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lundi 20 janvier 2014
(blog à finir et à corriger)
Et, pourtant, les experts et élus européens continuent de privilégier les multinationales de l'agro-alimentaire qui nous empoisonnent au point de faire des clients ad eternam des multinationales pharmaceutiques.
(source : Inform Action)
Allemagne : 30.000 manifestants à Berlin pour une agriculture plus verte
Quelque 30.000 personnes ont manifesté à Berlin samedi pour
une agriculture plus respectueuse de l’environnement et contre l’accord
de libre-échange en négociation entre les Etats-Unis et l’Union
européenne, soupçonné de «nuire aux agriculteurs et aux consommateurs»
européens.
Sous le soleil et dans une ambiance bon enfant, les manifestants,
flanqués de 70 tracteurs, se sont rendus à la chancellerie pour réclamer
la fin d’une «politique clientéliste en faveur de l’industrie
agro-alimentaire». Les organisateurs ont évoqué le chiffre de 30.000
manifestants.
Une centaine d’organisations et d’associations pro-environnementales
et caritatives, mais aussi Attac et les labels d’agriculture biologique,
avaient invité à manifester sous le slogan «ça nous gave!» en marge du
Salon de l’agriculture de Berlin, l’un des plus grands du monde, qui se
tient jusqu’au 26 janvier dans la capitale allemande et où se
réunissaient samedi 72 ministres de l’Agriculture du monde entier.
«Ceux qui autorisent et subventionnent des élevages
géants, qui misent sur l’export et le libre-échange et qui en plus
songent à autoriser à la culture en Europe des plantes génétiquement
modifiées laissent tomber leurs agriculteurs, et agissent contre les
intérêts de consommateurs, animaux et environnement», a résumé dans un
communiqué Jochen Fritz, l’un des organisateurs.
Les manifestants ont fustigé pêle-mêle les conditions d’élevage des
animaux, les OGM et la concentration des terres agricoles aux mains de
gros investisseurs, et réclamé une nourriture de meilleure qualité, un
soutien plus actif aux jeunes agriculteurs, à l’agriculture biologique
ou encore l’éradication de la faim dans le monde.
«La plus grande majorité des gens ne veulent pas de poulet chloré, de
viande aux hormones et d’organismes génétiquement modifiés», a
poursuivi M. Fritz. Selon les organisateurs, c’est toutefois exactement
ce que les Européens trouveront dans leurs assiettes si l’accord de
libre-échange actuellement négocié entre Washington et Bruxelles voit le
jour.
Source:
Liberation.fr
Et, cette autre nouvelle :
Révolte militaire américaine contre la décision d’Obama de «soutenir Al-Qaïda en Syrie»
Une
révolte militaire contre le plan de l’administration Obama pour lancer
une attaque potentiellement désastreuse contre la Syrie est en train de
s’accélérer, avec deux hauts gradés et membres des services réguliers
qui expriment leur opposition véhémente à ce que les États-Unis
s’empêtrent dans le conflit. La réaction a commencé à se répandre sur
les médias sociaux hier avec de nombreux militaires postant des photos
d’eux-mêmes brandissant des pancartes indiquant qu’ils refuseraient de
se battre du même côté que Al-Qaïda en Syrie. D’autres ont posté leurs
photos sur Twitter avec le hashtag # IdidntJoin .
Comme l’administration Obama se prépare à présenter un projet de
résolution aux législateurs qui est loin d’être «limitée» dans sa portée
et serait en fait de graisser les patins pour une guerre à durée
indéterminée, John Kerry et d’autres fonctionnaires du Département
d’Etat ont signalé que Obama va simplement ignorer le Congrès, si
celui-ci vote non, et lancer l’assaut de toute façon.
Cela ne contribuera guère à rassurer un nombre croissant de
personnalités influentes dans l’armée américaine qui deviennent de plus
en plus récalcitrantes à ce que les Etats-Unis se laissent entraîner
dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient.
Le Washington Post
rapporte que « le plan de l’administration Obama pour lancer une
attaque militaire contre la Syrie est reçu avec de sérieuses réserves
par beaucoup dans l’armée américaine, qui est aux prises avec les
séquelles des deux guerres longues et un budget qui se contracte
rapidement, selon des officiers actuels et anciens » .
