(blog à finir et à corriger)
Bon, même, si les russes en parlent, mes chers cinq lecteurs, c'est que la situation à Fukushima est hautement préoccupant. Mais, si, la radioactivité a atteint les côtes de Californie et l'atmosphère.
Naturellement, en France, la radioactivité qui sature l'atmosphère japonaise et chinoise, d'ailleurs, n'atteindra jamais, notre beau pays.
La preuve, c'est que notre gouvernement ne s'en préoccupe pas, préférant sans doute, se laisser développer les cancers de la thyroïde.
Il est vrai que notre président est plutôt occupé de naviguer dans les alcôves qu'à se préoccuper de notre santé.
(source : la Voix de la Russie)
Une catastrophe sans précédent semble se dérouler dans le Pacifique nord dans une indifférence quasi générale. Depuis le 12 mars 2011, soit presque trois ans déjà, des quantités importantes de matières radioactives s’échappent de la centrale nucléaire de Fukushima, suite au tremblement de terre et au tsunami qui ont balayé cette région du Japon et détruit une partie des installations. L’accident a été classé au plus haut niveau de dangerosité, soit le niveau 7, identique à celui de Tchernobyl. Cependant, il semblerait que la radioactivité soit bien plus importante et la catastrophe qui s’annonce plus terrible encore. Malgré des déclarations, qui se veulent rassurantes, de la part du gouvernement japonais, la situation n’est absolument pas sous contrôle et ne permet toujours pas le redémarrage des réacteurs et cela 3 ans après les faits.
Les observations démontrent au contraire, une augmentation anormale du niveau de rayonnement sur le site, depuis le mois d’août dernier. Il est à ce jour, près de 8 fois plus élevé que la norme. Le taux autorisé de radionucléides émetteurs de rayons bêta dans l'eau est de 10 becquerels par litre. Il avoisinerait aujourd’hui le niveau record de 2,1 millions de becquerels par litre, pour les eaux souterraines qui se déverseraient dans l’océan. L’entreprise TEPKO tente d’expliquer cette hausse, par les pluies torrentielles qui se sont abattues cet été et qui auraient provoqué de nouvelles fuites d’eau radioactive, malgré les cuves souterraines de stockage spécifiquement adaptées. Une explication qui ne convint guère les spécialistes, notamment les spécialistes russes, qui s’inquiètent des conséquences d’une mauvaise gestion de la situation par les techniciens japonais, visiblement dépassés par l’ampleur de l’accident.
Apparemment, quelque chose s'est passé au sein de l’usine depuis le mois d’août dernier, quelque chose qui n’a pas été révélé au public. Le Ministère de la Défense russe affirme avoir détecté le 31 décembre 2013, deux explosions atomiques souterraines de « bas niveau » dans la zone de la catastrophe de Fukushima. La première explosion mesurée à 5.1 d’intensité, a été suivie d'une plus petite évaluée elle, à 3,6 sur l'échelle de Richter. A titre de comparaison, la bombe atomique larguée sur Hiroshima en 1945 par les Etats-Unis, représente 16 kilotonnes de TNT, soit un séisme de magnitude 6 sur l’échelle de Richter. Ce rapport rappelle en outre, que l'architecte du réacteur 3 de Fukushima, avait averti dès le 17 Novembre 2011 qu'une explosion hydro-volcanique était « inévitable » en raison du combustible atomique fondu qui s’échappe de la cuve de stockage.
Alors comment expliquer le silence des médias traditionnels sur un sujet aux conséquences si dramatiques pour l’humanité ? Certainement en raison des consignes émanant des pouvoirs politiques qui, comme à l’époque de Tchernobyl, tente d’éviter la panique des populations. Souvenez-vous que lors de cette catastrophe, qui a coûté tant de vies, les pouvoirs publics occidentaux avaient nié la dangerosité du nuage radioactif qui s’était propagé sur l’Europe, se refusant même à publié officiellement les études à posteriori, traitant de l’apparition des tumeurs ou des pics de cancers divers (sang, poumons, foie, gorge, thyroïde, et ainsi de suite) qui s’étaient déclarés dans les années qui suivirent. A quoi bon paniquer des populations et céder à un quelconque « catastrophisme ». En témoigne une vidéo saisissante, postée sur Youtube pendant le réveillon de Noël, d’un homme utilisant un compteur Geiger dans une ville côtière de la côte ouest américaine. Le rayonnement mesuré atteint jusqu'à cinq fois le niveau normal. Réalité ou faux grossier, les agences officielles qui ont effectué de nouveaux tests ont annoncé qu’elles n’avaient pas constaté de « danger pour le public ». Un bel euphémisme. A noter, que la faune maritime directement touchée, comme les poissons ou les crustacés consommés par les populations, ne rentraient pas dans le cadre de ces études.
