On soupçonnait déjà que la perte de la fertilité était au nombre des graves dégâts occasionnés, une étude récente va dans ce sens. Une étude qui, si elle n'est pas étouffée, pourrait avoir un grand impact sur les décisions à prendre à l'avenir!
En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d'OGM avec 134 millions d'hectares, selon l'ISAAA,
qui, chaque année, fait état des cultures des plantes transgéniques
dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires - dont de très
nombreuses pages restent encore floues à ce jour - pourrait bien
s'alourdir prochainement alors qu'une nouvelle pièce en provenance de
Russie est sur le point d'y être ajoutée.
Celle-ci prend la forme d'une étude, dont les résultats les plus frappants
viennent d'être présentés à la presse en Russie dans le cadre de
l'ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques
Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l'Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception
(littéralement «les semences de la tromperie») publié en 2003. Menée
conjointement par l'Association Nationale pour la Sécurité Génétique et
l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution, cette étude russe a duré deux ans,
avec pour cobayes des hamsters de race Campbell, une race qui possède
un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe
ont nourri pendant deux ans et d'une manière classique les petits
mammifères, à l'exception près que certains d'entre eux ont été plus ou
moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe)
résistant à un herbicide.
Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été
constitués: le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient
pas de soja, le second a, quant à lui, suivi un régime alimentaire qui
comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en
complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux
repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus
élevée que dans ceux du troisième.
A la fin de cette première phase, l'ensemble des quatre groupes a eu
en tout 140 petits. L'étude s'est poursuivie dans une deuxième phase par
la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers
groupes. Et, dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la
deuxième génération ont, elles aussi, eux des petits, créant de fait la
troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final
52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n'ont pas
consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja
conventionnel.
Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n'a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et, pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total, dont 20% sont finalement morts.
Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les
besoins de l'étude, ont eu, dans leur menu, une part importante de soja
OGM, n'étaient plus capables de se reproduire...
Mais une autre surprise de taille a été observée: certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avecdes poils ... dans la bouche, un phénomène d'une extrême rareté.
Voici, à ce sujet, les photos publiées par Jeffrey Smith, dans son billet
Selon Jeffrey Smith, l'étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien «déraciner» une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars.
L'affaire est donc à suivre, mais, quoi qu'il en soit, depuis
l'introduction en 1996 dans l'environnement et dans la chaîne
alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans
lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de
conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés, faute d'études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution, dans ce domaine, semble effectivement illusoire, alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d'évaluation. Et, d'ailleurs, l'on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence
vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles
expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas
être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont
actuellement sur le marché ne l'ont été que partiellement (voir le
proverbe de la «charrue avant les boeufs»...).
Car l'ennui, au fond, c'est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l'histoire, qui sont réellement les cobayes?
Représentation de BCE Inc. et de Bell Canada
dans le cadre de l'acquisition projetée de BCE par un groupe
d'investisseurs dirigé par Teachers' Private Capital en contrepartie de
51,7 milliards de dollars; l'acquisition prévoyait la privatisation de
BCE aux termes d'un plan d'arrangement. Représentation en défense
fructueuse dans le cadre de procédures connexes intentées par certains
porteurs de débentures de Bell Canada, et obtention d'une décision
favorable historique de la Cour suprême du Canada.
Représentation de Xstrata plc
dans le cadre de son offre publique d'achat non sollicitée visant
Falconbridge Ltée, qui établit la valeur de Falconbridge à 24,1
milliards de dollars. Cette opération, au moment où elle a été annoncée,
constituait la plus importante offre publique d'achat non sollicitée
jamais présentée dans le secteur minier mondial, et le regroupement des
deux sociétés a entraîné la création de la cinquième société minière en
importance à l'échelle mondiale.
Conseillers juridiques canadiens de Reuters Group PLC relativement
à son regroupement de deux sociétés ouvertes avec The Thomson
Corporation en vue de créer Thomson-Reuters dans le cadre d'une
opération évaluée à 17,6 milliards de dollars américains. Le
regroupement a entraîné la création de la première société canadienne à
double inscription.
Représentation du comité spécial de Brookfield Properties Corporation relativement
à la cession projetée de BPO Residential pour un produit de 1,2
milliard de dollars américains au moyen du regroupement de Brookfield
Homes Corporation et de BPO Residential, lequel entraîne la création
d'une société immobilière et d'habitation résidentielle ayant un actif
de 2,5 milliards de dollars américains, et au moyen d'un placement de
droits relatifs aux actions de la société issue du regroupement, dont le
produit sera versé à Brookfield Properties Corporation.
Représentation de Osprey Media Income Fund dans
le cadre de son processus de vente aux enchères et de l'offre publique
négociée entièrement en espèces la visant qui en a résulté, y compris la
représentation en défense réussie d'Osprey dans le cadre d'un litige
entrepris par Quebecor en vue de contester l'offre supérieure présentée
par Black Press Ltd., qui a éventuellement été égalée par Quebecor dans
le cadre d'une opération évaluée à 578 millions de dollars.
Représentation de KGHM Polska Miedz S.A.,
l'une des plus importantes sociétés de Pologne et le plus grand
producteur de cuivre d'Europe, relativement à son acquisition de Quadra
FNX Mining Ltd. en contrepartie de 2,87 milliards de dollars.
Représentation fructueuse du comité spécial de MOSAID Technologies Incorporated à
l'encontre d'une offre publique d'achat non sollicitée de Wi-LAN Inc.,
ainsi que relativement à la convention conclue subséquemment avec un «
chevalier blanc », Sterling Partners, aux fins de l'acquisition de
MOSAID au moyen d'un plan d'arrangement en contrepartie d'environ 590
millions de dollars.