Le membre républicain du Congrès, Justin Amash a également affirmé
par Twitter : « J’ai entendu beaucoup de membres de nos forces armées.
Le message que j’ai toujours entendu dire est : S’il vous plaît votez
non sur l’action militaire contre la Syrie ». La déclaration de Amash a été suivie par une série de tweets de vétérans militaires qui ont également exprimé leur opposition à l’attaque. Paul Szoldra de Business Insider
a également parlé de « sources qui sont soit des anciens combattants ou
actuellement en service actif dans l’armée », et leur a demandé s’ils
appuyaient l’escalade militaire en Syrie.
« La plupart ont répondu par un non catégorique », écrit Szoldra.
Il cite un sergent d’active de première classe qui déclare: « Nous
sommes débordés, fatigués, et cassés », ajoutant que les Etats-Unis
« (n’ont pas) besoin d’être la police du monde ».
«Notre implication en Syrie est si dangereuse à bien des niveaux, et
le vétéran américain du 21ème siècle est plus soucieux de l’éviter plus
que quiconque. Ca dépasse mon entendement que nous soyons ignorés »,
ajoute l’ancien caporal Jack Mandaville, un vétéran du Corps
d’infanterie de Marine avec 3 déploiements en Irak.
Il n’y a pas que le personnel militaire qui expose publiquement ses préoccupations, Politico rapporte
que des fuites du plan d’attaque qui « émanent de la bureaucratie du
Pentagone moins enthousiaste à l’idée d’une attaque que, disons, le
Département d’Etat, Conseil national de sécurité ou Obama lui-même »,
font partie des divulgations non autorisées qui ont "irrité" la Maison
Blanche.
Voix de la Russie, Infowars
Traduction : Avic
Un peu vieux comme article, mais, plutôt un rappel nécessaire quant-à la limite de l'intervention américaine en Syrie.
En attendant, en France, le gouvernement laisse un délai à l'agro-alimentaire pour remplacer le Bisphénol A. Pas pressé le gouvernement entre-parenthèse.
Les industriels doivent trouver des substances de remplacement avant le 1er juillet 2015.
Quatre substances sont envisagées pour
remplacer les résines époxydiques des boîtes de conserve, contenant du
bisphénol A. B. BOISSONNET / BSIP
L'Agence européenne de sécurité des aliments a mis en consultation
publique vendredi 17 janvier son projet d'avis sur l'évaluation des
risques liés au bisphénol A (BPA) pour la population humaine et a
sollicité les agences nationales. L'Agence nationale de sécurité des
aliments et de l'alimentation (Anses) se prononcera le 13 mars. LÉGISLATION. En Europe, le bisphénol A, composé
chimique reconnu comme un perturbateur endocrinien, est interdit depuis
2011 dans les biberons. Depuis le 1er janvier 2013, l'interdiction a été étendue
à l'ensemble des conditionnements alimentaires. Mais les industriels
seront-ils prêts pour supprimer le BPA des emballages alimentaires le
1er juillet 2015, comme l'exige la loi ?
73 substituts aussi dangereux
Soixante-treize substituts ont été rencensés par l'Anses, dont
certains, comme le bisphénol S, apparaissent désormais tout aussi
dangereux. Mais le plus difficile sera de trouver un remplaçant à
l'époxy qui recouvre l'intérieur des boîtes de conserve et dont le BPA
est un composant de base.
"Aucun revêtement n'est aussi souple et résistant que l'époxy",
indique Michel Loubry, directeur général de PlasticsEurope,
l'association européenne des producteurs de plastiques.
Principale difficulté : s'assurer que les nouvelles résines
s'adaptent à des procédés industriels, où les boîtes sont embouties à
une vitesse de 10.000 coups par heure. Les industriels mènent aussi des
tests de vieillissement de ces résines.
Les 3 substituts envisagés :
LE BISPHÉNOL S. La
plupart des biberons garantis "sans bisphénol A" sont composés de
polyéthersulfone (PES), un plastique qui contient du bisphénol S (BPS).
Ce dernier n'est pas forcément moins toxique, car il s'agit aussi d'un
perturbateur endocrinien, comme l'a encore démontré une équipe de
l'université du Texas (Environ Health Perspective 2013).
