Salut au citoyen ukrainien qui s'est bien fait baiser par l'occident qui leur impose un gouvernement d'extrême droite qui va les baiser comme jamais, il ne l'a été !
Bon, aujourd'hui, mes chers cinq lecteurs, si, nous parlions des....ROBOTS !
(source : actuwiki)
Des millions d'emplois vont donc disparaître, mes chers lecteurs. Alors, que vont devenir tous ces travailleurs. Si, ils descendent dans la rue Google qui a acquis une entreprise qui fabrique des robots pour l'armée, Boston Dynamics, des robots tueurs d'humains, s'occupera d'eux, si, ils protestent dans la rue.
(source : tom'style)
Après Cheetah, le robot plus rapide qu’Usain Bolt, un autre robot-sprinter vient d’être dévoilé pour faire ses preuves. Dernier-né de la firme Boston Dynamics, Wildcat est un robot à quatre pattes qui a la particularité d’être entièrement autonome. Capable de courir relativement vite, il est doté d’une certaine agilité à l’instar de son homologue animal, le chat sauvage.
La question est, "Pourquoi google ressent la nécessité d'acquérir une entreprise qui fabrique des robots pour l'armée, donc, des robots tueurs à court terme ?"
Parce que google prévoit des confrontations directs avec la population américaine et d'ailleurs ?
La deuxième question est, "Pourquoi google photographie systématiquement les rues, les maisons et enregistre les adresses IP ?"
(source : Radio Zinzine Info, www.radiozinzinz.org)
"Il a été également (Anthony Levandowski) l'un des architectes de Google Streetview - le projet de cartographie du monde réel qui a envoyé des voitures documenter et photographier chaque bâtiment le long de toutes les rues. Ces voitures ont également enregistré des adresses IP (qui identifient des réseaux informatiques) et les adresses MAC (qui identifient des éléments spécifiques de matériel). Ce projet de surveillance massive a rencontré occasionnellement des oppositions : ces voitures ont été bloquées, vandalisées et dans un cas, l'une d'entre elle a été attaquée par un homme de 70 ans avec une hache."
Oui, mes chers lecteurs, google, comme mosanto s'arme d'une façon différente, mais, S'ARME !
Alors, pourquoi ?
Si, nous prenons mosanto qui a acquis la société de recrutement de mercenaires Black Water, dans le cas de l'Ukraine visé par mosanto pour ces terres agricoles, de tels mercenaires ont pu agir.
Si, il est avéré et il semble que cela soit le cas dans la ville ukrainienne de Donetsk, cela signifierait que mosanto intervient dans les pays qu'elle cible pour renverser les régimes et par la suite utilise le gouvernement américain pour soutenir sa politique non avouée d'intervention.
Si, il est avéré également que les victimes de la place du Maïdan à Kiev ne l'ont pas été du seul fait des forces de l'ordre, mais, aussi, dû à des snipers d'extrême droite ukrainien, qui nous dit que certains ne l'ait pas été du fait de la présence d'agents black water ?
Les multinationales sont plus puissantes que les états, aussi puissantes que les States. Donc, incontournables et surtout incontrôlables.
L'Amérique du sud est parsemée de coups d'état fomentés par les multinationales américaines, appuyées par les agences gouvernementales américaines dont la CIA, un état dans l'état.
Il semblerait donc que les bonnes habitudes ne se perdent pas !
Par contre, l'Ukraine pose clairement la question du droit de citoyens (soros) et de multinationales a intervenir à l'intérieur de pays indépendant en manipulant les population pour renverser les régimes en place et l'Ukraine n'est pas la Syrie.
En tout cas, le peuple ukrainien risque de regretter méchamment de s'être fait récupérer "sa" révolution.
A part cela, l'Italie nous étonne, elle poursuit en justice les agences de notation !
Enfin ! Je dirais.