Représentation du Gouvernement du Canada,
en sa qualité d'actionnaire, relativement à la vente par Énergie
atomique du Canada Ltée de sa division responsable des réacteurs Candu
au Groupe SNC-Lavalin.
Représentation du comité spécial de Brookfield Properties Corporation relativement
à l'acquisition par celle-ci d'une participation de 1,4 milliard de
dollars américains dans un portefeuille d'immeubles de bureaux situés en
Australie auprès de Brookfield Asset Management.
Représentation de Xstrata plc
relativement au renouvellement de son programme d'euro-obligations à
moyen terme d'un capital de 6 milliards de dollars américains.
Représentation de Temasek Holdings (Private) Limited,
société d'investissement asiatique dont le siège social est situé à
Singapour, relativement à un placement privé dans des débentures
convertibles émises dans le public de Platmin Limited d'un capital de
100 millions de dollars américains, et relativement à l'achat d'actions
ordinaires totalisant 50 millions de dollars américains dans le cadre
d'un placement par voie de prospectus réalisé par Platmin.
Représentation de Temasek Holdings (Private) Limited,
société d'investissement asiatique dont le siège social est situé à
Singapour, relativement à un placement privé dans des reçus de
souscription émis dans le public de Inmet Mining Corporation.
Conseillers juridiques canadiens de BHP Billiton relativement à la négociation de son projet de coentreprise mondiale dans le minerai de fer avec Rio Tinto.
Représentation de BHP Billiton dans
le cadre de l'acquisition d'Anglo Potash Ltd. au moyen d'un plan
d'arrangement. L'acquisition, entièrement en espèces, est évaluée à 274
millions de dollars.
Représentation de Partenaires Westwind Inc.,
banque d'investissement indépendante de Toronto, dans le cadre de la
vente de celle-ci à Thomas Weisel Partners Group Inc. aux termes d'un
plan d'arrangement dans le cadre d'une opération évaluée à environ 146,7
millions de dollars.
Conseillers juridiques canadiens de BHP Billiton relativement
à son offre non sollicitée visant l'acquisition de Rio Tinto au moyen
d'un échange d'actions évalué à 147 milliards de dollars américains.
Représentation de Xstrata plc dans
le cadre de son offre publique d'achat amicale de 6,2 milliards de
dollars entièrement en espèces visant LionOre Mining International. A
l'issue de deux offres concurrentes présentées par MMC Norilsk Nickel,
Xstrata a reçu une indemnité de rupture de plus de un milliard de
dollars, soit l'indemnité de rupture la plus importante (5 %) jamais
versée dans le cadre d'une opération au Canada.
Représentation de BHP Billiton
dans le cadre de l'acquisition par cette dernière des actifs miniers de
Jaguar Nickel Inc. au Guatemala et de la conclusion d'ententes de
partenariat en matière d'exploration avec Jaguar Nickel.
Représentation de Simmons Canada Inc. et SCI Income Trust relativement à l'acquisition de Simmons Canada par Simmons Bedding Co. pour un montant de 136,8 millions de dollars.
Prestations de conseils juridiques en matière de valeurs mobilières et de gouvernance auprès du gouvernement de la Province de l'Ontario relativement
à ses options stratégiques pour Teranet Inc., le registre foncier
électronique de la province, et relativement au placement privé de
Teranet totalisant 700 millions de dollars.
Représentation de BHP Billiton
relativement à l'acquisition par celle-ci des participations de
Potamine Potash Mining of Canada Inc. dans le projet de potasse au
Manitoba.
Représentation de BCE Inc.
dans le cadre de la restructuration du capital et de la restructuration
de l'actionnariat de Bell Globemedia Inc. évaluées à 1,3 milliard de
dollars.
Représentation de Teachers' Private Capital
relativement à l'acquisition par celle-ci de CFM Corp. dans le cadre
d'une opération évaluée à 230 millions de dollars américains.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.
Selon le quotidien Gazeta Wyborcza, daté du dimanche 17 juin, le
pétrolier américain n’aurait pas trouvé de gaz de schiste en quantités
commercialement exploitables.
"La fin de l'exploration du gaz de schiste égale l'abandon d'autres travaux d'exploration en Pologne", a indiqué Adam Kopysc, un porte-parole d'ExxonMobil Exploration and Production.
"Nous n'avons pas identifié de flux constant et commercialement
justifié d'hydrocarbures dans nos deux sites de forage près de
Krasnystaw, dans le bassin de Lublin (sud-est) et près de Siennica, dans
le bassin de Podlasie (est)", a-t-il précisé. L’AFP n’a toutefois pas pu obtenir de confirmation auprès du groupe en Pologne.
La Pologne serait pourtant le 3ème pays européen le plus riche en gaz
non-conventionnel (juste derrière la Norvège et les Pays-Bas). Les
réserves exploitables sont évaluées à 1 920 milliards de mètres cube au
maximum. Cela pourrait assurer au pays son indépendance énergétique par
rapport à la Russie.
jeudi 30 août 2012
Enfin, mes chers cinq lecteurs, l'Europe commence à s'occuper des conflits d'intérêts qui pullulent dans son administration. Nous n'en sommes pas encore aux élus, mais, peut-être une réglementation se mettra un jour en place pour empêcher les candidats d'être .es représentants des lobby.
Même, si cela ne préjuge pas de la décision finale concernant le président d'un groupe de ses experts (Autorité européenne de sécurité des aliments 'AESA).
Mais, au moins, c'est un début.
Cependant, il faudrait accélérer le processus, tellement les cadres de l'Union Européenne son corrompus. En tout cas, à mon avis personnel.