Un fait troublant demeure cependant. Les Etats-Unis semblent avoir passé commande, dès le 6 décembre, de près de 14 millions de doses d'iodure de potassium, un composé qui protège le corps contre l'empoisonnement radioactif à la suite d'accidents nucléaires graves. Un nombre de doses, qui est loin de couvrir les besoins de la population entière. Elles seront livrées en février 2014, et pourraient être utilisées préventivement pour une partie de la population, directement exposée aux déchets nucléaires et aux eaux radioactives rejetées dans l’océan.
Les grands médias, pourtant si prompts à exploiter la moindre vidéo sur internet, dès lors qu’elle sert à illustrer la version officielle en cours, ont été remarquablement silencieux et ne l’ont même pas mentionné. Surtout pas de panique ! La décontamination de la centrale nucléaire de Fukushima devrait prendre au moins trente ans et coûter 125 milliards de dollars (environ 100 milliards d’euros). De quoi recruter tous les sans-domicile-fixe de la planète, en plus de ceux du Japon, déjà engagés pour nettoyer le site. Une solution comme une autre de résoudre un problème l’un après l’autre. "
Et, ils continuent, continueront jusqu'à transformer notre planète en un espèce de cloaque chimique où la vie pour toutes les espèces finira par devenir impossible ou d'une pénibilité qui nous fera paraître la période actuelle comme un Eden.
(source : Basta !)
Et, toujours plus fort !
(source : Liberation)
Bon, même, si les russes en parlent, mes chers cinq lecteurs, c'est que la situation à Fukushima est hautement préoccupant. Mais, si, la radioactivité a atteint les côtes de Californie et l'atmosphère.
Naturellement, en France, la radioactivité qui sature l'atmosphère japonaise et chinoise, d'ailleurs, n'atteindra jamais, notre beau pays.
La preuve, c'est que notre gouvernement ne s'en préoccupe pas, préférant sans doute, se laisser développer les cancers de la thyroïde.
Il est vrai que notre président est plutôt occupé de naviguer dans les alcôves qu'à se préoccuper de notre santé.
(source : la Voix de la Russie)
Les conséquences de la catastrophe de Fukushima dépassent largement les frontières du Japon et personne n'en parle
Une catastrophe sans précédent semble se dérouler dans le Pacifique nord dans une indifférence quasi générale. Depuis le 12 mars 2011, soit presque trois ans déjà, des quantités importantes de matières radioactives s’échappent de la centrale nucléaire de Fukushima, suite au tremblement de terre et au tsunami qui ont balayé cette région du Japon et détruit une partie des installations. L’accident a été classé au plus haut niveau de dangerosité, soit le niveau 7, identique à celui de Tchernobyl. Cependant, il semblerait que la radioactivité soit bien plus importante et la catastrophe qui s’annonce plus terrible encore. Malgré des déclarations, qui se veulent rassurantes, de la part du gouvernement japonais, la situation n’est absolument pas sous contrôle et ne permet toujours pas le redémarrage des réacteurs et cela 3 ans après les faits.
Les observations démontrent au contraire, une augmentation anormale du niveau de rayonnement sur le site, depuis le mois d’août dernier. Il est à ce jour, près de 8 fois plus élevé que la norme. Le taux autorisé de radionucléides émetteurs de rayons bêta dans l'eau est de 10 becquerels par litre. Il avoisinerait aujourd’hui le niveau record de 2,1 millions de becquerels par litre, pour les eaux souterraines qui se déverseraient dans l’océan. L’entreprise TEPKO tente d’expliquer cette hausse, par les pluies torrentielles qui se sont abattues cet été et qui auraient provoqué de nouvelles fuites d’eau radioactive, malgré les cuves souterraines de stockage spécifiquement adaptées. Une explication qui ne convint guère les spécialistes, notamment les spécialistes russes, qui s’inquiètent des conséquences d’une mauvaise gestion de la situation par les techniciens japonais, visiblement dépassés par l’ampleur de l’accident.