Car, les agences de notation sont devenus une vaste anarque au service de la spéculation financière et participe à l'augmentation de la dette avec pour corollaire la réduction des services de santé et la liquidation des entreprises publics au profit du secteur privé, notamment étranger.
(source : Inform'Action)
Et, oui, mes chers lecteurs, "CA BOUGE !"
Même à l'OMC, l'organisation mondiale du commerce qui est à l'origine de cette fameuse mondialisation qui nous bouffe la vie et rend les plus pauvres encore plus pauvre et fait disparaître les classes moyennes dans les pays occidentaux. Classe moyenne qui apparaît par contre dans les pays émergents.
(source : La Croix.com)
FRANÇOIS D’ALANÇON (à Genève)
Et, pour finir, l'opinion d'un américain sur le libre échange vu sur Inform'Action.
Bien le bonjour chez vous.
René.
PS :
Bon, aujourd'hui, mes chers cinq lecteurs, si, nous parlions des....ROBOTS !
(source : actuwiki)
Un robot de 18.000 euros signe l’arrêt de mort de l’ouvrier
Des robots sophistiqués destinés à travailler menacent de rendre superflus de nombreux métiers de travailleurs ayant peu de formation. C’est ce qu’affirme l’entrepreneur en technologie Jerry Kaplan. Selon lui, des inventions comme le robot Baxter de l’entreprise américaine Rethink Robotics offrent en effet aux machines la possibilité de se déplacer librement et d’exécuter une combinaison de différentes opérations. De ce fait, les tâches d’un travailleur peuvent être totalement effectuées grâce à la technologie et selon Kaplan, à terme, certains métiers disparaîtront complètement. Notamment, on sait que le centre de technologie Sirris à Diepenbeek expérimente un robot Baxter.
Le robot Baxter coûte 25.000 dollars et est équipé d’un ordinateur-tablette qui peut passer pour un visage. De récents manquements dans les capacités optiques d’un ordinateur qui ont longtemps été considérés comme un des plus grands problèmes de l’intelligence artificielle sont à la base de l’introduction de machines comme le Baxter. En outre, grâce à la révolution du smartphone, les prix des sensors, une pièce essentielle des ordinateurs, vont s’effondrer, selon Rodney Brooks qui a conçu le robot Baxter. Cependant, selon lui, d’autres développements dans le domaine des machines aptes à apprendre étaient aussi nécessaires pour mettre la technologie au point et affiner le cerveau des engins.
« En premier lieu, le Baxter sera peut-être incorporé sur des lieux de stockage pour manipuler des marchandises ou pour charger les véhicules de transport », indique Jerry Kaplan. « Sur ce genre de lieu de travail, les travailleurs n’utilisent en effet plus que leurs mains et leurs yeux, ce qui peut être pourra être parfaitement assuré par Baxter. Ces travailleurs seront alors peut-être rapidement remplacés par des robots. Par contre, il faudra sans doute encore des décennies avant que les voitures automatiques de Google puissent fournir un service tout à fait autonome de taxis, mais la technologie a déjà démontré qu’il est possible d’organiser un transport sans conducteur en toute sécurité sur des autoroutes ».
Selon Kaplan, il n’est pas non plus impensable que le trafic cargo transcontinental soit assuré par des camions-drones et que la présence d’un chauffeur ne soit nécessaire que dans les derniers kilomètres avant l’arrivée à destination. « De cette manière, beaucoup de tâches peuvent peut-être restructurées ce qui rendrait un bon nombre de professions inutiles en grande partie ». Rodney Brooks signale que des trusts importants comme Amazon et Google se sont mis au rachat d’entreprises de robotique. Cela peut, selon lui, conduire à de nouvelles évolutions grâce auxquelles, entre autres, des compétences mécaniques plus précises pourraient être attribuées aux mains des robots, ce qui entraînerait de nouvelles possibilités.