(source : InfoOGM en ligne)
UE - OGM : l’AESA, objet d’une plainte pour conflit d’intérêts par Eric MEUNIER , août 2012
Le
médiateur européen a accepté, en avril 2012, d’instruire une enquête
ciblant l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) [1]. Selon le site internet du médiateur, l’enquête dénonce « un échec de l’AESA à résoudre un cas de conflit d’intérêts concernant le président d’un de ses groupes d’experts ».
Le nom de la personne concernée reste confidentiel sur le site du
médiateur afin de permettre de mener une enquête dans des conditions
sereines, comme cela nous a été expliqué par les services du médiateur.
Inf’OGM, qui connaît le nom de la personne concernée, respectera
provisoirement cette confidentialité, pour permettre au dossier
d’avancer. Mais l’affaire sera suivie avec vigilance et le nom révélé si
le dossier stagne dans les mois qui viennent...
Le médiateur, Nikiforos Diamandouros, a été nommé en 2003 par vote du Parlement européen. Il a pour mission de procéder « à des enquêtes sur des cas de mauvaise administration dans les institutions et organes de l’Union européenne », à l’exception de la Cour de justice européenne [2].
Il peut être saisi par des citoyens européens, des entreprises,
associations ou tout organisme ayant son siège social en Europe. Les cas
traités par le médiateur peuvent concerner, entre autres, « les
irrégularités administratives, les traitements injustes, les cas de
discrimination, les abus de pouvoir, l’absence de réponse, le refus
d’information et les retards injustifiés »... En bout de course,
comme se traduit le travail du médiateur européen ? Plusieurs cas se
présentent mais notons tout de suite que si la discussion avec
l’institution concernée est le fil directeur de l’action du médiateur,
ce dernier n’est pas en position d’imposer de manière contraignante ses
décisions. Ainsi, l’institution concernée par la plainte peut avoir
résolu d’elle-même le différend durant l’enquête. Si tel n’est pas le
cas, le médiateur « tente de trouver une solution à l’amiable […] et donner satisfaction au plaignant » [3].
Enfin, si aucune solution amiable n’est trouvée, le médiateur peut
faire des recommandations qui, si elles sont refusées par l’institution,
sont adressées dans un rapport spécial au Parlement européen. Le
Parlement a lui pouvoir, s’il se saisit de l’affaire, d’imposer des
changements aux institutions européennes.
Dans le cas présent de plainte contre l’AESA, si le travail du
médiateur se concluait effectivement sur une incapacité de l’AESA à
résoudre une situation de conflits d’intérêts, ce cas s’ajouterait à une
polémique croissante sur l’indépendance de l’AESA [4] et aux cas connus de Mmes Renckens et Banati qui ont défrayé la chronique ces dernières années [5].
L’enquête du médiateur européen est donc en cours, sans que d’échéance
précise ne soit donnée, comme nous l’ont précisé les services du
médiateur.
Et, pour finir, cet article d'Actualutte concernant Acta.
L’Accord commercial anti-contrefaçon compte ses opposants
par Philippe Rivière, vendredi 10 février 2012
On
en sait désormais plus sur le projet d’Accord commercial
anti-contrefaçon (ACAC, en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement,
ACTA). Et ce qu’on sait provoque des réactions houleuses. La méthode de
négociation de cet accord, déjà, avait de quoi scandaliser : ficelé en
secret par les lobbies de la propriété intellectuelle et une poignée de
grands pays industrialisés, discuté hors de tout cadre international —
il n’en manque pourtant pas qui soient compétents sur les domaines du
commerce international, de la lutte contre les trafics et de la
propriété intellectuelle : Organisation mondiale du commerce (OMC),
Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), etc. —, ce
traité serait adopté par un «noyau dur»
comportant les Etats-Unis, l’Union européenne et neuf autres pays,
puis, au fur et à mesure des amicales pressions exercées par les nations
les plus «avancées»,
s’étendrait progressivement à l’ensemble des pays du monde —
c’est-à-dire à tous ceux qui souhaitent faire partie du club mondial du
commerce (1).
L’ACTA
ouvrirait aux ayants droit (détenteurs du copyright d’un film, par
exemple) des facilités exceptionnelles pour faire censurer un site
Internet (2).
Les fabricants de sacs à main, les firmes pharmaceutiques et autres
détenteurs de marques ou de brevets pourraient solliciter les services
de douane pour obtenir la saisie ou la suspension de produits en
transit (3).
La
mobilisation initiale des défenseurs d’un Internet libre, mais aussi
des militants de l’accès aux médicaments, qui craignaient les
conséquences sur le commerce des génériques destinés aux malades du Sud,
s’est renforcée de façon impressionnante ces dernières semaines. Une
pétition européenne a déjà dépassé les deux millions de signatures (4)! Et une journée mondiale de manifestations est organisée le 11 février.
«Plus cet accord est connu, remarque la députée européenne Françoise Castex, plus il y a d’opposants. Ça a commencé par quelques internautes; maintenant, ce sont des Etats membres qui retirent leur signature (5).»
Rapporteur
du traité au Parlement européen, le socialiste Kader Arif a démissionné
après son adoption par plusieurs Etats membres, dont la France,
dénonçant une «mascarade (6)».
Après d’importantes manifestations de rue (7),
Varsovie a suspendu sa participation à l’accord. La semaine suivante,
la République tchèque lui emboîtait le pas, le premier ministre estimant
inacceptable «une situation dans laquelle les libertés fondamentales et l’accès libre aux informations seraient menacées».
L’image
la plus spectaculaire de ce débat est celle des députés polonais qui
revêtent, sur les bancs de l’Assemblée, le fameux masque de V pour Vendetta, emblème des Anonymous (8). Mais qui est vraiment «anonyme»,
si ce n’est les lobbies qui ont préparé ce texte et qui, le préservant
de toute mise en débat démocratique, le font signer par des coalitions
choisies d’élus partisans et de fonctionnaires non élus?
