Salut à tous les citoyens qui commencent à comprendre qu'ils se font manipuler par toutes les multinationales qui chantent, "Nous nourrissons le monde, nous le soignons" et qui au final détruisent notre santé au nom du "PROFIT".
Bon, mes chers cinq lecteurs, nous allons commencer par ce rappel au sujet des vaccins qui plus qu'être un plus pour notre santé est devenu une pompe à fric et dont les effets secondaires à cause des adjuvants peuvent être redoutable.
(source : Initiative citoyenne)
Et, une bonne nouvelle pour les femmes Masaïs
(source :Epochtimes)
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Bon, mes chers cinq lecteurs, nous allons commencer par ce rappel au sujet des vaccins qui plus qu'être un plus pour notre santé est devenu une pompe à fric et dont les effets secondaires à cause des adjuvants peuvent être redoutable.
(source : Initiative citoyenne)
Mercredi 28 mai 2014
VACCINS : un marché de 100 milliards de dollars pourrait acheter beaucoup de monde par la corruption
VACCINS : un marché de 100 milliards de dollars pourrait acheter beaucoup de monde par la corruption
Par TLB Staff, publié le 24 mai 2014 dans HEALTH
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la vaccination est tellement répandue en Amérique aujourd’hui ? Pourquoi ils ne peuvent pas risquer de vous faciliter quelque mode d’exemption que ce soit ? Pourquoi il existe une énorme pression pour rendre les vaccins obligatoires ? Eh bien, voici une explication claire et nette qui laisse peu de place à l’imagination ou au questionnement.
Bien que les études examinées par les pairs se succèdent pour prouver sans équivoque les dangers inhérents aux vaccins, ainsi que leur absence d’efficacité, notre gouvernement continue à ne pas entendre et ne prend aucune mesure appropriée pour nous fournir la protection qu’il est censé nous donner. En fait, c’est tout le contraire, car nous sommes tous conscients que ces mastodontes pharmaceutiques bénéficient d’une totale immunité judiciaire. Cette immunité leur est accordée par le gouvernement.
Si les vaccins étaient aussi efficaces et sans danger comme l’affirment tant de médecins et spécialistes de la santé. Pourquoi cette immunité par rapport à des poursuites serait-elle nécessaire ? Si les vaccinés jouissaient d’une immunité à la suite de la vaccination, et si ces firmes ne bénéficiaient pas d’une immunité par rapport à des poursuites. Cet article ou d’autres du genre n’auraient jamais dus être écrits. La réponse est simple : les vaccins ne sont pas aussi merveilleux que l’on veut bien nous le dire. La chose est en outre bien connue de nombreuses personnes de l’industrie et du gouvernement.
Vaccins et copinage avec Big Pharma
On sait que les vaccins peuvent favoriser l’autisme, la démence, la maladie d’Alzheimer, les TDAH (troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), la stérilité, le cancer et quantité d’autres maladies. La liste est trop longue pour pouvoir mentionner tous ces dangers et effets secondaires. Par rapport au grave déclin de la santé et de la vitalité des Américains, une des causes les plus importantes est sans aucun doute la vaccination. Pourquoi dis-je cela ?
Il y a environ trois générations, à partir de la moitié des années 1950, les compagnies pharmaceutiques ont fait des tentatives d’infiltration du gouvernement via le lobbying et le copinage pour finalement aboutir sous divers prétextes à la vaccination de masse contre la polio. La poliomyélite était déjà en forte baisse. Mais grâce au battage intensif et au lobbying de Big Pharma, le gouvernement a canalisé d’énormes sommes d’argent dans un programme de vaccinations à l’échelle du pays.
De l’aveu même du CDC, on a fait courir le risque de cancer à 90.000.000 d’Américains à cause du SV40 (un virus cancérogène qui polluait les vaccins). C’est ainsi que un bébé sur trois de cette époque a fini par faire un CANCER ! Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres et tout juste la pointe de l’iceberg.
Il ne s’agit ici que d’un seul scénario (il y en a beaucoup d’autres), mais il a favorisé une tendance qui depuis est devenue exponentielle. Avec des vaccins de plus en plus nombreux, nombre qui coïncide parfaitement avec le déclin de la santé nationale globale. Ceci fut en fait le début de notre chute. Une des nations les plus saines de cette planète est devenue une des plus malades de la planète parce qu’on a prétendu vouloir la maintenir en parfaite santé ! VRAIMENT ? Mais comment cela est-il possible ?
