"Ce qui atteint le coeur de la mère ne monte qu'aux genoux du père". Proverbe Polonais.

Salut et bienvenu aux lecteurs tunisiens et polonais. Et, naturellement à mes fidèles trois lecteurs et à mon pote Nicolas de la Communauté Européenne de Longo-MaÏ ainsi qu'aux habitués du "Routier", rue Marx Dormoy.

Eh, ben en voilà tout un tas de monde à qui dire bonjour. Il faut dire que j'ai préféré faire un kit pour tout le monde, comme ça, je n'use pas ma salive.
A part ça, que se passe-t-il dans notre vaste monde ?
Venant de Chine une bonne ou mauvaise nouvelle pour les exportateurs occidentaux.

(source : le Quotidien du Peuple en ligne de ce jour)

"La réévaluation du Renminbi pourrait peut-être empêcher le redressement de l'économie mondial.

La réévaluation du Renminbi (RMB, monnaie chinoise) ne peut pas contribuer au rééquilibrage de l'économie mondial, mais qu'au contraire, il se peut qu'elle empêcherait l'essor de relèvement qui commence à paraître dans l'économie mondiale, a déclaré récemment, à Hong Kong, Justin Yifu Lin, Economiste en chef et Vice Président de la Banque mondiale.

Dans le discours, portant sur la crise financière et sur le déséquilibre structurel de l'économie mondial, qu'il a prononcé le 9 novembre à l'Université de Hong Kong, il a indiqué que le déséquilibre de l'économie mondial révélé par la crise financière ne peut pas être imputé à la sous-estimation de la valeur monétaire du Renminbi. Et d'ajouter que la réévaluation de celui-ci pourrait au contraire être un fardeau dans le comportement de l'économie mondiale, et qu'elle pourrait même être un obstacle empêchant l'essor de son redressement"

Ainsi donc, exit la révalutation de la monnaie chinoise. Il faut dire que le dollars US joue la même. Il n'a pas tendance à remonter.
Du coup, l'euro se retrouve coincé entre le yuan et le dollars. Pour mémoire 1 yuan chinois = 0,0984290802 euros.
Dites moi, mes camarades, nous voilà bien mal barré.
Pas tout le monde évidemment puisque les économies que vont faire les nantis allemands grâce à une baisse conséquente de leurs impôts annoncée par la chancelière leur permettra d'aller faire leur achat du côté de New York ou des States en génèral.
Parce qu'il leur sera plus facile d'acheter des villas sous évaluées par la crise en Floride par exemple. Ce que n'ont pas manqué de faire les français.
Sauf que, sauf que, il nous a été dit que ces économies d'impôts réinjectées dans les économies nationales allaient servir à relancer la consommation.
Eh, bien, moi, peau d'âne, je peux vous dire que cela n'a pas été le cas.
Alors, le baratin d'un Sarko ou d'une Angela Merkel pour justifier une politique libérale à la Tatcher, croyez-moi, mes trois chers lecteurs, c'est bidonnage et compagnie.
Mais, le monde reste merveilleux !
Tellement merveilleux que même le sport s'en ressent, notamment pour le match de foot qui va opposer l'Egypte à l'ALgérie.

(source: France 24 en ligne de ce jour)

"ACTUALISATION - 13/11/09 (9h34) : Le bus transportant les joueurs de l'équipe nationale de football d'Algérie a été attaqué jeudi à coups de pierres peu après leur arrivée au Caire. Les autorités algériennes ont fait état de cinq blessés parmi les joueurs, dont deux à la tête, le défenseur Rafik Halliche et le milieu de terrain Kaled Lemmouchia".

Cet évènement marquant l'unité arabe est antinomique de la ferveur qui gagne l'Algérie.

(source : El Watatan de ce jour)

"De mémoire d’artisan algérien, jamais l’emblème national ne s’est aussi bien vendu ! Dans tous les coins de rues, dans les magasins de sports, chez les buralistes, sur les trottoirs… et même dans les épiceries, drapeaux et fanions se vendent à partir de 100 DA. Un véritable sport national où les grands grossistes se disputent le marché avec les petites couturières des cités. « Depuis le début des qualifications pour la Coupe du monde, des commerçants se sont intéressé au business du drapeau, des commandes ont été faites en Chine, révèle le patron d’un atelier de confection à Alger, un des rares à résister à la concurrence chinoise. J’ai décidé de mettre en stand-by la « fabrication des hidjabs pour l’hiver, l’objet de mon commerce, pour me consacrer à la confection des drapeaux algériens », confie-t-il souriant

(...) Mais le porte-parole de la Broderie royale insiste sur la qualité de leurs produits : « Nous confectionnons le drapeau selon les normes officielles. Quant au croissant et l’étoile, ils sont brodés et non cousus ! ». Cette entreprise, qui a été sélectionnée dans l’opération « 1 million de drapeaux » lancé par la radio algérienne l’année dernière, doit aujourd’hui faire face à une grande concurrence informelle de la part des ateliers de confections non agrées mais aussi par les couturières. Nawel, à Bab Ezzouar, a même été victime de son succès.

