(blog à finir et à corriger)
Enfin !
(source : les Nouvelles Calédonniennes)
La reconnaissance des Aborigènes en tant que « peuple premier
»a été votée mercredi à l’unanimité sur un large consensus et tous bords
confondus. Ce texte est considéré comme une étape vers une pleine
reconnaissance constitutionnelle du fait aborigène.
Il pourrait être suivi d’un référendum relatif à l’amendement de la Constitution de ce pays, possiblement avant les législatives de septembre.
La Première ministre, Julia Gillard, a qualifié ce vote de « geste de bonne volonté » envers les Aborigènes (ainsi que les insulaires du Détroit de Torrès, tout près de la Papouasie) de la part de la représentation nationale.
Cicatrisation. Ce vote intervient cinq ans, jour pour jour, après une cérémonie hautement symbolique, là encore au Parlement fédéral de Canberra et au cours de laquelle le Premier ministre travailliste de l’époque, Kevin Rudd, alors fraîchement élu, avait officiellement présenté les excuses du pays aux « générations volées » d’enfants aborigènes placés de force dans des familles ou des institutions éducatives religieuses, dans le cadre de ce qui était alors présenté comme un programme d’intégration du peuple premier.
« Aucun geste ne pourrait exprimer plus profondément et aller dans le sens d’une cicatrisation du tissu de notre société que cet amendement à la charte fondatrice de notre nation », a notamment déclaré Mme Gillard en préliminaire aux débats.
Fin septembre 2012, le projet d’amendement constitutionnel avait été ajourné, le gouvernement fédéral invoquant un « manque de soutien » au principe préalable d’un référendum. Jenny Macklin, alors ministre fédérale chargée des Affaires indigènes, avait estimé nécessaire d’avoir « encore un peu de temps pour une vraie sensibilisation au sein de la société ».
« Nous voudrions tous voir cette reconnaissance des Australiens indigènes dans la Constitution, le plus vite possible, mais personne ne veut voir ce projet échouer, et surtout pas les Australiens indigènes eux-mêmes », avait-elle déclaré.
Rapport. Ce projet d’amendement constitutionnel fait suite aux conclusions d’un rapport rendu en janvier 2012 par un groupe d’experts, qui avaient en substance recommandé que la Constitution australienne fasse figurer un ou plusieurs paragraphes reconnaissant le peuple Aborigène et du Détroit de Torrès comme étant « peuple premier » d’Australie.
Une autre de ces recommandations, sans remettre en question l’Anglais comme langue officielle de l’Australie, évoquait la possibilité de faire mentionner que les langues originelles de ce pays étaient celles des Aborigènes et des insulaires du Détroit de Torrès.
Les dernières statistiques disponibles quantifient la population aborigène en Australie à un peu plus de 548 000 personnes, sur un total de plus de 21,5 millions d’habitants.
C’est le nombre de personnes qui composent la communauté aborigène en Australie, sur une population totale de plus de 21,5 millions d’habitants.
ccccc
Enfin !
(source : les Nouvelles Calédonniennes)
Australie. La place des Aborigènes dans la Constitution
Le « peuple premier » reconnu
Publié le vendredi 15 février 2013 à 03H00
La Chambre
australienne des Représentants a entériné mercredi une première étape
vers une pleine reconnaissance constitutionnelle du peuple aborigène en
tant que « peuple premier » de l’île-continent.
Après la reconnaissance du peuple, les langues
aborigènes pourraient aussi être considérées comme les langues
originelles du pays.
Il pourrait être suivi d’un référendum relatif à l’amendement de la Constitution de ce pays, possiblement avant les législatives de septembre.
La Première ministre, Julia Gillard, a qualifié ce vote de « geste de bonne volonté » envers les Aborigènes (ainsi que les insulaires du Détroit de Torrès, tout près de la Papouasie) de la part de la représentation nationale.
Cicatrisation. Ce vote intervient cinq ans, jour pour jour, après une cérémonie hautement symbolique, là encore au Parlement fédéral de Canberra et au cours de laquelle le Premier ministre travailliste de l’époque, Kevin Rudd, alors fraîchement élu, avait officiellement présenté les excuses du pays aux « générations volées » d’enfants aborigènes placés de force dans des familles ou des institutions éducatives religieuses, dans le cadre de ce qui était alors présenté comme un programme d’intégration du peuple premier.
« Aucun geste ne pourrait exprimer plus profondément et aller dans le sens d’une cicatrisation du tissu de notre société que cet amendement à la charte fondatrice de notre nation », a notamment déclaré Mme Gillard en préliminaire aux débats.
Fin septembre 2012, le projet d’amendement constitutionnel avait été ajourné, le gouvernement fédéral invoquant un « manque de soutien » au principe préalable d’un référendum. Jenny Macklin, alors ministre fédérale chargée des Affaires indigènes, avait estimé nécessaire d’avoir « encore un peu de temps pour une vraie sensibilisation au sein de la société ».
« Nous voudrions tous voir cette reconnaissance des Australiens indigènes dans la Constitution, le plus vite possible, mais personne ne veut voir ce projet échouer, et surtout pas les Australiens indigènes eux-mêmes », avait-elle déclaré.
Rapport. Ce projet d’amendement constitutionnel fait suite aux conclusions d’un rapport rendu en janvier 2012 par un groupe d’experts, qui avaient en substance recommandé que la Constitution australienne fasse figurer un ou plusieurs paragraphes reconnaissant le peuple Aborigène et du Détroit de Torrès comme étant « peuple premier » d’Australie.
Une autre de ces recommandations, sans remettre en question l’Anglais comme langue officielle de l’Australie, évoquait la possibilité de faire mentionner que les langues originelles de ce pays étaient celles des Aborigènes et des insulaires du Détroit de Torrès.
Les dernières statistiques disponibles quantifient la population aborigène en Australie à un peu plus de 548 000 personnes, sur un total de plus de 21,5 millions d’habitants.
Processus d’excuses
Fin
septembre 2012, le cheminement au plan local du processus d’excuses aux
générations volées avait suivi son chemin : c’était cette fois-ci dans
l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud, qu’une cérémonie avait eu lieu, au
cours de laquelle le gouvernement de cet État a présenté ses excuses aux
familles qui ont été séparées de force dans le cadre d’un programme
d’adoption quasi-obligatoire pratiqué entre les années 1950 et 1970.
Ces programmes ont notamment concerné, à cette époque, les enfants de centaines de mères mineures célibataires ou d’autres, réputées de santé précaire, qui étaient alors stigmatisées et se résignaient souvent à renoncer à leur enfant.
La Nouvelle-Galles-du-Sud est le troisième État australien à entreprendre cette démarche de pardon, dans un esprit de « réconciliation ». L’État d’Australie méridionale avait fait de même le 18 juillet 2012. En 2010, le premier État à le faire avait été celui d’Australie occidentale.
Ces programmes ont notamment concerné, à cette époque, les enfants de centaines de mères mineures célibataires ou d’autres, réputées de santé précaire, qui étaient alors stigmatisées et se résignaient souvent à renoncer à leur enfant.
La Nouvelle-Galles-du-Sud est le troisième État australien à entreprendre cette démarche de pardon, dans un esprit de « réconciliation ». L’État d’Australie méridionale avait fait de même le 18 juillet 2012. En 2010, le premier État à le faire avait été celui d’Australie occidentale.
Le chiffre
548 000
C’est le nombre de personnes qui composent la communauté aborigène en Australie, sur une population totale de plus de 21,5 millions d’habitants.
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