Réfléchissons maintenant à ceux qui sont le plus facilement atteintes par ce fléau. Nos enfants, ce sont eux qui sont en fait l’objectif principal de cette énorme machine à faire de l’argent, ce sont nos enfants dont le système immunitaire et la barrière hémato-encéphalique sont les plus faibles ! Au début des années 1950 le taux d’autisme chez les enfants dépassait à peine 1 cas sur 20.000, alors que la grande majorité des médecins n’avaient jamais vu les symptômes qui aujourd’hui sont liés à l’autisme; certains allant même jusqu’à ignorer l’existence de l’autisme. En 2014, le taux d’autisme chez les garçons est de 1 sur 28. Et si cela ne vous donne pas le vertige, c’est que votre cerveau doit être en mauvais état ! Maintenant, il vaut la peine de prendre conscience qu’au cours de cette même période, les programmes de vaccination se sont intensifiés de 20 à 30 fois ! N’est-ce pas là une fameuse coïncidence ? Ou aurions-nous affaire à une causalité ?
Encore une fois, tout cela est prouvé en dehors de tout doute par des études examinées par les pairs et qui sont facilement disponibles. Injecter du mercure (Thiomersal), de l’aluminium, du formaldéhyde, des virus vivants atténués susceptibles de provoquer le cancer, les produits les plus meurtriers et les plus toxiques dans nos corps, ce fait ne relève-t-il pas de la folie ? Ces produits « enrobés de sucre » que beaucoup trop de personnes ont avalés.
Ci-dessous, vous trouverez la raison pour laquelle ce gouvernement est complice de ce battage médiatique sur les vaccinations, parce que quand Big Money parle, la Sécurité et la Raison prennent la fuite.
Vaccins : le monstre des 100 milliards de dollars
Par Leslie Manookian
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi tant de pressions s’exercent sur le peuple pour qu’il se fasse vacciner ? Et pourquoi il y a un continuel flux d’articles et de rapports dans la presse écrite, à la télévision et sur le web sur les dangers de la non-vaccination, comme sur la négligence, la stupidité et le danger que feraient courir les personnes qui ne se font pas vacciner ?
Il est toujours utile de se rappeler le vieil adage : suivez la piste de l’argent.
« Bien que le segment des vaccins constitue une très petite partie des ventes de médicaments sur un plan mondial, le taux de croissance de ce marché s’est avéré extraordinaire.»
« Le marché mondial des vaccins est actuellement estimé à 30 milliards de dollars. Avec des facteurs comme les progrès de l’immunologie, de la génétique, de la technologie des vaccins, ainsi que la demande accrue de la population des pays émergents, le marché mondial des vaccins devrait dépasser les 100 milliards de dollars d’ici à 2025. »
Au cas où la chose ne vous aurait pas frappé, nous réaffirmons : le marché des vaccins connaît une très forte croissance et le marché potentiel pourrait atteindre les 100 milliards de dollars par an.
En plus de cela, il ne faut pas oublier que, dans certains pays, les sociétés pharmaceutiques sont dégagées de toute responsabilité vis-à-vis de leurs vaccins Non, ces société ne peuvent être poursuivies en justice si leurs vaccins provoquent des dommages. Alors que pour d’autres médicaments les choses sont entièrement différentes. (Pensez au Vioxx, à l’Avandia et aux 3 milliards de dollars payés par GlaxoSmithKline. Ces sommes peuvent paraître importantes, mais en fait, elles ne représentent que de la menue monnaie pour ces mastodontes.) Et quand ces société peuvent être poursuivies, gagner contre elles est presqu’impossible – c’est essentiellement le combat de David contre Goliath.
Compte tenu de toute la croissance, du marché potentiel, de l’absence de responsabilité juridique et financière, il n’est pas difficile d’imaginer que les géants pharmaceutiques feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour défendre la poule aux œufs d’or des vaccins – quel qu’en soit le prix.