« J’ai été obligée de baisser le rideau car je ne suis plus en mesure de répondre à la demande. Je le fabriquais pour 100 DA. Quant au tissu, c’était au client de le ramener », confie-t-elle. Son local atelier était devenu en l’espace de quelques temps un lieu de rencontre pour les supporters de Bab Ezzouar. Son voisin, vendeur de tissus, nous parle carrément de « pénurie ".

Et, mes chers trois lecteurs, je suppose qu'en Egypte, c'est la même. Mais, de là à agresser l'équipe de football algérien, il y a une marge qui devrait faire honte au peuple égyptien. Je le dis tel que je le pense.
Heureusement, qu'à Paris même, j'ai vu un de mes collègues ramasser des champignons dans un jardin laissé à l'abandon. Champignons qu'il a consommé d'ailleurs.
Et, cet apparté n'a qu'une signification, la nature finit toujours par reprendre son droit, comme l'unité et la solidarité arabe qui ne pourront être terni par ce malheureux évènement.
A bon entendeur, salut, camarades egyptiens. Il est temps que vous repreniez le contrôle !

Ah, au fait, une nouvelle qui était passée inapercue entre l'Angola et la République Démocratique du Congo.

(source le Potentiel, RDC, auteur : Ben Clet Kandonde Dambu, 14 octobre 2009)

Alors que Kagame désserre son étau sur la RDC - Le parrain angolais secoue Kabila.

"Kinshasa — Représailles contre rétorsion. Luanda et Kinshasa ont engagé un bras de fer. Le premier a expulsé, sans ménagements, 30 000 Congolais vivant en Angola et, le second, a riposté en refoulant 16 000 Angolais résidant en RDC. La suite du ping-pong faisant craindre le pire, Dos Santos a dépêché des émissaires auprès de Kabila. Pourquoi avoir différé de plusieurs semaines le dialogue entre parrain et filleul ?

(...) Luanda soutient par ailleurs que ces immigrés « se consacrent à l'exploitation et au trafic illicites de diamants et aux autres activités illicites, perturbant ainsi la loi et l'ordre public, et causant de sérieux dommages à l'économie, à l'environnement et à la stabilité nationale ".

Et, tout cela pourquoi selon le Potentiel :

"Le grain de sable dans les relations entre les deux capitales a l'odeur du pétrole. Non seulement Luanda a boudé l'accord de 2008 reconnaissant aux deux pays l'exploitation des hydrocarbures dans la zone d'intérêt commun (ZIC).

Le futur « ex » 2ème grand producteur subsaharien du pétrole n'a pas apprécié la récente loi congolaise étendant à 16 miles la frontière maritime du territoire. Car, c'est justement cette « extension tardive mais légale au plan international » qui « grignote » des potentialités économiques sur les riches champs pétroliers jadis propriété exclusive de Luanda.

Ce n'est pas tout. Les observateurs rappellent aussi le malentendu autour du Westcor, un projet de la SADC visant l'exploitation en commun des capacités d'Inga, en RDC, pour alimenter toute la sous-région en énergie électrique.

Les hésitations de Kinshasa, qui a pensé un moment monter son barrage d'Inga avec des partenaires autres que la Southern Africa Development Community (SADC) n'ont pas été bien perçues. Dos Santos, on l'a remarqué, a boycotté le 29ème Sommet de l'organisation tenu à Kinshasa du 2 au 8 septembre 2009".

Et, voilà, tout ça pour l'or noir. Ce qui me permet de mettre du paume au coeur à Brice Hortefeux, ministre de l'immigration en France en lui disant, "Courage, tu n'es pas le seul dans la panade. Tu as été dépassé par l'Angola sur le nombre imposé, 27000 expulsions dans ton cas !"
Bien sûr, je plaisante, mes trois chers lecteurs. Et, après cette vision du monde, je vous salue bien en vous souhaitant, bien le bonjour chez vous. Et, n'oubliez pas, "Aux âmes bien nées la valeur n'attend pas le nombre des années !"
A bientôt.
René.