Apparemment, quelque chose s'est passé au sein de l’usine depuis le mois d’août dernier, quelque chose qui n’a pas été révélé au public. Le Ministère de la Défense russe affirme avoir détecté le 31 décembre 2013, deux explosions atomiques souterraines de « bas niveau » dans la zone de la catastrophe de Fukushima. La première explosion mesurée à 5.1 d’intensité, a été suivie d'une plus petite évaluée elle, à 3,6 sur l'échelle de Richter. A titre de comparaison, la bombe atomique larguée sur Hiroshima en 1945 par les Etats-Unis, représente 16 kilotonnes de TNT, soit un séisme de magnitude 6 sur l’échelle de Richter. Ce rapport rappelle en outre, que l'architecte du réacteur 3 de Fukushima, avait averti dès le 17 Novembre 2011 qu'une explosion hydro-volcanique était « inévitable » en raison du combustible atomique fondu qui s’échappe de la cuve de stockage.
Alors comment expliquer le silence des médias traditionnels sur un sujet aux conséquences si dramatiques pour l’humanité ? Certainement en raison des consignes émanant des pouvoirs politiques qui, comme à l’époque de Tchernobyl, tente d’éviter la panique des populations. Souvenez-vous que lors de cette catastrophe, qui a coûté tant de vies, les pouvoirs publics occidentaux avaient nié la dangerosité du nuage radioactif qui s’était propagé sur l’Europe, se refusant même à publié officiellement les études à posteriori, traitant de l’apparition des tumeurs ou des pics de cancers divers (sang, poumons, foie, gorge, thyroïde, et ainsi de suite) qui s’étaient déclarés dans les années qui suivirent. A quoi bon paniquer des populations et céder à un quelconque « catastrophisme ». En témoigne une vidéo saisissante, postée sur Youtube pendant le réveillon de Noël, d’un homme utilisant un compteur Geiger dans une ville côtière de la côte ouest américaine. Le rayonnement mesuré atteint jusqu'à cinq fois le niveau normal. Réalité ou faux grossier, les agences officielles qui ont effectué de nouveaux tests ont annoncé qu’elles n’avaient pas constaté de « danger pour le public ». Un bel euphémisme. A noter, que la faune maritime directement touchée, comme les poissons ou les crustacés consommés par les populations, ne rentraient pas dans le cadre de ces études.
Un fait troublant demeure cependant. Les Etats-Unis semblent avoir passé commande, dès le 6 décembre, de près de 14 millions de doses d'iodure de potassium, un composé qui protège le corps contre l'empoisonnement radioactif à la suite d'accidents nucléaires graves. Un nombre de doses, qui est loin de couvrir les besoins de la population entière. Elles seront livrées en février 2014, et pourraient être utilisées préventivement pour une partie de la population, directement exposée aux déchets nucléaires et aux eaux radioactives rejetées dans l’océan.
Les grands médias, pourtant si prompts à exploiter la moindre vidéo sur internet, dès lors qu’elle sert à illustrer la version officielle en cours, ont été remarquablement silencieux et ne l’ont même pas mentionné. Surtout pas de panique ! La décontamination de la centrale nucléaire de Fukushima devrait prendre au moins trente ans et coûter 125 milliards de dollars (environ 100 milliards d’euros). De quoi recruter tous les sans-domicile-fixe de la planète, en plus de ceux du Japon, déjà engagés pour nettoyer le site. Une solution comme une autre de résoudre un problème l’un après l’autre. "
Et, ils continuent, continueront jusqu'à transformer notre planète en un espèce de cloaque chimique où la vie pour toutes les espèces finira par devenir impossible ou d'une pénibilité qui nous fera paraître la période actuelle comme un Eden.
(source : Basta !)