Ces compagnies, ainsi que les autorités de santé (qui sont souvent financées par les fabricants de vaccins, l’OMS ou le CDC) s’arrangeront pour camoufler le fait que 17 bébés sont morts en Chine après avoir reçu le vaccin contre l’hépatite B, que des bébés meurent dans plusieurs pays d’Asie après avoir reçu le vaccin pentavalent., ou que 60.000 enfants indiens ont développé des paralysies après avoir reçu le vaccin polio à virus vivants atténués (alors que les autorités SAVAIENT que ces vaccins pouvaient provoquer des polios ou des paralysies), que la moitié des enfants américains (des millions d’enfants) souffrent d’une maladie chronique ou que des millions d’enfants à travers le monde développent l’autisme après leurs vaccins.
Ces gens-là défendront leur programme parce qu’à leurs yeux votre enfant ne vaut tout simplement pas 100 milliards de dollars.
C’est pourquoi il vous appartient de bien réfléchir et de vous informer au maximum sur le problème des vaccins !
Les auteurs de l’article recommandent l’excellent documentaire : THE GREATER GOOD :
Et, une bonne nouvelle pour les femmes Masaïs
(source :Epochtimes)
Des femmes Masaï mettent fin aux rites d’excisions traditionnels
Une cérémonie de deux jours marque la fin d’un rite incluant des mutilations génitales pour 52 jeunes filles Masaï
Écrit par Denise Darcel, Epoch Times
Les Masaï, une des plus anciennes tribus africaines, ont changé le destin de 52 fillettes en instaurant un «rite de passage alternatif» – pratiqué sans rituel d’excision – lors d’une cérémonie traditionnelle de deux jours au Kenya. Les hommes et femmes Masaï qui ont accepté cette nouvelle cérémonie ont fait un grand pas en avant en termes de santé et d’éducation au sein de leur culture. Cette annonce a entrainé une foule de réactions positives dans le monde entier.
Trois femmes MasaÏ ont été sélectionnées par l’école African Schools of Kenya ASK pour parler aux jeunes filles des questions concernant les droits fondamentaux de l’homme et des raisons pour lesquelles il est important d’utiliser des moyens de contraception.
Des repas ont été préparés et donnés aux jeunes filles qui sont restées toute la nuit dans la salle de classe.
«Il n’y avait aucun tabou dans les informations délivrées aux 52 jeunes filles qui attendaient le premier rite de Passage alternatif sans excision», a déclaré Teri Gabrielsen, le fondateur de l’ASK, qui finance des cours d’éducation en Afrique.
Les 52 fillettes, y compris les propres filles du chef, ont paradé dans leur village tôt le matin du 13 octobre, portant leur couronne et robes noires traditionnelles, et marchant lentement vers la salle de l’école pour entamer la première journée de la cérémonie de passage alternative (ARP).
Une reconnaissance spéciale a été attribuée aux quatre «exciseuses»: chacune a reçu une chèvre en récompense de leur volonté de participer à la cérémonie et de soutenir la « non-excision » des jeunes filles.
Le deuxième jour, les mères ont aidé leurs filles à s’habiller avec leurs vêtements traditionnels de cérémonie et leurs couronnes. Les deux jours de cérémonie se sont achevés par une danse cérémoniale, ainsi qu’un festin, et la remise de leur certificat assurant leur entrée dans l’âge adulte sans excision.
L’excision, ou mutilation génitale féminine (FMG), est illégale et punie par la loi au Kenya. Mais cet acte est encore pratiqué dans plusieurs pays du monde. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, beaucoup de régions africaines et certains pays asiatiques et du Moyen Orient pratiquent encore largement ce rituel.
Dans la tradition, les jeunes femmes qui n’avaient pas été excisé étaient rejetées par les leurs. Les femmes qui avaient, quant à elle, accepté cet acte illégal, étaient considérées comme des membres acceptables dans la tribu et prêtes au mariage.
Traditionnellement, les outils utilisés lors de ces cérémonies sont en métal. Il s’agit de couteaux et autres instruments rudimentaires. La procédure n’est généralement pas effectuée par des professionnels du milieu médical et entraine le plus souvent des complications et l’excision pèse non seulement sérieusement sur les femmes mais aussi sur les services de santé du pays.
