vendredi 16 août 2013

(blog à finir et à corriger)

Et, la destruction de la bio-diversité, de la paupérisation des populations continuent joyeusement.

(source : Médiapart)

Accords de libre échange et OGM : quand Monsanto dicte sa loi


Alors que viennent de s'ouvrir début juillet les négociations entre les Etats-Unis et l'Union européenne pour établir un "grand marché transatlantique" à travers l'accord de libre échange du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP ou TAFTA), les américains bouclent au même moment un accord similaire avec leurs voisins du Pacifique. Négociés dans l'ombre, façonnés par les multinationales américaines, imposant de nouveaux droits supranationaux aux entreprises, ces accords sont précurseurs de ce qui attend les européens...
Article issu d'une traduction d'un article de Nation of Changeparu le 24 juin 2013 sous la plume de Barbara Chicherio, membre du Parti Vert américain
Crédit Collectif les Engraineurs

Quelque chose se profile dans l'ombre qui pourrait réduire nos droits fondamentaux et contaminer notre alimentation à jamais. L’ Accord de Partenariat Transpacifique (PTP) pourrait bien devenir le plus grand accord de libre-échange régional de l’histoire, à la fois en termes de taille économique, tout comme dans sa capacité à englober silencieusement toujours plus de pays. Déjà en 2011, au moment de l'élargissement de l'alliance, "les 12 pays signataires du traité représentaient 30 % des exportations agricoles mondiales" indique le journal américain. Ces pays sont les Etats-Unis, l’Australie, le Brunei, le Chili, le Canada, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, le Vietnam et le japon.  L'objectif de cet accord de libre échange, dont la base existe depuis 2005, est « d'atteindre en 2015 des droits de douane égaux à zéro pour les pays de la zone. Ce traité couvre pratiquement tous les échanges de biens, les règlements de litiges, l'application des mesures phytosanitaires, les échanges de services, la propriété intellectuelle, les contrats gouvernementaux et les politiques liées à la compétition. »
Monsanto en embuscade
Le degré de secret autour de cet accord est sans précédent. Au cours de sa négociation, le projet d'accord n'a fait aux Etats-Unis l'objet d'aucun débat public, ni dans la presse ni parmi les décideurs politiques. En revanche, « six cent conseillers d’entreprises américaines ont contribué à l’élaboration du PTP »affirme le journal Nation of Change. « Tout au long des discussions transnationales, la majorité du Congrès a été tenue dans le flou, tandis que les représentants des entreprises américaines étaient consultés et au courant de chaque détail » selon Barbara Chicherio, du Parti Vert américain.
S’il est ratifié, le PTP imposerait des dispositions réglementaires punitives qui donneraient aux multinationales un droit sans précédent. Ces entreprises seraient légalement fondées à exiger du contribuable une compensation financière si leurs représentants décidaient de politiques nationales s'apparentant à des barrières aux profits et à la vente des produits commercialisés par les multinationales. « Cet accord cherche à établir de nouveaux droits supranationaux pour les entreprises visant à contourner les lois nationales et les cours de justice » prévient Chicherio. Surtout il permettra d’intenter directement des procès aux gouvernements pour obtenir des compensations financières, « compensations qui seraient directement puisées dans les poches du contribuable via le Trésor public » poursuit la militante.
D'une façon surprenante, aucun chapitre précis relatif à l’agriculture n’apparaît dans le PTP. C'est parce que les règles affectant les systèmes alimentaires et la sécurité alimentaire ont été intégrées un peu partout dans le texte. Ces négociations ont été menées par Islam Siddiqui, principal négociateur dans le domaine de l’agriculture pour les États-Unis, qui n'est d'autre que l'ancien vice-président de CropLife America, le principal organe de lobbying des entreprises de biotechnologie dont Monsanto est l'un des leaders. Depuis les années Clinton, Islam Siddique s’emploie à défendre les biotechnologies dans le monde, alternant entre postes officiels au sein de la diplomatie américaine et lobbying stratégique pour le secteur privé. Durant toute sa carrière, il s'est ouvertement opposé à toute politique d'étiquetage, reprenant l'argument des producteurs que la transparence sur les OGM reviendrait à « suggérer un risque là où il n'y en a pas ».
Les multinationales mettent les pays au pas