ROYAUME-UNI
Gaz de schiste : comment David Cameron tente d’acheter le silence des élus et des écologistes
Après avoir mis en place « le régime fiscal le plus avantageux du monde » pour l’exploitation du gaz de schiste, le gouvernement conservateur britannique cherche à vaincre les résistances locales en achetant le consentement des élus et en étouffant les mouvements de résistance à la fracturation hydraulique. Total et GDF-Suez en profitent pour investir – modestement – dans des concessions au Royaume-Uni.
Le groupe français Total a confirmé avoir racheté 40% des parts d’un consortium détenant deux licences de prospection de gaz de schiste dans l’Est de l’Angleterre (Lincolnshire). Un investissement d’environ 35 millions d’euros qui devrait permettre de réaliser un forage exploratoire pour évaluer la viabilité technique et économique de l’extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique dans la zone.
Fiscalité très avantageuse
Soutenu par les lobbies énergétiques, notamment états-uniens, le gouvernement conservateur de David Cameron pèse de tout son poids pour favoriser le développement du gaz de schiste au Royaume-Uni et au niveau européen. Le gouvernement britannique veut également développer le gaz de schiste en Écosse, malgré l’opposition du gouvernement régional – tenu par les indépendantistes – qui a adopté une série de mesures restreignant les activités de prospection.
David Cameron a déjà accordé aux entreprises prospectrices des conditions fiscales très avantageuses, notamment une taxation à 30%, contre 62% pour le pétrole et le gaz de mer du Nord [1]. Le gouvernement britannique a également supprimé des régulations environnementales et d’aménagement du territoire : la fracturation hydraulique ne sera pas encadrée spécifiquement, la responsabilité financière des exploitants en cas de pollution est limitée, l’obligation d’informer les propriétaires fonciers sur les activités de prospection est suspendue. Il a aussi classifié pas moins de 60% du territoire britannique comme zone de prospection potentielle.
Du cash pour oublier l’écologie
Le Premier Ministre a annoncé le 13 janvier une nouvelle série de mesures destinées à encourager les collectivités locales et les habitants à faire bon accueil à l’exploitation de gaz de schiste. Les collectivités devraient ainsi recevoir 100% des taxes professionnelles issues de cette activité - contre 50% normalement, le reste allant au budget national. Une mesure que Greenpeace a qualifié de « pure et simple tentative de corruption des élus locaux » [2]. Les conseils locaux - qui subissent de plein fouet la cure d’austérité budgétaire imposée par le gouvernement conservateur - se voient désormais encouragés à « oublier » leurs responsabilités environnementales en échange de cash...
Selon le Guardian, David Cameron promet également que les fonds distribués localement par les firmes exploitantes - 100 000 livres sterling par puits (120 000 euros), plus 1% des revenus générés - seront gérés de manière transparente, et pourraient donner lieu à des paiements directs aux propriétaires fonciers. « Nous allons à fond sur le gaz de schiste », a-t-il déclaré.
Étouffer les mouvements de résistance
Autant d’annonces qui visent à étouffer dans l’œuf le mouvement de résistance au gaz de schiste dans les diverses zones de prospection. L’été dernier, les villageois de Balcombe, dans le Sussex – pourtant un bastion conservateur – avaient manifesté contre les activités exploratoires de la firme nord-américaine Cuadrilla [3]. Une autre mobilisation importante a lieu en ce moment même à Salford, dans la banlieue de Manchester.
Total est la première major pétrolière à investir dans le gaz de schiste au Royaume-Uni. Cela fait plusieurs mois que le groupe avait annoncé ses intentions et recherchait une concession. L’investissement de Total demeure très modeste : 35 millions d’euros, à comparer avec les plusieurs centaines de millions déboursées par la firme pétrolière Cuadrilla au Royaume-Uni, pionnière du gaz de schiste britannique, et qui n’a pas encore foré un seul puits ! Et également avec les deux milliards d’euros que Total injecte au total chaque année au Royaume-Uni, pour exploiter le pétrole et le gaz de la mer du Nord.