La peine physique résultant de cette pratique a un impact psychologique non négligeable sur ces jeunes filles, qui se tournent vers les adultes afin de trouver des solutions. Cette année, les femmes Masaï les plus éduquées souhaitent endiguer le risque de dommages physiologiques et psychologiques associés à l’excision en participant à la première ARP de l’histoire.
Les dommages psychologiques de l’excision
Tonte Ikoluba est la descendante d’une famille tribale qui pratiquait une ancienne coutume d’excision au Niger. Issue de la tribu «ljaw», et elle est aujourd’hui assistante sociale à New York. Ikoluba a participé avec inquiétude aux rites de passage à l’âge de 13 ans.
«J’avais 13 ans quand j’ai été excisée. Mes parents et ma grand-mère étaient avec moi et m’avaient préparés pour la cérémonie», a raconté Ikoluba.
«Je savais que cela devait se passer, mais j’avais très peur car certaines personnes mouraient ou devenaient très malades après la cérémonie. Ma famille m’avait dit que je ne serai pas une vraie femme tant que ma «partie masculine» n’avait pas été coupée».
«Certaines personnes se sont enfuies et j’aurai aimé fuir également, mais ma mère m’a demandé de ne pas être effrayée. Elle m’a dit qu’elle tiendrait ma main et que tout irait bien».
Ikoluba a décrit son expérience de l’excision: alors qu’on la pratiquait sur elle, elle a eu l’impression qu’elle allait mourir. Elle a également décrit les complications qui ont suivi cet acte.
«C’était très douloureux d’uriner après l’excision. J’ai eu plusieurs infections, de la fièvre et je cauchemardais souvent. Plus tard, j’ai découvert que beaucoup de jeunes filles ne voulaient pas s’y prêter et finalement finissaient par l’accepter» a déclaré Ikoluba.
«Je me suis sentié piégée. On m’avait dit que je deviendrai une vraie femme après la cérémonie mais en fait, c’est tout le contraire. Aujourd'hui, j’ai le sentiment d’avoir perdu quelque chose d’important: ma féminité».
Selon H.Scott, une infirmière de l’unité de maternité à New York «l’excision est une horreur et plus on informera les gens sur ce rituel, mieux ce sera. J’ai eu beaucoup de patientes qui ont enduré ces atrocités et elles ont d’autant plus souffert lors de leur accouchement car leur tissu cicatriciel se déchirait. Certains ont dû subir une césarienne… cela m’a donné envie de pleurer».
Alors que la souffrance de ces jeunes femmes continue de surgir dans certaines cultures à travers le monde, les études et l’opinion publique continuent de ne trouver aucune raison valable à l’excision, considérant qu’il s’agit d’un acte de violence envers les femmes.
Selon le site internet de l’OMS, il est estimé entre 100 et 140 millions le nombre de femmes et de fillettes sujettes à une forme ou une autre d’excision.
Ikoluba participe bénévolement à la campagne contre les mutilations génitales des femmes (CAGeM) à New York. L’Etat de New York recense la deuxième plus grande population de victimes d’excision, avec la Californie, selon le site internet de la CAGeM.
«Les mutilations féminines sont contraires à la loi, mais les gens en meurent toujours aujourd’hui» a déclaré Ikoluba. «Juste avant cette année, une fillette est décédée suite à des saignements et sa sœur a couru hors du village pour venir se réfugier à la CAGeM car elle était la suivante sur la liste. Ils ignorent juste la loi. Personne ne va en prison, personne n’est arrêté.»
L’espoir d’un meilleur futur
«J’ai récemment assisté à une conférence organisée par la CAGeM à New York. Je les ai entendus parler de chirurgie gratuite et de services hospitaliers pour les victimes de l’excision. J’ai fait quelques recherches de mon côté et j’ai découvert que je pourrai retrouver mon amour-propre et réduire ma peine en ayant recours à la chirurgie. Avant cela, je ne savais pas que je pourrai redevenir moi-même. Je sais que je ne serai jamais complète à 100%, mais je veux l’être le plus possible.»
Ikoluba a demandé à être inscrite sur la liste d’attente pour l’opération. Elle a entreprit des collectes de fonds avec l’organisation «Restoring the Rose Walkathon» à New York et a été finalement inscrite sur la liste d’attente en décembre.