C’est
ainsi que l’ambassadrice de Slovénie au Japon, signataire de l’ACTA au
nom de son gouvernement, a finalement démissionné et demandé pardon au
peuple. «J’ai
signé l’ACTA par négligence civique, parce que je n’ai pas fait
suffisamment attention. Tout simplement, je n’ai pas fait le lien entre
ce qu’on m’a demandé de signer et cet accord qui, selon ma propre
conviction de citoyenne, limite et enclot la liberté de participer au
plus grand et plus important réseau de l’histoire humaine, et appauvrit
ainsi gravement l’avenir de nos enfants.»
Posted 24th February by JAB
A bientôt.
René.
mercredi 29 août 2012
Aujourd'hui, juste un article de Reflets.info en ligne concernant l'interdiction de commercialiser les fruits et légumes issus de graines traditionnelles édicté par leur "Europe".
Cela pour nous obliger à acheter nos graines chez les grands semenciers.
Un scandale dû à une administration européenne que je juge corrompue.
Et, évidemment, le gouvernement français suit, en tout cas, l'ex de sarkozy.
Que vont faire les socialistes désormais au pouvoir en France ?
L’europe verrouille les semences anciennes : #seedlove #sauvezkokopelli
Pour bien comprendre le sujet il faut revenir sur la définition de ce
qu’est une semence en agriculture, et savoir deux ou trois choses sur
leur origine et leur commercialisation. Pour faire simple et court : il y
a les semences « normales », celles créées par la nature, utilisées par
l’homme et conservées par lui que l’on peut ré-utiliser chaque année.
Vous prenez une tomate, vous récupérez ses graines, l’année d’après vous
plantez les graines de votre tomate : ça pousse. Et puis il y a les
semences hybrides, les F1 (hybridation de première génération) le plus
souvent : inventées par les Américains au début du vingtième siècle, ce
sont les plus répandues. Le procédé est, en gros, le suivant : un
semencier prend deux variétés de maïs par exemple, avec des
caractéristiques les plus éloignées possibles ou différentes, les
croise. Mais pas une année seulement : sur 6 ou 7 ans. Au final, il a
créé une variété hybride avec des caractéristiques génétiques nouvelles
:meilleur rendement, taille identique des pieds, etc…
Ce procédé d’hybridation s’est répandu en Europe après la seconde
guerre mondiale : la pratique de l’agriculture intensive, mécanisée,
demandait d’avoir des plantations qui soient à la hauteur des
investissements engagés pour les faire pousser. La plante hybride a
donc de multiples avantages en termes de production au mètre carré, en
résistances etc, mais aussi des gros défauts : il lui faut le plus
souvent une quantité d’eau supérieure, d’engrais et surtout, elle est
stérile ou presque : re-semer à partir d’hybrides ne fonctionne pas la
plupart du temps, ou bien très mal : la dégénérescence causée par
l’hybridation empêche qu’elle se reproduise par elle même, ou bien
engendre une plante très faible. Il faut donc créer en permanence des
semences d’hybrides : un paysan n’a pas les moyens de le faire, et c’est
une industrie à plein temps qui s’en occupe : les semenciers. Tout ça a
fait que nous avons des stocks agricoles délirants, des champs géants,
des champs de plantes toutes identiques.
La biodiversité ne s’y retrouve pas vraiment, mais l’industrie
agro-alimentaire, si. C’est un choix de développement. Mais que s’est-il
passé pour les variétés autres que les hybrides, les semences
traditionnelles, paysannes ? Elles ont été conservées, tant bien que mal
par des petits paysans, des peuplades, des associations et par les
semenciers. Mais en quantités très limitées, depuis peu, chez les
semenciers.
Pourquoi un catalogue ?
Le premier catalogue de semences date des années 30. L’idée était
d’éviter que les appellations de semences ne soient un grand foutoir,
que les semences soient référencées, pour que tout le monde s’y
retrouve. L’Europe a fait de même. Mais en 1997, un nouveau catalogue a
été créé en France, pour les variétés potagères : les jardiniers du
dimanche sont alors directement concernés, mais aussi tous les petits
paysans qui n’utilisent pas les grosses semences F1 bien coriaces. Tout
ça est géré par le GNIS
(groupement National Interprofessionnel des Semences et plants). Ses
membres, bien entendu, sont les acteurs majeurs de la filière, pas des
petits paysans. Et que dit ce catalogue, adossé au droit français ? Des
choses simples : toute semence qui n’y est pas inscrite est
interdite à la vente, mais aussi à l’échange entre paysans. Le Ministère
de l’agriculture assimile cette pratique à des ventes dissimulées. Vous
avez bien lu : interdiction de l’échange. Si il y a le #datalove, il
est alors urgent de lancer le #seedlove. Parce que c’est bien une
censure pure et simple des pratiques ancestrales qui est interdite par
décret gouvernemental. Une Hadopi de la semence…
Revenons à Kokopelli, cette association de conservation, vente et
diffusion de semences. Elle conserve dans ses murs, à Alès (Gard), plus
de 3000 variétés paysannes. Vous y trouvez des tomates noires, oranges,
vertes, jaunes, des radis improbables, des haricots bizarres, des
fleurs, des variétés de légumes oubliés, que plus personne ne voit dans
aucun rayon de légumes, même le plus bio qui soit. L’association a des
producteurs dans le monde entier. Les milliers de membres de
l’association peuvent donc acheter n’importe quelle semence ensachée
dans les locaux de l’association, souvent par correspondance. Un gros
bouquin sort chaque année, rempli de photos, avec les variétés, les
conseils, etc… L’association participe à de nombreuses actions liées à
l’aide au tiers-monde, l’autonomie alimentaire.
L’association monte des projets et donne (donc gratuitement) de
nombreuses semences aux petits paysans en Afrique, Asie, Amérique du
Sud.