Bien que dans son ensemble le contenu du PTP reste encore partiellement caché, voici quelques points qui s'imposeront aux pays signataires et porteront irrémédiablement atteinte à leur souveraineté :
  • Le PTP risque d'ouvrir la porte aux importations sans résoudre les questions relatives à la sécurité alimentaire ou aux impacts environnementaux.
  • Les règles de passation des marchés publics interdisent toute discrimination basée sur la qualité de la production. « Ceci signifie que des programmes publics qui favorisent l’utilisation d’une alimentation durable, biologique ou produite localement, pour les cantines scolaires pourraient être interdits » affirme Barbara Chicherio au journal Nation of Change.
  • L’étiquetage des aliments contenant des OGM (Organismes génétiquement modifiés) ne sera pas autorisé, ou s'il est maintenu comme c'est le cas actuellement au Japon, cela pourrait donner lieu à des compensations financières pour les entreprises de biotechnologies se jugeant « discriminées ».  La Nouvelle-Zélande et en Australie sont dans la même situation. Aux États-Unis, alors qu'une forte mobilisation en faveur d’un étiquetage des produits OGM a été enregistrée, 93% des américains y seraient favorablesselon un sondage du NY Times, « en cas d’application du PTP, l’étiquetage des produits OGM pour des aliments américains ne pourrait ne jamais être autorisé » s'inquiète la militante américaine.
En novembre 2012, le Pérou a mis en place un moratoire de 10 anssur les aliments et les plantes OGM. Il interdit l’importation, la production et l’utilisation des semences OGM dans les aliments afin de protéger la diversité agricole du Pérou. Que deviendra le moratoire mis en place par le Pérou avec le PTP ?
Au Vietnam, également signataire du PTP, une résistance croissante se développe contre les plans d'hégémonie agricole de Monsanto en raison de son lourd passé de producteur de l'Agent orange durant la guerre (1954-1975). Beaucoup estiment que Monsanto n’a aucunement le droit de faire du business dans le pays, alors que selon les estimations de l'ONU l’agent orange a tué 400 000 vietnamiens, provoqué des malformations chez 500 000 autres et contribué à développer des diverses maladies chez 2 millions d’autres.
Tirer les leçons des autres accords commerciaux avec les Etats-Unis
Dix ans après la mise en place de L’ALENA signé (Accord de libre-échange nord-américain) entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, plus d'un million et demi de fermiers mexicains ont fait faillite parce qu’ils n’étaient pas en mesure de rivaliser avec le maïs subventionné et OGM américain qui entrait sur le marché mexicain. En matière d'agriculture, ces accords commerciaux ont provoqué le déplacement de dizaines de millions de petits fermiers, contraints à l'immigration ou la misère des bidon-villes. La destruction des économies alimentaires locales a entraîné une forte hausse des prix (plus de 100%)  jusqu'à provoquer la « crise de la tortilla » et ses émeutes de la faim en 2007. Vingt ans après la signature des accords, le Mexique est passé d’un pays auto-suffisant produisant l’intégralité de son maïs à un pays importantmaintenant au moins le quart de cet aliment de base, et 40% de son alimentation, depuis les Etats-Unis. En 2013, le Mexique devançait cependant les Etats-Unis sur une chose : le pays compte désormais le plus fort taux d'obésité au monde selon la FAO.
« Alors que le Traité trans-pacifique est à de nombreux égards semblable à l’ALENA, il apparaît que les entreprises ont également su tiré les leçons des expériences précédentes. Elles peaufinent le PTP afin de s’assurer que les citoyens des pays impliqués n’aient aucun contrôle sur la sécurité alimentaire, sur ce qu’ils vont manger, sur le lieu où cette nourriture sera cultivée, sur les conditions dans lesquelles la nourriture sera cultivée et sur les restrictions d’utilisation d’herbicides ou de pesticides » analyse Chicheria pour Nation of Change. « Si le PTP est adopté, la porte sera alors encore plus ouverte aux abus envers les droits de l’Homme et de l’environnement » poursuit-elle.
Dans un ultime avertissement, la militant prévient que « les choses auxquelles nous devons nous attendre avec certitude sont les suivantes : plus d’exploitations agricoles à grande échelle et plus de monoculture ; la destruction des économies locale ; aucune donnée sur la façon dont notre nourriture sera cultivée ou sur ce que nous mangerons ; plus de déforestation ; une utilisation accrue des herbicides et des pesticides ; plus de pollution industrielle ; un nombre croissant de dépôts de brevets sur le  vivant ; plus de plantes et d’aliments OGM ; aucun étiquetage des OGM contenus dans la nourriture. »