Les filles issues des pays pratiquant encore l’excision qui viennent s’installer aux Etats-Unis deviennent des citoyennes américaines et subissent parfois la pression de leur famille pour effectuer ce rite de passage traditionnel.
Une étude réalisée au Royaume-Uni dessine la cartographie de la situation concernant l’excision dans 27 pays de l’Union européenne et en Croatie. Selon le site web de l'Institut européen pour l'égalité entre les sexes (EIGE), l'étude a été lancée cette année à la demande du commissaire européen Viviane Reding.
Les victoires de ces jeunes Masaï peuvent délivrer un message aux familles qui feront le poids face aux anciennes traditions et entraineront un changement dans la pratique de leurs propres cérémonies de passage rituels.
Gabrielsen, de l’ASK; James Ole Kamente, ancien Masaï et directeur de l’ASK; l’organisation les Voix de l’Espoir, et une infirmière de l’hôpital Kenyan Loitokitok, ont tous participé à une cérémonie d’ARP, et ont conduit à amorcer un changement dans la pratique actuelle de l'excision et pour l’éradication de cet acte.
Version anglaise: Maasai Women End Traditional Female Circumcision
Et, revenons aux mauvaises nouvelles :
(source : Liberation)
En Birmanie, des moines bouddhistes de plus en plus jusqu’au-boutistes
Ils ne s’étaient plus réunis depuis dix-neuf ans et jamais en aussi grand nombre. A Rangoun, dans la vaste pagode Kaba Aye, tout en dorures et tentures mêlées, 2 558 moines bouddhistes de toute la Birmanie se sont rassemblés entre le 11 et 13 mai. Ce concile, qui a convié en grande pompe tous les ordres et chapelles du pays, a d’abord cherché à réformer le Maya Sangha Nayaka, le Conseil des grands maîtres du Sangha (l’assemblée des moines), pour renforcer ses pouvoirs, rappeler ses principes et afficher un message d’unité. Au moment où le pays connaît de vivres tensions religieuses qui ont déjà fait au moins 240 morts et déplacé plus de 150 000 personnes (en majorité musulmane), cette réunion historique visait à réaffirmer la centralité du bouddhisme, creuset de la «birmanité», et de souligner le poids politique des bonzes dans la transition.
Signe de l’importance de cette force, c’est le dictateur Ne Win qui avait créé en 1980 le Maya Sangha Nayaka en nommant 47 vénérables bouddhistes. Dix-huit ans après le coup d’Etat de 1962, l’homme fort de la Birmanie entendait mettre au pas les moines qui, historiquement, ont toujours joué un rôle de premier plan au sein du pouvoir birman, pour le légitimer ou le contester. En 2007, les bonzes ont été à la pointe de la contestation contre la hausse des prix. Mais ce mouvement bouddhiste est loin d’être uniforme. Il est tiraillé entre les modérés et les radicaux, qui ont le vent en poupe en ce moment. Le 13 mai, lors de la conférence de Rangoun, la seule proposition du vénérable Bhadanda Wimala de discuter de solutions pacifiques pour les problèmes religieux a été rejetée. «Je n’aime pas les moines en ce moment, on dirait des talibans», résume un journaliste birman bouddhiste qui tient à rester anonyme.
Plus grave, un projet de loi bannissant les mariages interreligieux jette un trouble croissant en Birmanie et à l’étranger. Porté depuis un an par les extrémistes du Mouvement 969 de U Wirathu et de l’Association pour la protection de la race et de la religion, qui s’estiment menacés par les musulmans, le texte a reçu le soutien des hautes autorités. En mars, le président birman, Thein Sein, a créé un comité de 12 experts qui devrait rendre ses conclusions d’ici le 30 juin. En l’état, la loi obligerait les femmes désirant se marier avec un non-bouddhiste à demander une autorisation. Selon Human Rights Watch, le texte prévoirait aussi une peine de dix ans de prison à toute personne enfreignant la loi. Une centaine d’ONG ont condamné ces «initiatives basées sur la religion [qui] entravent la mise en œuvre de la solidarité nationale et la consolidation du processus de paix». Le moine U Wirathu a déjà qualifié de «traîtres» les activistes qui s’opposent à la loi.
