samedi 4 janvier 2014

(blog à finir et à corriger)

Bientôt, mes chers cinq lecteurs, ils vont nous vendre la nature saine après nous avoir vendu la pollution et nous vendre la biodiversité en nous revendant les graines qu'ils ont planqué dans des bunkers, après l'avoir détruite.

(source : googplanet.info)


Ford annonce un véhicule électrique à énergie solaire


véhicule solaire
Le logo du constructeur automobile Ford
© Getty Images/AFP/Archives Scott Olson
New York (AFP) – Le constructeur automobile américain Ford a annoncé jeudi qu’il allait présenter un prototype de voiture électrique dont la batterie se recharge avec un panneau solaire installé sur son toit.
« Au lieu de tirer l’énergie pour sa batterie d’une prise électrique, la Ford C-MAX Solar Energi Concept exploite l’énergie du soleil », explique Ford dans son communiqué.
Afin de réduire la durée nécessaire pour charger la batterie, une lentille spéciale est utilisée pour concentrer la lumière et « agit comme une loupe en dirigeant des rayons intenses vers les panneaux solaires sur le toit », détaille-t-il.
Cette technologie permet d’obtenir autant d’énergie sur une journée que quatre heures de chargement sur le réseau électrique classique, assure Ford, qui précise toutefois que le véhicule conserve la possibilité de se connecter si besoin sur une prise de courant.
Le prototype, conçu en coopération avec l’institut technologique de Géorgie, sera exposé au salon d’électronique International CES qui se tient la semaine prochaine à Las Vegas.
Des tests dans diverses conditions reproduisant des situations réelles doivent être réalisés par la suite, afin de déterminer si le concept peut être décliné sur des voitures effectivement mises en production.
Ford estime avoir vendu plus de 85.000 voitures électriques et hybrides sur l’année 2013.
Ce type de véhicules gagne en popularité, mais leur développement reste limité en particulier par le manque de points de recharge.
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Et, pendant que l'industrie tente de récupérer la vogue anti-mal bouffe, d'autres contribuent à leur niveau à aider son prochain. N'est-ce pas ce que Jésus Christ a dit, "AIDER SON PROCHAIN !"

(source : LE DEVOIR libre de penser)


Changer le monde, un café à la fois

Les «cafés suspendus» pour passer sa chance au suivant



Pour Julie Gilbert, propriétaire du café montréalais Ô deux sœurs, dans Rosemont, les cafés « suspendus » qu’elle offre depuis quelques mois créent un lien entre ses clients réguliers et ceux qui sont dans le besoin.
Photo : Annik MH De Carufel - Le DevoirPour Julie Gilbert, propriétaire du café montréalais Ô deux sœurs, dans Rosemont, les cafés « suspendus » qu’elle offre depuis quelques mois créent un lien entre ses clients réguliers et ceux qui sont dans le besoin.
Une association québécoise

Depuis quelques mois, un site Web a été conçu afin de regrouper sous une même bannière les commerçants qui adoptent la formule des « suspendus ». Le but : créer un lieu d’échange et permettre de trouver rapidement ces bons samaritains.

Ainsi, qu’on soit à Sherbrooke (Le Tassé – Café de quartier), à Belœil (le Café Portalia), à Tadoussac (le Café Bohème) ou à Montréal (La Petite Cuillère), il est dorénavant facile de trouver un endroit où passer sa chance au suivant.

Pour plus d’information,cliquez ici.

De nouveaux venus ont fait leur apparition en 2013 sur les menus de certains cafés indépendants et petits restaurants du Québec. « Cafés en attente », « sandwichs suspendus » et « bouffe solidaire » sont devenus autant de manières de faire du bien avec peu.

Le tableau noir est tout simple. Au menu : cafés, sandwichs et soupes, tous « en attente ». Loin d’être une nouvelle méthode de torréfaction ou de cuisson, la mise en suspens de produits alimentaires consiste ni plus ni moins qu’à donner au suivant.

« Ce n’est pas compliqué, explique Julie Gilbert, propriétaire du café Ô deux soeurs, situé à deux pas du métro Rosemont. Les gens viennent ici, ils achètent un café pour eux et un pour quelqu’un dans le besoin. »

Ouvert depuis trois ans, ce commerce de quartier a adopté le principe au début de l’été 2013 : il était alors le premier de la métropole. D’abord arrivée au Québec par l’entremise de l’équipe du Tam Tam Café, au coeur du quartier Saint-Roch de Québec, l’idée européenne a rapidement fait des petits de notre côté de l’Atlantique.

Depuis avril dernier — mois au cours duquel ce café indépendant a ajouté à son menu les victuailles solidaires —, une dizaine d’autres se sont joints au mouvement. Alors que la nouvelle année débute, il est maintenant possible de mettre des cafés en suspens aux quatre coins de la province, de Tadoussac à Montréal en passant par Sherbrooke et Beloeil.