Et demain l'Europe ?
Tout ceci représente un pas en arrière pour les droits de l’Homme et un pas de géant vers le contrôle de notre nourriture par Monsanto et toutes les multinationales de l'agroalimentaire américaines. Malgré ces conséquences désastreuses pour les Droits fondamentaux, ainsi qu'une perte de souveraineté alimentaire sans précédent, la plupart des américains comme les  citoyens des autres pays signataires ne sont courant ni de cet accord commercial, ni de ses effets plus qu’inquiétants, tous soigneusement maintenus dans l'ignorance la plus crue. 
Début juillet 2013, les Etats-Unis ouvraient avec l'Union Européenne des négociations similaires pour répliquer l'accord trans-pacifique avec les pays européens sous le nom de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP ou TAFTA). De la même manière, l'accord est négocié dans le secret entre les dirigeants européens et les négociateurs américains, de la même manière les multinationales cherchent à imposer des normes moindres pour introduire leur produits en Europe, de la même manière, un système de compensation financière sera érigé en système d'assurance des actionnaires contre la décision des citoyens de se protéger contre des produits indésirables, au premier rang desquels les OGM. Monsanto n'aura alors aucun mal à venir collecter ses « compensations » dans les pays qui maintiendront un moratoire sur ses semences...
Pourtant il existe une différence de taille :  les négociations viennent tout juste de s'ouvrir pour aboutir en 2015 et déjà des informations fuites sur ces accords du TTIP. Les citoyens européens se montreront dès lors plus apte à se mobiliser pour éviter cette catastrophe annoncée. De plus, les élections du Parlement européen se tiennent en mai 2014, et « ce seront ces eurodéputés issus du scrutin de 2014 qui auront, in fine, leur mot à dire » comme le rappelait le journal Politis. La mobilisation ne fait donc que commencer !

Article tiré d'une traduction de Trans-pacific Partnership and Monsanto, dans le journal Nation of Change (24 juin 2013), et rédigé par Barbara Chicherio, trésorière du Gateway Green Alliance et membre du comité national du Parti vert des Etats-Unis.
Traduction française : Flore B.K. pour le collectif citoyen les Engraineurs, Réécriture : Benjamin Sourice

Pendant ce temps Mosanto continue à s'appesantir sur le Monde.

(source : nationofchange.org)

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RESIZE TEXT + | - | R
If you have ever wondered just how far up the political food chain the GMO industrialists throw their bloated weight, you can look to the World Trade Organization (WTO). It is here that regulations which define membership with the WTO will now force Russia to import genetically modified organisms (GMO).
Russia has been trying to become a part of the WTO for 18 years with multiple heated negotiations, but you can bet they weren’t prepared for the small print in the WTOs member documents.  What’s worse is that, in line with WTO regulations, Russia will have to enable producers of GMO to sell and label the product as any other – without a specific GMO label, which states that the product contains genetically modified ingredients. 
Activists and environmentalists are practically choleric about this new development. Anti-GMO rallies are at an all time high in the country with the release of this news. Not unlike the country of Bhutan – many would like to make Russia a GMO-free zone. Activists plan to present President Vladimir Putin with over a million signatures requesting a non-GMO country. In recent planned demonstrations Moscow authorities would only allow people to picket, but not formally march to protest the WTO’s GMO poison being politically asserted into their food supply. 
The director of the National Association for Genetic Safety (NAGS), Yelena Sharoikina, says,
“People should be allowed to choose what products they can buy. We believe it is necessary to label products that contain GMO accordingly . . . We want to take every possible precaution. The experiments on hamsters, for example, are particularly troubling. Animals that have been fed with genetically modified foods stop reproducing after the second generation. Of course, you can’t directly apply these results to humans, but it’s definitely food for thought.”
Russia would not be the first GMO-free territory in the world. There are currently over 150 territories in that illustrious position. According to FIRAB (the European Network of GMO-Free Regions), “the regions of Tuscany and Upper Austria were the first to identify the possibility of an initiative originating from the local context, launching a political platform for allowing European regions the choice to keep their territories GMO-free, implementing the precautionary principle and keeping in line with their own peculiar economic and environmental features. These regions had in fact already developed a distinct sensitivity on the issue which had materialized in regional regulations that excluded transgenic crop cultivation.” Switzerland, Serbia, and Bulgaria also have GMO-free zones.
Organic farmers in Russia are desperately trying to keep their lands GMO free. For now, most buyers of organic produce in Russia tend to be middle income families, but awareness of GMO damage is growing. If the WTO forces Russia to import and sell GM seed, it will make it very difficult for marginalized families to have a choice about what kind of food to buy at all, and farmers will progressively be indebted to companies like Monsanto and BASF, to such a degree that mass farmer suicides will become the norm in yet another country.
If you would like to add your name to those which will be put before President Vladimir Putin, a leader who has been known to fight the Rothschild’s banking schemes, and may actually care about protecting Russia from GMO, you can send a letter to the Kremlin, here