Et, une bonne initiative à Paris, un magasin coopérative.
(source : Bastamag.net)
COOPÉRATIVE ALIMENTAIRE
Une alternative à la grande distribution en plein cœur de Paris
C’est dans l’un des quartiers les plus populaires de la capitale, la Goutte d’Or, qu’a ouvert Coop à Paris. L’enjeu, créer une vraie alternative à la grande distribution en soutenant l’activité des petits producteurs, tout en garantissant des prix accessibles. Depuis le lancement de la coopérative en janvier 2014, les familles du quartier adhèrent en masse et donnent de leur temps en contrepartie. Prochaine étape, la mise en place de paniers solidaires en vue de toucher les plus précaires.
« De la viande, des fruits, des fromages, des pâtes, des produits laitiers, une gamme alimentaire complète, et cela évoluera ! », prévient Christophe Pradal, l’un des initiateurs du projet. Début 2014, le 38 rue Myrha a vu l’inauguration de la boutique de l’association « Coop à Paris ». Celle-ci a pris ses quartiers sur les flancs de la butte Montmartre, dans l’un des endroits les plus populaires de Paris : la Goutte d’Or. Le statut est associatif car les structures juridiques coopératives en France nécessitent des collèges de salariés. Or ici, tout le monde est bénévole. « Cela nous oblige à vraiment mettre en place un fonctionnement collectif », poursuit Christophe Pradal.
Coop à Paris est une aventure de consommateurs citoyens. Leur désir : accéder à de bons produits à un prix raisonnable tout en soutenant une agriculture respectueuse de l’environnement. Ne voyant rien se profiler de tel sous le soleil parisien, ce petit monde décide d’ouvrir sa propre boutique et de contacter des producteurs. Pas d’intermédiaires pour les produits paysans mis en rayon. « Pour l’instant, les cinquante producteurs rencontrés sont tous bio, mais ce qui importe c’est le mode de production. Certains d’entre eux ne sont pas labellisés mais n’utilisent ni pesticides ni OGM », ajoute Catherine Canfrin, également à l’initiative du projet.
120 producteurs bio pour 12 millions d’habitants...
Les producteurs sont implantés dans l’Oise, en Charente, en Haute-Normandie, en Picardie, en Lozère et dans le Var. Coop à Paris a même traversé les Alpes jusqu’en Italie pour les pâtes et les figues. Pourquoi si loin de la boutique ? « Il y a cent vingt producteurs bios pour douze millions d’habitants en Île-de-France, constate Christophe Pradal. Soit un producteur bio pour 100 000 habitants. Ils sont sur-sollicités. » En l’absence d’offre suffisante en Île-de-France, Coop à Paris est donc obligé de s’approvisionner bien au-delà.
Dans ce contexte, le nerf de la guerre c’est le transport. « Si on règle le problème de transport, nombreux sont ceux qui sont prêts à livrer leurs produits : dans beaucoup de régions, les produits sont là mais avec peu de débouchés locaux », analyse Christophe Pradal. « Nous nous appuyons sur la notion de bassins de production, ajoute Catherine Canfrin. Quand on parle de solidarité et de mutualisation des outils, cela s’applique à la coopérative alimentaire mais également aux producteurs. Ces derniers sont déjà dans des réseaux et connaissent bien leur région. Nous n’hésitons donc pas à les solliciter quand on cherche des produits. Nous nous appuyons sur leur connaissance, leur réseau et leur bienveillance. »
Des produits de qualité à des tarifs accessibles
La Goutte d’Or étant un village, la nouvelle de la création de Coop à Paris s’y est répandue comme une traînée de poudre. Il faut dire que Christophe Pradal et Catherine Canfrin sont connus comme des loups blancs dans le quartier. Ils sont très investis dans l’Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) qui distribue désormais deux fois par mois ses paniers dans la boutique. La coopérative a démarré avec environ 150 adhérents. En trois mois, 120 adhérents ont gonflé l’effectif constitué quasi exclusivement de familles du quartier. « Quand nous avons commencé à communiquer sur ce projet, on s’est rendu compte que beaucoup de monde n’attendait que ça » se réjouit Catherine Canfrin. Il faut dire que le quartier ne comporte que très peu de maraichers y écoulant leurs légumes. Et pour ce qui est des fromagers, rien alentours.
