jeudi 11 septembre 2008

"Qui n'est pas utile à soi-même ne peut être utile à ses amis et ses proches". Proverbe kabyle.

Salut à mes milliers de lecteurs. Je suis votre directeur de pensée.

Alors, là, si, je deviens votre directeur de pensée, vous êtes mal barré. Parce que comme tout bon gourou, je profiterais de ceux qui parmi vous sont les plus fragiles et je leur pomperais leur fric.
Euh, comme avenir, c'est pas terrible, ne trouvez-vous pas ?
Mais, il paraît que des sectes en profitent un max. Suivez mon regard sur la scientologie.
Sauf, qu'il paraît qu'en Espagne, les scientologues sont sur une posture légale. En Allemagne, ils sont toléré et en France aussi.
Alors, que signifie, interdire la scientologie.
Perso, ça me ferait plaisir. Mais, mon plaisir n'est pas force de loi.
Surtout, que toutes les "églises" qui vont se sentir menacer à l'aune de la scientologie vont ruer dans les brancards.
Parce qu'entre-nous, la liberté de croire inclut la liberté de se faire baiser. Et, sans défendre les scientologues que j'abhorre, si, il y a un con ou une conne qui leur balance du fric, c'est qu'elle le veut bien. Et, si, il ou elle est assez conne pour emprunter du fric pour accéder au rêve ou au mieux être, c'est sa part d'enfer sur terre qu'elle monnaye.
Regardez, par exemple, tous ces fadas d'américains ou d'africains qui bouche bée devant les télé-évangélistes leur balancent des milliers ou des millions de dollars.
Cela pose la question de la crédulité plutôt que celui de la foi.
La foi a dit Jésus doit nous amener vers la compréhension et l'amour de l'autre. Et, la compréhension et l'amour doit nous amener à un partage plus équitable des biens de ce monde.
Je pense que les télé-évangélistes et autres gourous ont parfaitement compris le message. Ils amènent l'autre à partager.
Donc, stricto senso, qui y-a-t-il de mal ?
Je pense que c'est dans la notion même du partage qu'il existe un quiproquo, car Jésus n'a jamais dit "dépouiller".
Et, c'est cette pratique qui pose problème.
Sauf que, sauf que, les promoteurs de telles pratiques s'inscrivent parfaitement dans la mondialisation et dans la course au profit. En fait, ils se conduisent comme des prédateurs économique, semblables à leurs frères spéculateurs financiers.
Même, si je ne suis pas un fan de l'Islam, sauf du soufisme, je note que le Coran interdit les prêts à intérêt. Je ne note rien de pareil dans la chrétienté. Notamment, dans le protestantisme véhiculé par le mythe américain.
Dans le protestantisme américain, se rapprocher de dieu coûte cher. En cela, il colle parfaitement au mythique rêve américain, "le plus fort gagne".
Il faudrait peut-être revenir en ces temps troublés aux fondamentaux de la pensée chrétienne en réajustant la notion de partage à notre époque.
Car, mes chers amis, les idéologies politiques s'appuyant sur la notion de partage ont vécu pour le moment. Nous sommes par conséquent plongé dans un monde sans moral où le plus petit subit et ne trouve plus d'espoir dans l'état. Nulle pensée ne s'élève, à part celles partisanes des religions qui élèvent jusqu'au ciel leurs intolérances.
Dire que nous avions rêvé d'un monde nouveau, débarrassé de ses intolérances et de ses préjugés. Mais, comment rêver d'un monde nouveau alors que chacun se réfugie dans son microcosme pour se protéger derrière des barrières d'incompréhension ?
Ouh, là, là. Il faut que j'arrête avec le délire. Excusez-moi, mais, dans ce genre de discours, à un moment faut mieux laissez tomber tellement ça devient chiant.
Aussi, je me tire en courant vers de nouvelles aventures et je vous dis, bien le bonjour chez vous. Et, n'oubliez pas de dire à vos femmes, "Etienne, Etienne, tiens le bien".
René.

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