Et, pendant ce temps, NESTLE qui pompe l'eau des nappes phréatiques de certains parcs nationaux aux Etats-Unis continue son combat pour que le droit à l'eau soit privatisé.

Média/Actualités/Édition · 110 923 J’aime
Is water a free and basic human right, or should all the water on the planet belong to major corporations and be treated as a product? Should the poor who cannot afford to pay these said corporations suffer from starvation due to their lack of financial wealth? According to the former CEO and now Chairman of the largest food product manufacturer in the world, corporations should own every drop of water on the planet — and you’re not getting any unless you pay up.

Et, pendant ce temps, il y a des mecs biens qui se font insulter par des gros cons !

(source : communistefeigniesunblogfr.unblog.fr)

États-Unis : déchaînement du lobby israélien contre Dustin Hoffman

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 mai 2013


USA :
les sionistes s’en prennent au « sale juif » Dustin Hoffman

États-Unis : déchaînement du lobby israélien contre Dustin Hoffman dans ETATS-UNIS dustin-hoffman
Les attaques les plus ordurières du lobby israélien
contre leurs opposants se multiplient aux États-Unis,
avec une prédilection pour ceux d’entre eux qui sont
d’origine juive, rapporte, quelque peu épouvanté,
le journaliste du Haaretz Bradley Burston.

C’est aujourd’hui le célèbre acteur Dustin Hoffman qui est
la cible de leurs attaques, dans des termes qui n’ont rien
à envier aux gazettes hitlériennes.

Le crime de Dustin Hoffman ? Avoir accepté de participer à une cérémonie de remise de prix aux réalisateurs
du film israélo-palestinien « Five broken cameras » (« Cinq caméras brisées »), qui relate la résistance
des villageois de Bil’in au vol de leurs terres par la colonisation.
Alors, le Jewish Press, à l’en croire « le plus grand journal juif indépendant des États-Unis » se déchaîne.
« Hoffman est quelqu’un dont la judaïté ne semble avoir joué aucun rôle dans l’existence, sinon d’avoir
développé l’antisémitisme, de par sa petite taille, son appendice nasal, sa voix nasillarde et ses rôles
de petit mec dégourdi, autant de caractéristiques qu’on attribue typiquement aux Juifs », lit-on dans ce journal.
L’auteur de l’article, Lori Lowenthal Marcus, est également le président de l’association Z Street
(avec un Z pour Zionist).
D’autres américains juifs coupables de critiques, mêmes timides, de la politique israélienne, ont droit
à leur tombereau d’injures. L’écrivain Peter Beinart se voit par exemple traité de « vomissable Kapo ».
« Il faut que cela cesse», se désespère Bradley Burston. « Parce que si les fanatiques, les partisans de l’apartheid
et les fascistes de l’extrême-droite israélienne continuent de jouir de tribunes et de pouvoir se présenter
comme des experts d’Israël, alors aucun de ceux qui souhaitent la destruction d’Israël n’aura bientôt plus besoin
d’ouvrir la bouche ».


vvv

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