L’association refuse d’inscrire ses variétés de semences dans le
catalogue officiel français ou européen. Et pour cause : le prix par
semences, vu le nombre de semences qu’elle possède ne lui permet pas de
le faire. Les conditions de stabilité, homogénéité des semences est
antinomique avec les semences qu’elle possède : l’association, d’un
point de vue « philosophique », ne peut pas faire entrer ses semences
dans le catalogue officiel.
L’interdiction prévue à l’article 3, paragraphe 1, de la
directive 2002/55/CE du Conseil, du 13 juin 2002, concernant la
commercialisation des semences de légumes, de commercialiser des
semences d’une variété dont il n’est pas établi qu’elle est distincte,
stable et suffisamment homogène ni, le cas échéant, qu’elle possède une
valeur culturale ou d’utilisation suffisante est invalide
en ce qu’elle viole le principe de proportionnalité, la liberté
d’entreprise au sens de l’article 16 de la charte des droits
fondamentaux de l’Union européenne, la libre circulation des
marchandises au sens de l’article 34 TFUE ainsi que le principe
d’égalité de traitement au sens de l’article 20 de ladite charte.
En clair : on n’interdit pas pas la commercialisation des semences de
légumes sous n’importe quel prétexte, et l’Europe a des valeurs qui s’y
opposent. Bien, super : on se disait qu’il y avait du bon quand même,
un peu dans cette Union pourtant si prompte à soutenir les
multinationales et enfoncer toutes les initiatives contraires à sa
vision du commerce flamboyant dans une concurrence libre et non faussée,
d’une finance à qui l’on offre des réseaux anonymes
pour qu’ils puissent plus facilement spéculer. Mais non, ce n’était
qu’un éclair de lucidité, en fin de compte, puisque la Cour européenne
de justice a préféré revenir à la charge. Extrait du jugement pour mieux
comprendre l’affaire :
Par un jugement du 14 janvier 2008, le tribunal de grande
instance de Nancy a condamné Kokopelli au paiement de dommages et
intérêts à Baumaux pour concurrence déloyale. Cette juridiction a
constaté que Kokopelli et Baumaux intervenaient dans le secteur des
graines anciennes ou de collection, qu’elles commercialisaient des
produits identiques ou similaires pour 233 d’entre eux et qu’elles
s’adressaient à la même clientèle de jardiniers amateurs et étaient donc
en situation de concurrence. Il a, dès lors, considéré que Kokopelli se
livrait à des actes de concurrence déloyale en mettant en vente des
graines de semences potagères ne figurant ni sur le catalogue français
ni sur le catalogue commun des variétés des espèces de légumes.
Kokopelli a fait appel de ce jugement devant la cour d’appel de Nancy.
C’est dans ces conditions que la cour d’appel de Nancy a décidé de
surseoir à statuer et de poser à la Cour la question préjudicielle
suivante:
«[L]es directives 98/95/CE, 2002/53/CE et 2002/55/CE du Conseil et
2009/145 de la Commission sont-elles valides au regard des droits et
principes fondamentaux suivants de l’Union européenne, à savoir, ceux du
libre exercice de l’activité économique, de proportionnalité, d’égalité
ou de non-discrimination, de libre circulation des marchandises, et au
regard des engagements pris aux termes du [Tirpaa], notamment en ce
qu’elles imposent des contraintes de production et de commercialisation
aux semences et plants anciens?»
La réponse positive en janvier à l’égard de l’association, est aujourd’hui inverse :
Kokopelli fait valoir qu’elle se trouve dans
l’impossibilité de commercialiser les semences des variétés de légumes
«anciennes» étant donné que, eu égard à leurs caractéristiques propres,
celles-ci ne peuvent remplir les critères de distinction, de stabilité
et d’homogénéité, et sont ainsi exclues des catalogues officiels de
manière non justifiée.
Afin d’assurer une productivité accrue desdites cultures,
l’établissement, dans le cadre de règles unifiées et aussi rigoureuses
que possible en ce qui concerne le choix des variétés admises à la
commercialisation, d’un catalogue commun des variétés des espèces de légumes sur la base de catalogues nationaux apparaît de nature à garantir ledit objectif.
En effet, un tel régime d’admission, qui exige que les semences des
variétés de légumes soient distinctes, stables et homogènes, permet
l’utilisation de semences appropriées et, par conséquent,une productivité accrue de l’agriculture, fondée sur la fiabilité des caractéristiques desdites semences.
Et oui, l’Europe se préoccupe de productivité accrue en matière de
semences. Et le catalogue officiel veut des semences stables et
homogènes. Les semences anciennes de Kokopelli ne le sont pas, d’après
le catalogue. Et la Cour de justice. Exit, donc, les semences anciennes.
Exit leur commercialisation, leur échange paysan. CQFD.
Et ça continue :
Dans ce contexte, force est de constater que le
législateur de l’Union a pu considérer que le régime d’admission prévu
par la directive 2002/55 était nécessaire afin que les producteurs agricoles obtiennent une productivité fiable et de qualité en termes de rendement.
Le rendement coco, le rendement…
Par conséquent, l’obligation d’inscription aux catalogues
officiels ainsi que les critères d’admission y afférents permettent la
description de la variété et la vérification de la stabilité et de
l’homogénéité de celle-ci, afin de garantir que les semences d’une
variété possèdent les qualités nécessaires pour assurer une production agricole élevée, de qualité, fiable et soutenue dans le temps.
production agricole élevée : quant à la qualité, avec les hybrides,
on cherche un peu, mais ces attendus de la Cour ne sont qu’une ode aux
semence hybrides déclarées seules efficaces, stables, fiables contre les
semences…naturelles, produites par la nature, sans l’aide de l’homme.