(source : tom'style)
Wildcat, le nouveau robot-sprinter de Boston Dynamics
Après Cheetah, le robot plus rapide qu’Usain Bolt, un autre robot-sprinter vient d’être dévoilé pour faire ses preuves. Dernier-né de la firme Boston Dynamics, Wildcat est un robot à quatre pattes qui a la particularité d’être entièrement autonome. Capable de courir relativement vite, il est doté d’une certaine agilité à l’instar de son homologue animal, le chat sauvage.
Certes, Wildcat n’est pas aussi rapide que son grand frère Cheetah, il a toutefois l’avantage de courir librement en plein air et ce, sans être attaché à un câble. Pour le moment, le robot quadrupède peut atteindre une vitesse de pointe de 25.75km/h sur un terrain plat et en mode galop. Quant à ses mouvements durant ses déplacements, il est en mesure de prendre un virage serré, faire un bond, effectuer un demi-tour ou encore s’arrêter brusquement. Enfin, l’automate est propulsé par un moteur de karting à deux temps. Celui-ci a été couplé directement à une pompe hydraulique. Il dispose également d’un petit réservoir afin de mieux réduire le poids. Ce qui lui permet de courir pendant environ cinq minutes.
Capable de galoper sur tout type de terrain, le prototype de Wildcat est déjà opérationnel. Toutefois, il a été conçu pour un usage militaire et pour le compte de la DARPA."
Parce que google prévoit des confrontations directs avec la population américaine et d'ailleurs ?
La deuxième question est, "Pourquoi google photographie systématiquement les rues, les maisons et enregistre les adresses IP ?"
(source : Radio Zinzine Info, www.radiozinzinz.org)
"Il a été également (Anthony Levandowski) l'un des architectes de Google Streetview - le projet de cartographie du monde réel qui a envoyé des voitures documenter et photographier chaque bâtiment le long de toutes les rues. Ces voitures ont également enregistré des adresses IP (qui identifient des réseaux informatiques) et les adresses MAC (qui identifient des éléments spécifiques de matériel). Ce projet de surveillance massive a rencontré occasionnellement des oppositions : ces voitures ont été bloquées, vandalisées et dans un cas, l'une d'entre elle a été attaquée par un homme de 70 ans avec une hache."
Oui, mes chers lecteurs, google, comme mosanto s'arme d'une façon différente, mais, S'ARME !
Alors, pourquoi ?
Si, nous prenons mosanto qui a acquis la société de recrutement de mercenaires Black Water, dans le cas de l'Ukraine visé par mosanto pour ces terres agricoles, de tels mercenaires ont pu agir.
Si, il est avéré et il semble que cela soit le cas dans la ville ukrainienne de Donetsk, cela signifierait que mosanto intervient dans les pays qu'elle cible pour renverser les régimes et par la suite utilise le gouvernement américain pour soutenir sa politique non avouée d'intervention.
Si, il est avéré également que les victimes de la place du Maïdan à Kiev ne l'ont pas été du seul fait des forces de l'ordre, mais, aussi, dû à des snipers d'extrême droite ukrainien, qui nous dit que certains ne l'ait pas été du fait de la présence d'agents black water ?
Les multinationales sont plus puissantes que les états, aussi puissantes que les States. Donc, incontournables et surtout incontrôlables.
L'Amérique du sud est parsemée de coups d'état fomentés par les multinationales américaines, appuyées par les agences gouvernementales américaines dont la CIA, un état dans l'état.
Il semblerait donc que les bonnes habitudes ne se perdent pas !
Par contre, l'Ukraine pose clairement la question du droit de citoyens (soros) et de multinationales a intervenir à l'intérieur de pays indépendant en manipulant les population pour renverser les régimes en place et l'Ukraine n'est pas la Syrie.
En tout cas, le peuple ukrainien risque de regretter méchamment de s'être fait récupérer "sa" révolution.
A part cela, l'Italie nous étonne, elle poursuit en justice les agences de notation !
Enfin ! Je dirais.