« Tout le monde le faisait déjà, soutient la propriétaire du café rosemontois avec un sourire convaincu. Mais personne ne l’assumait vraiment. » C’est à la suite d’un échange estival qu’elle-même a décidé de se lancer officiellement dans l’aventure. Elle a confectionné une ardoise et hop ! le tour était joué. Le bouche-à-oreille a fait le reste du travail.

Clients et commerçants

C’est d’ailleurs cette nouvelle rumeur urbaine — et une page Facebook bien partagée — qui a mené, à la mi-novembre, Patrick Pilon, propriétaire du Café-Bistro Bobby Mcgee, à prendre le relais à son tour. « Ça « fitte » parfaitement ici, lance-t-il dans un éclat de rire. Tu es socialiste ou tu ne l’es pas ! »

Plus sérieusement, il explique qu’il s’agit d’une initiative somme toute banale pour les tenanciers. « Il ne faut pas oublier que ce sont les clients qui payent. Ce sont des gens qui sont contents de débourser 10 $ de plus pour offrir deux sandwichs à des étrangers. »

Pour les commerçants, il s’agit surtout de créer un lien entre les consommateurs réguliers et ceux qui n’ont plus les moyens de se payer un simple café, même si ce n’est parfois que pour un temps.

« Il n’y a pas juste des itinérants, insiste Julie Gilbert. Ça peut être un étudiant qui est au bout de ses prêts et bourses et qui, avec ses vingt heures de travail par semaine, n’arrive plus. Ou encore quelqu’un qui commence un nouvel emploi et qui n’a pas eu sa première paye. Je ne suis pas là pour juger et tout le monde peut, un jour, ressentir le besoin d’être aidé. »

Même son de cloche dans Hochelaga-Maisonneuve, bien qu’il s’agisse là du quartier montréalais où les indicateurs de pauvreté sont les plus élevés. « Au-delà des problèmes sociaux, ce sont surtout des gens qui vivent beaucoup d’exclusion, ajoute Patrick Pilon. Venir demander un café ou un sandwich, c’est parfois quelque chose de très nouveau pour eux. »

Difficile, parfois, lorsqu’on a le ventre plein, de concevoir ce que des gestes aussi simples demandent à ceux qui n’ont pas eu de quoi se remplir la panse depuis quelques jours. « On ne s’en rend pas compte, mais venir dans un lieu public et faire le choix de ce qu’on va manger peut vraiment être ardu quand ça ne fait plus partie de notre quotidien », renchérit la propriétaire du café Ô deux soeurs.

Et c’est justement ce lent processus de « réinsertion » qu’elle veut intégrer tranquillement au concept des cafés suspendus. « La première fois se résume souvent à un café pour emporter. Ça peut prendre quelques semaines avant que la personne décide de rester pour manger,souligne la jeune entrepreneure. Récemment, une dame a même donné un rendez-vous galant sous le couvert des cafés suspendus. »

La bonne fortune

La tradition est née à Naples, dans le sud de l’Italie, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Elle voulait alors que celui à qui la chance sourit prenne un caffè sospeso — ou café suspendu — pour ainsi partager sa bonne fortune.

« C’est le moins qu’on puisse faire, soupire Patrick Pilon. On m’a déjà dit que personne ne planifie de finir dans la rue.Ça se déglingue vite, une vie, quand ça va mal, et ces gens, malgré leurs problèmes actuels, ont tous un passé. »

Dans l’absolu, nul ne sait ce que l’avenir lui réserve. Devant cette incertitude, ces propriétaires au coeur sur la main préfèrent donner au suivant, quitte à ne jamais rien recevoir en retour."


Et, d'autres font ça !!!!!

(source : Global Relay Network)

"J’ai travaillé dans le programme de drones US – voici ce qui s’y passe vraiment"