On rejette les variétés naturelles pour mettre en avant les semences
modifiées et créées par l’homme. Très étonnant, non ? Au final, ce
dernier arrêté prend bel et bien le contrepied complet avec le premier
jugement de janvier.
La quasi-totalité des variétés courantes et connues utilisées depuis des dizaines d’années par les amateurs.
Concernant les anciennes variétés potagères et afin de proposer
d’authentiques variétés connues et reconnues, GRAINES BAUMAUX a fait
l’effort d’inscrire et d’être le mainteneur officiel des 106 variétés suivantes
La quasi-totalité des variétés courantes et connues ? La petite association Kokopelli, elle, en a plus de 3000 en stock. On se moque de qui ici ?
Salut à mes pôtes de Longo Maî. Il paraît qu'en Grèce, il y affluence dans les structures qui se veulent en autonomie alimentaire, de gens qui veulent vivre autrement. Courage, vous n'êtes pas les seuls !
Bon, mes chers cinq lecteurs, la planète se réchauffe, l'accès à l'eau potable est et va devenir problématique pour des centaines de millions de personne.
Cela est un fait.
Si, nous rajoutons que l'eau disponible est de plus en plus pollué, on peut se demander si, l'exploitation de gaz et huile de schiste est vraiment une solution.
Pourquoi, je dis cela ?
Parce que le premier ministre de notre douce France, Jean Marc Ayrault a déclaré que la question de ce type d'exploitation n'était pas tranchée en France.
Donc, nous devons nous méfier de ce gouvernement dont l'un des membres, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg a fait le panégyrique du nucléaire et vanté Areva comme un fleuron de l'industrie française. Ce qui signifie, on ne réfléchit pas à une alternative, on continue dans la même voie.
Mais, que se passe-t-il pour ce type d'exploitation lorsque l'eau vient à manquer ?
Eh, bien, il arrive ce qui suit :
(source : Reporterre, le site de l'écologie en ligne)
La sécheresse aux Etats-Unis gêne l’exploitation du gaz de schiste
Au Kansas, aux Etats-Unis, les compagnies pétrolières recherchent désespérément de l’eau pour la fracturation. La sécheresse réduit les ressources.CNN Money - 15 août 2012
NEW YORK (CNNMoney) - D’énormes quantités d’eau sont nécessaires pour extraire l’huile, en effet les entreprises utilisent la fracturation hydraulique, "fracking", ce qui nécessite des millions de gallons d’eau , injecté à haute pression pour fissurer la roche de schiste et amener l’huile à la surface. Mais actuellement l’Etat prend des mesures de restriction d’eau, ce sont seulement 1,19 pouces de pluie qui sont tombés le mois dernier. Ces pénuries d’eau sans précédent rendent difficile le travail des des foreurs , ils peinent à obtenir l’eau dont ils ont besoin.
Certaines entreprises paient les agriculteurs pour pomper l’eau de leurs étangs, d’autres compagnies n’hésitent pas à creuser des puits d’eau , creuser des bassins à côté de cours d’eau ou s’approvisionnent même via une noria de camions , en eau provenant d’aussi loin que la Pennsylvanie - Ce qui leur occasionnent des frais considérable et une perte de temps considérable. "Cela a été le défi le plus unique que j’ai rencontré ", a déclaré Ruben Alba, associé chez Petro River Oil, l’une des compagnies pétrolières qui exploite du pétrole de schiste ( shale oil ) au Kansas.
Petro River Oil a débuté ses activités de fracturation et a foré son premier puits de pétrole le mois dernier, mais une grande partie de l’approvisionnement en eau de la compagnie a été coupée en raison de l’accès limité imposé par l’État en raison de la sécheresse.
La Société Alba a embauché une entreprise pour acheminer l’eau par camions jusqu’aux plateformes de forages et de fracturation, ce qui retarde le travail d’environ six semaines. La Compagnie voit son coût d’exploitation triplé par rapport au montant budgété au départ.
Pour résoudre ce problème, Alba s’est tournée vers les agriculteurs locaux et les éleveurs, en leur demandant de lui vendre des eaux de leurs bassins ou de la laisser forer des puits d’eau sur leurs terres. Mais l’ensemble du processus prenant tellement de temps , Alba a embauché une société pour négocier directement auprès des agriculteurs : la société Select Energy.
La vente de l’eau de sources privées peut rapporter à certains propriétaires fonciers entre $ 70.000 et $ 85.000 sur une année. Les revenus sont intéressants également pour les agriculteurs qui vendent l’eau de leurs étangs aux compagnies, déclare Mike Wilson, gestionnaire du Select Energy.
Mais de nombreux propriétaires ne sont pas prêts à renoncer à leur eau, maintenant que les approvisionnements sont devenus si rares. « Les agriculteurs eux aussi doivent gérer leur approvisionnement en eau, pour les cultures et pour le bétail ", dit Jeff Gordon, chef de la direction du Texas Coastal Energy Co., une petite compagnie pétrolière qui a commencé à explorer dans le Kansas l’année dernière.
Avec le forage prévu de deux puits de pétrole dans le mois à venir, au Texas, Coastal Energy Co. envisage le forage de son propre puit d’eau à un coût compris entre $ 10.000 et $ 25.000.
Sinon, la Compagnie aurait à payer trop cher de l’eau achetée à l’extérieur. Cette solution de dépannage peut ajouter 3% à 4% du coût global de forage d’un puits de pétrole. Selon la taille du puits et la quantité d’eau nécessaire, cela pourrait ajouter entre $ 20.000 et $ 200.000.
Pour les compagnies pétrolières, ces coûts peuvent être malgré tout supportés. Avec des prix du pétrole qui oscillent autour de 90 $ le baril et le coût pour produire un baril de pétrole autour de 15 $ seulement, les bénéfices restent énormes, estime Gordon.