LES RÉSINES. Quatre
substances sont envisagées pour remplacer les résines époxydiques des
boîtes de conserve, contenant du bisphénol A. Il s'agit de résines à
base d'acrylique, de polyester de méthacrylate, ou de vinyle, des
substances déjà autorisées pour l'alimentation, donc non toxiques. Mais
aucune ne convenant pour tous les types d'aliments, il faut donc choisir
la bonne pour chaque recette, notamment selon l'acidité du plat.
LES POLYESTERS THERMOPLASTIQUES. Cette
vaste famille de polymères comprend notamment le polyéthylène
téréphtalate (PET) des bouteilles d'eau minérale, ou l'acide
polylactique, un plastique biodégradable utilisé en emballage
alimentaire. Ces polyesters pourraient remplacer les bonbonnes d'eau en
polycarbonate largement présentes dans les entreprises et qui
constituent "une source significative d'exposition au bisphénol A",
selon l'Anses. Cependant, ils sont moins résistants que le
polycarbonate.
D'après un article de Cécile Michaut, initialement publié dans le numéro 796 de Sciences et Avenir, en juin 2013.
Et, à part ça ?
Eh, bien cela discute aux Etats-Unis au sujet des..............OGM.
Au
prix de certaines acrobaties politiques, ça bouge sur le front
américain des organismes génétiquement modifiés. On croyait le sujet
démodé puisque l’essentiel de la nourriture du pays en est déjà farcie.
Mais les anti-OGM n’ont jamais désarmé, et ils commencent à engranger
des victoires.
Début janvier, on apprenait que
les céréales Cheerios, une marque très populaire au petit-déjeuner,
n’allaient plus contenir d’ingrédients OGM. Plus important encore : que
cette spécificité allait être mentionnée sur la boîte : « Ne contient
pas d’OGM. » Pour un aliment non-bio, c’est une première aux Etats-Unis.
Quasi
au même moment, le Connecticut et le Maine, deux Etats politiquement
opposés, ont voté en faveur de la mention obligatoire « OGM » sur les
aliments qui en contiennent.
Un bémol cependant : ces
Etats étant très petits, ils ne pourront appliquer cette clause que si
cinq Etats voisins font de même. La raison est surprenante : les
législateurs savent que les fabricants vont les attaquer en justice, ils
ne veulent pas être seuls à supporter le coût des procès.
Une partie d’Hawaï devenue « OGM free »
Enfin,
la plus grande île d’Hawaï, à l’issue d’un débat populaire passionné, a
décidé en décembre d’interdire leur culture et leur élevage sur son
territoire, tous plantes et animaux confondus.
Au
total, 26 Etats américains ont inscrit à leur agenda législatif de 2013
des propositions de loi obligeant les fabricants à mentionner la
présence d’OGM sur les emballages.
Avant que la
Californie ne passe au vote sur le sujet en novembre 2012, j’avais
raconté la croisade affolée des fabricants d’OGM, pesticides et
céréaliers, tous unis pour faire capoter l’obligation d’étiquetage. A
grands coups de millions de dollars, ils ont finalement réussi à
convaincre les Californiens de voter contre le projet de loi.
L’histoire
s’est répétée en novembre dernier dans l’Etat de Washington : en dépit
de la popularité initiale de la proposition, portée par un très fort
mouvement écologiste local qui n’avait cependant pas réussi à lever plus
de 8,4 millions de dollars, les multinationales ont encore gagné grâce
aux 22 millions injectés dans la bataille.
Les sucres et graisses ajoutés aux Cheerios
L’industrie
agro-alimentaire se défonce spécialement pour empêcher l’étiquetage
dans les Etats à forte sensibilité environnementale. Elle craint la
contagion. Elle ne veut pas courir le risque à terme d’une législation
fédérale, qui l’obligerait à étiqueter « OGM » l’ensemble de ses
produits.
En effet, toutes catégories d’aliments
confondues, près de 80% de la nourriture américaine non-bio contient des
OGM. Le maïs OGM, le soja OGM, les betteraves à sucre OGM, le coton OGM
(cultivé pour son huile) sont à la base des sucres, graisses et
additifs dont sont enrobés les aliments nationaux.
Les
céréales du petit-déjeuner, certains pains et farines, des aliments
comme le tofu, les épis de maïs doux, certains saumons d’élevage, pour
ne citer que quelques exemples, sont de purs aliments OGM.
