vendredi 13 juillet 2012

(blog à finir et à corriger)

Bon, nous allons continuer un peu sur les histoires de pollution. Nous parlions de la Russie hier, mais, la Chine la vaut bien.
D'ailleurs, cela devrait nous interpeller en France ou les compagnies d'eau nous racontent que ceux qu'elles veulent bien nous faire entendre. Comme nous affirmer que leur eau est potable alors qu'elle peut être chargée en alumine et gravement calcaire. Evidemment, sans compter les divers polluants qui continuent à s'y inscrire.
Naturellement, leur analyse nous confirme "No Problémo", celle de laboratoires indépendant affirme souvent le contraire. Sauf que les pouvoirs publics font la sourde oreille.
En tout cas, en Chine, l'eau du robinet craint et les autorités font l'autruche.

(source : La Chine aujourd'hui en ligne)

À quand une eau du robinet potable en Chine ?

L’eau du robinet n’est potable dans aucune ville de Chine. Le gouvernement affiche sa volonté de régler ce problème rapidement. S’en donnera-t-il les moyens ? De notre partenaire Chine Plus.
Le 1er juillet 2012, 106 nouvelles normes sur la qualité de l’eau courante ont été rendues obligatoires sur l’ensemble du territoire chinois. À cette occasion, le Caixin Century, qui avait déjà publié un dossier spécial sur la qualité de l’eau du robinet au mois de mai, consacre un nouvel article à la question. Ces normes, équivalentes à celles qui ont cours dans l’Union européenne, ont pour objectif de rendre cette eau potable dans toutes les villes chinoises.
Quatre jours avant leur mise en place, le gouvernement a annoncé que « 83 % de l’eau traitée était conforme aux normes ». L’article s’étonne de « l’optimisme » de ces chiffres, soulignant que « jusqu’à aujourd’hui, aucune ville de grande taille ou de taille moyenne n’a fait savoir que son eau était propre à la consommation. » Même à Pékin, ville la plus avancée en la matière aux yeux des experts, la municipalité conseille encore à ses habitants de faire bouillir l’eau avant de la consommer – ce qui d’ailleurs ne permet pas d’élimer les traces de polluants comme les pesticides et les métaux lourds.
Un objectif « irréaliste »
D’après le Caixin Century, ces nouvelles normes constituent un objectif « irréaliste » étant donné la sévérité de la pollution des eaux et le coût élevé de leur traitement. Selon Caixin, les spécialistes s'accordent à reconnaitre que depuis la fin des années 90, les gouvernements locaux ont rarement investi de grosses sommes dans le domaine de l’eau de distribution. Des milliers de villes chinoises possèdent aujourd’hui des équipements dépassés. Selon un autre expert dont le nom n’est pas cité dans l’article, « la pollution, la vétusté des tuyauteries d’alimentation en eau et la question du recyclage des eaux usées » sont les trois grands facteurs qui nuisent à la qualité de l’eau. Il est peu probable, ajoute-t-il, que ces problèmes soient réglés dans un laps de temps court.(...)"

Voyons, maintenant la situation globale de la Chine.

(source : France Matin en ligne, Vendredi 13 Juillet 2012)

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Environnement

La Chine monte, la pollution aussi



De telles usine de ciment utilisent 45% d'énergie de plus que la moyenne mondiale. Les aciéries en utilisent elles-même 20% de plus.
De telles usine de ciment utilisent 45% d'énergie de plus que la moyenne mondiale. Les aciéries en utilisent elles-même 20% de plus.
Dans l’histoire, aucun pays n’a accédé au statut de puissance industrielle de premier rang sans éviter des dommages faits à son environnement qui prennent des dizaines d’années et un lourd tribut des richesses du pays pour leur remise en état.
Mais l’accession de la Chine à un tel statut se fait à une telle vitesse et à une telle échelle qu’il n’y a aucun précédent dans l’histoire, et donc, les problèmes de pollution engendrés ont explosé les précédents records.
La dégradation de l’environnement est désormais si grave et entraîne des répercussions tant nationales qu’internationales si totales que la pollution occasionne non seulement des charges à long terme sur la population mais également un défi politique aigu au Parti Communiste en place.
Et il n’est pas évident que la Chine puisse contrôler son propre poids économique.
La santé publique est à l’agonie. La pollution a fait du cancer la première cause de mortalité en Chine, selon le ministre chinois de la santé. La pollution de l’atmosphère à elle seule est la cause de miliers de morts chaque année. Presque 500 millions de personnes manquent d’eau potable.
Les villes chinoises semblent souvent drapées dans un voile d’un gris toxique. Seul 1% des 560 millions de citadins chinois respirent un air sain selon les standards de l’Union Européenne. Pékin recherche frénétiquement la formule magique, le "deus ex machina" climatologique qui nettoiera son ciel avant les jeux olympiques de 2008, allant jusqu’à interdire la circulation automobile un jour sur deux à la moitié des véhicules, sparadrap sur plaies profondes.
Les déboires environnementaux qui seraient considérés comme catastrophiques dans certains pays semblent monnaie courante dans les villes industrielles chinoises où les habitants voient rarement le soleil, les enfants sont tués ou rendus malades par l’empoisonnement au plomb ou d’autres types de pollution. La côte maritime est tellement envahie par les marées d’algues rouges que de larges parts de l’océan n’autorisent même plus la vie sous-marine.
La Chine est victime de son propre succès. L’économie est lancée dans une course historique, avec des coefficients de croissance à deux chiffres. Mais cette croissance dérive, maintenant plus que jamais auparavant, par suite d’une délirante expansion de l’industrie lourde et de l’urbanisation qui nécessite des consommations d’énergie colossales. Et cette énergie est tirée presque exclusivement du charbon, la source d’énergie la plus facile d’accès, mais aussi la plus polluante.
"La situation est très délicate pour le pays car nos plus grandes réussites sont en même temps nos plus gros problèmes", dit Wang Jinnan, l’un des meilleurs chercheurs chinois en environnement, ajoutant : "Il y a urgence à changer nos orientations, mais beaucoup refusent d’admettre que nous devons avoir une nouvelle approche si tôt".
Le problème de la Chine est devenu le problème du monde. Le dioxyde de souffre et les oxydes de nitrogènes crachés par les centrales électriques au charbon de la Chine retombent sous forme de pluies acides sur Seoul et Tokyo. Une partie de la pollution sur Los Angeles à ses origines en Chine, selon le ‘Journal de Recherche Géophysique’. (...)"






cc

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