Les groupes français traversent La Manche
Le 22 octobre 2013, GDF Suez avait aussi annoncé un investissement similaire dans le bassin de Bowland dans l’Ouest du pays (Lancashire). Le groupe français a acquis, pour plus de 28 millions d’euros, 25% des concessions de Dart Energy, sur une zone de prospection de 1 378 kilomètres carrés. Les autorités britanniques espèrent que l’arrivée de ces majors françaises donnera un coup de fouet aux opérations de prospection de gaz non conventionnel dans le pays, alors que les quelques puits exploratoires installés par les firmes pétrolières sont la cible de manifestations et de blocage.
En raison du vieillissement de son parc de production et de l’obligation de fermer ses centrales au charbon trop polluantes, le Royaume-Uni est confronté au risque d’une pénurie d’électricité dans les prochaines décennies. D’où l’empressement du gouvernement conservateur à soutenir les méga-projets énergétiques des multinationales, quels que soient leur coût réel ou leurs risques environnementaux.
Qui profitera des gaz de schiste ?
Comme dans le domaine du nucléaire, où EDF et Areva ont bénéficié de conditions financières aussi avantageuses que contestées pour leur projet de nouveaux réacteurs EPR à Hinkley Point (lire ici), les entreprises françaises pourraient être les premières bénéficiaires des largesses du gouvernement britannique. Alors que l’Union européenne a lancé une enquête sur les aides publiques britanniques au nucléaire, certains eurodéputés en appellent désormais à une enquête similaire pour les aides au gaz de schiste. En tout état de cause, les velléités de passage en force de David Cameron pourraient bientôt se heurter aux régulations mises en place par l’Union.
Le gouvernement britannique prétend que l’exploitation du gaz de schiste permettra de faire baisser les tarifs de l’énergie dans le pays et de rendre l’industrie plus « compétitive ». Les chiffres qu’il avance en termes de contribution à la croissance et à la création d’emploi sont issus de rapports commandés par l’industrie, sans véritable contre-expertise. Et surtout, la plupart des experts s’accordent à penser qu’au contraire de ce qui s’est passé aux États-Unis, le gaz de schiste britannique, s’il est jamais exploité à grande échelle, ne contribuera pas à faire baisser les prix de l’énergie en Europe : les principaux bénéficiaires seront les entreprises exploitantes.
Olivier Petitjean
Photo : CC Prime Minister’s Office
Et, toujours plus fort !
(source : Liberation)
NEWS MONDE
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L'ONG Greenpeace a procédé à des analyses sur plusieurs dizaines d'articles de grandes marques fabriqués en Chine et exhorte Pékin à mettre en conformité son industrie textile.
Greenpeace a affirmé mardi à Pékin avoir détecté des substances chimiques dangereuses dans des vêtements pour enfants fabriqués par des grandes marques, parmi lesquelles Disney, Burberry ou Adidas. L’organisation de défense de l’environnement a expliqué dans un communiqué avoir soumis 82 articles de douze marques à des analyses, et avoir retrouvé chez chacune de ces enseignes des produits chimiques nocifs.
Parmi les marques ciblées par l’ONG figuraient également Nike, American Apparel, C&A et Gap. Les articles testés ont été fabriqués dans douze régions ou pays, et pour un tiers d’entre eux en Chine.«Les parents soucieux d’acheter à leurs enfants des vêtements qui ne contiennent pas de produits chimiques dangereux font face à un véritable cauchemar», a commenté Chih An Lee, de Greenpeace.
L’ONG a appelé la Chine, premier producteur textile et premier consommateur de produits chimiques du monde, à cesser d’utiliser des substances néfastes dans son industrie textile. Ce n’est pas la première fois que Greenpeace met en cause de grands fabricants de vêtements.
Ces deux dernières années l’ONG a publié plusieurs études montrant la présence de substances chimiques susceptibles de provoquer des cancers et des désordres hormonaux dans des produits de marques telles que Zara, Calvin Klein, Levi’s et Li Ning.
Et en 2011, Greenpeace avait publié «Dirty Laundry» et «Dirty Laundry 2», deux rapports qui montraient comment les fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l’eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets, ces substances chimiques se retrouvant également dans les fibres des produits vendus."
Je vous le dis, mes chers lecteurs, nous sommes cernés par l'appât du gain à tous les échelons de cette société consumériste.
Alors, j'ai un conseil à vous donner, revenez sur la fabrication locale
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