Car, les agences de notation sont devenus une vaste anarque au service de la spéculation financière et participe à l'augmentation de la dette avec pour corollaire la réduction des services de santé et la liquidation des entreprises publics au profit du secteur privé, notamment étranger.
(source : Inform'Action)
L’Italie réclame des centaines de milliards aux agences de notation
Soumis par Renaud Schira le mer, 2014-03-19 11:11
Date:
05/02/2014
La Cour des comptes italienne a ouvert une enquête contre Standard and Poor’s , Moody’s et Fitch. Elle juge que leurs dégradations successives de la note de la dette souveraine du pays sont injustifiées. La demande de dédommagement pourrait aller de 117 à 234 milliards d’euros.
La Cour des comptes italienne (Corte dei Conti) a informé les trois grandes agences de notation qu’elle avait ouvert une enquête au sujet des réductions de la note de la dette souveraine italienne entre mai 2011 et janvier 2012, a annoncé ce mercredi le procureur chargé du dossier.
Ces actions avaient eu pour conséquence de faire grimper à des niveaux record le « spread » (l’écart entre le taux d’intérêt auquel le pays refinance sa dette et celui du pays qui a les taux les plus favorables) alors que sa dette est une des plus importantes d’Europe, plombant ainsi les finances publiques italiennes.
Un demande de dédommagement qui irait de 117 milliards d’euros à 234 milliards d’euros
Dans le détail, la Cour des comptes juge que les déclassements effectués par Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch Investor Service sont injustifiés. Celle-ci estime que ces décisions – intervenues aux pires moments de la crise de la dette de la zone euro – ont coûté à l’Etat italien plus de 117 milliards d’euros, a dit à Reuters Raffaele De Dominicis, procureur de la région du Latium. Toutefois, la procédure « est encore en phase d’instruction et pourrait donc être classée une fois que les agences auront fourni leurs motivations », précise l’institution.
Selon le Financial Times , un des griefs du parquet serait que les agences de notation concernées n’auraient pas pris en compte dans leurs évaluations le riche héritage de l’Italie en matière d’ « histoire, d’art et de paysages (...) qui est à la base de sa solidité économique ». Les agences n’auraient donc pas su « apprécier la dolce vita », résume ironiquement le journal britannique.
Pour Standard and Poor’s, la demande de dédommagement du procureur pourrait atteindre la somme de « 234 milliards d’euros ». « Si une telle plainte devait être déposée à l’avenir, (SP) considère qu’elle serait frivole et sans valeur », conclut l’agence dans une brève réaction à l’AFP. De leur côté, S&P et Moody’s ont jugé ces accusations « sans fondement ».
Des dégradations qui se sont succédé
Les dégradations de la dette souveraine italienne se sont succédé depuis le début de la crise de la zone euro. Dès le mois de mai 2011, Standard and Poor’s avait menacé de placer celle-ci en « surveillance négative » , avant de déclasser d’un cran la notation de l’Italie en septembre 2011 . Fitch et Moody’s avaient ensuite fait de même en octobre 2011.
Standard and Poor’s avait ensuite dégradé de deux nouveaux crans la dette souveraine italienne en janvier 2012, ce que Moody’s avait aussi fait en juillet 2012.
Plus récemment, en mars 2013, Fitch avait dégradé la note de l’Italie la faisant passer de « A- » à « BBB+ », accompagnant ce classement d’une perspective négative.Rebelote quelques semaines plus tard avec Standard and Poor’s qui avait fait de même en juillet avant d’abaisser encore la note en septembre .
Source:
Lesechos.fr
Et, oui, mes chers lecteurs, "CA BOUGE !"
Même à l'OMC, l'organisation mondiale du commerce qui est à l'origine de cette fameuse mondialisation qui nous bouffe la vie et rend les plus pauvres encore plus pauvre et fait disparaître les classes moyennes dans les pays occidentaux. Classe moyenne qui apparaît par contre dans les pays émergents.