Un drone Hermès 450, d'Elbit Systems - Photo AFP/Getty Images
Un drone Hermès 450, d’Elbit Systems – Photo AFP/Getty Images
Par Heather Linebaugh, le 29 décembre 2013
À chaque fois que je lis des commentaires de politiciens qui prennent la défense des programmes de drones de combat Predator et Reaper, je me dis que j’aimerais leur poser quelques questions. Je commencerais par: "Combien de femmes et d’enfants avez-vous vus se faire incinérer par un missile Hellfire?" Et: "Combien d’hommes avez-vous vus ramper à travers un champ, essayant d’atteindre le bâtiment le plus proche tout en saignant à cause de ses jambes coupées?" Ou encore plus sèchement: "Combien de soldats avez-vous vus mourir sur le bas-côté d’une route en Afghanistan parce que nos drones toujours aussi précis n’ont pas été capables de détecter une bombe artisanale qui attendait leur convoi?"
Peu de ces politiciens qui proclament si impudemment les bénéfices des drones n’ont la moindre idée de ce qui se passe en réalité. J’ai, pour ma part, vu ces choses atroces par moi-même.
Je connaissais les noms de certains des jeunes soldats que j’ai vus saigner à mort sur le bas-côté d’une route. J’ai regardé mourir des douzaines d’hommes en âge de combattre en Afghanistan, dans des champs déserts, le long de cours d’eau, et certains juste à l’extérieur du bâtiment où leurs familles attendaient qu’ils reviennent de la mosquée.
Les militaires US et Britanniques insistent qu’il s’agit d’un programme expert, mais il est étrange qu’ils ressentent le besoin de délivrer des informations fallacieusespeu ou pas de statistiques sur les morts de civils et des présentations technologiques tronquées des capacités des drones. Ces incidents spécifiques ne sont pas des cas isolés, et le taux de morts de civils n’a pas changé, malgré ce que peuvent aimer nous dire les représentants de la défense.
Le public a besoin de comprendre que la vidéo fournie par un drone n’est en général pas suffisamment claire pour détecter une personne portant une arme, même lors d’une journée claire avec peu de nuages et une lumière parfaite. Ceci fait qu’il est très incroyablement difficile pour les meilleurs analystes de déterminer de manière sûre si quelqu’un porte une arme. Un exemple me vient à l’esprit: "La connexion est tellement pixelisée, et si c’était une pelle, et pas une arme?" Je ressentais constamment cette confusion, tout comme mes collègues analystes. Nous nous demandons toujours si nous avons tué les bonnes personnes, si nous avons mis les mauvaises personnes en danger, si nous avons détruit la vie d’un civil innocent à cause d’une mauvaise image ou d’un mauvais angle.
Il est également important que le public comprenne qu’il y a des êtres humains qui manœuvrent et analysent les données de ces drones. Je le sais parce que j’étais l’un d’entre eux, et rien ne peut vous préparer à une routine presque quotidienne de missions aériennes de surveillance et de combat au-dessus d’une zone de guerre. Les défenseurs des drones affirment que les troupes qui font ce genre de travail ne sont pas affectés par l’observation de ces combats parce qu’ils ne sont jamais directement physiquement directement en danger.
Mais voilà le hic: je n’ai peut-être pas été sur le terrain en Afghanistan, mais j’ai observé certaines parties du conflit sur un écran pendant des journées entières. Je sais ce que vous ressentez quand vous voyez quelqu’un mourir. Horrifiant décrit à peine le phénomène. Et quand vous y êtes exposé encore et encore ça devient comme une petite vidéo, imprimée dans votre tête, qui tourne toujours en boucle, provoquant une douleur et une souffrance psychologique que la plupart des gens, je l’espère, ne connaîtront jamais. Les troupes derrière les drones ne sont pas seulement les victimes des souvenirs de ce travail qui les hantent et qu’ils portent avec eux, mais aussi de la culpabilité d’avoir toujours des doutes sur leurs confirmations de port d’armes par, ou d’identification d’individus hostiles.
Bien sûr, nous sommes entraînés à ne pas ressentir ces émotions, et nous les combattons, et devenons aigris. Quelques soldats vont chercher de l’aide dans des cliniques psychiatriques offerte par le corps militaire, mais nous sommes restreints sur les personnes et les lieux où nous pouvons parler, à cause du secret de nos missions. Je trouve intéressant que les statistiques de suicides dans ce domaine ne soient pas rapportées, tout comme les données sur le nombre de soldats travaillant avec les drones sous médication lourde pour dépression, troubles du sommeil et anxiété.
Récemment, le Guardian a publié un commentaire du ministre de la défense britannique, Philip Hammond. Je voudrais pouvoir lui parler des deux amis et collègues que j’ai perdus, moins d’un an après avoir quitté l’armée, au suicide. Je suis sûr qu’il n’a pas été notifié de ce petit bout de secret du programme de drones, sinon il aurait sûrement regardé de plus près la réelle étendue de ce programme avant d’en prendre une nouvelle fois la défense.
Les drones au Moyen-Orient sont utilisés comme arme, pas comme protection, et tant que notre public reste ignorant de ce fait, cette sérieuse menace à la sacralité de la vie humaine – à domicile et à l’étranger – se poursuivra.
Heather Linebaugh a servi dans l’US Air Force de 2009 à mars 2012. Elle travaillait au renseignement en tant qu’analyste en imageries et analyste géo-spatiale pour le programme de drones pendant les occupations d’Irak et d’Afghanistan.

bbb

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