Il
y a aussi les produits a priori non-OGM au départ, comme les fameux
Cheerios confectionnés à partir d’avoine, une graine encore non
modifiée. Mais ces produits « naturels » sont mélangés à du sucre et des
graisses issus d’OGM, et deviennent de ce fait des aliments qui
mériteraient un étiquetage.
Les Américains moins concernés que nous
Ils
sont bien rares, les consommateurs qui traquent la mention « ne
contient pas d’OGM » sur les bouteilles de lait de soja ou d’amande, sur
les paquets de Granola, sur les boîtes de conserve ou sur les plats
surgelés. L’immense majorité des Américains n’est pas au courant de
cette invasion.
Tout de même, selon un sondage datant
de décembre 2013, 20% des adultes se disent « très concernés » par le
sujet. Par rapport à l’implication des consommateurs français, c’est peu
: en septembre 2012, selon un sondage Ifop/Ouest-France, 79% des
Français se disaient « plutôt » ou « très inquiets ». Mais le nombre des
Américains s’intéressant au sujet a tout de même doublé en dix ans.
En
tout cas, au courant ou pas, à moins de s’approvisionner uniquement en
nourriture bio, il est bien difficile aux Etats-Unis d’acheter autre
chose que des aliments OGM. L’argument principal des pro-étiquetage est
par conséquent le suivant :
« Vous avez le droit d’être informé de ce que vous mangez. »
Des alliances politiques étonnantes
L’idée
fait son chemin, comme l’ont montré les scrutins du Connecticut et du
Maine, où on a assisté à des alliances politiques étonnantes, notamment
entre des ultradroitistes des Tea Parties et certains démocrates et
écolos.
Reste que la question des OGM est compliquée,
et que les élus en situation de voter une loi aux lourdes conséquences
économiques sont souvent noyés et déboussolés par les arguments agités
de chaque côté.
Le New York Times l’a magistralement
démontré dans le très long article qu’il a consacré le 5 janvier au
débat public hawaïen. La journaliste Amy Harmon a suivi pas à pas un élu
local dans sa quête d’information, avant que celui-ci ne se décide à
voter pour ou contre l’interdiction des cultures et élevages d’OGM.
Elu
d’une région agricole où la culture des papayes contribue fortement à
l’économie de l’île, le jeune homme savait que ce fruit avait failli
disparaître des plantations de l’île, dévasté par une maladie mortelle
véhiculée par un insecte.
La culture de la papayes sauvée
Grâce
à une variété OGM conçue pour résister à cet insecte, la culture du
fruit a pu reprendre. Par voie de conséquence, la quantité des
pesticides utilisés pour cultiver les papayes a considérablement
diminué.
« Le conseiller régional avait prévenu son
équipe : “Vous tapez OGM sur un moteur de recherche, et tout ce qui sort
est négatif.” S’opposer à l’interdiction, c’était la garantie de n’être
pas réélu. Pourtant, des doutes taraudaient le jeune élu, dont c’était
le premier mandat. [...]
M. Ilagan a fait sa propre
enquête. Comme tant de citoyens et de décideurs dans le monde, il a
jonglé avec un sujet où les croyances populaires ne reflètent pas
toujours les évidences scientifiques. »
L’article du
NYT est bien trop long pour être résumé ici. Il ne prend position ni
pour, ni contre les OGM ; il raconte simplement le déroulement et les
implications politiques d’un grand débat populaire, lequel, je le
rappelle, a débouché sur le bannissement définitif des OGM de l’île.
Sauf pour la papaye modifiée, déjà en place.
« Ce sont mes potes, ça fait mal ! »
Mais j’y ai trouvé le passage suivant, qui reflète exactement la nature très politique des débats de ce type aux Etats-Unis :
«
Les scientifiques, qui ont pris l’habitude de compter sur la gauche
dans les batailles politiques sur la recherche des cellules souches, le
changement climatique et l’enseignement de l’évolution, ont été
consternés de se trouver en contradiction avec leurs alliés
traditionnels sur cette question des OGM.
Certains
comparent l’hostilité envers les OGM au rejet des évidences
scientifiques sur les changements climatiques, sauf que, cette fois, les
opposants se trouvent à gauche au lieu d’être du côté des
conservateurs. »
Et le NYT de citer un
phytopathologiste de l’université d’Hawaï, un professeur de botanique
qui s’est opposé aux partisans de l’interdiction penda
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