(source : La Croix.com)
Les pays émergents bousculent la scène mondiale
Des mutations ont lieu sur le terrain géopolitique avec le déclin de la représentation occidentale du monde et la montée en puissance de pays émergents.
19/3/14 - 11 H 52Cette semaine, Florence Brochoire rapproche des images du passé et de l’avenir. Aujourd’hui, des barils de pétrole et une vue de la ferme biologique du Bec Hellouin en Normandie (FLORENCE BROCHOIRE POUR LA CROIX).
AVEC CET ARTICLE
Reportage dans les agences de l’ONU, à Genève, où des voix neuves se font entendre et obtiennent une audience à la hauteur de leur nouvelle influence.
C’est un jardin chinois planté à l’entrée du centre William-Rappard, le siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. Inauguré en février 2013, ce cadeau du ministère chinois du commerce entend illustrer « l’attachement de la Chine à l’OMC et au système multilatéral », et servir de « lieu de repos et de méditation » pour les délégations et le personnel. Plus de douze ans après son entrée dans l’organisation, fin 2001, la Chine, deuxième puissance économique mondiale, en passe de devenir première dès 2016, fait partie du paysage, au propre et au figuré.« Elle est un poids lourd très présent depuis la crise financière de 2008, en particulier dans le mécanisme de règlement des différends, explique un haut responsable de l’organisation. Pékin a construit une mission permanente et formé des juristes très pointus. »
Autre symbole éclatant, un Brésilien, Roberto Azevedo, a succédé en septembre 2013 au Français Pascal Lamy à la tête de l’organisation. Pour la première fois, le ressortissant d’un pays émergent dirige l’instance de régulation du commerce mondial, flanqué de quatre adjoints, – un Chinois, un Nigérian, un Allemand et un Américain –, un reflet assez fidèle de la réalité des rapports de force économiques sur la scène mondiale.
UN MOMENT HISTORIQUE D’AJUSTEMENT GÉOSTRATÉGIQUE
À l’OMC, les pays émergents ont changé la donne. De nouvelles coalitions de pays ont remplacé le vieux club du Gatt (accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) dominé par le fameux « Quad » (Canada, Union européenne (UE), Japon et États-Unis). Dans la cabine de pilotage, la Chine, le Brésil et l’Inde sont devenus incontournables. D’autres acteurs jouent un rôle important : l’Australie, les pays de l’Asean ou le groupe des pays africains.
Diplomate chevronné, Robert Azevedo a réussi en décembre 2013, lors de la réunion ministérielle de Bali, à convaincre les États-Unis et l’Inde de surmonter leurs divergences sur l’agriculture, l’aide au développement et la facilitation des échanges. Reste le plus difficile : remettre dans la course le multilatéralisme de l’OMC, une institution de 159 pays membres, paralysée depuis le sommet de Doha en 2001 en raison des oppositions entre la Chine, l’UE, l’Inde et les États-Unis. « Nous traversons un moment historique d’ajustement géostratégique, souligne Arancha Gonzalez, directeur exécutif du Centre du commerce international (ITC), une agence conjointe de l’OMC et des Nations unies. Le risque, c’est une fragmentation du système de commerce multilatéral, à travers la multiplication d’accords régionaux et plurilatéraux comme les deux accords de libre-échange poussés par les États-Unis avec l’UE et les pays de la région Asie-Pacifique », ajoute l’ancienne chef de cabinet de Pascal Lamy.