Si la sécheresse s’aggrave ou persiste pendant trop longtemps, cependant, elle pourrait menacer le boom pétrolier, en particulier parmi les petites entreprises de forage qui ne peuvent pas se permettre les coûts supplémentaires et des retards, at-il dit. "Le manque d’eau peut paralyser une entreprise de forage, en suspendre les opérations".
Alba a déclaré que la sécheresse n’affecterait pas ses plans de forage actuels, mais la compagnie va soigneusement évaluer la disponibilité de l’eau avant de s’étendre à d’autres domaines du Kansas.
Mike Lanie, le directeur du développement économique dans le comté de Harper, qui est au centre du boom pétrolier, est déterminé à aider les compagnies pétrolières à se maintenir dans leur activités.
Lanie et quelques autres entrepreneurs locaux dans la région ont même été jusqu’à creuser des étangs à côté de cours d’eau. Mike Lanie a lancé l’opération qui consiste à creuser un puits de 300 pieds de large sur 15 pieds de profondeur sur la zone marécageuse d’un lac pour fournir de l’eau à Select Energy qui à son tour la revend à des compagnies pétrolières.
Faire venir des camions d’eau de Pennsylvanie est une solution trop coûteuse en raison du carburant et de la main-d’œuvre nécessaire. En définitive, selon M. Lanie, les compagnies pétrolières font tous ce qu’elles peuvent et déploient les grands moyens pour faire ce pourquoi elles sont venues : forer. "Ils n’ont pas l’intention de s’arrêter", dit M. Lanie. "Ils utiliseront même des eaux d’égout... ils veulent de l’eau ils sauront la trouver !" Traduction : No Fracking France
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, ainsi va le monde. L'exploitation de gaz de schiste est comme le carburant vert, elle est carrément destructrice de l'environnement et des communautés humaines. Mais, qu'à Dieu ne plaise, nos gouvernements ont tellement envie de faire la part belle aux industries qu'ils sont prêts à supprimer les réglementations qui protègent la santé de leurs citoyens. Comme l'a d'ailleurs fait, il n'y a pas si longtemps le gouvernement Fillon avec le chef de bande sarkozy comme président de la France qui a offert un créneau aux compagnies des eaux pour qu'elles puissent mieux nous empoisonner en réduisant leurs coût, améliorant par la même leur chiffre d'affaires et la redistribution aux actionnaires. Espérons que le gouvernement socialiste remette la réglementation en place. Sauf, qu'il ne faut pas trop rêver ! (source : Les Mots ont un sens (Mais, finalement, on s'en fout) en ligne)
29 février 2012 18:59, Les mots ont un sens, par Napakatbra
Ne le lisez pas trop fort, ça risquerait de s'ébruiter : En catimini, en février 2011, le ministère de la Santé a décidé de multiplier par 5 la concentration maximale autorisée pour les pesticides dans l'eau du robinet. Désormais à consommer avec modération...
Depuis 1998, un avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF) tenait lieu de réglementation. Dans une transposition quelque peu olé-olé de la directive européenne 98/83, le CSHPF avait en effet décidé que l'eau ne devait "pas être utilisée, ni pour la boisson, ni pour la préparation des aliments" si un pesticide s'y trouvait à une quantité supérieure à 20% d'une valeur répondant au doux nom de "valeur sanitaire maximale" (VMax, définie par divers organismes : OMS, EFSA, AFSSA...). Une interprétation qui dépassait déjà largement les normes européennes.
Les pesticides, c'est bon... buvez-en !
La "nouveauté", c'est qu'en février 2011, une instruction de la Direction Générale de la Santé (DGS, dépendant du ministère de la Santé), passée totalement inaperçue jusque là, a tout chamboulé. Sans tambour ni trompette, le ministère s'est donc jeté à l'eau et a décidé de porter les "seuils de potabilité" à 100% de la VMax. Soit une multiplication par 5 des seuils en vigueur ! Défoliant Décoiffant !
"Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l'eau 5 fois plus importantes qu'avant décembre 2010 !" déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. "Ainsi pour un pesticide comme le folpet, pourtant classé cancérigène probable aux Etats-Unis, on va maintenant tolérer jusqu'à 300 μg/l pendant plus d'un mois alors qu'auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/l pendant la même durée !" fulmine-t-il.
Le ministère de la Santé en eaux troubles...
Autre conséquence de cette nouvelle mesure sanitaire : la baisse artificielle du nombre de personnes concernées par une présence excessive de pesticides nécessitant une restriction d'utilisation de l'eau. On est ainsi passé de 34 300 personnes touchées par ces restrictions en 2009 à une estimation de 8 939, selon les chiffres du ministère ! De la belle ouvrage...
"Cette amélioration en trompe l'oeil n'est due qu'à une manipulation des valeurs de pesticides acceptées dans l'eau et pas à une véritable amélioration de la situation" proteste François Veillerette qui voit là "la preuve que les autorités publiques ont renoncé à améliorer la situation en changeant les pratiques agricoles en profondeur mais préfèrent changer les graduations du thermomètre que de faire vraiment baisser la fièvre !"...
Et bientôt, au fil de l'eau, il suffira d'arroser son jardin pour le désherber ? On n'arrête pas le progrès...
