principe de précaution. Il est sûr qu’en cas d’effondrement de l’euro, l’or constitue la meilleure couverture qui soit.
Léger « hic », les réserves des deux pays ont été auditées et l’or allemand entreposé à la FED s’est tout simplement volatilisé. Pourtant, les 1 500 tonnes d’or (d’une valeur d’environ 70 milliards de dollars) sont stockées dans le quartier haute sécurité de la FED, à 26 mètres sous terre, l’endroit « le plus sûr du monde ».
La version « officielle » de la FED est qu’elle refuse tout bonnement de restituer l’or à l’Allemagne ! La banque fédérale américaine n’a pour le moment accepté de rendre que 300 tonnes au pays d’ici 2020. Pour l’heure, seule une toute petite partie des réserves (34 tonnes) ont été rendues, et l’or restitué était neuf…
Un ex-manager de Goldman Sachs affirme même que l’Allemagne ne reverra jamais son or, alors que la FED n’avait pas l’autorisation de se servir de cet or.
Face à la pression des États-Unis, l’Allemagne a finalement renoncé au rapatriement de son or en juin 2014, estimant que « ses réserves sont en sécurité aux États-Unis ». Le deal conclu entre les deux pays étant de pouvoir, pour l’Allemagne, « réaliser des opérations d’échange en monnaies étrangères en cas d’urgence ».
Encore une preuve que face aux États-Unis et à l’hégémonie du dollar, nul État n’est souverain sur son or…"
Encore une preuve que face aux États-Unis et à l’hégémonie du dollar, nul État n’est souverain sur son or…"
Mais, passons parce que chaque jours, ces banques là gagnent et vous les connaissez.
(source : RFI)
Portugal: la poste vendue au secteur privé
Une grande partie du capital de la poste portugaise avait déjà été abandonnée par l'Etat en décembre dernier.Jsobral / CC / Wikipedia
Le gouvernement portugais s'est défait des 31,5% qu'il détenait encore dans le capital de la poste. Les 70% déjà privatisés en décembre dernier avaient rapporté 579 millions d'euros aux caisses de l'Etat. Le gouvernement a recueilli cette fois 343 millions d'euros supplémentaires.
La privatisation de la poste, institution vieille de 500 ans, était l'une des contreparties à l'aide accordée au Portugal par l'Union européenne et le FMI en 2011 et qui a pris fin en mai dernier. La poste a été introduite en Bourse en décembre 2013 et l'opération s'est avérée un succès. Le désengagement total de l'Etat portugais constitue aussi un apport financier pour le gouvernement qui s'est vu retoquer par la Cour constitutionnelle certaines mesures d'austérité.
Par ailleurs, une amélioration de la situation de l'emploi a permis au gouvernement de réduire les indemnités chômage à verser et d'augmenter parallèlement les recettes fiscales et les rentrées de cotisations sociales. Un surplus de recettes inespéré de plus d' 1,6 milliard d'euros qui vient équilibrer le budget rectificatif pour 2014.
Cette loi de finances prévoit d'atteindre l'objectif d'un déficit de 4% du PIB dès cette année et ce sans avoir à augmenter les impôts des Portugais déjà lourdement mis à contribution depuis la crise de 2008.
ccc
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