L’IMPACT DU GRAND BASCULEMENT DE LA RICHESSE MONDIALE
Les Brics – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – s’affirment sur la scène internationale, mais leur association reste trop hétéroclite pour former une véritable alliance. « Il ne faut pas surestimer l’impact des puissances émergentes dans les organisations internationales, souligne Thomas Biersteker, directeur du Programme pour l’étude de la gouvernance internationale à l’Institut de hautes études internationales de Genève. Ces pays doivent relever de nombreux défis, et leurs intérêts sont divergents en dépit de positions communes sur le respect de la souveraineté nationale, la non-ingérence, l’opposition à la conditionnalité de l’aide et la réforme des institutions financières internationales. »
Au Palais des Nations, siège européen de l’ONU, l’impact du grand basculement de la richesse mondiale semble plus diffus. L’immense bâtiment construit dans les années 1930 abrite plus de 1 600 fonctionnaires représentant près de 115 nationalités. Au total, 9 402 fonctionnaires travaillent pour le système des Nations unies à Genève. En attendant l’improbable réforme qui verrait entrer de façon permanente au Conseil de sécurité des pays comme le Brésil, l’Afrique du Sud, le Nigeria ou l’Indonésie, les pays émergents se fondent dans les structures existantes sans chercher à les transformer radicalement.
LES PAYS ÉMERGENTS, NOUVEAUX DONATEURS
En revanche, quel que soit le domaine – désarmement, droits de l’homme, santé, action humanitaire ou développement –, le déplacement du centre de gravité économique du monde affecte directement le financement des institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations unies. En pleine crise de la dette, les États membres ont de plus en plus tendance à réduire leurs contributions aux budgets des organisations internationales. Certains États les sous-financent. La Chine, qui générait plus de 9 % du PIB mondial en 2010, ne contribuait la même année qu’à un peu plus de 3 % du budget général de l’ONU.
Sous pression financière, des organisations comme le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) ou le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme s’adaptent en sollicitant des contributions volontaires, de « donateurs émergents » pour des programmes spécifiques. En 2012, le HCR a reçu le chiffre record de 2,3 milliards de dollars.
« À côté des donateurs traditionnels qui restent les États-Unis, l’UE, le Royaume-Uni, la Suède et le Japon, les donateurs émergents sont non occidentaux, souligne un responsable. Des pays comme l’Arabie saoudite, la Turquie et le Brésil deviennent des contributeurs importants. La marque de notre époque, ce n’est pas l’absence de multilatéralisme, c’est son étonnante diversité. »
Et, pour finir, l'opinion d'un américain sur le libre échange vu sur Inform'Action.
Partenariat transatlantique : "Le libre échange est un alibi"
Soumis par Renaud Schira le mer, 2014-03-19 11:00
Lien d'origine:
Date:
11/03/2014
L’économiste américain Dean Baker démontre les faux-semblants des négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) et son véritable objectif : un maintien de l’ordre économique international qui escamote le processus démocratique.
Avec le TTIP, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. Les responsables de l’UE et des États-Unis veulent faire croire aux citoyens que la promotion du commerce est l’objectif des négociations de libre-échange. Mais réduire des tarifs ne vaut guère la peine. Le véritable objectif est la mise en œuvre d’une nouvelle structure réglementaire avec un mécanisme de maintien de l’ordre international qui aurait peu de chances d’être approuvé par les processus politiques normaux des deux côtés de l’Atlantique pourrait être mis en place. C’est une mauvaise nouvelle pour l’Europe.
Le véritable programme du TTIP
Le plus important à savoir sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) est que la promotion du commerce n’est pas vraiment le but de l’opération. À quelques exceptions près, les barrières commerciales traditionnelles, entre les États-Unis et l’Union européenne, qu’il s’agisse de droits de douane ou de quotas, sont déjà faibles. Personne ne consacrerait beaucoup d’efforts à les abaisser. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle : il n’y a pas grand-chose à gagner.
L’objectif du libre-échange est juste un alibi pour le véritable programme du TTIP. L’objectif est d’imposer une structure réglementaire appliquée par un mécanisme de maintien de l’ordre international qui aurait peu de chance d’être approuvé par les processus politiques normaux des deux côtés de l’Atlantique. Les règles qui seront mises en place sont susceptibles d’être plus accommodantes pour les entreprises et moins respectueuses de l’environnement et des consommateurs que les dispositions actuelles. Et elles vont probablement freiner la croissance économique.