Des produits de qualité donc, mais aussi des tarifs accessibles grâce au contournement des intermédiaires. Car la grande distribution pratique des prix très élevés en matière de bio. « Nous avons effectué un comparatif de prix avec les boutiques bio et la grande distribution, précise Christophe Pradal. Ramenés au kilo, les prix en grande surface sont incroyablement élevés. Ils ont des prix d’appel assez bas mais quand on sort des produits fabriqués à grande échelle, les tarifs s’envolent. Le pain, par exemple, peut monter jusqu’à 8 ou 9 euros le kilo ». Contact a été pris avec la boulangerie de la rue. Coop à Paris fournit les sacs de farine bio produite en Île-de-France, le boulanger la transforme. Le gros pain est vendu à la coupe 6,30 euros le kilo. « Ce prix reste tout de même élevé », reconnaît Christophe Pradal qui ne désespère de l’infléchir à terme.
S’ouvrir aux personnes précaires
Comment entrer dans l’association ? Première étape : adhérer. Il vous en coûtera 15 euros. « Et plus si affinités », sourit Catherine Canfrin. Puis participer à l’organisation de la boutique et de l’association. Cet investissement peut revêtir plusieurs formes : mise en rayon des produits, étiquetage, nettoyage. Mais également comporter des tâches administratives, la participation à des ateliers de travail, l’alimentation du blog, l’élaboration d’une newsletter, les relations avec les producteurs. « Nous ne sommes pas obligés de faire toujours la même chose, précise Catherine Canfrin. Les adhérents s’approprieront la structure selon leur envie. » Aucune tâche n’est obligatoire si ce n’est le temps à donner : une permanence par trimestre.
« La structure économique appartient à ses adhérents, et elle doit être animée par eux, conclut Christophe Pradal. Même si des salariés sont embauchés, même si la coopérative s’agrandit, nous voulons garder cette base participative qui nous semble le meilleur gage pour un projet coopératif. » Coop à Paris projette de mettre en place en septembre prochain des systèmes solidaires qui permettraient, par exemple, à des bénéficiaires du RSA de pouvoir acheter des produits bios à prix coutant (lire aussi l’initiative d’Alter-Conso en banlieue lyonnaise). « En gros, nos adhérents sont des classes moyennes ou des professions libérales, ou encore des militants de moins de cinquante ans. Il faut absolument qu’on arrive à sortir de ce schéma sociologique ».
Une coopérative alimentaire au service d’une agriculture paysanne
À quelques encablures, le projet très médiatisé de « La Louve » a installé son groupement d’achat rue de la Goutte d’Or. La Louve ouvrira un supermarché collaboratif en 2015, un peu plus au nord du quartier. La différence entre la Louve et Coop à Paris ? Au-delà de la taille de la boutique, 700 m2 pour la Louve contre 30m2 pour Coop à Paris, la Louve est principalement une coopérative de consommateurs qui souhaite proposer des prix très bas sur des produits de qualité tout en rémunérant correctement les producteurs. Elle agit en conséquence sur la réduction de ses coûts : 25 % des tâches de fonctionnement seront assurées par des personnes rémunérées, le reste étant assuré par les coopérateurs bénévoles. Mais compte tenu du nombre de produits en rayon et de leur provenance, il lui sera difficile de rester dans le circuit court. Quant au bio, il y est souhaité mais pas obligatoire.
Coop à Paris est très attaché au circuit court, qui élimine les intermédiaires entre consommateurs et producteurs. Ces derniers sont partie prenante du projet, explique Christophe Pradal : « On essaie de garder un équilibre entre tout petits producteurs sur lesquels on marge très peu (environ 5%) et des modes de production plus importants, comme la fromagerie du Larzac présente à Rungis, sur lesquels, on marge de 25% à 30% ». La coopérative est entièrement autofinancée. Elle souhaite cependant trouver dans les prochains mois une boutique plus spacieuse. Où ça ? À la Goutte d’Or, bien sûr.
Nadia Djabali
Infos sur : coopaparis.wordpress.com
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.
Bien le bonjour chez vous.
René.
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