[Remarque, ajoutée à 22h30 : la décision date du 9 décembre 2010, elle n'a été publiée au Bulletin Officiel que le 15 février 2011]
Ah, ce sarkozy et ses sarko'boys, finalemant, il aura fait beaucoup de mal à notre petite santé ! En fait, il vaut bien le président Obama des Etats-Unis qui a blanchie la banque Goldman Sachs et lui a évité une lourde condamnation en justice à cause, à mon humble avis, des gros sous que ladite banque a versé pour sa campagne électorale. Après, cela, ils ne nous prennent pas pour des "GROS CONNARDS" dans les pays du monde dits développés dans le joyeux lien de la mondialisation. (source : les Moutons Enragés)
Une véritable honte! Cette banque responsable (même si ce n’est qu’en partie) de la crise mondiale, impliquée dans des affaires de blanchiment d’argent des cartels de drogue ou de prostitution de mineures, entre autres saloperies dont ils sont capables, vient d’être blanchie par Obama lui-même!!! La mafia a une odeur de sainteté pour le gouvernement américain, c’en est à regretter la balle magique de JFK! Comment voulez-vous que le monde change vraiment si le monde se montre autant corrompu!
Goldman Sachs a été injustement critiquée alors que cette banque est mue par les idéaux du Resto du Cœur, etc’est le gentil Obama qui le dit. Il vient d’ordonner l’abandon des poursuites pénales contre Goldman Sachs. En période de campagne électorale, le garant des valeurs morales US sait reconnaître les mérites des banques.
En avril 2010, le gendarme de la Bourse US, la Securities and Exchange Commission (SEC) avait déposé une plainte pénale pour fraude. Ces affaires de gros sous se traitent d’habitude au civil, avec d’importantes compensations financières, mais les crapuleries de Goldman Sachs avaient été telles que la SEC, qui a pourtant tout vu passer, avait choisi le pénal.
Je précise que la très indépendante SEC était présidée par Mary Shapiro, nommée par Obama. A l’époque de la tempête médiatique, et à quelques mois des élections de la mi-mandat, Obama avait besoin de faire le mastard pour annoncer qu’il voulait réguler le marché de la finance. Ce qui a presque été fait.
Les griefs formés contre Goldman Sachs sont parfaitement connus. La banque avait créé des produits dénommés « subprimes » présentés aux braves gens comme le nirvana lié à des financements immobiliers. En réalité, le marché immobilier était pourri et les subprimes étaient des poubelles financières. Goldman Sachs incitait ses clients – les dindons – à acheter ces produits en leur expliquant que l’immobilier était à la hausse,… pendant qu’avec d’autres clients – ceux plein de fric – la banque jouait à la baisse sur les mêmes valeurs. Le plus célèbre de ces produits était l’Abacus. Parmi les bons clients de la banque, le milliardaire John Paulson, qui vendait à découvert de l’Abacus, s’est gavé d’un milliard de dollars.
La Goldman Sachs, avec sa puissance, a réussi : les subprimes se sont écroulées, ruinant les emprunteurs, pendant que les vendeurs de vent avaient décuplé leur fortune. D’où la plainte de la SEC.
Le mécanisme avait été mis à jour, chiffres à l’appui, et chacun a pu apprécier les ravages, bien au-delà de la banque.
De nombreux documents internes confirment la volonté de truander. Le Sénat avait publié une série de mails croustillants, les produits en cause étant qualifiés de « contrats de merde » et un mail s’amusant « des pauvres petits emprunteurs peu solvables qui ne vont pas se faire de vieux os ». D’autres traitaient les clients des subprimes de « pantins ».
Mais nous sommes en août 2012, à trois mois de la présidentielle, et Obama a besoin d’un climat serein avec les banques.
Ce qui donne ce communiqué publié hier par le ministère de la Justice : « Après un examen attentif des informations fournies et après plus d’un an d’enquête fouillée, le ministère de la Justice et plusieurs autres agences gouvernementales dont le FBI ont déterminé qu’il n’y a pas de base viable pour engager des poursuites pénales contre Goldman Sachs ou l’un de ses employés ».
Aucune base pour le moindre reproche,… mais Goldman Sachs, en juillet 2010, a quand même versé 550 millions de dollars – une broutille au regard de ses profits – pour marquer sa volonté de transiger. C’était donc un don de charité.
Ce qui est parfaitement choquant, c’est que le ministère de la Justice abandonne les poursuites sans même tenter de défendre son argumentaire devant le juge. Il faut dire que le juge aurait été capable de condamner Goldman Sachs, et çà, vraiment, c’est pas possible.
Un sénateur influent du parti démocrate, Carl Levin a dénoncé cette renonciation : « Que la décision du Ministère de la Justice soit le résultat de lois ou d’autorités d’application de lois faibles, il reste que les actions de Goldman Sachs étaient trompeuses et immorales et ont contribué à la crise financière qui nous a presque plongé dans une deuxième grande dépression ».
Godman Sachs a été laconique : « Nous sommes heureux que ce problème soit derrière nous ».
La banque avait versé un million de dollars à la campagne d’Obama de 2008. Pas de doute qu’elle fera un effort complémentaire cette année,… pour un Prix Nobel de la Paix, ça le vaut bien.
Moi, je ne peux pas remettre en cause la décision du gouvernement du pays des valeurs. Donc, notez bien : tout ce que vous avez lu, entendu ou vu sur le scandale des subprimes et la déferlante financière mondiale qui a suivi, eh bien tout cela n’a jamais existé. Parole d’Obama.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui. A bientôt. René. PS : (source : le Monde-Amérique en ligne)
La Cour suprême brésilienne autorise la reprise des travaux du barrage géant de Belo Monte
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
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La Cour suprême du Brésil a annoncé, lundi 28 août, avoir autorisé la reprise des travaux du barrage de Belo Monte, le troisième plus grand ouvrage de ce type en construction dans le monde, au cœur de l'Amazonie brésilienne. Dans une décision préliminaire, le président du Tribunal suprême fédéral a suspendu la décision du tribunal régional fédéral de la première région (TRF1), qui avait ordonné le 14 août l'arrêt du chantier au motif que les Indiens habitant dans la région de construction du barrage n'avaient pas été consultés avant le début des travaux