Dans de nombreux domaines, l’UE a des protections beaucoup plus fortes pour les consommateurs et l’environnement que les États-Unis. Ainsi, par exemple, ceux-ci ont une industrie du téléphone mobile très concentrée qui est autorisé à facturer toutes sortes de choses aux consommateurs. De même pour l’accès à Internet. En conséquence, les américains paient beaucoup plus pour ces services.
Breveter « le sandwich au beurre d’arachide »
La fracturation pour le pétrole et le gaz naturel a progressé beaucoup plus vite aux États-Unis qu’en Europe, en partie parce qu’elle est très peu réglementée. En fait, l’industrie a obtenu une dispense spéciale dans l’application des lois sur l’eau potable. Elle n’a même pas à divulguer les produits chimiques qu’elle utilise dans le processus de fracturation. En conséquence, si elle contamine les nappes souterraines et l’eau potable dans les zones à proximité d’un site de fracturation, les victimes n’arriveront jamais à le prouver.
C’est ce genre de modifications de la réglementation que l’industrie cherchera à obtenir dans le TTIP. Il est peu probable que les gouvernements des pays européens ou de l’UE décideraient par eux-mêmes l’éviscération de la réglementation protectrice de la consommation et de l’environnement. Par conséquent, les groupes industriels veulent utiliser un accord "libre-échange" pour contourner le processus démocratique.
Toutefois, le pire à venir du TTIP concerne peut être les brevets et le droit d’auteur. Les États-Unis ont un système de brevets notoirement corrompu. C’est ainsi qu’une Major de l’industrie alimentaire a par exemple réussi à breveter « le sandwich au beurre d’arachide » et qu’Amazon a obtenu d’obtenir un brevet sur « l’achat en un clic ». Ces brevets complaisants, qui sont monnaie courante aux États-Unis, ont pour effet d’augmenter les prix et d’entraver la concurrence. Les Européens auront vraisemblablement à subir leur multiplication.
Inflation du prix des médicaments
L’accord est susceptible d’avoir encore plus de conséquences pour le coût et pour la disponibilité des médicaments. Les États-Unis paient à peu près deux fois plus que les Européens pour les médicaments. Cela est dû aux monopoles de brevets non vérifiés accordés à nos entreprises pharmaceutiques. Un objectif majeur de cette industrie est d’être en mesure d’obtenir des règles similaires dans l’UE afin qu’ils puissent pratiquer des prix plus élevés. Les sommes en jeu sont considérables. Les États-Unis dépensent près de 350 milliards de dollars par an en médicaments qui pourraient être vendus à un dixième de leur prix sans ces règles – soit l’équivalent de près de 2 % du PIB, et de 25% des bénéfices des sociétés après impôts. Cela équivaut à un énorme transfert du secteur public, au sens large, vers l’industrie pharmaceutique.
Qui plus est, cet énorme écart entre les prix et les coûts de production, protégé par des brevets, donne des moyens considérables aux entreprises pharmaceutiques pour tromper le public sur la sécurité et l’efficacité de leurs médicaments, ce qu’ils font avec beaucoup de constance. En bref, un résultat de l’accord TTIP pourrait être des prix des médicaments beaucoup plus élevés et des soins de santé de qualité inférieure.
Aucun des modèles utilisés pour prévoir les gains économiques du TTIP n’essaye d’estimer les pertes qui résulteraient de prix plus élevés des médicaments ou les autres conséquences négatives de la forte protection des brevets. C’est pourquoi ces modèles ne fournissent pas un instrument utile pour en évaluer l’impact économique probable. L’idée que le TTIP fournira une impulsion rapide à l’économie de l’UE et à celle des États-Unis est donc absurde. Le public devra examiner très attentivement ce qui sortira de la négociation. Si les dirigeants politiques réclament un oui rapide ou s’ils ne posent pas la question, alors la réponse évidente doit être « non ».
Source:
Regards.fr
Bien le bonjour chez vous.
René.
PS :
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